Jean-Claude est né à Marseille. Il s’est formé à la peinture à l’école des Beaux-Arts de cette ville. Mais son véritable port d’attache est l’arrière-pays, à Cabrières d’Aigues.
Depuis plus de cinquante ans, c’est à Cabrières d’Aigues au pied du Luberon, montagne sombre, paisible et rassurante qui l’inspire qu’il peint ses paysages. La montagne est là, au bord de la fenêtre posée comme une nature morte familière. Mais la montagne est vite devenue un prétexte, Un prétexte à la peinture d’abord, Un prétexte au voyage aussi.
Jean-Claude fait partie de ces voyageurs immobiles qui vous emmènent sur le Causse, dans le désert des Tartares, en Patagonie ou au fond d’un fjord vert émeraude. Les peintures de Casanova nous parlent aussi de la Peinture, l’artiste a ses ancêtres.
Dans les cadres dorés accrochés dans le couloir de son musée imaginaire vous pourrez croiser Caspar David Friedrich, Ferdinand Hodler ou Giovanni Segantini. Heureux et libres sont les peintres pour qui la question du sujet ne se pose plus … juste la montagne. Reste toutefois: l’horizon, la ligne bleue au-delà du confins et surtout aujourd’hui où la question des frontières fait débat. L’artiste qui nous a guidé, l’artiste qui nous a donné à voir les flancs rugueux de la montagne qui nous conduisait à la frontière du tableau, se retire et nous laisse imaginer l’autre versant, l’autre rive, l’autre rêve.