L’eau dans notre vie

Dans toutes les familles du monde, l’eau est d’usage quotidien et représente un élément essentiel à la vie.

 La précarité des conditions environnementales porte à réfléchir quant à l’avenir de cette richesse. À cause de la contamination de l’eau, 6 millions d’enfants meurent à chaque année.

 L’eau deviendra une des premières causes de tensions internationales. 40% de la population planétaire vit sur le bord des eaux frontalières.

Avec 200 magnifiques photos sur la thématique de l’eau Hélène Tremblay donne pour la première fois au Québec la conférence: L’eau dans notre vie le 17 janvier à l’école secondaire Jacques Rousseau.

La conférencière célèbre l’importance de cette richesse naturelle dans nos vie alors que le Québec possède 3% des ressources d’eau mondiale.

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Yokohama, Japon

En 1986, dans la famille Matsuo, Takako, comme toutes les mères japonaises, elle se sent investie d’un rôle primordial : inculquer à ses enfants la confiance et l’amour-propre indispensables pour affronter le système scolaire terriblement sélectif. S’ils échouent, elle considèrera cet échec comme le sien.

Yokohama, Japon

Yokohama, Japon 2

Ce jour-là, à 19h30, Takako ôte le couvercle de la baignoire.  L’eau qu’elle a fait couler il y a une heure est encore chaude.  Après une douche, ils s’assoient tous les trois dans la baignoire pour se détendre et bavarder.  Ce rituel quotidien (ce que les japonais appellent ‘une rencontre peau à peau’) durera jusqu’à ce que les enfants aient atteint la puberté et que leur pudeur d’adolescents prenne le dessus.  Dans l’eau chaude jusqu’au cou, Takako et ses enfants bavardent.  ‘Plus près du corps, plus près du cœur’, explique Takako et elle ajoute : ‘Ils ont souvent des soucis dont ils ont du mal à parler.  Lorsque nous sommes tous nus dans le bain, ce qu’ils ont sur le cœur sort plus facilement.’

Takako et ses enfants

Takako, est-ce que vous allez bien, toi et les enfants ?  Je sais pour le tremblement de terre, le tsunami et l’accident nucléaire.  Mon cœur et mon esprit sont avec vous.

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Citoyen de la planète terre

Deux jours de formation au colloque de l’IB  (Bacc. International).  Le  temps d’aller en profondeur avec des pédagogues.

J’ai présenté  190 minutes de conférence, plus  3 fois dix minutes intitulés: Citoyen de la Planète terre” , Droits de la personne, “Hymne à la Beauté et un autre 5 minutes sur le “Big Bang de la Conscience Humaine”.

Chaque présentation Powerpoint était suivi d’une activité et à la fin les enseignants ont créer des activités pédagogiques pour utilisation en classes.  Le tout a été inspirant et très stimulant.

On a cherché une définition  du citoyen de la planète terre et j’ai réalisé que nous pouvons  définir le citoyen à partir de la terre  de deux façons:  Une définition de ce que nous voudrions qu’il soit et cela je me dis peut varier peut-être selon nos valeurs et nos connaissances.

“Un être conscient de sa place dans l’univers et respectueux de la vie sous toute ses formes. »

Puis il  y a la définition du citoyen de la terre vu de l’extérieur. Que peuvent-ils dirent de nous sur autre planète?

« Espèce vivant sur terre consciente d’être et capable d’une grande curiosité, de créativité et d’évolution mais aussi  avec un grand potentiel d’auto-destruction. Son niveau de conscience varie et sa survie n’est pas assurée. »

Vous voulez participer avec votre définition?

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L’espace communautaire à Kiribati

Extrait du livre « Familles du monde : l’Asie de l’Est et du Sud-Est, le Pacifique »

9h00 – « Ritang, prends le bébé », dit la grand-mère; puis elle va s’asseoir devant sa vieille maison un peu délabrée et commence à tresser des feuilles de pandanus. Sa demeure aurait vraiment besoin d’être rafistolée, mais ce matin les feuilles qu’elle tresse sont destinées à la réparation du toit du maneaba, l’imposante halle qui sert de lieu de rencontre et de rénion pour le village, et où les décisions sont prises en présence des anciens.

10hoo – Bakea et une voisine se rendent au maneaba avec leurs feuilles de palme, contribution à la réparation du toit. Dans une semaine, toute la population de Tabiteuea-Sud, l’île voisine, viendra en canoe, et « Tab Nord » se prépare à l’évènement.

Dans le village d’Utiroa, toute la communauté répond à l’appel quand viend le temps d’embellir la maison communautaire. C’est l’endroit central du groupe, où se font les réunions et les célébrations. L’île de Kiribati, dans le Pacifique, est l’un des endrois les plus menacés par la montée des eaux. Tous ces gens qui travaillent fort à embellir leur communauté, que sont-ils devenus?

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La famille Buljo – Préserver la culture Sami en Norvège

Josef et Laila Buljo, éleveurs de rennes, vivent en Norvège avec leurs enfants Anne Laila, Risten et Aslak. Ils ont comme priorité d’éduquer leurs enfants dans la culture Sami. Ils leur apprennent à penser librement et à discuter de leurs idées. La culture Sami a des rôles rigides pour les hommes et les femmes, afin d’assurer que les familles soient autonomes.

L’été, quand le soleil ne se couche jamais, les femmes travaillent fort pour préparer leur famille à l’hiver. Laila nettoie les peaux de renne; elle utilisera la peau et la fourrure pour coudre les bottes d’hiver de sa famille. Elle apprend à ses filles comment faire le travail des femmes : transformer les peaux de rennes en vêtements et en bottes, coudre les robes brodées traditionnelles, et fumer et cuire la viande de renne.


Les Sami luttent pour la survie de leur culture. Ils craignent que s’ils ne le font pas, leurs traditions et leur histoire seront oubliés en quelques générations.

Une partie des traditions comprend de laisser au enfants le choix du moment d’aller au lit. Comme le jour dure 24 heures l’été, et que la nuit dure 24 heures l’hiver, les adultes et les enfants dorment lorsqu’ils ont besoin de sommeil. « Si nous dictions à nos enfants l’heure d’aller se coucher, pareille à tous les jours, que ferions-nous lorsque nous devons travailler toute la journée pendant la saison de chasse? » demande Kristine, la grand-mère des enfants. « Nous serions les esclaves de nos enfants, mais c’est les enfants qui doivent suivre notre rythme de vie. »

 

 

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La persévérance : À Kiribati, île du Pacifique, chez la famille d’Aram…


“Terewati et sa femme se rendent à l’un de leurs jardins, emportant les feuilles mortes balayées par Ritang comme engrais pour leurs balai. Ces plantes, ressemblant au taro, ne peuvent être récoltées qu’au bout de cinq à dix ans. Celles dont Terewati et sa femme vont s’occuper aujourd’hui sont prévues pour le futur mariage de Ritang, leur fille qui n’a aujourd’hui que 10 ans.
Les racines riches en fécule du babai étaient autrefois l’élément de base de la nourriture des autochtones, mais aujourd’hui ils préfèrent acheter du riz et des boîtes de conserve.”

(Extrait du livre Familles du monde : L’Asie de l’est et du Sud-Est, le Pacifique”.

À la naissance de chaque enfant, les familles de Kiribati mettent en terre un plant de babai, à récolter bien des années plus tard, pour leur mariage. À tous les jours, ils doivent arroser cette plante dont ils ne goûteront la racine que dans une vingtaine d’années. Quelle persévérance incroyable, de garder en tête ce moment de célébration future, et de labourer la terre en attente de ce jour!

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