vendredi 12 février 2010

SNIFF!!!

Comme convenu, nous publions notre dernier article. Celui-ci sera un peu différent des autres.
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui de près ou de loin nous ont permis de réaliser ce blog ainsi que l’affiche présentant notre établissement.
Durant toute cette période, cela a été pour nous quelque chose de très enrichissant au niveau de la :
• rencontre avec les gens,
• recherche d’information,
• utilisation de l’ordinateur,
• mise en page des articles et des photos,
• de bonnes parties de rigolade.

Nous avons pu constater l’enthousiasme des gens qui ont consulté notre blog. D’ailleurs, quand nous leur avons annoncé que le blog se terminait ce vendredi 12 février 2010 à minuit, beaucoup d’entre eux nous ont sollicités pour continuer à produire des articles.

Au revoir et à bientôt, sans doute pour de prochains articles.

Encore merci à tous pour votre aide
Merci d’avoir lu nos articles

L’équipe du CFR
Elie, Laura, Quentin, Michael
Ainsi que les élèves de la classe de CAPA 1 agri/horti

jeudi 11 février 2010

La Saint Valentin


La tradition d’offrir des fleurs à la Saint Valentin remonte à la fin du 16° siècle. Le jour de la Saint Valentin, une réception fut donnée à la cour du roi Henri IV d’Angleterre.
Chaque jeune fille présente, reçoit un bouquet de fleurs des mains de son amoureux.


La tradition a plus ou moins continué au fil des ans mais s’est fortement développée depuis une vingtaine d’années.
On offre souvent une rose rouge à la Saint Valentin mais toute les fleurs qui symbolisent l’amour peuvent être utilisées : anémone, tulipe, giroflée, œillet…
Pour la Saint Valentin le restaurant d’application de l’ITEP propose un menu spécial et nous, élèves de la section horticole réalisons des compositions florales pour décorer les tables.

Cette année : jolies pensées sur un cœur coloré en papier.

Création d'un herbier

Qu’est ce qu’un herbier ?
Un herbier est une collection de plantes qui ont été séchées, pressées entre des feuilles de papier. Ces plantes sont ensuite maintenues sur des feuilles de papier blanc où sont précisés le nom commun et le nom latin des plantes, la date et le lieu où elles ont été récoltées.
L’herbier sert ensuite à l’étude des plantes.

L’idée de créer un herbier nous est venue en 2008 suite à la découverte d’un herbier extraordinaire dans le grenier d’une maison en Aveyron.

Cet herbier contenait plus de 100000 plantes ! Pour information, l’herbier du musée d’histoire naturelle de Paris regroupe 290000 espèces. Cet herbier avait été commencé en 1789 et les dernières planches étaient datées de 1928. L’essentiel du travail de collection avait été fait par Antoine Bras (1802-1883) médecin et maire de Villefranche de Rouergue. Passionné de botanique, il avait regroupé d’anciens herbiers avec des plantes qu’il avait lui-même récoltées et d’autres qu’il avait obtenues de botanistes du monde entier. Pour l’instant personne ne sait par qui l’herbier a été continué après la mort d’Antoine Bras. A l’époque, les pages avaient été enduites d’arsenic !
L’herbier a été mis en vente fin 2008 à la salle des ventes de Rodez et a été acheté pour 15200 euros par un mystérieux acheteur européen.
Avant cela, nous avons pu examiner quelques planches de végétaux exposées à la salle des ventes : coquelicot, lavande, alguier (collection d’algues)… ce travail de collection très minutieux, très beau nous a ému et nous a passionné.
Nous avons donc décidé nous aussi de travailler sur les végétaux séchés. Nous avons commencé par créer un tableau à partir de feuilles d’érable pour décorer notre vestiaire :


Maintenant nous avons commencé un herbier à partir des végétaux que nous produisons et que nous plantons dans des massifs de l’école. Pour cela, nous séchons les végétaux entre les pages des vieux journaux que nous plaçons sous des piles de livres.
Il faut changer régulièrement les feuilles de papier pour éviter les problèmes de pourriture. Au bout de plusieurs semaines, quand les plantes sont bien sèches, nous les plaçons sur des feuilles de papier blanc et nous les maintenons par une feuille autocollante et transparente. Chaque planche est correctement annoté et… plus besoin d’utiliser d’arsenic !

Une plante de notre herbier

mercredi 10 février 2010

Une journée à la ferme

La journée débute vers 6h00 du matin et nous sommes 2, le salarié agricole et moi-même.
Le premier travail de la matinée consiste à traire les vaches que le salarié effectue seul ou avec moi.

Sinon, si je n’effectue pas la traite, je paille les logettes des vaches et l’étable des génisses et veaux.

Puis, avec la dessilleuse, nous distribuons l’ensilage aux vaches.
Ensuite, nous partons à la bergerie pour nous occuper de l’alimentation des brebis et des agneaux.
Il est au alentour de 8h45 ; la première équipe se met en place (généralement 3 jeunes + 1 salarié).

Une partie de l’équipe retourne dans l’un des deux troupeaux pour effectuer les différentes tâches (soin aux animaux, parage etc.…).

L’autre équipe, constituée d’un salarié, va s’occuper de l’entretien du matériel, bâtiment et des travaux des champs.
Durant toute la journée, un roulement est effectué et tous les jeunes passent sur la ferme.
Vers 17h00, à nouveau, un salarié et un élève effectuent ensemble la traite ainsi que les soins aux animaux.
Ainsi se termine la journée.

Eco-Ecole


L’établissement vient de se lancer dans une démarche environnementale sous la responsabilité du responsable pédagogique (Jean Philippe).
Pour dérocher ce label éco-école, l’établissement doit respecter scrupuleusement un cahier des charges.
Le thème retenu est : les déchets.
Un comité de pilotage a été crée il est composé de quinze personnes (élèves, enseignants, éducateurs et administrateurs). Il veille sur le bon déroulement de la démarche.
Un éco-délégué a été nommé dans chaque formation, par ses camarades.
Après un état des lieux, chaque atelier s’est engagé à entreprendre des actions.
Certaines se sont imposées d'office :
• les containers dans l'atelier peinture,
• récupération de piles et de cartouches d'encre,


• stockage de bâches et bidons plastiques.
Durant l’année, plusieurs pistes vont être développées et porteront :
• sur le compostage en horticulture,
• le tri des déchets ménagers en cuisine,
• la sensibilisation au non-gaspillage de papiers.
Pendant la semaine sur « la réduction des déchets », l'établissement a proposé une exposition sur le travail effectué par chaque atelier.
Les visiteurs ont pu admirer le résultat du challenge lancé par le comité de pilotage qui consistait à réaliser des œuvres d'art, à partir de matériel de récupération.
Le centre de formation rurale a utilisé certains déchets se trouvant sur le site pour réaliser la maquette d’un village écologique.













Mais, on pouvait admirer aussi :
• une sculpture métallique

• une projection lumineuse sur New York
• une fenêtre livre
• une planète en danger













• et même une œuvre musicale sur bouteilles.
• Et enfin, une coupe faite de papiers journaux, de couvercles et de bouchons.

Le marché de Laissac



Notre établissement se situe à proximité du village de Laissac où se tient le marché aux bestiaux. Ce marché remonte au xv° siècle mais c’est en 1977 que la mairie de Laissac et son conseil municipal décident de créer une foire aux bestiaux qui est devenue, en quelques années, le deuxième marché national, il est même reconnu internationalement.
Mr Boyer, « directeur bénévole », gère le marché depuis sa création. Il œuvre tous les mardis depuis plus de 30 ans, en faisant respecter une certaine discipline.
A l’heure actuelle, 107 000 têtes de bétail, soit 67 000 pour les bovins et 40 000 pour les ovins sont présentes sur le marché.
*Cette foire hebdomadaire du mardi, regroupe 6 régions du sud de la France et plus de 20 départements.
Depuis quelques années, le marché est très linéaire.
Les animaux arrivent vers 6h00 du matin, sont déchargés dans les foirails respectifs (6000 m2).

Avant l’ouverture du marché une observation est effectuée par le vétérinaire ou la DSV pour signaler tous problèmes sanitaires.
L’ouverture des portes pour le marché bovin a lieu à 6h30 précise.
Elles s’orientent soit vers :
• la boucherie
Ou
• l’élevage
3 Grands types de marché :
• premier marché qui ouvre à 8h00 c’est le marché de la boucherie
• deuxième marché qui lui ouvre à 8h45 cela concerne l’élevage des broutards, les animaux partent pour l’exportation vers L’Italie, L’Espagne.
• troisième marché, la vente de taureaux pour l’exportation vers la Belgique.

L’ouverture des portes pour le marché ovin s’effectue à 9h15 précise.
3 grands types de marché :
• L’agneau gris 30-35kgs
• La brebis de réforme
• L’agnelet ou agneau de roquefort 12-15kgs
Le chargement des bestiaux s’effectue au alentour de 11h00.
Le marché en lui-même, est un marché de gré à gré c'est-à-dire un marché de marchand.
La marchandise vendue sur le marché prend la direction de 2 grands groupes :
• BIGARD
• Le groupe Poujol

Les cours sont calculés en fonction d’un barème, une commission qui est composée de représentants et de vendeurs élabore une cotation qui est basé sur le classement EUROP.
L’impact économique pour le canton de Laissac est énorme, bien au-delà du marché lui-même.
En parallèle au marché aux bestiaux, ce greffe un marché forain.

mardi 9 février 2010

La C.U.M.A.


La ferme de Grèzes adhère à 2 CUMA :

• une CUMA locale
• une CUMA cantonale.




Le chef de culture de l’exploitation (Pierre) en est le secrétaire.

Cela permet pour la ferme:
• D’avoir du matériel récent et performant à un moindre coût (essais de matériel).
• De garder de bonnes relations avec la profession et surtout de ne pas être en marge avec l’évolution du monde agricole.


Pour nous cela apporte un plus au niveau :
• Travailler avec du matériel performant et en toute sécurité.
• Rencontre avec les futurs maîtres de stages ou employeurs.
• Travail en équipe, avec une ouverture sur l’extérieur lors des journées ensilage par exemple.