jeudi 28 janvier 2010

Remarque préliminaire : Afin d'ordonner nos articles, nous avons dû créer des dates factices. Merci de ne pas en tenir compte.

jeudi 7 janvier 2010

Plan du TPE


Sommaire:


Partie I: Le passé de la presse.

I. Les facteurs explicatifs du succès de la presse.
A\ La popularisation des journaux.
B\ Le développement des axes de communication.
C\ Le contenu.
1. L'ère des feuilletons.
2. Le dessin et le journal une grande histoire d'amour.
3. L'image prend le pouvoir.

II. La presse et le pouvoir.
A\ Progrès et repli de la liberté de la presse.
B\ Un exemple de la presse au service de la troisième République.

III. Naissance de trois nouveaux médias.
A\ La radio.
B\ La télévision.
C\ Internet.

Partie II: le quatrième pouvoir.

I. L'utilité des médias.

II. Les dérives de la presse.
A\ La censure.
B\La propagande.
C\La spirale du silence.
D\Dépendance par rapport au pouvoir économique.
1.Financement de l’information
2.Enjeux de séduction des journalistes : l’audimat
E\ Dépendance par rapport au pouvoir politique.
1.Le mimétisme
2.Point de vue de l’étranger
3.La pression de l’Etat sur les médias

Introduction.





Media est le pluriel du mot latin medium qui signifie milieu, intermédiaire. Les médias sont les moyens de diffusion, de transmission d’informations vers un grand nombre d’individus. Le rôle des médias est d’informer rapidement et largement la population des faits « importants » et des évènements. Au fil du temps, les supports de l’information se sont diversifiés et dans notre société actuelle, les médias sont de plus en plus présents. Il est donc nécessaire de s'interroger sur l'influence, bonne ou mauvaise, qu'ont les médias sur la pensée, le comportement et l’opinion des citoyens.
La presse écrite est un média bien plus ancien que la radio, la télévision, ou internet.
Nous avons donc choisi de centrer notre travail sur les médias journalistiques, de la révolution française à nos jours, en France, puis sur les différentes facettes de la presse actuelle.
Les médias, un quatrième pouvoir ?

mercredi 6 janvier 2010

Partie I: Le passé de la presse.






Introduction: Avant, la presse écrite était beaucoup plus importante qu’aujourd’hui. Mais de nos jours on y accorde tout de même plus de crédit que ce que l’on dit à la télévision ou encore sur internet du fait de son passé historique. En effet, les journaux sont les plus anciens médias. Nous avons décidé de nous pencher sur leur histoire : Comment les journaux sont-ils devenus populaires ? Quels étaient leurs rapports avec les différents pouvoirs mis en place ? Par qui la presse écrite va-t-elle finalement être concurrencée ?



mardi 5 janvier 2010

I. les facteurs explicatifs du succès de la presse à partir de 1789.


A\ La popularisation des journaux.




Les journaux ne se vendent pas ce qui entraîne une baisse des prix. Ils deviennent donc populaires : le 1er juillet 1836 La presse de Girardin baisse les prix de vente de moitié (l’abonnement passe ainsi à 40 franc au lieu de 80) augmentant alors le nombre de ses lecteurs (en 18mois il aura 20000 abonnés). Peu après, les principaux journaux réajustent également leur prix de vente facilitant ainsi l’accès à l’information.
Le premier journal populaire est Le Petit Journal de Moïse Polydore Millaud fondé en 1863.C’est le premier journal à se vendre pour un sou ce qui est la moitié du prix de La Presse. Il est le premier journal au monde à atteindre le million d’exemplaires en 1886.
La presse de province est en essor à la veille de la guerre contre la Prusse en 1870 : davantage de gens savent lire désormais et le droit de vote est accordé aux hommes en 1848 ce qui entraîne de la curiosité pour les nouvelles politiques.

lundi 4 janvier 2010

I. les facteurs explicatifs du succès de la presse à partir de 1789.


B\ Le développement des axes de communication.





Le rapide développement du chemin de fer aida la diffusion de la presse et favorisa le développement des feuilles parisiennes à grand tirage d’audience : en 1865 la France possède un réseau de 13000km en service ce qui facilite l'accès à l'information. Puis vient s'ajouter à la fin du siècle l'ère de l'automobile qui entra en concurrence avec le rail. Ainsi les lignes de communications se font de plus en plus nombreuses notamment grâce au télégraphe électrique inventé en 1845 et au téléphone en 1876.
La révolution de la transmission des nouvelles profita beaucoup à l’agence Havas qui, fut la première agence internationale de presse fondée en 1832-1835. Elle put, grâce à l’appui des gouvernements successifs, exercer un quasi-monopole sur le monde de l’information en France.

dimanche 3 janvier 2010

I. les facteurs explicatifs du succès de la presse à partir de 1789.


C\ Le contenu.


1. L’ère des feuilletons.

Même si le prix est réduit le contenu ne fait que s’enrichir ! Ainsi les meilleurs auteurs de l’époque (Balzac, Hugo, Dumas, Gautier..) peuvent participer à la rédaction d’un journal notamment avec leur fameux « feuilletons » (une histoire publiée dans un journal par épisodes). La Presse est notamment, le premier quotidien français à un publier un roman à suivre : Le Rhin de Victor Hugo en 1842. Les chroniques sur différents thèmes comme l’histoire et les sciences se multiplient ainsi que des rubriques de plus en plus variées. Ainsi le journal n’est plus seulement une source d’informations mais aussi une source de divertissement : on se passionne notamment pour les aventures palpitantes d’Arsène Lupin.

samedi 2 janvier 2010

I. les facteurs explicatifs du succès de la presse à partir de 1789.


C\ Le contenu




2. Le dessin et le journal : une grande histoire d’amour.

Ces deux modes d’expression, sont étroitement liés : Le dessin se met très tôt au service de la presse écrite afin d’illustrer très simplement ce qui est dit dans un article. La presse donna ainsi naissance à deux genres de dessins :
-La caricature : ce dessin humoristique et satirique a pour but de mettre en avant les défauts, les caractéristiques d’une personne quitte à en faire un cliché. Elle vise à dénoncer les contradictions de la société et les injustices politiques, sociales et économiques qui en découlent. Par exemple, un caricaturiste antisémite représentera un juif en dessinant un homme avec un grand nez et des sous dans les mains. Ainsi, la presse a popularisé ce dessin particulier. De nos jours, il est encore très utilisé dans des journaux tel que Le Canard enchaîné.
-La bande dessinée : au début, c’était une sorte de roman-feuilleton en image destiné aux enfants. En France, le journal illustré le plus connu fut Le petit français illustré fondé en 1885, il publia pour la première fois des bandes dessinées entre 1889 et 1893, « La Famille Fenouillard ».

vendredi 1 janvier 2010

I. les facteurs explicatifs du succès de la presse à partir de 1789.


C\ le contenu.



3. La photographie un changement révolutionnaire.

En 1816, Nicéphore Niepce parvint à fixer sur papier imprégné de chlorure d’argent les traces d’une image projetée dans une chambre noire : la photographie était née ! Rapidement, la presse écrite s’emparera de cette invention révolutionnaire : en 1855 paraît le premier reportage photo sur la guerre de Crimée par Robertson. Mais ce dernier dût faire face à quelques difficultés : pour chaque vue, il fallait un quart d’heure de pose et encore, si le sujet ne bougeait pas ! Ce n’est qu’après quelques progrès techniques que les répercussions sur la presse écrite se feront vraiment ressentir et surtout après la deuxième guerre mondiale mais en 1910, Pierre Lafitte lance le premier quotidien illustré de photographies : L’Excelsior. En 1928, Lucien Vogel lance Vu le premier hebdomadaire de grande information automatiquement illustré de photographies.
Rapidement, l’image prit la place du texte par son impact immédiat et également le fait qu’elle rende le lecteur témoin du moment immortalisé. « La photo est une petite arme pour changer le monde » a dit un jour Henri Cartier-Bresson et il a raison, en 1972 une photo prise par Nick Ut au Viêt-Nam lors du bombardement d’un village remporta le prix Pulitzer et fit couler beaucoup d’encre. A contrario des campagnes politiques, elle en fit bien plus pour la cessation de la guerre dans le pays.

jeudi 31 décembre 2009

II. La presse et le pouvoir.


A\ Progrès et repli de la liberté de la presse.





Le 24 aout 1789, paraît l'article XI de la DDHC qui proclame "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme. Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas prévus par la loi. ». Ainsi, une première amorce de la liberté de la presse est éditée.
De 1789 à 1792, la presse sera pleinement libre et même, le régime parlementaire resserra la périodicité des parutions, en effet, on s’intéresse à ce qui est dit chaque jour à l'Assemblée. Mais elle va rapidement être limitée et contrôlée par le nouveau gouvernement « dans les cas prévus par la loi » en effet dès le 10 août, le gouvernement révolutionnaire suspend la liberté de la presse, supprime les journaux royalistes, guillotine de nombreux journalistes.
En 1797, paraît le droit du timbre : les journaux doivent être imprimés sur du papier timbré ce qui augmente considérablement leur prix. De plus, dans ces années là, la guillotine était l’allégorie de la censure, intimidant ainsi les journalistes…
De 1810 à 1828, 18 lois ou ordonnances sur la presse sur les autorisations de publier et la censure : En 1810, le Ier Empire limite la liberté de la presse en soumettant tous les journaux à un examen avant publication, de plus, la presse régionale est quasi-inexistante : il ne doit y avoir qu’un seul journal par département. La Restauration en 1814 proclame la liberté de publier, mais elle reste soumise à autorisation et en 1815, de nouvelles lois sont éditées sur des mesures préventives et la répression en correctionnelle. En 1819, l’autorisation préalable est supprimée bien que le cautionnement soit maintenu, et en 1820 l’autorisation et la censure sont rétablies. Mais cette dernière loi est contournée par les journaux avec des sous-entendus, insinuations, métaphores, évocations, subtiles rhétoriques qui rendent les opinions difficiles à caractériser. En 1822, la loi des tendances autorise la suspension d’un journal pour « mauvais esprit ».
En 1830 le 25 juillet, la liberté de la presse est supprimée car elle est considérée comme une menace pour le pouvoir en place. Elle déclenche la Révolution par la rédaction d’une protestation violente d’Adolphe Thiers. Celui-ci mettra en place la monarchie de juillet en proposant de nommer roi le duc d’Orléans Louis-Philippe. La puissance politique de la presse est ainsi affirmée.
En 1849, Napoléon III désire un encadrement sévère pour la presse et un système d’avertissements se met alors en place : suspension au second article censuré puis suppression au troisième. Mais Napoléon reviendra sur sa décision en 1868 (c’était alors la période de l’Empire Libéral) avec un assouplissement de cette « liberté » de la presse.
Le 29 juillet 1881, paraît enfin une véritable loi : " tout journal ou écrit périodique peut être publié, sans autorisation au préalable, et sans dépôt de cautionnement...". Cette loi favorisa l’apparition de nouveaux journaux et abolira les anciennes contraintes. Et, 90 ans plus tard, paraît la fameuse charte des journalistes de Munich signée en novembre 1971 (cf charte de Munich annexe).

mercredi 30 décembre 2009

II. La presse et le pouvoir.


B\ Un exemple de la presse au service de la République.




La presse au service de la république : Le Temps fondé par Auguste Nefftzer en 1861. C’est le journal français le plus apprécié dans le monde politique pour ses informations et sa qualité, c’est également le plus réfléchi et le plus influent bien qu’il n’ait pas autant de succès que les 5 journaux populaires de Paris : Le petit parisien, Le Matin, Le petit journal, L’Echo de Paris et La Presse. Selon Maurras Le Temps fut « le plus grand journal de la République ». Ses tendances politiques sont imperceptibles : il désirait rester indépendant pour mieux garantir son autorité. Il resta toujours imperméable au socialisme et fut l’un des journaux les plus favorables à Jules Ferry. Son directeur, Hébrard, avait pour mot d’ordre aux rédacteurs « surtout, faites emmerdant ! ».

mardi 29 décembre 2009

III Naissance des trois nouveaux médias.


A\ Le premier média qui rend l’actualité vivante : La radio.





A la fin du XIXème siècle, Guglielmo Marconi fait ses premières transmissions hertziennes. La radio est née et donne la parole à la presse. En 1924 Maurice Privat émettra chaque jour un journal parlé et rédigé par une équipe. Bientôt, les journaux auront leur propre station, par exemple la radio 37 pour Paris-soir. Rapidement, ce curieux objet prendra place dans tous les foyers de France. Ce nouveau média rend l’information instantanée, il la rend vivante ; mais il devra faire face à un sérieux concurrent : la télévision.

lundi 28 décembre 2009

III Naissance des trois nouveaux médias.


B\ La télévision.


En 1935 est ouverte la première station expérimentale sur la tour Eiffel, en 1949, est crée le premier journal télévisé trihebdomadaire, George de Caunes sera le premier présentateur du journal. Bientôt celui-ci deviendra quotidien puis biquotidien. La télévision fera une théâtralisation de l’information, elle la mettra en scène. Dans ce nouveau média l’écriture de l’actualité est en arrière plan : le journaliste s’exprime par un fait qui est lui-même illustré par un reportage en images.

dimanche 27 décembre 2009

III Naissance des trois nouveaux médias.


C\ Internet



En 1962, le Ministère américain de la Défense a besoin d’instaurer des liaisons entre ses centres de calcul. En 1967, une agence du Ministère de la Défense, demande à un cabinet de consultants de créer un protocole de transmission des informations, afin d'échanger des données quelles que soient les conditions. En 1970, quelques universités américaines, appliquent entre elles les principes à partir desquels le réseau Aparnet est né; en quelques années, le nombre de sites augmente rapidement, les données transférées seront principalement du courrier électronique. En 1974, une commission de standardisation invente un protocole d'interconnexion des réseaux. Ce protocole sera utilisé dorénavant par tous les réseaux, sa mise en place (et plus encore sa mise dans le domaine public en 1980) donne naissance à une norme internationale qui est le troisième élément fondamental d'Internet. En 1993, l'université de l'Illinois met au point Mosaïc, un logiciel capable d'interpréter le langage HTML, et donc d'afficher des pages Web, de suivre les liens hypertextes et ainsi de "surfer" d'un site Internet à un autre. Le quatrième concurrent et le plus féroce de la presse écrite est né.

samedi 26 décembre 2009

Conclusion.



La presse moderne indépendante et libre ne prend véritablement son essor qu'avec la grande loi de 1881. Son contenu passionne et influence le peuple (cf affaire Dreyfus) tout comme le pouvoir mis en place. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, la presse écrite en France connaît une lente érosion, fortement accentuée depuis les années 1980. Alors qu’elle était l’unique source de l’information, la photographie se mesure au texte. Mais plus grave, la presse doit se mesurer au XXème siècle à trois gros monstres de l’information : la radio, la télévision et internet. De nos jours les coûts de diffusion deviennent trop onéreux, la concurrence est peu équitable avec Internet notamment avec l’émergence des journaux gratuits sur le web. La presse française se heurte à un mur et se trouve à un tournant historique.

vendredi 25 décembre 2009

Partie II: Le quatrième pouvoir






Il existe trois pouvoirs : l'exécutif, le législatif et le judiciaire distinct les un des autres. Notre monde moderne a cependant vu naître un quatrième pouvoir, qui n'a cessé de grandir pour atteindre aujourd'hui une forme d'influence immense : les Médias de masse. Mais ce pouvoir n’est pas autant séparé des trois autres.
C'est Burke qui en 1787, invente le terme « 4ème pouvoir » pour qualifier l'action des médias dans la société. Les médias sont un organe non institutionnel avec pour but premier la retransmission objective de faits.

jeudi 24 décembre 2009

I.L'utilité des médias



La presse et les médias sont un recours des citoyens, contre des abus des pouvoirs. Comme on a pu le voir dans l’affaire Dreyfus:

Alfred Dreyfus est condamné et déporté en 1894 vers la Guyane car il est accusé d'espionnage
Le début de cette affaire commence en 1898 quand l'article « J'accuse » d'Emile Zola est publié dans l'Aurore, ce papier met en accusation le jury militaire du procès et réclame la révision de celui ci.
Le gouvernement en place rapatrie Dreyfus du bagne. Il est rejugé en 1899. Il accepte la grâce présidentielle. Cependant, il n'est réhabilité qu'en 1906. Mais Zola est mort dans des circonstances douteuses. Ainsi lors de circonstances graves, la presse s’est mobilisée pour montrer du doigt les fautes inacceptables de l’Etat au profit du respect de l’armée. La France fut divisée entre les dreyfusards aux valeurs républicaines : humanité, vérité, justice et droits de l’homme et les antidreyfusards voués à l’Etat : antisémitisme, fidélité et honneur à l’armée.


Dans un tel contexte démocratique, les journalistes et les médias ont comme devoir majeur de dénoncer les violations des droits. (Ils ont parfois payé de leur vie : Ana Politkovskaïa, journaliste russe).
Le «quatrième pouvoir», grâce au sens civique des médias et au courage de journalistes audacieux , est un pouvoir pour les citoyens : il permet de critiquer, de repousser démocratiquement des décisions illégales, injustes et même criminelles contre des personnes innocentes. C’était «la voix des sans voix» , la voix du peuple.

Dans des démocraties médiatisées, les médias ont pour rôle d’informer, d’enquêter, de critiquer Il est donc qualifié le plus souvent de « contre-pouvoir ».
Par exemple cela peut servir à avertir une population qu'elle court un danger, comme dans le cas de l'accident de Toulouse, où outre l'avertissement par les chaînes nationales de tous les français de l'accident, la chaine Fr3 et les radios locales ont dicté les consignes et la marche à suivre aux habitants des environs de Toulouse, notamment en matière de sécurité.

Les médias permettent de découvrir le monde : chaque individu peut être informé de ce qui se passe ailleurs. Il peut alors prendre du recul face à son mode de vie et ainsi prendre conscience de la globalité du monde.
Ils permettent également de créer des liens entre différentes populations. Par exemple, suite au séisme en Haïti, ce sont les médias qui ont créé le lien entre la France et Haïti. Le mouvement de solidarité qui s'en est suivit s'est fait car les citoyens étaient informés et mobilisés par les médias.

Les médias créent aussi du lien entre les différents groupes qui composent la société: notamment entre les citoyens et les hommes politiques : les citoyens informés des lois, des programmes des des dirigeants, des différents points de vue sur des faits politiques, peuvent exercer leurs devoirs de citoyens librement.

De plus, être au courant des événements politiques, pour le citoyen, c’est aussi pouvoir manifester son point de vue, et mieux contrôler son avenir. Dans l'autre sens, les médias permettent aussi de relayer efficacement les revendications des citoyens, afin qu'elles aient du poids au yeux des instances dirigeantes (grèves, manifestations, pétitions...).

« En effet imaginez simplement ce que serait notre vision du monde sans eux, comment serait votre vie si vous n'aviez pas à disposition une source d'information rapide, et avec un traitement de sujets internationaux. C'est simple notre civilisation régresserait à un stade que l'on pourrait rapprocher du moyen-âge. Sans eux nous serions cloisonnés aux informations qui nous parviendraient du village voisin, qui au même titre que le 'bouche à oreille', ou le 'téléphone arabe' engendreraient une perte du contenu originel de l'information, ce qui pourrait facilement entraîner un certain chaos pour la civilisation humaine. »
Écrit par L. Marche.

mercredi 23 décembre 2009

II. Les dérives de la presse




En effet on peut remarquer dans les pays démocratiques des dérapages et détournements d'informations tel que:

mardi 22 décembre 2009

II. Les dérives de la presse


A/ La censure.



Selon la Grande Encyclopédie , «La censure est l'examen qu'un gouvernement fait faire des livres, journaux, dessins, pièces de théâtre avant d'en autoriser l'apparition. »
La censure s’exerce notamment dans des dictatures. Elle reste encore aujourd'hui présente dans de nombreux pays. Elle se traduit par un contrôle des informations diffusées, par les pouvoirs en place, empêchant la transmission de critiques sur les hommes politiques, et guidant ainsi les médias vers les informations qui ne sont pas défavorables aux pouvoirs.
Aujourd’hui, la censure a été remplacé par l’autocensure. Cependant, si nous remontons quelques années en arrière, lors de la Première Guerre Mondiale, la censure était très présente, pour donner une image positive de la guerre à la population: toutes les lettres des soldats étaient ouvertes, et celles qui montraient l'horreur de la guerre étaient censurées.

lundi 21 décembre 2009

II. Les dérives de la presse


B/ La propagande.





Le deuxième outil utilisé par les pouvoirs, surtout en dictature, est la propagande, qui va souvent de pair avec la censure. La propagande est un terme désignant la stratégie de communication, dont use un pouvoir (ou un parti) politique ou militaire pour influer la perception du le public sur des événements ou des personnes (propagande politique, propagande militaire). Par ce moyen les pouvoirs font passer à l'aide des médias des informations, souvent fausses ou exagérées, qui leurs sont favorables.
D'une manière plus générale, la propagande est l'art de propager à grande échelle des informations, fausses ou non, mais toujours partiales. Les techniques de propagande moderne exploitent les connaissances accumulées en psychologie et en communication. Elle se concentre sur la manipulation des émotions, au détriment des facultés de raisonnement et de jugement.

Nous pouvons citer l'exemple en ex-URSS de propagande, quand les pouvoirs avaient fait croire à la population par les médias entre autres, qu'un ouvrier nommé Stackanov avait abattu dans les mines en une nuit, plus qu'un ouvrier "type" en une semaine. Cette information, destinée à motiver les ouvriers, émanait du gouvernement mais était présentée comme un fait exact.

La propagande est donc très utilisée en temps de guerre et plus particulièrement sous un régime dictatorial comme celui de Staline en URSS.

dimanche 20 décembre 2009

II. Les dérives de la presse


C/ La spirale du silence.



La spirale du silence est le fait que les médias offrent la même information à un grand nombre de gens, ainsi les gens n'ont accès qu'à une opinion, qu'ils croient être celle partagée par le plus grand nombre de personnes. On se rend compte que la présentation d'une même information à un grand nombre de gens a tendance à créer une sorte de pensée commune.

L´élément fondateur de cette théorie est que les individus redoutent l'isolement social. Aussi, pour l'éviter, ils expriment les opinions qu'ils considèrent comme admises par la majorité. S'ils voient que les médias favorisent une opinion qui n'est pas la leur, ils n'oseront pas s'exprimer, croyant qu'ils sont seuls à penser cela (ce qui n'est pas forcément le cas).

Ce comportement va donc renforcer l'opinion de la majorité, et mener à la suppression de la minorité. Ainsi les autres opinions meurent, même si elles sont partagées par un nombre important de gens, laissant la place, en se taisant, à l'information médiatisée. C'est pour cela que c'est appelé la Spirale du silence.

samedi 19 décembre 2009

II. Les dérives de la presse


D/ Dépendance par rapport au pouvoir économique.







-Financement de l’information

Les recettes de la presse peuvent venir des lecteurs ou de la publicité.

La publicité pose un problème d’indépendance des rédactions face aux pressions des entreprises qui peuvent exiger un traitement favorable. Cela mène à des propositions pour rééquilibrer le poids des recettes émanant des lecteurs au dépend de celles de la publicité.

« Il n'est pas rare d'entendre évoquer les vertus d'un équilibre de 50/50 qui mettrait à l'abri des dérives les plus graves. » Jean-Marie Charon

La difficulté à développer l’audience d’un titre rend vulnérable au moindre recul de la publicité : s’il y a un déficit de recettes émanant des publicités, le titre doit nécessairement rogner sur les coûts de production, et la qualité peut en pâtir.

Les secteurs d’activités se diversifient et englobent une part croissante des entreprises de presse : le marché public peut alors utiliser les médias dans des jeux d’échange.

Certains médias adoptent des pratiques pour préserver l’autonomie de la logique d’information. Par exemple Le Canard enchaîné, un hebdomadaire satirique français, a 0% de recette publicitaire.

Les recettes émanant des lecteurs posent un autre problème:

- Enjeux de séduction des journalistes : l’audimat

Les médias fonctionnent comme des entreprises : ils doivent faire des bénéfices : Les journalistes sont tiraillés entre la nécessité d’informer et celle de séduire. La communication est alors moins visible que dans la publicité car elle apparaît au cœur des sujets traités par les journalistes. Par exemple, certaines interviews ne comportent aucune question critique.

Cette orientation rédactionnelle « commerciale » appelé le journalisme de marché implique une forme de mimétisme et d’anticipation : (ex : la mort de M.Jackson; l'hospitalisation de J.Haliday)

vendredi 18 décembre 2009

II. Les dérives de la presse

E/ Dépendance par rapport au pouvoir politique.




-Le mimétisme

Le mimétisme est la reproduction des comportements, des attitudes d'autrui, l’imitation.

On observe un grand mimétisme entre les rédactions :
Par exemple, en février 2008 Chez Courrier, les journalistes sentent que la cote de popularité Européenne du président est en baisse. Pour marquer le coup, l’hebdomadaire décide de publier plusieurs articles dont celui de Lluis Bassets (directeur adjoint de la rédaction d’EL PAIS). Il écrit un papier intitulé « Sarkozy, c’est fini », qui brosse de portrait d’un chef d’état malade. Courrier trouve un tire en adéquation. Cela donnera « Vu de Madrid : Sarkozy, ce grand malade. » On remarque ici que les rédactions s'inspirent les unes des autres.

De plus, les journalistes viennent souvent du même milieu social et ont fait des études semblables (Sciences Po, Écoles de journalisme). Cela mène à un « effet bocal » du à la centralisation parisienne et au passage dans les grandes écoles. C’est à dire que les journalistes, à cause de leurs contacts permanents, finissent par s’influencer mutuellement.

Cela peut mener à ce que l'on peut appeler un "effet loupe". C'est à dire que certaines informations sont largement exposées, suivies et débattues alors que d'autres ne sont presque pas médiatisées. Ainsi, certaines informations sont mises en valeur et en cachent d'autres. Cela peut donner une vision déséquilibrée des différents faits du moment aux citoyens.
Par exemple, lors de l'hiver 2009-2010, comme le montre l'image si dessous, pendant que les médias parlaient de la grippe A qui inquiétait la population, ils ne parlaient pas de toutes les autres maladies qui font bien plus de ravages dans le monde.





-Point de vue de l’étranger

La presse étrangère est souvent effarée par les pratiques françaises. En effet, celles-ci permettent au président de la République de choisir ses interviewers. Il est courant, en France, de soumettre à l’avance les questions à un politique et de lui faire relire ses réponses, ce qui ne se fait pas à l’étranger.


-La pression de l’Etat sur les médias

L’année 2007 est marquée par des pressions sur les journalistes via la justice pour les contraindre à révéler leurs sources. Au nom de la sécurité, les atteintes à la liberté de la presse se multiplient : le président attaque le Nouvel Observateur au pénal (ce qui est une novation dangereuse), des journalistes sont victimes de persécutions, les grandes fortunes contrôlent une grande partie des médias.
Il existe donc une volonté d’intimidation des médias.

De plus les liens entre l’Etat et les médias sont nombreux : par exemple, beaucoup de personnalités des médias ont étés invités au diner du Fouquet’s le soir de l’élection à la présidence de la République le 6 mai 2007.

jeudi 17 décembre 2009

II. Les dérives de la presse


F/ L'autocensure.







Ce type de censure est subtil : il permet d'éviter au pouvoir la forme contraignante d'une censure concrète, qui serait mal perçue par l'opinion.

Cela permet à la fois de s'affranchir des coûts de surveillance, mais aussi de la contre-publicité engendrée par la perception de la censure dans l'opinion publique.

Le développement de l'autocensure rend cependant la presse sujette au politiquement correct, et donne l'impression que les journaux développent les mêmes sujets et les mêmes idées. Il y a alors une perte du pluralisme des médias, de leur crédibilité et de leur rôle.

L'opinion publique se divise alors entre les consommateurs d'information d'autant plus critiques, d'une part, et les victimes confiantes dans l'information qui leur est servie, d'autre part.

L'autocensure se pratique donc essentiellement dans le choix rédactionnel des sujets abordés, la manière de traiter une interview ou de rendre compte d'un sujet traité sur le terrain, "à l'ancienne" : la méthode pour obtenir des information peut paraître plus ou moins crédible.

L'auto censure enfin valide implicitement l'absence de censure apparente, et donc la crédibilité à accorder à des sujets qui ne circulent que sur Internet, étiquetés officiellement de "rumeurs" et par ce fait purement et simplement ignorés des masse médias.

Par exemple, l'existence de la fille naturelle du président Francois Mitterrand a longtemps été un fait non divulgué par les journalistes.

mercredi 16 décembre 2009

Conclusion.


N’oublions pas que les médias sont aujourd’hui un moyen essentiel pour chacun de se tenir informé de l’actualité, ils sont indispensables pour évoluer dans le monde d’aujourd’hui, et pour exercer nos devoirs de citoyens. Mais les médias ne sont pas neutres, et peuvent parfois nous dicter nos opinions. C’est pour cela que le pluralisme des médias et la manière d’utiliser les informations est capitale : le citoyen doit rester vigilant, relativiser ce qu’il découvre, et comparer, croiser les informations : il doit développer son sens critique pour ne pas être manipulé.
C’est d'ailleurs grâce à l’information qu’il peut exercer son sens critique : C’est un cercle vertueux.

jeudi 10 décembre 2009

Conclusion Générale.

Au fil du temps, les médias ont pris une place de plus en plus importante dans la société. Ils ont permis aux informations de circuler de mieux en mieux. En effet, aujourd'hui, ce sont essentiellement à travers eux que nous voyons le monde. Il ont ainsi acquis une forte influence sur la population.
Cependant, cette influence est limitée par le sens critique des individus qui n'est pas à sous-estimer.(cf annexes)