28/08/2019

Mon parcours et sa suite

Encore une fois je suis dans une phase de réflexion vis à vis de mon métier.


Ces années passées ont été riches d'enseignement mais à mon échelle je semble avoir été au bout du métier sans faire bouger les choses. Sans moteur et carburant, comment avancer?


J'ai pris parfois le temps de prendre du recul, un très grand recul, pour voir autrement, avancer non pas à l'aveugle dans une carrière professionnelle mais avec une vue d'ensemble. C'est là qui me parait évident qu'il faut creuser son moi profond: ce qui donne du sens à nos choix pro.


Mes étapes ont été diverses:

- La tête sous l'eau lors de mes premières années, je n'arrivais pas à faire le tri, à prendre le recul que je n'avais pas et surtout à communiquer mes problèmes avec mes collègues. Je me sentais isolée ( et je l'étais également probablement). Je souhaitais être performante et efficace et prouver ma valeur.

- Mon entreprise m'a supporté en proposant une formation qui allait changer la perception de la communication:  Communication et Leadership de Dale Carnegie.
C'est une formation que j'ai suivi en présentiel sur quelques semaines, toute la journée à la place d'aller au travail. Nous étions un petit groupe de travail, d'horizon et d'âge divers, qui avançait ensemble dans la compréhension de la communication, la pratique de l'expression de soi, de manière efficace, honnête et adaptée. Pour moi ce genre de formation est très important, surtout la pratique. On peut croire que certains sont nés avec l'éloquence et le charisme, mais tout le monde devrait savoir et pouvoir s'exprimer (ou en tout cas connaître les clés pour y arriver). Ca s'apprend et se travaille aussi. J'ai vu des changements, mais aussi mes collègues ont vu des changements. Cela a permis d'apaiser un peu l'ambiance et repartir sur de bonnes bases.
Il me reste à beaucoup pratiquer, aussi asseoir mon assertivité.

- repartie d'un bon pied j'ai continué mon travail. Même poste, même projets une approche un peu différente en interne.

- J'ai fini par un peu tourner en rond, malgré les efforts, la motivation faisait des hauts et des bas. Une spirale. Chaque entretien annuel concluait par un envie de changer, le bon terme est "évoluer" à court ou moyen terme ( soit maxi 3 ans).

- A l'occasion d'une restructuration sur les clients et les projets, on m'a confié d'autres produits à concevoir. Puis un autre client. J'étais de nouveau dans une phase d'apprentissage. J'y ai aussi retrouvé un peu de stimulation intellectuelle: découvrir de nouvelles choses et transmettre mes projets où j'étais considérée comme une référente.

- Puis, bien plus tôt cette fois çi, je me suis confrontée aux même obstacles. Ces obstacles de moyens et ressources sont propres à mon entreprise. Ma détermination vacillait selon l'avancement possible de mes projets. Bien qu'il était clair que ces facteurs étaient externes à moi-même et que je ne pouvais pas ou peu les influencer, je voulais réussir selon mes propres critères. C'est là que des conflits intérieurs ont commencés à se développer.

- Couplés avec des problèmes personnels, ces conflits m'ont remise en question complétement et je me suis abattue moi même. L'écart d'exigence était trop fort. J'ai fait un burn-out ou une dépression, appelez le comme vous le voudrez. Il est difficile de s'avouer vaincu mais je ne pouvais plus avancer, je ne me voyais plus continuer. Après un excès de pression, soit on explose et le monde extérieur est impacté soit on implose et son propre monde intérieur est chamboulé. 

- Cette peur de l'échec, de mal faire, est restée en moi mais j'ai repris le travail, de peur de faire encore plus de mal. Il était pourtant clair que je devais changer. De travail, de méthode, de perspective peu importe. 

- J'ai donc entamé un bilan de compétences. Remettre tout à plat, trouver ou retrouver un moteur, une envie dans le travail. Je suis allée jusqu'à me demander si j'étais faite pour être ingénieur (matériaux). 
Trouver un centre de bilan a été assez difficile. Je cherchais un accompagnateur qui connaissait mon métier, connaissait d'autres métiers et aurait pu ouvrir le champ des possibles avec moi. J'avais aussi besoin de quelqu'un qui connaisse le marché de ma zone géographique. Je cherchais aussi quelqu'un qui pourrait me comprendre et me recadrer, ne pas aller que dans mon sens et me tenir tête.
 Il faut rencontrer au moins 3 centres et faire des devis à ce sujet. C'est bien car ça force à comparer, tant les méthodes que les approches. Je conseillerais d'en rencontrer autant que possible jusqu'à bien sentir le feeling et être d'accord sur la méthode et le rythme.
J'ai demandé à faire mon bilan sur mes heures de travail et non en dehors. Ca m'a permis de laisser de l'espace pour réfléchir au lieu de faire mes journées puis enchaîner sur la réflexion. Je me donne suffisamment de contraintes. J'ai également choisi un cabinet proche de mon habitation et non de mon travail pour pouvoir recentrer la zone d'exploration de marché avec le cabinet.
Au rythme d'une séance par semaine, j'ai entamé le processus de réflexion:
- quelles ont été mes expériences
- quelles compétences j'ai développé
- études sur mes intérêts, ma personnalités, les secteurs/emplois associés
- quelle vision ai je de moi même, quelle vision les autres ont ils de moi en tant que personnalité et professionnellement
- enfin des pistes de transition professionnelle et les étapes pour les mener à bien
Aucun déclic ne m'est venu même si des choses ont résonné en moi. Une conclusion que je peux partager c'est que ce bilan m'a conforté: je suis une bonne ingénieur matériaux, je fais bien mon travail et il est apprécié.
Les étapes : je ne les ai pas suivi. La grande erreur a été de repartir avec ses conclusions et d'arrêter ce travail intense sur moi même. Une carrière se construit. Mais le quotidien professionnel a très vite repris le dessus.

Un an plus tard, la même conclusion: suis je à ma place? Une chose est certaine: je ne me voyais plus évoluer dans cet environnement.

J'ai donc préparé mon départ, qui semble précipité, mais pour me mettre en zone d'inconfort. Dégager ce temps et cette liberté de pensée, pour prendre le recul sur ce qui est important et m'ouvrir toutes les possibilités à mon épanouissement pro.

Une rupture conventionnelle plus tard, je me retrouve en recherche de sens, plus qu'en recherche d'emploi. Avec la peur et l'excitation d'un futur.

Il est à la mode de parler de reconversion professionnelle. Mais le monde est tellement changeant et les choix infinis. Pourquoi se limiter à une vue de carrière linéaire?


Mon objectif du moment: (re)trouver du sens et des moteurs quelque soit le métier et construire mon avenir plus sereinement.




11/12/2017

Quels métiers avec une spécialisation matériaux et comment adapter son CV?

Ola! Il y a un monde entre la formation et le monde du travail!
Si cane parait pas évident, dites simplement "je suis ingénieur" (ou je suis "technicien") trois fois dans votre bouche.
Ca y est?
Bon et votre interlocuteur n'en saura pas plus sur votre métier. La question est de savoir ce que vous faites de votre diplôme, avec votre formation. La formation est un bagage mais le concret, c'est quoi le métier?




De la technique
A priori, le métier le plus simple et concret serait celui de la technique.
Comme à l'école: je fais des calculs, de la conception, du dessin (mais pas autant). La différence étant l'autonomie et la prise de décision plus grande (ainsi que la paie). C'est un excellent poste de démarrage de carrière.


Le nom de ces métiers? Il varie. Selon les secteurs, selon la taille de l'entreprise.
Vous serez donc Ingénieur d'étude / BE (pour bureau d'études), ingénieur conception, ingénieur développement, ingénieur produit, ingénieur R&D, ingénieur composant ainsi que toutes les précisions propres au domaine ou à l'entreprise. C'est ce titre qu'il faudra mettre sur votre CV adaptable si vous postuler, pour mieux "parler" à un recruteur. Attention néanmoins, dans les moteurs de recherche, que ce soit vous ou les recruteurs, ingénieur  d'étude, développement ou composant peuvent induire en erreur et mener vers les métiers de l'informatique...
Une petite structure demandera une plus grande polyvalence, de la créativité et aussi une bonne entente avec l'équipe en place (un état d'esprit commun) donc allez y sur la rubrique centre d'intérêts.
Une grande structure demandera une expertise ou du moins expérience dans une structure similaire de préférence, un bagage linguistique solide ( à l'étranger et certificats de langues), et un plus le travail en équipe et gestion et management. En effet, la plupart des taches basiques peuvent aussi être externalisés ou faite par des collègues techniciens, il faut savoir intégrer le fait d'être un peu moins technique mais dans le travail collectif.
L'interface avec des clients et des fournisseurs est souvent à la fois enrichissante mais aussi source de challenge.




Pour les postes devant un ordinateur/une station consacré au dessin technique, on parlera de projeteur, technicien BE, dessinateur CAO.




Encore plus poussé dans la technique, la recherche. Le nez vers l'avenir et l'innovation, en entreprise, la veille technologique, participer à des salons, c'est bien sur l'ingénieur de recherche. Parfois encore appelé R&D lui aussi, selon la dénomination maison.
Les chances de décrocher le poste? Un bagage technique très solide, un doctorat pourquoi pas et des sujets d'études et d'intérêt en lien direct avec le thème demandé.
Mettez en avant vos spécialisations, vos choix lors de vos stages, vos options de projets (de fin d'études ou non): plasturgie bio-sourcée, traitements de surface spécifiques, composites (quel type), biomédical, alimentaire, nanotechnologies, nucléaire, textile ... De la précision ! Curiosité de rigueur!






Plus de concret mais tourné vers l'interne?
Il y a le laboratoire, voire même l'usine qui a besoin de vos compétences.
Ingénieur process, ingénieur de production pour les personnes à l'aise avec la fabrication, le management et les problèmes concrets. Un bon sang froid, de la réactivité, du pragmatisme et de bonnes pratiques sont nécessaires.
Ingénieur de laboratoire, ingénieur d'analyse pour ceux qui sont minutieux et veulent être côté technique en interne. On s'approche du cœur de la matière, on est dans le contrôle.




Les métiers connexes
Une entreprise regorge de métiers qui demandent une connaissance technique alliés à des qualités humaines.




Le secteur de la qualité par exemple.
L'ingénieur qualité se préoccupe du bon suivi des procédures (et elles sont nombreuses) dans le process de fabrication (qualité usine ou process) ou de contrôle (qualité méthodes)  mais aussi l'organisation de l'entreprise (qualité centrale / système), que ce soit à un niveau technique en interne (qualité développement) ou technique en externe (qualité fournisseur). Rigueur, suivi, précision, compréhension des problématiques, fermeté et surveillance des délais. Ca s'apprend dans un contexte professionnel, donc rien n'empêche d'y accéder avec un diplôme "technique". Mettre en place des indicateurs (et les suivre!), former et évaluer sont aussi des tâches du qualiticien!




Les achats!
Acheteur dans les grandes entreprises, technico-commercial dans les plus petites. Il s'agit de savoir ce que l'entreprise achète (et donc ne fabrique pas), évaluer et négocier avec les fournisseurs (de matières premières - acier, plastiques, résines etc - ou produits finis) pour l'acheteur et avec les clients pour le commercial. Une bonne vision d'ensemble produit est nécessaire, un bagage technique est un véritable plus pour négocier bien évidement!




Plus généraliste:
Après quelques années ou en entrée de jeu selon le tempérament, vous pouvez être chef de projet, chef de produit. Toujours connaître son produit mais avoir encore plus de recul et une vision d'ensemble du projet ou du produit. Fini les calculs et la technique approfondie, place à la gestion, d'une équipe, l'organisation des ressources, la planification qui peut s'avérer complexe, la négociation avec le client, les fournisseurs, les interlocuteurs internes... Les compétences humaines sont recherchées, une bonne confiance en soi, un optimiste est conseillé ainsi que savoir communiquer - c'est à dire transmettre et collecter les informations au bon moment et aux bonnes personnes.  Le leadership est indispensable!




Voici la liste des mots clé "métier", pour la recherche mais aussi pour les CV!




Je conseillerais également de bien lire les annonces sur lesquelles on peut tomber, pour le détail des métiers et des tâches qui varient forcément, d'une entreprise à une autre selon la manière dont elle est structurée et d'un secteur à l'autre!




Pour des fiches plus détaillées des métiers, on peut en retrouver sur l'APEC dans l'annuaire des métiers: ne vous limitez pas à la fiche ingénieur matériaux, bien qu'elle soit très bien détaillée, n'hésitez pas à fouiller dans les articles connexes, tout comme vous élargirez votre recherche.













22/08/2016

Jamais fini d'apprendre - se former et s'informer

Ce n'est pas parce qu'on est "en poste" qu'il faut se dire qu'on n'apprend plus!

En réalité, en particulier pour les métiers d'ingénieur ou cadre, nous continuons d'apprendre tous les jours ou presque !

Le mode projet pour découvrir:
Ingénieur matériaux, c'est une formation. Bien sûr les stages "d'application" permettent de comprendre l'importance des phénomènes physico-chimiques. Peut-être dans un laboratoire, peut être dans un bureau d'études ...

Mais l'entreprise c'est aussi une diversité de métiers et de compétences que vous ne connaissez pas et dont vous devez profiter!

Organiser un planning, répondre aux clients, piloter des fournisseurs, mettre en place des méthodes, appliquer le système "qualité", suivre les normes clients/internationales/internes et leurs applications, les dérogations ...
Gérer des relations interpersonnelles dans un service, dans une entreprise, dans un groupe mais aussi avec un fournisseur ou un client, apprendre le fonctionnement de machines spéciales, de mesure ou de fabrication ...
Comprendre ce que fait un chef de projet, un responsable qualité, contrôleur de gestion, un responsable de production ...

Rien de vaut le terrain pour apprendre de nouvelles choses mais aussi découvrir de nouveaux métiers!


Se former en interne:

Un sujet complexe ou technique en interne permet de faire parfois intervenir des experts dans les domaines de votre entreprise ou groupe: apprenez de leurs savoirs, ils sont là pour le partager!

Vous n'êtes plus stagiaire ... pas de rapport de stage à faire ... Pourtant, lire ces rapports ou se positionner dans l'attitude de celui qui apprend vous permettra de vous former en interne !


A l'école ... ou presque:
Pour satisfaire votre curiosité naturelle, vous pouvez faire de la veille - lire l'actualité technique dans votre domaine ou générale (par exemple l'Usine Nouvelle), ou vous abonner à des revues spécialisées, participer à des salons, colloques, groupes (notamment sur les réseaux sociaux professionnels comme Linkdin ou Viadeo) ...

Pour un niveau d'apprentissage un peu plus poussé, vous pouvez utiliser abondement Internet!

Les cours magistraux de certaines formations sont disponibles en vidéos. J'ai même l'anecdote d'un projeteur asiatique qui aurait appris CATIA (dessin CAO) sur Youtube!
https://www.youtube.com/results?search_query=catia+v5+tutorial+francais



Un niveau au dessus, les MOOC pour Massive Open Online Courses se développent: des cours "interactifs", avec exercices d'application, pour vérifier l'acquisition des connaissances. Ils sont accessibles par sessions, comme une classe en ligne, avec des correcteurs et des collègues en ligne qui peuvent stimuler l'apprentissage. Les versions françaises ne sont pas encore très nombreuses (diversité des sujets, qualité inégale) mais tendent à se développer
http://mooc-francophone.com/
https://www.fun-mooc.fr/
http://www.sup-numerique.gouv.fr/pid33135/moocs-calendrier.html

Toutes ces options sont accessibles à partir d'un équipement connecté à internet, à n'importe qu'elle occasion ou horaire mais aussi gratuites! Profitez en !

Si vous cherchez vraiment à monter en compétences ou ajouter une nouvelle flèche à votre arc, servez vous de vos heures de CPF (anciennement DIF). Le CPF - pour compte personnel de formation - est crédité d'un certain nombre d'heures que vous pouvez "dépenser" pour vous formez en langues par exemple mais également en qualité, marketing ... Contrairement à feu le "DIF", le catalogue de formation est "limité" en fonction des besoins de votre région et de votre branche professionnelle.
Plus de renseignements sur: http://www.moncompteformation.gouv.fr/

Se former pour changer:
Une réorientation marquée - technique à commercial par exemple ou artisan boulanger - comment ne pas perdre au change? Vous qui êtes en emploi mais souhaitez vous réorientez et avez besoin d'une formation mais aussi d'une compensation - salariale, frais de formation ou de déplacement:  un CIF - Congé Individuel de Formation peut vous être accordé. Préparez votre projet seul ou accompagné avec l'APEC ou le Fongecif par exemple et faites votre demande de CIF. Le Fongecif valide le financement d'un certain nombre de dossiers.
http://www.fongecif.com/index2.html


Voici quelques solutions qui peuvent remettre la machine cerveau en route que ce soit par curiosité ou avec un grand projet de changement !
Profitez en!

08/03/2016

Journée type d'un ingénieur

Quelles sont mes horaires? A quoi ressemble une journée type?
Certains vous regarderont de haut et vous diront:
- un ingénieur de fait pas "d'horaires" - oui mais la vérité est qu'un ingénieur a aussi une famille/des amis/des loisirs et donc ne consacre pas 24h de ses journées au travail
- il n'existe pas de journées types, le métier étant tellement changeant et passionnant - ce n'est pas tout à fait vrai et c'est là que mon témoignage vous sera utile.

Si les activités d'un ingénieur sont variées, il y a quand même des fils conducteurs dans la journée. Que l'on s'impose soit même (car on est tous bien sûr très organisés et structuré - qualité n°1 et 2 déclarées lors de votre entretien d'embauche voyons !) ou qui s'impose à nous, par nos chefs, nos clients ou nos fournisseurs.

JOURNEE TYPE:

Disons que je commence toujours le matin par dire bonjour, dans l'ordre à ceux qui sont là. Mes collègues, mon environnement= je prends mes marques. Mon bonjour est chantant, parfois fatigué... Mais c'est à la fois une marque de politesse et d'amabilité. En ce moment, j'essaye d'être un soleil pour ceux que je croise ... :)
J'installe mes affaires à mon bureau, je papote avec un collègue ou pas et j'allume mon PC. Outil et meilleur allié pour une journée organisée. Je vérifie l'état de la batterie de mon portable professionnel et le branche en cas de besoin.
Bon c'est pas du travail, mais organiser ses outils est aussi important !

Ensuite, pif l'ordinateur s'allume et je lance en premier Outlook! Parce qu'il est lent et que c'est l'outil n°1 de mon travail: je regarde les réunions prévues dans la journée pour m'ORGANISER!
J'ai aussi dans Outlook des indicateurs de tâches, des mails qui apparaissent en rouge (je suis en retard!). Je me sers des petits drapeaux pour me fixer mes délais en fonction des urgences. Une tâche ou un mail traité va être rangé dans mes dossiers Outlook et ne plus gêner la lecture de ma boîte aux lettres.

Je commence un peu avant l'heure ce qui me laisse le temps de faire ces première taches mais aussi de lire quand je prends le temps, un peu de presse spécialisée. N'hésitez pas à prendre ce temps, le matin ou le midi - la matinale de l'industrie de l'Usine nouvelle par exemple ou tout autre source de votre domaine.

Je prends de l'eau ou un chocolat pour la matinée puis je m'attèle à mes tâches: calculs, réponse aux mails, réunions, suivi des essais des demandes, pilotage, appels téléphoniques, sourcing technique ou planification de taches diverses = cette partie de la journée est la variable, en fonction de votre poste, vos projets et votre autonomie.

A midi, la pause s'impose, repas à la cantine puis small talk avec les collègues, lecture spécialisée ou activités personnelles...

L'après midi sera composé de réunions et de toutes les tâches identiques ou différentes de la matinée.

Le soir, je check l'ensemble des tâches planifiées pour ma journée: fait/pas fait. je liste les priorités pour le lendemain si il y a des manques.
Je range mes affaires et GO, la journée n'est pas finie ! Il y a une vie après le travail!

Tout ceci rentre sur la plage horaire classique 8h45/9h - 18h/18h30 (surtout si vous ajustez la variable temps de pause à midi). Néanmoins en cas d'urgence, le besoin fait qu'il faut venir plus tôt/partir plus tard (la priorité ne peut pas attendre le lendemain). C'est néanmoins une décision personnelle et d'organisation de son temps de travail.

Astuce: Comment ordonner ses tâches/mails: la priorité c'est l'usine quand elle a des délais de production très court et besoin de mon retour rapidement. Presque derrière, c'est le client. Lui a besoin d'un retour complet précis ou d'un délai, une réponse même partielle même juste une date est nécessaire mais engageante. Ensuite viennent les fournisseurs que je dois piloter. Puis les autres parties prenantes que je pilote mais en interne (laboratoire...).  En dernier, tout le reste.
Il faut savoir lire vite en diagonale les informations importantes pour classer ces mails et ne pas se retrouver débordé. Soyez aussi sûr de bien rédiger les vôtres (de mails) pour aider vos collègues à bien faire ce tri!
Sachez aussi filtrer vos appels et vous concentrer sur une tâche engagée pour ne pas perdre le fil, consacrez du temps de qualité à vos interlocuteurs.

04/03/2016

L'industrie du verre

Un retour aux sources: la technique!
Un des matériaux qui nous entoure mais est très particulier dans son étude est le verre.

Ce matériau minéral a servi depuis longtemps, à la fois décoratif (vitraux des églises par exemple), utile (vaisselle) et même structurel (immeubles ou architecture en verre comme la magnifique pyramide du Louvre)....


Le Louvre: magnifique écrin de verre, œuvre pour les œuvres d'arts...


Ses propriétés: sa transparence, sa tenue aux hautes températures et structurelle ainsi que les différents traitements qui peuvent lui être appliqués sont autant d'avantages qui sont mis en valeur. C'est aussi l'un des matériaux les mieux recyclés avec une filière très fournie.

Voici quelques liens pour aller plus loin:

Apprendre:
Une excellente ressource pour vous former et vous informer sur ce matériau (mais pas mise à jour apparemment) est le site Verre Online : http://verreonline.fr/


Une publication qui organise aussi des salons et conférences:
http://www.glass-international.com/

& Travailler:
Quelles sont les entreprises qui travaillent pour l'industrie du verre?
Il y a bien sur St-Gobain, mais aussi Arc International, OI, KNAUF, Corning SAS, AGC, Verrallia, Duralex ...


Les innovations pour ce matériau ancestral en font une industrie d'avenir, qui doit se challenger face à une concurrence importante (pays d'Asie par exemple)...