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3 mai 2024 11:25 - C!Mag
Par CÉCILE FOUGEROUSE, co-fondatrice de DREAM ACT PRO La société Lemahieu incarne la ténacité et la résilience de l’industrie textile française. Fondée il y a 75 ans avec une vision claire – fabriquer des vêtements respectueux de l’environnement et des travailleurs -, l’entreprise a su maintenir ses engagements malgré les vents contraires de l’économie moderne. Dotée d’une chaîne de fabrication intégrée récemment modernisée, Lemahieu s’est engagée à favoriser l’emploi local et inclusif, contribuant ainsi au développement économique de son territoire. Et pourtant, la société est aujourd’hui en mode survie. Faire face aux difficultés Car l’industrie textile française est confrontée à des défis de taille. Selon les données de l’Insee, elle représente aujourd’hui seulement 2 % de la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière en France et elle emploie 103 000 salariés. Depuis deux décennies, elle a subi une baisse significative de ses effectifs et de sa production, perdant les deux tiers de ses employés et plus de la moitié de sa production. Lemahieu fait face à ces défis de front. Ce fleuron a massivement investi pour moderniser son outil industriel, mais a accusé une baisse de 30 % de son chiffre d’affaires ces dernières années. Dotée d’une centaine de collaborateurs et d’une chaîne de fabrication intégrée, elle continue à se battre pour produire localement et favoriser l’emploi sur son territoire. Une main tendue par notre marché Dans le TGV pour me rendre au salon CTCO, je suis tombée sur un post LinkedIn de Jules Petras, journaliste engagé, mentionnant les grandes difficultés de Lemahieu. Cette histoire m’a évidemment touchée. J’ai immédiatement contacté Martin Breuvart, président de Lemahieu, pour lui rappeler que notre marché avait besoin d’acteurs engagés comme lui. Dès le lendemain matin, Rodolphe Jaquet (Vestiaire Français/Citizen Green) et François Deunf (Bonjour François) ont accueilli les représentants de Lemahieu sur leur stand au CTCO pour leur faire découvrir notre secteur et ouvrir leur carnet d’adresses. Je ne doute pas qu’ils s’apporteront beaucoup mutuellement ! À l’échelle de Dream Act En rentrant au bureau, l’un de mes clients a accepté de modifier sa commande pour aider cette entreprise. Ils ont fait le choix de changer leur demande et de privilégier le made in France pour un tee-shirt destiné à une prestigieuse base aérienne française. Un bel exemple qui souligne à quel point notre secteur d’activité possède un réel pouvoir pour accompagner, aider et mettre en valeur notre tissu industriel. En tant qu’acteurs, nous avons
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...2 mai 2024 17:45 - C!Mag
Le distributeur nordiste Newcom (9 M€ de CA, 22 salariés), présent aussi à Nancy et à Vannes, vient de faire l’acquisition d’Ateliers Gai Publicité, une entreprise de marquage et de fabrication d’objets en bois sur-mesure basée à Bondues (59). Il s’agit pour Newcom de sa seconde opération de croissance externe, après celle de Nord Punch en 2009. Un rachat qui offre au distributeur la possibilité de fabriquer ses propres produits, comme des coupes, des insignes, des trophées, ou des médailles du travail. «Si notre ADN reste fortement marqué par la croissance organique, un rapprochement comme celui d’Ateliers Gai Publicité nous permet d’acquérir un savoir-faire complémentaire au nôtre, afin de continuer à proposer des produits singuliers à nos clients et de les soutenir dans leur démarche de consommer moins, mais mieux », explique Thierry Pique, dirigeant de Newcom. Source du visuel : Newcom.
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...19 avril 2024 15:52 - C!Mag
Après 20 ans à la tête de son agence marketing, Brandwidth, Phil Goodman a été élu CEO de la BPMA, l’association anglaise de l’objet publicitaire. Il succède à Carey Trevill, qui a accompli un travail remarquable durant son mandat, faisant face aux problématiques du Brexit et mettant en place de nouveaux process pour l’organisation. Quels sont les défis actuels sur le marché britannique ?Le développement durable représente un défi pour toutes les industries. Et compte tenu de la perception selon laquelle les objets promotionnels proviennent en grande partie d’Asie et sont souvent fabriqués à base de plastique, c’est particulièrement important pour notre secteur. Toutefois, il s’agit également d’une véritable opportunité pour nous, en tant qu’industrie, d’innover et, pour nos membres, de créer un point de différenciation par rapport à leurs concurrents, qui ne prennent peut-être pas le sujet aussi sérieusement que nous.Quelle est votre feuille de route ?Mon intention est de faire de la BPMA une association professionnelle progressiste et tournée vers l’avenir, qui aide ses membres à rester à la pointe des défis, notamment en matière de durabilité et de conformité. En fin de compte, l’adhésion à la BPMA doit devenir la marque de fabrique d’objets publicitaires de classe mondiale, de sorte que les annonceurs ne fassent appel qu’à des membres de la BPMA pour répondre à leurs besoins en matière d’objets.Avez-vous l’intention de renforcer vos liens avec l’Union Européenne, et la France en particulier ?Oui, absolument. Nous participerons à la réunion inaugurale de l’EAC (European Association Committee) à Stockholm, en mai prochain. Il s’agit d’une nouvelle initiative commune à toutes les associations professionnelles de notre secteur, dans toute l’Europe. Mon collègue, Tom Robey, parle couramment le français et il est particulièrement désireux de forger des relations solides avec nos voisins d’outre-Manche. Source du visuel : BPMA.
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