Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Tu aurais voulu découvrir cette astuce avant tout le monde ? Alors rejoins-moi sur Patreon !

Vous pensez que votre carte mère Intel de série Z170 ou Z270 ne supporte que les CPU jusqu’à Kaby Lake (6e et 7e génération) ? C’est ce qu’Intel voudrait nous faire croire pour nous obliger à acheter une nouvelle carte mère à chaque changement évolution de leur CPU. Mais y’a des petits malins qui ont trouvé la parade. C’est un peu technique mais très rigolo.

Avec un peu de ruban adhésif isolant Kapton et une modification du BIOS, vous pouvez parfaitement faire tourner un CPU Coffee Lake flambant neuf sur votre ancienne carte mère. Adios l’obsolescence programmée !

Pour réaliser cette prouesse, vous aurez besoin de 4 éléments essentiels :

  1. Un cerveau en état de marche
  2. Une bonne vieille carte mère Z170 ou Z270
  3. Un processeur Coffee Lake (8e ou 9e génération) ainsi que le bon BIOS modifié
  4. Un peu de ruban Kapton et de quoi réaliser des ponts entre des broches du socket

C’est un peu technique mais il y a toutes les explications ici, ainsi que dans cette vidéo :

Source



Comme beaucoup d’entre vous, j’ai été élévé au Club Dorothée et malheureusement, en 2024, tous ces animés de notre enfance, de Goldorak aux Chevaliers du Zodiaque, en passant par Nicky Larson, ont quand même mal vieilli. Ah si seulement, on pouvait les améliorer pour les remettre graphiquement au goût du jour… Et bien bonne nouvelle, c’est possible grâce au projet APISR.

Cet outil utilise différentes techniques directement inspirées du processus de production des animes afin de proposer un upscaling vraiment spécialisé pour ce type de vidéos. APISR sélectionne ainsi les frames les moins compressées et les plus riches en informations pour en faire un dataset qui servira alors à améliorer les images, en éliminant les artéfacts de dégradation et en retravaillant les lignes déformées ou estompées des dessins.

Et le résultat est bluffant comme vous pouvez le voir ici sur la démo. C’est génial puisque les fans d’animes vont pouvoir revoir les classiques de leur jeunesse avec une qualité digne des meilleures productions actuelles, le tout en temps réel.

En attendant de voir ces versions remasterisées grâce à des players ou des outils qui n’existent pas encore, vous pouvez déjà tester APISR grâce au code source disponible sur GitHub ou via Huggingface.


Développé à Copenhague, QuickTune est un mini lecteur pour Apple Music dispo sur macOS et qui adopte l’interface iconique de QuickTime.

Pour ceux qui n’ont pas connu cette époque (bouuuh les jeunes), sachez que QuickTime Player était autrefois le lecteur multimédia par défaut sur Mac OS X. Avant l’avènement d’iTunes, puis d’Apple Music, c’était QuickTime qui gérait nos vidéos, nos morceaux de musique et même des contenus VR. C’est d’ailleurs encore un outil présent par défaut dans macOS, même si son look n’a plus rien à voir avec ce qu’il était à l’époque.

Avec QuickTune, on retrouve tout le charme de cette interface rétro, de la texture métallique brossée aux boutons vitreux, sans oublier l’affichage LCD très utilitaire. C’est un bond dans le passé en termes de design, mais au lieu de lire des fichiers locaux, QuickTune se connecte directement à votre bibliothèque Apple Music.

Bien que vintage en apparence, il propose des fonctionnalités plutôt bien pensées comme l’affichage de la pochette de l’album en cours de lecture, une vue détaillée, inspirée de l’inspecteur de fichiers de QuickTime, vous donne également accès à de nombreuses informations sur le morceau, telles que l’année de sortie, le genre ou les artistes. L’application permet également d’ouvrir un HUD permettant de gérer et de changer de playlists directement, sans avoir à lancer Apple Music.

Techniquement, ce logiciel est écrit en Swift + AppKit et utilise des composants natifs macOS pour se synchroniser avec Apple Music. Il est compatible à partir de macOS Big Sur et versions plus récentes, et fonctionne à la fois sur les Mac équipés de processeurs Apple Silicon et Intel. Et c’est disponible en anglais, espagnol, italien, finnois, allemand et polonais.

Perso, je trouve le concept de QuickTune irrésistible, même s’il n’est pas nécessairement indispensable au quotidien. Pour ceux d’entre vous qui ont utilisé intensivement QuickTime dans les années 90, voir cette interface ressuscitée dans une application moderne est une expérience unique, comme on l’a vécu récemment avec Winamp par exemple. Un petit plaisir coupable !

Bref, je vous invite à jeter un œil à QuickTune car c’est un bel hommage à ce lecteur culte, et également une application bien pensée pour profiter de votre musique Apple Music.


Vous en avez marre d’être surveillé et censuré quand vous parcourez le web ? Vous rêvez d’accéder à tous les contenus que vous souhaitez sans que personne ne vienne fouiner dans vos affaires ? Alors, laissez-moi vous présenter Outline VPN, le logiciel libre et open source qui va transformer votre expérience en ligne !

Cette solution utilise un protocole discret et difficile à détecter, vous permettant ainsi de contourner les restrictions des censeurs. Ainsi, vous pourrez naviguer incognito et accéder à tous vos sites préférés, même ceux habituellement bloqués dans votre cher pays.

Mais ce n’est pas tout puisque Outline vous offre la possibilité de créer votre propre serveur VPN en quelques clics, et de le partager avec vos amis. Ainsi, vous disposez de votre propre réseau privé, où vous pouvez échanger en toute tranquillité loin des regards indiscrets.

Et si jamais votre serveur est repéré et bloqué par ceux qui n’apprécient pas votre amour de la liberté, ne vous inquiétez pas car avec cet outil, vous allez pouvoir le recréer facilement et rapidement. Evidemment, côté sécurité et confidentialité, Outline assure… Le code a été audité par des sociétés indépendantes, telles que Radically Open Security en mars 2018 et décembre 2022, ainsi que Cure53 en décembre 2018, qui ont confirmé que vos données sont protégées et que votre activité en ligne n’est pas enregistrée. Bref, une fois en place, vous pouvez surfer l’esprit tranquille, personne ne viendra fouiner dans votre historique.

Voici un guide étape par étape pour vous lancer :

Il faut savoir avant tout que Outline se compose de deux produits interdépendants qui fonctionnent ensemble pour vous fournir, à vous et votre communauté, un accès sans interruption à Internet.

Etape 1 : L’installation

Téléchargez Outline Manager, l’application en version desktop pour Windows, Linux et macOS, qui vous permettra de configurer votre serveur en quelques clics. Vous pourrez ainsi gérer tous les aspects de votre serveur de manière centralisée et choisir parmi une liste de fournisseurs de services cloud de confiance (Google, Amazon, Digital Ocean…) ou utiliser votre propre infrastructure sous Linux pour le déployer.

Etape 2 : Générez des clés d’accès

Après avoir configuré votre serveur, vous devez générer des clés d’accès uniques directement à partir de l’application Desktop. Vous pourrez alors envoyer des invitations à vos amis et les clés d’accès leur permettront de connecter leurs appareils (et le votre) à votre serveur Outline. Chaque clé est gérée individuellement et peut être limitée en termes de bande passante pour éviter qu’un utilisateur ne consomme toutes les ressources.

Etape 3 : Téléchargez l’appli du client Outline sur PC / Mac et smartphone

Ensuite l’application Outline à partir de l’App Store ou de Google Play Store, et connectez-vous à l’aide de votre clé d’accès unique.

Et bonne nouvelle si vous êtes développeur, le SDK Outline offre une bibliothèque et un ensemble d’outils multiplateformes permettant aux codeurs d’applications d’intégrer les stratégies avancées de mise en réseau d’Outline pour limiter les interférences réseau les plus complexes.

Bref, ça peut servir… A tester en tout cas.

Merci à Lorenper pour l’info sur cet outil !


Concocté par le français Kévin Dunglas, contributeur de longue date à l’écosystème PHP et membre de la Core Team Symfony, FrankenPHP va peut-être dépoussiérer un peu votre bon vieux serveur LAMP tout fatigué.

Il s’agit d’un serveur d’applications PHP moderne développé en Go qui s’appuie sur le serveur web de pointe Caddy. D’après son auteur, tous vos projets PHP, y compris Laravel, Symfony, Drupal, WordPress, Sulu et API Platform, seront optimisés comme jamais grâce à l’intégration native du mode worker.

Moins de lenteurs, plus de perf, et surtout pas mal de fonctionnalités avancées telles que les Early Hints pour un affichage éclair, la prise en charge d’HTTP/2 et HTTP/3 pour une navigation optimale, la compression Brotli, Zstandard et Gzip, les logs structurés, le support de Prometheus pour les métriques, et même du temps réel avec Mercure. Que vous soyez accro à Symfony, fan d’API Platform ou un inconditionnel de Laravel, FrankenPHP s’occupera de tout et d’après les benchmarks visibles sur le site officiel, il booste même les performances jusqu’à 3,5 fois plus vite que FPM sur les applications de type API Platform.

Conçu dans un souci de simplicité, ce serveur PHP n’a besoin que d’un seul service et d’un seul binaire. Pas besoin de PHP-FPM, il utilise son propre SAPI (Server API) spécialement conçu pour les serveurs web Go. Il peut être déployé facilement comme une application Cloud Native via une image Docker, et est compatible avec Kubernetes et toutes les plateformes Cloud modernes. Vous pouvez même packager votre application PHP comme un binaire statique autonome et auto-exécutable.

Si vous voulez le tester, vous pouvez soit lancer le binaire, soit utiliser Docker comme ceci :

docker run -v $PWD:/app/public -p 80:80 -p 443:443 -p 443:443/udp dunglas/frankenphp

En deux temps trois mouvements, vous voilà avec un serveur web + PHP 8.2 aux petits oignons ! Y’a plus qu’à mettre votre PHP dans le répertoire de Franken et tadaaa…

Si c’est le binaire que vous récupérez, vous pouvez servir le contenu du répertoire courant avec la commande suivante :

./frankenphp php-server

Ou lancer vos scripts en ligne de commande comme ceci :

./frankenphp php-cli /chemin/vers/votre/script.php

Bref, vous démarrez votre app une fois, et hop, elle reste en mémoire, prête à faire tourner votre site. Caddy gère l’HTTPS automatiquement avec génération, renouvellement et révocation des certificats. Il sert aussi les assets, pendant que PHP fait ce qu’il fait de mieux : exécuter votre code sans faillir. Vous pouvez même intégrer PHP dans n’importe quelle application Go en mode bibliothèque.

Et pour démarrer un serveur Caddy en prod avec FrankenPHP sans utiliser Docker, il suffit de cette configuration ultra simple:

{
    # Activer FrankenPHP 
    frankenphp
    order php_server before file_server
}

localhost {
    # Activer la compression (optionnel)
    encode zstd br gzip  
    # Exécuter les fichiers PHP dans le répertoire courant et servir les ressources
    php_server
}

Ça change un peu !

En tout cas, c’est à tester ! Bravo Kévin, j’ai hâte de voir comment ça va évoluer pour la suite !