dimanche 13 juin 2010

bilan des courses

Le niveau de la compétition s'élève, les coureurs sont aguerris, leur entrainement hebdomadaire porte ses fruits, l'absence de travail intensif depuis quelques années affûte les cerveaux, la mémoire des muscles est étonnante, la bière est un produit miracle pour oublier les entorses et les lombalgies, la solidarité éco-socialo-centro-libérale bat son plein, le matériel est de plus en plus performant, la qualité des hébergements s'est mis au diapason de nos mérites et de celui de nos footballeurs en AfSud, l'organisation est plus que rodée, les coûts maîtrisés, les interventions hilarantes fusent toujours, les parcours sublimes, les routeurs sont quasi-infaillibles, etc ...

Que demande le peuple ? Qu'on remette ça encore, au moins jusqu'à la retraite du Grand Timonnier. Rassure-toi Jean-Noël, tu n'auras plus que 5 traversées à souffrir, puisqu'après le 5-10-2015 tu seras enchaîné aux grilles de l'IGN à St Mandé.

En avant-première pour la soirée de clôture, vous pouvez admirer les talents de descendeur de cols et de monteur de vidéo de notre jeune recrue Jérôme, sur son site (voir en bas de page) :
http://www.ombresetlumieres.com/1095/photo/la-grande-traversee-des-pyrenees-espagnoles/

Signé : Emperador 2010 (titre un peu usurpé sur le vélo, et donc je recherche un vélo à moteur incorporé pour la Grenoble-Marseille2011 :)

mercredi 2 juin 2010

Huitième étape : Ca fuse vers Saint-Jean de Luz

Nous revenons sur nos traces de 2006 en faisant l’inverse de notre première étape de la Transpyr… avec la contrainte d’attraper le train à 14H … et il ne faut pas traîner.

L’ascension du col d’Ispeguy, toujours aussi magnifique (sous le soleil) est rondement menée, d’autant que des cyclistes basques prennent un malin plaisir à nous doubler… la descente (très jolie) nous fait repasser en Espagne.

Bis repetita dans la montée du col d’Otxondo pour repasser en France où nous accrochons des cyclistes locaux pour monter vite… redescente en France, vue sur la Rhune !

Direction Sare pour le col de St Ignace. Dès le début, Philippe R. lance les hostilités : Pierre, René et Richard embrayent. Et à la fin c’est Pierre qui gagne.

Descente sur Ascain, en route pour l’arrivée.

De nouveau une attaque de Philippe R. et René. Christophe contre. Jean Michel fait un relais de toute beauté qui regroupe tout le peloton. Et au passage du pont de l’autoroute, c’est Pierre qui attaque…. Et comme d’habitude emporte la victoire finale !

Un peu de mal à retrouver le camion conduit par Thierry C. Finalement on se retrouve à la gare. Où il ne reste le temps que d’avaler un pique-nique rapide et de charger le camion avec les vélos avant de prendre le train.

Et voilà ! Fin d’un bien belle semaine de vélo.

Des paysages bien différents de ceux du côté français. Des bonnes routes très peu fréquentées. Une météo agréables (sauf vendredi midi !). De belles performances ….

8 jours, 830 km, 22 cols …. Je laisse à notre Emperador le soin de compléter les statistiques !

Septième étape : Groggys à Bagargui

C’est la plus grosse étape de notre traversée, qui fait figure d’épouvantail avec 5 cols. Jean Noel, Philippe L., Jérôme et Bertrand qui ont prévu de revenir à Toulouse ce vendredi partent en éclaireurs pour garantir le bus qui doit les emmener à Bayonne.

Le premier col est assez pentu au début pour nous faire basculer dans la vallée de Roncal. Thierry C. aiguillonné par "l’affaire de la serviette" fait une ascension rageuse. Le temps se gâte et les nuages venant du Nord refroidissent nos ardeurs.
Après la descente sur Roncal, Benoît prend un long relais contre le vent jusqu’à Isaba où le second col de la journée démarre (Puerto de Lazar). Montée régulière se finissant par 2 km à 7%.

Descente pour arriver au port de Larrau, première grosse difficulté de la journée. En fait la pente est régulière, mais pas trop forte. Ce qui permet une montée pas trop fatigante. Le temps se gâte vraiment. La pluie commence faiblement, puis s’intensifie au fur et à mesure de la montée. Nous entrons dans le brouillard… Les Hêtres sont roux : effet du gel sur les jeunes feuilles ? Le vent, la pluie et le froid (6° au sommet) deviennent gênants…

On finit par passer le sommet… on s’en aperçoit seulement parce que ça commence à redescendre ! Le premier km de descente est sévère, la route mauvaise, les conditions apocalyptiques. Les freins répondent mal sous la pluie et il faut freiner en permanence.

La descente est longue, lente et pénible. Il faut s’arrêter pour se reposer les mains qui n’en peuvent plus de freiner. En descendant, on finit par sortir du brouillard, mais il pleut toujours.

Arrivés à Larrau, on retrouve nos éclaireurs à l’abri dans une auberge. Que c’est bon d’être au sec et au chaud ! L’aubergiste nous fait bon accueil et nous permet de nous installer pour nous changer et manger une omelette complétée du pique-nique initialement prévu au sommet.

Philippe, Bertrand, Jean Noel et Jérôme décident finalement de prendre un Taxi pour Oloron et de rentrer par le train via Pau.

La pluie ayant cessé, les nuages se dissipant un peu, les rescapés décident après deux heures de repos de s’attaquer au redoutable col de Bagargui. 10 km d’ascension avec des pentes moyennes à 12 % et localement du 18 % ! Tout le monde va y arriver, tout à gauche, en zigzaguant sur la route, en danseuse … Et c’est Benoît qui arrivera le premier en haut. Quel exploit !

A nouveau dans les nuages, il faut descendre dans la jolie hêtraie d’Iraty avant de finir la dernière petite ascension du Burdincurutcheta (5eme col de la journée). La descente est très pentue, mais heureusement la route est sèche.

Arrivée un peu tardive à St Jean le Vieux, où un excellent repas nous sera servi (après une boisson de récupération avec des bulles et de la mousse).




Décisions des commissaires à l'issue de la 7ème étape de la GTPE.
Les décisions du jury ne sont communiquées qu'aux véritables GTPistes, les Tarloosers ne seront plus informés de la suite de la légende du Bagargui.
Le nouveau président a été destitué sur le champ.

Sixième étape : En transit

Benoit commence par se dérouter tout seul le matin pour aller voir le cañon d’Ordessa. Nous le retrouvons au petit déjeuner (pantagruélique).

L’étape du jour nous ramène dans la plaine : le dénivelé de la journée sera (seulement) de l’ordre de 1000 m.

Il faut néanmoins commencer par le col de Cotefablo. Deux bonnes nouvelles : le profil annoncé n’est pas le bon : au lieu d’un km à 13% la pente est raisonnable et régulière. Prendre la grande route a parfois du bon. Deuxième bonne nouvelle : on passe par un tunnel au "sommet" et on gagne 80 m de dénivelé.

La descente vers Biescas et la vallée qui vient du Pourtalet est rapide… tellement rapide que les premiers filent tout droit vers la nationale alors que le petit groupe des retardataires passe par le village. On se retrouve plus bas sur la nationale.

Après les routes désertiques des jours précédents, on retrouve une circulation plus importante (avec des camions) sur la route de Sabiñanigo. La route est plate et une partie de manivelle s’engage … à deux vitesses.

Direction Jaca, où une nouvelle partie de manivelle se déclenche…

Une crevaison, quelque km avant Jaca, permet au petit groupe de spécialistes du relais ayant attendu la réparation de finir à très grande vitesse (40 km/h).

Repas dans un parc ombragé à Jaca. Café, puis à nouveau de la nationale jusqu’à Punta de la Reina. Nous longeons le chemin de St Jacques… à des vitesses importantes pour le premier groupe qui emmène les relais à 35 km/h.

Regroupement à l’entrée de la vallée de Hecho. On roule alors plus calmement. Champ de coquelicots, milans, jolie vallée de moyenne montagne que nous remontons.

Deuxième (et dernier !) col de la journée pour passer dans la vallée d’Anso. Joli village bien restauré, mais assez désert.

Cette étape de transition aura permis de reposer un peu les organismes.



Décisions des commissaires à l'issue de la 6ème étape de la GTPE.
Le jury décerne le maillot vert, ex-æquo, à Ricardo, GéroMinot et Rodador pour leur sens d'un grand developpement durable ... au moins jusqu'au pied de Bagargui.
Les commissaires pénalisent le Flambeur pour son ravitaiillement sans pâtes non conforme aux prescriptions médicales : il devra manger un nouveau pan-bagnat avarié.
Enfin, mention spéciale au Simulator pour son respect de la consigne présidentielle : simulation d' une crevaison pour organisation d'un vrai relai, sans boulets, à 29,9 km/h.

mercredi 26 mai 2010

Cinquieme etape : Phillipe C. obtient son Benoît d'or



Encore une journee bien remplie sur les pentes pyreneennes avec une nouvelle fois, en fin d'etape, plus de 100 km au compteur et 2200 metres d'ascension. Il faut dire que, non content de faire le parcours prevu initialement, nous avons eu le droit a une petite excursion supplementaire, histoire d'aller visiter un monastere et d'admirer de magnifiques paysages (en empruntant bien sûr des routes tres pentues). Malheureusement, il n'y avait pas grand chose a voir au monastere et le vrai point de vue indique sur la carte n'etait pas situe a cet endroit. Ce deroutage, organise dans le plus grand secret par Benoît et Philippe C., vaut a ce dernier le prix du Benoît d'or. Seul point positif de ce deroutage, une petite chapelle et un endroit bien sympathique pour le pique-nique de midi.

Autre evenement marquant de la journee, Jean-Noel a nouveau utilise des moyens illegaux pour tenter d'obtenir la victoire lors de l'ascension du dernier col de la journee. La cible, cette fois-ci etait Thierry C. La ruse est a peu pres toujours la meme : Jean-Noel monte secretement dans le camion pour prendre une avance qu'il pense suffisante pour arriver le premier au sommet. Helas, encore une fois, il s'est fait inexorablement rattrape par le peloton en general et Thierry C en particulier qui avait senti qu'il avait une entourloupe en preparation. Les complices de cette operation foiree etaient : Philippe C (encore lui), Antoine et Rene. Les commisaires de courses se reuniront des ce soir pour prendre les sanctions qui s'imposent.

A propos de Thierry C, apres avoir desesperement cherche la bonne tactique de course (partir doucement en dernier et finir fort, faire du chasse patates ou encore partir a fond, a fond, a fond et s'ecrouler ensuite), il semblerait qu'il l' ait definitivement trouvee depuis aujourd'hui au point de viser le reconquete du titre de meilleur grimpeur. Quoique Pierre semble aussi avoir retrouve son dos et postule a nouveau au titre supreme, Christophe, dans tous les cas ne pourra finir que troisieme.

Que Christine se rassure, la cheville de Thierry P va bien et son coup de pedale est largement a la hauteur de son coup de fourchette.

Le beau temps reste de mise sur la GTPE malgre des previsions meteo qui continuent a nous annoncer regulierement des averses.

Les troupes commencent a fatiguer un peu, c'est la raison pour laquelle l'etape de demain a ete legerement amenagee pour la rendre un peu plus plate et un peu plus courte.


Décisions des commissaires à l'issue de la 5ème étape de la GTPE.
Le jury décerne le prix de la combativité à Mr Meteo, pour son entorse ... à la prescription médicale d'un repos ou d'un pédalage léger.
Par ailleurs, de nombreuses infractions au règlement ont été constatées : les commissaires sanctionnent notamment le vieux couple T-Mobile par une exclusion d'une étape, pour respectivement jet de bidon dans les roues du peloton et assistances illicites.
Enfin, le jury regrette que le Grand Dérouteur et son complice Imperador aient proposé un détour vers un superbe monastère du XVème siècle, incompatible des potentiels culturels et surtout physiques des autres équipiers. La sanction est une mise à la retraite anticipée de deux années pour toutes leurs activités cartographiques visiblement pénibles et usantes. L'ex-president pourra donc jouir de sa retraite bien méritée dès 53 ans.

mardi 25 mai 2010

Quatrième étape : les vieux ont les chevilles qui enflent

Coup de théâtre sur la GTPE, notre doyen (Thiérry P) a raté une marche hier soir en rejoignant la salle de restaurant. Résultat des courses, une petite entorse de la cheville gauche. Ce matin, la cheville toujours douloureuse, il a fallu trouver une solution pour obtenir un diagnostic fiable avant de décider si Thiérry pouvait continuer avec nous ou pas. Direction l'hôpital le plus proche (30 km).

Pendant ce temps le groupe a continué sa traversée avec toujours le même entrain malgré la fatigue qui commence à s'accumuler et les difficultés qui ne faiblissent pas (encore quasiment 100 km au programme et 2000 mètres de dénivelé).

Le temps est resté très ensoleillé malgré des prévisions qui nous annonçaient des averses.

En arrivant au dernier col de la journée, nous
avons finalement récupéré Thiérry avec une bonne nouvelle : il continue avec nous avec la recommandation de faire attention sur les prochains jours. Histoire de respecter ces nouvelles consignes, dès notre arrivée à Castejon de Sos, il s'est empressé de chevaucher son vélo pour aller faire un test, concluant a priori.

Pour le reste, comme d'habitude, les jeunes ont été fringuants en matinée mais ont eu un peu plus de difficultés à suivre le rythme sur les ascensions de l'après-midi. Par contre, on ne peut contester qu'ils nous apportent une touche fashion qui nous manquait jusqu'alors.







Pour bien finir la journée, comme d'habitude, tout le monde s'est retrouvé autour d'une bière réparatrice, l'occasion de faire le bilan de la journée mais aussi de parler des projets futurs.






Décisions des commissaires à l'issue de la 4ème étape de la GTPE
Le jury décerne le prix du plus beau geste au Chtio pour son ascension aux côtés de la Mine, celui de l'elegance à SuperMario pour son arrivée au col des Fadas
Par ailleurs, le jury inflige une amende de 70€, soit le prix d'une Thermos de café, à Mr meteo pour avoir été aperçu en taxi sur le parcours.

lundi 24 mai 2010

Troisième étape : où on s'aperçoit que les boulets descendent plus vite qu'ils ne montent

Superbe étape aujourd'hui pour rejoindre Sort sous un ciel bleu azur au travers de paysages magnifiques. Au programme, encore beaucoup de km (plus de 100) et de fortes pentes notamment lors de la dernière ascension de la journée pour atteindre le coll del Canto : point culminant de la traversée, une photo de groupe s'imposait donc. Le soleil frappait fort ce qui a valu à certains quelques belles couleurs rouges et rosées à l'arrivée à l'hôtel.

Ce matin, les jeunes, un peu vexés d'avoir été épinglés dans l'article d'hier, avaient décidé de durcir la course dès les premières pentes. Ils sont donc partis tous les trois (Jérôme, Richard et Bertrand) pour une échappée de longue haleine qui leur permettaient d'arriver au repas de midi avec 48 minutes d'avance sur le peloton.

A l'exception de Bertrand, cet effort matinal allait leur coûter cher dans l'ascension de la grosse difficulté de la journée où après un départ en fanfare de nombreux coureurs finissaient par les dépasser.

Pour la descente finale, une fois n'est pas coutume, les boulets du peloton se mettaient en valeur, notamment Jean-Noël qui arrivait en tête à Sort en ayant régulièrement tutoyé les 70 km/h.

Demain, toujours le même programme au menu : 110 km et 2000 mètres d'ascension mais peut-être avec des averses.

décision des commissaires de la GTPE à l'issue de la 3ème étape
Les commissaires sanctionnent d'un avertissement les 3 jeunes pour ne pas avoir respecter la règle de base : on s'attend en haut des cols. Dans sa grande mansuétude pour la jeunesse inexpérimentée, le jury n'impose aucune amende, mais inflige une pénalité de 49 mn.