En guise de préambule



Le but de notre travail est ici de présenter Sfax, deuxième ville de Tunisie, durant la période du Protectorat français. C'est-à-dire sur une période de trois-quarts de siècle.



Les auteurs


Gérard Bacquet


Christian Attard

Gérard Bacquet,


Christian Attard,
co-auteur de ce travail, a vécu dans cette ville de 1935 à 1951.
Il vient de nous quitter ce 27 avril 2014
à l'âge de 78 ans.


Initiateur et co-auteur de ce travail,
a aussi réalisé la mise en forme
et les illustrations de ce site.
Il est né à Sfax, en 1956.

Cliquer pour entendre sa présentation en arabe par Gérard Bacquet.



Tous deux ont pensé qu'il pouvait être utile de laisser à la postérité, et en particulier à leurs enfants, un témoignage illustré de ce qu' était cette ville où ils avaient habité avec leurs parents respectifs, quelle fut son évolution pendant ce temps, et comment y vivaient ses habitants.


Nous remercions tous les Sfaxiens anciens ou non, réunis au sein de l'association : "La Diaspora sfaxienne", qui nous ont aidé à tenter cette synthèse.



En effet, ce travail essaie de faire une synthèse entre les divers documents que nous avons pu nous procurer, et les souvenirs de Sfaxiens, anciens ou non, réunis au sein de l’association " La Diaspora Sfaxienne ", qui édite une revue annuelle où ils sont racontés. Cette association a été créée en 1967 par M. Marcel Reggui, professeur au collège de garçons de Sfax de 1936 à 1947, en liaison avec certains de ses anciens élèves avec qui il avait gardé le contact et qu’il revoyait en France depuis 1960. Le succès dépassa les espérances des fondateurs, puisque le premier numéro sous-titré " périodique à l’avenir incertain ", eut un frère chacune des années qui ont suivi. Volume,  présentation, et qualité des informations contenues allèrent croissant.


Notre entreprise aurait, question souvenirs, été sans doute plus précise si elle avait démarré en 1981 (année qui aurait marqué les 100 ans du Protectorat). Beaucoup de personnes les ayant relatés auraient été encore en vie, et donc susceptibles d’apporter plus de précisions, ne serait-ce que, par exemple, sur le changement de nom de certaines rues, tel qu’on peut s’en rendre compte en consultant les différents plans de la ville en notre possession, et que nous vous présentons. 
Mais, en 1981, le plus âgé d’entre nous, de par son travail à la recherche scientifique dans le domaine de la physique de l’état solide, avait d’autres préoccupations, le plus jeune n’avait pas encore monté son entreprise de réalisations
audiovisuelles, et, surtout, ils n’avaient pas encore fait connaissance. Néanmoins, en lisant les articles parus dans la collection complète de " la Diaspora Sfaxienne " qui sont devenus de plus en plus riches en informations au fil des ans, en faisant de la recherche bibliographique, y compris sur internet, en consultant les cartes postales anciennes de Sfax collectionnées précieusement, en empruntant des photos auprès d’amis, il nous a été possible de réaliser et de présenter ce travail.



Bien sûr, il n’a pas la prétention d’être complet, et question dates il peut paraître quelquefois imprécis. Néanmoins, outre l’évolution de la ville dite européenne (par opposition avec la médina enserrée dans ses remparts) et de l’extension de ses nouveaux quartiers (Picville, Moulinville), il aborde divers sujets tels que la vie artistique, la vie sportive, etc., faisant état d’un certain vécu.
Nous sommes, bien sûr, ouverts à toutes vos remarques et propositions d'améliorations, recevrons et mettrons en ligne vos photos et documents (avec votre autorisation) afin de compléter régulièrement ce site.


Nous avons volontairement arrêté notre évocation de Sfax à l’année 1956, qui est celle de l’indépendance de la Tunisie. Nous pensons qu’il vaut mieux laisser aux Sfaxiens le soin de décrire l’évolution de leur ville depuis cette date. Ils sont plus concernés, et surtout mieux placés que nous qui n’y habitons plus depuis un demi-siècle, même si nous y retournons avec toujours autant de plaisir quand nous en avons l’opportunité.




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