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9 décembre 2019 1 09 /12 /décembre /2019 19:46

Sexe, loufoque et macabre à Dublin - Les oeuvres complètes de Sally Mara - Raymond Queneau
"Les œuvres complètes de Sally Mara" est un canular littéraire de Raymond Queneau, qui publia de manière séparée le prétendu journal d'une jeune irlandaise de dix huit ans, et le premier roman de cette jeune fille imaginaire. Les deux textes sont désormais...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Romans
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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 02:25

Le faux comme moment du vrai ? « VOIR (les enseignements d’un sorcier yaqui) – Carlos Castaneda
« Voir » (Les enseignements d’un sorcier yaqui) est un des livres de Carlos Castaneda écrit après contact, d’après auteur et éditeur, des sorciers mexicains, d’un sorcier, un « brujo » en particulier. Castaneda était un ethnologue étasunien mais son livre...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Romans Récit Inclassable
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12 novembre 2019 2 12 /11 /novembre /2019 03:31

Pour une politique sophiste - Quand dire c'est vraiment faire (Homère, Gorgias, et la nation arc en ciel), Barbara Cassin
" il est politique de prendre soin du langage." Barbara Cassin, est une païenne, "barbare" donc, choisissant une statue de femme hittite comme pommeau de son épée laser non léthale d'académicienne…. Elle s'emploie notamment à réhabiliter la Grèce perdue...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Philosophie
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3 novembre 2019 7 03 /11 /novembre /2019 23:36

A la reconquête d'un bien commun : l'attention - CONTACT-Matthew B. Crawford
"Il y a quelque chose dans notre âme qui répugne à la véritable attention beaucoup plus violemment que la chair ne répugne à la fatigue. Ce quelque chose est beaucoup plus proche du mal que la chair. C’est pourquoi, toutes les fois qu’on fait vraiment...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Philosophie
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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 20:15

Le capital sur le divan (de deux essais qui s'essaient à psychanalyser le capitalisme)
Et si ce grand mourant qui ne veut pas mourir, qui essaie d'entraîner avec lui tout le monde par le fond avec lui, indignement, passait sur le divan, qu'en serait- il ? Je vous parle ici de deux essais qui tentent de psychanalyser le mode de production...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Economie
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20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 01:47

Griffe sur le monde - Croire aux fauves, Nasstaja Martin
Je connaissais Nasstasja Martin pour avoir lu à sa parution son très beau livre d'anthropologie sur l'Alaska, "Les âmes sauvages", où elle restituait les leçons apprises auprès d'un micro peuple animiste, tout en montrant comment ce peuple, mais aussi...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Récit
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7 octobre 2019 1 07 /10 /octobre /2019 03:06

Le droit envisage de penser une humanité hors la loi - Après la Loi-Laurent de Sutter
Avons-nous besoin d'une telle inflation de lois ? Un déluge de lois. Aujourd'hui un gouvernement ne s'imagine pas sans une activité parlementaire frénétique, des lois, des lois, et encore des lois, agglutinées dans des codes, avec la volonté inexpugnable...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Philosophie
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2 octobre 2019 3 02 /10 /octobre /2019 00:12

Consommer moins pour ne point se consumer - Les besoins artificiels, comment sortir du consumérisme", Razmig Keucheyan.
"Autrefois pour faire la Cour/On parlait d'Amour/Pour mieux prouver son ardeur/On offrait son cœur/Maintenant c'est plus pareil/ Ca change Ca change/ Pour séduire le cher Ange/ On lui glisse à l'oreille/Ah- Gudule !/Viens m'embrasser/et je te donnerai/un...
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Published by jérôme Bonnemaison
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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 03:36

L'Esprit du temps est à penser l'effondrement, fin et révélation (petite revue de lectures sur le désastre)
Je lis beaucoup d'essais, moins de romans, peut-être pour un temps. Pour des raisons qui renvoient à cette note de blog, simplement. Le pire étant annoncé, on peut être tenté de chercher s'il est nécessaire de s'y résoudre, et comment (on peut se résoudre...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Essais
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9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 03:42

ADA una mujer poderosa - Une revue de littérature sur l'expérience barcelonaise d'Ada Colau et Barcelone en commun
"Je ne suis personne d'important ni ne suis spécialement brillante" Lettre ouverte au premier Ministre Rajoy, en tant que porte parole de la plate forme des victimes des hypothèques, Ada Colau "Articuler des demandes dans lesquelles 90 % de la population...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Oeuvres politiques
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Présentation

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  • : le blog d'un lecteur toulousain assidu
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Lectures de Jérôme Bonnemaison

 

Un sociologue me classerait dans la catégorie quantitative des « grands lecteurs » (ce qui ne signifie pas que je lis bien…).


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D’abord, tout petit, j’ai contemplé les livres de mes parents qui se sont rencontrés en mai 68 à Toulouse. Pas mal de brûlots des éditions Maspero et autres du même acabit… Je les tripotais, saisissant sans doute qu’ils recelaient des choses considérables.

 

Plus tard, vint la folie des BD : de Gotlib à Marvel.


Et puis l’adolescence… pendant cette période, mes hormones me forcèrent à oublier la lecture, en dehors des magazines d’actualité, de l'Equipe et de Rock’n Folk. Mais la critique musicale est heureusement lieu de refuge de l’exigence littéraire. Et il arrive souvent aux commentateurs sportifs de se lâcher.


 

De temps en temps, je feuilletais encore les ouvrages de la  bibliothèque familiale A quatorze ans, je n’avais aucune culture littéraire classique, mais je savais expliquer les théories de Charles Fourier, de Proudhon, et je savais qui étaient les « Tupamaros ».


 

J’étais en Seconde quand le premier déclic survint : la lecture du Grand Meaulnes. Je garde  le sentiment d’avoir goûté à la puissance onirique de la littérature. Et le désir d’y retoucher ne m’a jamais quitté.


 

Puis je fus reçu dans une hypokhâgne de province. La principale tâche était de lire, à foison. Et depuis lors, je n’ai plus vécu sans avoir un livre ouvert. Quand je finis un livre le soir, je le range, et lis une page du suivant avant de me coucher. Pour ne pas interrompre le fil de cette "vie parallèle" qui s’offre à moi.

 

 

Lire, c’est la liberté. Pas seulement celle que procure l’esprit critique nourri par la lecture, qui à tout moment peut vous délivrer d’un préjugé. Mais aussi et peut-être surtout l’impression délicieuse de se libérer d’une gangue. J’imagine que l’Opium doit procurer un ressenti du même ordre. Lire permet de converser avec les morts, avec n’importe qui, de se glisser dans toutes les peaux et d’être la petite souris qu’on rêve…


 

Adolescent, j’ai souvent songé que je volais, par exemple pour aller rejoindre une copine laissée au port… Et la lecture permet, quelque peu, de s’affranchir du temps, de l’espace, des échecs , des renoncements et des oublis, des frontières matérielles ou sociales, et même de la Morale.

 

 

Je n’emprunte pas. J’achète et conserve les livres, même ceux que je ne lis pas jusqu’au bout ou qui me tombent des mains. Ma bibliothèque personnelle, c’est une autre mémoire que celle stockée dans mon cerveau. Comme la mémoire intime, elle vous manque parfois, et on ne saurait alors dire un mot sur un livre qu’on passa trois semaines à parcourir. Mais on peut à tout moment rouvrir un livre, comme on peut retrouver sans coup férir un souvenir enfoui dans la trappe de l’inconscient.


 

Lire est à l’individu ce que la Recherche Fondamentale est au capitalisme : une dépense inutile à court terme, sans portée mesurable, mais décisive pour aller de l’avant. Lire un livre, c’est long, et c’est du temps volé à l’agenda économique et social qui structure nos vies.  


 

Mais quand chacun de nous lit, c’est comme s’il ramenait du combustible de la mine, pour éclairer la ville. Toute la collectivité en profite, car ses citoyens en sont meilleurs, plus avisés, plus au fait de ce qui a été dit, expérimenté, par les générations humaines. Le combat pour l’émancipation a toujours eu partie liée avec les livres. Je parie qu’il en sera ainsi à l’avenir.


 

J’ai été saisi par l'envie de parler de ces vies parallèles. De partager quelques impressions de lecture, de suggérer des chemins parmi tant d’autres, dans les espaces inépuisables de l’écrit. Comme un simple lecteur. Mais toujours avide.


 

Je vous parlerai donc des livres que je lis. Parlez-moi des vôtres.

 

 

Jérôme Bonnemaison,

Toulouse.

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