30 mai… 1431 : mort de Sainte Jeanne d’Arc ; son cœur resté intact miraculeusement, après le bûcher

Ce jour est la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc.
En effet, elle mourut brûlée vive un 30 mai, sur la place du Vieux Marché à Rouen. Elle avait préalablement demandé une croix, de l’eau bénite, et invoqué Saint Michel, puis sainte Catherine, qui jadis lui étaient apparu. Elle cria à plusieurs reprises : « Jésus ! Jésus ! ».
Elle n’avait que 19 ans. Béatifiée en 1909, elle fut canonisée par Benoît XV le 9 mai 1920.

D’après les témoignages le cœur de la sainte fut l’objet d’un miracle : dans l’impossibilité de le consumer, le bourreau l’a jeté dans la Seine.

Concernant sa mort et ce fait, voici la déposition de frère Isambard de la Pierre, dominicain ayant assisté aux événements :

« A son dernier jour, Jeanne se confessa et communia. La sentence ecclésiastique fut ensuite prononcée. Ayant assisté à tout le dénouement du procès, j’ai bien et clairement vu qu’il n’y ut pas de sentence portée par le juge séculier. Celui-ci était à son siège, mais il ne formula pas de conclusion. L’attente avait été longue. A la fin du sermon, les gens du roi d’Angleterre emmenèrent Jeanne et la livrèrent au bourreau pour être brûlée. Le juge se borna à dire au bourreau, sans autre sentence : « Fais ton office ! »

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29 mai 1453 : chute de Constantinople, tueries, viols et sacrilèges. La fin d’un monde

Le 29 mai 1453, l’Empire romain d’Orient (« Empire byzantin ») s’effondrait avec la chute de Constantinople.
Celle-ci fut accompagnée de massacres des civils, viols et sacrilèges commis par les sectateurs de Mahomet.
Ce n’était que le début d’une longue nuit d’esclavage et de destruction culturelle.

« Durant toute cette journée, les Turcs firent, par toute la cité, un grand carnage de chrétiens. Le sang coulait sur la terre comme s’il en pleuvait et formait de vrais ruisseaux. … Georges Phrantzes dit aussi que, « en certains endroits, le sol disparaissait sous les cadavres et que l’on ne pouvait passer par les rues ».

« … Ils volent, dérobent, tuent,… font captifs femmes, enfants, vieillards, jeunes gens, moines, hommes de tous âges, de toutes conditions ».

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28 mai… 1794 : la République massacrait encore des Français et rasait un village (et pour quel motif !)

Nous aimons rappeler aux républicains – donneurs de leçons impénitents -, l’histoire de leur Régime.

Ce 28 mai donc, Étienne Christophe Maignet, chargé de la lutte contre la « contre-révolution » en Auvergne, fit incendier le village de Bédoin, au pied du mont Ventoux, et massacrer une bonne partie de sa population.

Quel acte extraordinaire pouvait-il justifier de telles représailles ?

Simplement l’arrachage, quelques semaines plus tôt, d’un « arbre de la liberté »…

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C’était aussi un 28 mai 1291 : les croisés chassés de Terre sainte

Le 28 mai 1291, en Palestine, les 200 000 hommes du sultan El Achraf Khalil réduisent par leur surnombre, après des combats acharnés, les dernières défenses de Saint-Jean d’Acre.
La ville était tombée le 18, mais la citadelle des Templiers résistait encore héroïquement.

Plan de la ville de Saint-Jean-d’Acre au XIIe siècle.

10 000 chevaliers chrétiens sont massacrés : « on marchait sur les morts comme sur un pont ».
Saint-Jean d’Acre était l’ultime bastion de ce qui fut le royaume franc d’Orient.

La chute de Saint Jean d’Acre – tiré de «Le secret des templiers» (série Jhen de Jacques Martin)

Sa chute met un point final à l’ère des croisés presque deux siècles après la prédication du pape Urbain II.
Par delà la légende noire sur cette formidable épopée, on lira avec profit, par exemple, « La première croisade », de Jacques Heers (commandable ici).

Le « royaume franc d’Orient », la solution aux problèmes du Proche-Orient ?

Bonne fête aux mères !


La rédaction de Contre-info souhaite une très bonne fête aux mères françaises.

Cette journée prend un sens particulier alors que la République essaie de détruire le mariage, et donc la famille, ainsi que la fonction essentielle et magnifique de « mère de famille ».

Cette journée a été instaurée en 1941 par l’Etat français, du maréchal Pétain.
Elle s’inscrivait dans le cadre de son efficace politique familiale et nataliste.

Documents d’époque :
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1er dimanche après la Pentecôte : fête de la Très Sainte Trinité (textes et commentaire de la messe)

« Le dogme fondamental auquel tout se ramène dans le christianisme est celui de la sainte Trinité, au nom de qui tous les chrétiens sont baptisés. » (Dom G. Lefebvre).
Une vérité mystérieuse touchant à la nature de Dieu, qu’Il nous a révélée, et que nous ne pourrons comprendre qu’au Ciel.

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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C’était un 19 mai…

Rocroi
1643 : sur le plateau de Rocroi, dans les Ardennes, Louis de Bourbon, 23 ans, duc d’Enghien, le futur Grand Condé, obtient une victoire triomphale sur les troupes coalisées du capitaine-général Don Francisco de Mellos de Breganza, gouverneur espagnol des Pays-Bas.
La bataille de Rocroi met fin à la réputation d’invincibilité des « tercios » espagnols, des unités composées de piquiers, d’arquebusiers et de fantassins armés d’épées. Les armées espagnoles ne se remettront jamais de cette défaite et le renom de supériorité militaire dont elles disposaient passe définitivement aux Français, au début de ce qui s’annonce comme le Grand Siècle français.

1898 : première grande manifestation d’étudiants nationalistes en hommage à Jeanne d’Arc.
Après avoir fleuri la statue de Frémiet, place des Pyramides, aux cris de « vive Jeanne d’Arc et vive le Roi ! », ils gagnent le siège du Peuple français, le journal de l’abbé Garnier, tandis que l’abbé leur donne la réplique : « Vive Jeanne d’Arc, la France aux Français ! »

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Bonne fête de Pentecôte ! (+ textes de la messe commentés)

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La Ste Vierge et les apôtres recevant l’Esprit-Saint lors de la Pentecôte

La Pentecôte est l’une des plus grandes fêtes chrétiennes.

Elle commémore le don – promis par le Christ avant Son Ascension – de l’Esprit-Saint aux apôtres ; le Christ achève là la fondation de l’Église.
Par suite, chaque chrétien est appelé à recevoir l’Esprit-Saint.

En grec, pentêkostê signifie « cinquantième », car l’événement est survenu cinquante jours après Pâques.

En France, avant la Révolution, la semaine qui suivait la Pentecôte était chômée.
Les autorités républicaines ont maintenant depuis des années en ligne de mire le lundi de Pentecôte, qui reste largement chômé.
Chrétien ou simplement Français non renié, il faut s’efforcer, autant que possible, de ne pas travailler ce lundi et de ne pas faire de courses (pour ne pas faire travailler les autres, comme pour les dimanches et autres jours fériés).

« Venez, Esprit-Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles et allumez en eux le feu de votre amour. » (chant de l’Allélulia à la messe).

L’hymne de circonstance est bien sûr le Veni Creator (paroles en français en fin d’article) :

« L’envoi du Saint-Esprit sur les apôtres ouvre une ère nouvelle dans l’histoire du monde. « Envoyez votre Esprit, et vous renouvellerez la face de la terre » : l’Église est fondée et l’Esprit du Christ, donné d’une façon permanente à l’Église, agit en elle comme une force puissante ; c’est lui qui l’inspire et la dirige dans la prédication de l’Évangile et qui lui permet d’accomplir dans le monde, jusqu’à la fin des temps, l’œuvre de rédemption et de sanctification acquise par le Christ.
Le récit des Actes des apôtres rappelle les faits du jour de la Pentecôte ; il en indique déjà la signification et la portée universelle. La séquence de la messe décrit toutes les richesses de l’action de cet esprit, que Jésus avait promis à ses apôtres de leur envoyer. […] »

Dom G. Lefebvre

Pour lire la longue et belle introduction que Dom Guéranger propose pour cette fête, cliquer ici.

 

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER :
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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C’était un 18 mai …

1291 : après plus d’un mois de combats intensifs, les musulmans (200 000 hommes) donnent l’assaut aux murailles de Saint-Jean d’Acre (qui ne compte que 35 000 habitants).

10 000 chevaliers chrétiens sont massacrés : « on marchait sur les morts comme sur un pont ».

La dernière poignée de chevaliers survivants combattra jusqu’au 28 mai.
C’en est fini de la présence franque en Terre sainte.

Lors de cette journée terrible, meurt Guillaume de Beaujeu, grand Maître de l’ordre du Temple.
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C’était un 15 mai…

1948 : en Roumanie, le gouvernement communiste rafle l’essentiel des anciens cadres du « mouvement légionnaire », nationaliste et chrétien, de Corneliu Codreanu encore présents, soit environ 20 000 personnes. La plupart  mourront en prison.

1958 : Dissolution, par décret, en se fondant sur le décret-loi de 1936, de la Phalange française, du Front d’action nationale, de Jeune nation et du Parti patriote révolutionnaire.

1960 : scission du syndicat étudiant UNEF, à la suite d’une motion pro-FLN.
Création de la Fédération des étudiants nationalistes (regroupant nombre des jeunes de l’organisation « Jeune nation » dissoute deux ans auparavant). Son texte fondateur, publié l’été suivant, Le Manifeste de la classe 60 (rédigé notamment par Dominique Venner, mais aussi par un François d’Orvical), fait écho à la célèbre Lettre à un soldat de la classe 60 de Robert Brasillach.

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Cantique de sainte Thérèse à sainte Jeanne d’Arc ♫♪

L’anniversaire de la canonisation de sainte Jeanne d’Arc, libératrice de la Patrie, défenseur du roi et du règne du Christ, coïncide avec celui d’une autre jeune fille de France, Thérèse de l’Enfant-Jésus, dite « de Lisieux ».

Toutes deux sont patronnes de la France (patronnes secondaires, car la première est Notre-Dame).

En photo, sœur Thérèse, à 22 ans, interprétant Jeanne d’Arc dans sa propre pièce de théâtre :

Thérèse avait une grande vénération pour la jeune Lorraine, et lui avait composé un cantique en 1894. Le titre original est « Cantique pour la canonisation de la vénérable Jeanne » mais est souvent simplifié en « Chant à Sainte Jeanne d’Arc ».
Ce chant raconte brièvement l’histoire de la Pucelle d’Orléans mais est surtout un appel à la Sainte à aider et prier le peuple de France.
Le voici magnifiquement interprété :

sainte Thérèse dans le rôle de sainte Jeanne d'Arc prisonnière
Encore Thérèse, jouant le rôle de Jeanne d’Arc.

Liturgie et litanies de sainte Jeanne d’Arc

Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, est née au Ciel le 30 mai 1431 (à l’âge de 19 ans), mais la solennité de sa fête tombe ce deuxième dimanche de mai.
Que nous en dit la liturgie (traditionnelle) d’aujourd’hui ?

« Jeanne, épouse du Christ, patronne et gardienne de la France » (Magnificat), « fut suscitée miraculeusement par Dieu pour défendre la foi et la patrie. » (Oraison). Instruite par des voix célestes et remplie de la lumière de Jésus (Hymne), elle sut, par sa sagesse, s’imposer à l’admiration des princes et des grands, soumettre des nations étrangères, et laisser à la postérité un souvenir éternel (Epître). Aussi la liturgie la proclame « l’honneur de notre peuple » (Offertoire).

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Dimanche après l’Ascension – (textes et commentaire de la messe)

15Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec leur commentaire. « Avant de monter au Ciel, Jésus avait promis à ses apôtres, à la dernière cène, qu’il ne les laisserait pas orphelins, mais qu’il leur enverrait l’Esprit-Saint, comme un autre lui-même. L’Esprit rendrait témoignage de lui et le remplacerait auprès d’eux jusqu’à ce qu’il revienne.
Depuis plusieurs dimanches déjà l’Église nous rappelle ces promesses. Elle nous prépare à la Pentecôte en ravivant notre foi dans ce qu’est l’Esprit-Saint dans la vie de l’Église et de nos âmes chrétiennes. »

Dom G. Lefèbvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

« Jésus est monté aux cieux. Sa divinité n’en avait jamais été absente, mais aujourd’hui son humanité y est intronisée, elle y est couronnée d’un diadème de splendeur ; et c’est là encore une nouvelle face du glorieux mystère de l’Ascension. A cette humanité sainte le triomphe ne suffisait pas ;
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Bonne fête de l’Ascension ! (textes et commentaire de la messe)

Ce jeudi les chrétiens fêtent la montée aux Cieux du Christ, 40 jours après Pâques, devant ses disciples. Les âmes qu’il a délivrées des limbes lui font escorte (cf Alleluia), elles entrent avec lui dans le céleste royaume où elles participent glorieusement à sa divinité (cf Préface).
Pendant ces quarante jours qui avaient suivi sa Résurrection, Jésus posa les fondements de son Église, à laquelle il allait bientôt envoyer l’Esprit-Saint (ce sera la Pentecôte).

 

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

« Dans ces deux augustes basiliques [Saint-Pierre et Latran], comme dans les plus humbles églises de la chrétienté, le symbole liturgique de la fête est le Cierge pascal, que nous vîmes allumer dans la nuit de la résurrection, et qui était destiné à figurer, par sa lumière de quarante jours, la durée du séjour de notre divin Ressuscité au milieu de ceux qu’il a daigné appeler ses frères. Les regards des fidèles rassemblés s’arrêtent avec complaisance sur sa flamme scintillante, qui semble briller d’un éclat plus vif, à mesure qu’approche l’instant où elle va succomber. Bénissons notre mère la sainte Église à qui l’Esprit-Saint a inspiré l’art de nous instruire et de nous émouvoir à l’aide de tant d’ineffables symboles, et rendons gloire au Fils de Dieu qui a daigné nous dire : « Je suis la lumière du monde » (Johan. VIII, 12.).

Introït :
Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia. (Act. 1, 11)
Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse. (Ps. 46, 2)


L’Introït annonce avec éclat la grande solennité qui nous rassemble. Il est formé des paroles des Anges aux Apôtres sur le mont des Oliviers. Jésus est monté aux cieux ; Jésus en doit redescendre un jour. Continuer la lecture de « Bonne fête de l’Ascension ! (textes et commentaire de la messe) »

C’était un 9 mai : mort de Sébastien Deyzieu

Le 9 mai 1994, le jeune militant nationaliste Sébastien Deyzieu rendait l’âme, victime de la répression, lors d’une manifestation organisée par le GUD et d’autres associations.

Il était âgé de 22 ans.

Le traitement médiatique n’eut évidemment rien à voir avec l’affaire Malik Oussekine, qui en son temps entraîna d’ailleurs la démission d’un ministre.
Là le gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur était le gaullo-mafieux Charles Pasqua, ne fit montre d’aucune émotion.

Chansons des groupes de « rock identitaire français » In Memoriam et Vae Victis dédiées à Sébastien Deyzieu :

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