Le repli du blé sur Euronext continue après que le contrat Septembre 24 a atteint un plus haut depuis 15 mois. Il faut dire que le principal élément regardé par les opérateurs est la météo russe. Les analystes ont déjà abaissé de -10  Mt leurs estimations ce mois, suite aux épisodes de gel puis de sécheresse dans le pays. Les quelques pluies annoncées dans les prochains jours ont ainsi incité les fonds à prendre leurs profits, entrainant ainsi la correction du contrat Septembre 2024 à 263,25 €/t, se repliant de -1,50 €/t hier. En revanche, si ces pluies rassurent quelque peu les opérateurs, elles ne sont pas suffisantes pour sauver les blés russes endommagés. Du côté européen, les vagues de précipitations se suivent et dégradent également les blés, notamment en Allemagne laquelle voit son potentiel de production se dégrader. Enfin du côté de la demande, l’Inde pourrait revenir aux achats après 6 ans sans importations. Pour l’heure, il ne s'agit que de rumeurs mais les besoins du pays sont réels et le nouveau gouvernement aura plus de latitude pour lever ses taxes à l'import après les élections au 4 juin. 

Blé tendre

Repli sur prises de profits des fonds

Dans le sillage du complexe céréalier, l’orge fourragère corrige légèrement et repasse sous les 220 €/t à 219 €/t FOB Rouen base juillet. En revanche la prime fourragère reste bloquée sous les -30 €/t. En effet, les ventes internationales sont toujours à l’arrêt, et notamment du côté chinois. Les imports de l’empire du Milieu sont pourtant annoncés à près de 12 Mt selon l’USDA. Il faudra toutefois faire preuve de compétitivité face aux orges australiennes pour se faire une place dans les bateaux à destination de la Chine quand elle reviendra aux achats. <br />
Dans le même temps, les conditions météorologiques maussades altèrent l’état des cultures dans le monde et apportent ainsi du soutien aux cours des céréales. Entre le sec en Russie et l’humidité ambiante en France, les dégradations pourraient encore progresser, à l’heure où les orges sont épiées. En Australie aussi, les orges subissent la pression météorologique. L’ouest et le sud du pays sont toujours en déficit hydrique, ce qui pourrait constituer un nouveau point de tension si cela venait à perdurer. 

Orge mouture

La dégradation de la prime se poursuit

Malgré la fermeté du complexe céréalier, et notamment du blé, les prix de l'orge brassicole continuent de se stabiliser autour de 280 €/t en base juillet FOB Creil. Sans nouveaux éléments fondamentaux, la prime brassicole perd de sa superbe, passant de 80 €/t au moment des semis en Europe à désormais 50 €/t. Il faut dire que l'activité peine à se dynamiser sur le marché de l'orge de brasserie. Les producteurs sont dans l'attente de connaitre leurs volumes de production pour avancer plus significativement dans les ventes. Dans le même temps, les industriels restent également prudents face aux potentiels de production, avec un avis partagé entre la hausse des surfaces par rapport à l'an passé et les nombreuses incertitudes sur les potentiels de rendement. 

Orge brassicole de printemps

Stabilisation des prix de l'orge brassicole

Le marché du maïs trouve de la stabilité depuis 10 jours entre 225 et 230 €/t sur l'échéance Août d'Euronext. Après une hausse de l'ordre de 50 €/t en l'espace de 3 mois, les cours se consolident dans l'attente de nouveaux éléments. La période de risques climatiques est toujours en cours et à l'heure où les potentiels de production de blé sont chaque semaine revus en baisse, notamment en Russie et en Europe, les principaux producteurs de maïs sont pour le moment épargnés. Malgré les conditions humides au cœur de la Corn Belt aux Etats-Unis, les semis de maïs US sont réalisés à hauteur de 83 %, en ligne avec la progression moyenne des dernières années de 82 % à cette date. Les premières notations des cultures feront leur apparition à partir de la semaine prochaine et seront déterminantes pour l'évolution des cours. Les semis se terminent du côté de l'Ukraine mais les travaux ont pris du retard en France, et plus largement en Europe. A plus long terme, il sera intéressant de se tourner du côté de la demande. L'écart de prix toujours important avec le blé, autour de 40,75 €/t sur les échéances de la nouvelle campagne d'Euronext, favorisera la consommation de maïs dans les formulations en alimentation animale. 

Maïs

Consolidation des cours à l'approche des 230 €/t sur Euronext

<p>Les producteurs, les &eacute;leveurs, les exposants et les organisateurs du salon sont heureux de vous accueillir dans cette belle campagne du Domaine du Merle, propri&eacute;t&eacute; de l'Institut Agro. Au programme de la 6&egrave;me &eacute;dition du salon des Agricultures de Provence, un Village de 200 exposants producteurs et professionnels, une ferme de 1500 animaux et une centaine d&rsquo;animations vous attendent, dont de nombreux ateliers organis&eacute;s pour les enfants.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/3/3/6133345-1-fre-FR/a1f008705626-agriculteursdeprovence-png" alt="" height="302" width="500" /></figure>

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<p>Pour les gourmands petits et grands, la Cuisine des Chefs pr&eacute;sente ses d&eacute;monstrations culinaires avec les meilleurs produits de saison.</p><p>&#8203;Nous vous souhaitons une belle journ&eacute;e &agrave; la rencontre de l&rsquo;agriculture d&rsquo;aujourd&rsquo;hui, une agriculture &agrave; la fois innovante et h&eacute;riti&egrave;re de savoir-faire ancestraux.</p><p>&nbsp;</p>


Salon des Agricultures de Provence

<p>CHARTRES,&nbsp;<strong>capitale fran&ccedil;aise du jouet agricole</strong>&nbsp;:&nbsp;C'est la rencontre annuelle des passionn&eacute;s de mod&egrave;les r&eacute;duits !</p><p><strong>Rendez-vous &agrave; Chartres le dimanche 2 juin</strong>&nbsp;pour le 31&egrave;me salon europ&eacute;en des miniatures agricoles et Travaux Publics.</p><p><strong>CHARTREXPO</strong>&nbsp;<strong>TRACTOR SHOW</strong> accueille cet &eacute;v&eacute;nement de dimension internationale. Des repr&eacute;sentants de toute l'Europe s'y donnent rendez-vous : (en 2019 plus de 4000&nbsp;visiteurs et 250 exposants).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/5/7/6117511-2-fre-FR/bb2ee0369ee1-chartrexpo-2024-v2-png" alt="" height="842" width="595" /></figure>

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<p>&nbsp;</p><p><strong>Horaires d'ouverture : de 9h &agrave; 16h30</strong></p><p>Entr&eacute;e : 8 &euro; - gratuit pour les moins 12 ans</p><p>Renseignements :&nbsp;<strong>06 63 09 01 16</strong>&nbsp;/&nbsp;<strong>02 43 46 87 27</strong></p>


31ème Salon européen des jouets miniatures agricoles

<p>&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/7/3/3/6133374-1-fre-FR/19080ca2d677-cuma5juin2024-png" alt="" height="750" width="600" /></figure>

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<p>LA FRCUMA Grand-Est organise&nbsp; des d&eacute;monstrations : &#120279;&#120306;&#120320;&#120321;&#120319;&#120322;&#120304;&#120321;&#120310;&#120316;&#120315; &#120305;&#120306; &#120304;&#120316;&#120322;&#120323;&#120306;&#120319;&#120321;&#120320; &#120323;&#120306;&#769;&#120308;&#120306;&#769;&#120321;&#120302;&#120322;&#120325; et &#120288;&#120302;&#120321;&#120306;&#769;&#120319;&#120310;&#120306;&#120313;&#120320; &#120310;&#120315;&#120315;&#120316;&#120323;&#120302;&#120315;&#120321;&#120320; &#120302;&#120322; &#120320;&#120306;&#120319;&#120323;&#120310;&#120304;&#120306; &#120305;&#120306; &#120313;&#120302; &#120303;&#120310;&#120316;&#120305;&#120310;&#120323;&#120306;&#120319;&#120320;&#120310;&#120321;&#120306;&#769; :</p><p><strong><u>Programme</u></strong> :&nbsp;</p><p>-&nbsp; Remise des prix du concours &laquo; Cultive ta biodiv&rsquo; &raquo;</p><p>- Visite du salon &laquo;Les c&eacute;r&eacute;alistes&raquo; d&egrave;s 10h30</p><p>- Remise des prix et d&eacute;monstration dynamique &agrave; partir de 13h30</p><p><strong><u>Infos pratiques</u></strong> :&nbsp;Entr&eacute;e et restauration gratuites&nbsp;</p><p>&#120284;<u>&#120289;&#120294;&#120278;&#120293;&#120284;&#120291;&#120295;&#120284;&#120290;&#120289; &#120290;&#120277;&#120287;&#120284;&#120282;&#120276;&#120295;&#120290;&#120284;&#120293;&#120280; </u>:<strong>&nbsp;<a href="https://cutt.ly/vetLltbk" target="_blank" title="">via le formulaire</a></strong>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


[Evènement]  Démonstration de matériels et destruction de couverts végétaux

Foncier : après les lois de 1946 et de 1962, une réforme en 2024 ?

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La FNSEA et les JA dénoncent le défaut de sanctuarisation du prix de la matière première agricole

<p>Dans le cadre de la&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-les-7-chantiers-capitaux" target="_blank">Planification &eacute;cologique</a>, FranceAgriMer dispose d&rsquo;un budget de 291 millions d&rsquo;euros d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;investissement dans des agro&eacute;quipements permettant la r&eacute;duction voire la substitution de l&rsquo;utilisation de produits phytopharmaceutiques, l&rsquo;am&eacute;lioration de la performance &eacute;nerg&eacute;tique des serres, la r&eacute;duction de l&rsquo;impact des effluents d&rsquo;&eacute;levage et la mise en &oelig;uvre des plans de souverainet&eacute; des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et des fruits et l&eacute;gumes. Au total, 11 guichets, d&rsquo;aides &agrave; l&rsquo;investissement, ou d&rsquo;appels &agrave; projets, seront ouverts entre le 30 mai et le 8 juillet, s&rsquo;ajoutant aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-lutte-integree-pivot-des-plans-d-action-pour-dejouer-les-impasses-phytosanitaires" target="_blank">14 plans d&rsquo;action du Plan d&rsquo;action strat&eacute;gique pour l&rsquo;anticipation du potentiel retrait de substances actives au niveau europ&eacute;en</a> et le d&eacute;veloppement de techniques alternatives pour la protection des cultures (Parsada), cr&eacute;dit&eacute; de 146 millions d&rsquo;euros.</p><h2>Les modalit&eacute;s du guichet &laquo;&nbsp;protection contre la s&eacute;cheresse &raquo;</h2><p>Le dispositif &laquo;&nbsp;protection contre la s&eacute;cheresse &raquo; est ouvert jusqu&rsquo;au <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=ALEAS_SECHERESSE_22" target="_blank">31 d&eacute;cembre 2024, via un site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure d&eacute;di&eacute;</a>. Peuvent y pr&eacute;tendre les agriculteurs &agrave; titre individuel, les GAEC, les EARL, les SCEA, les GIEE, les Cuma, les Asa pour l&rsquo;irrigation collective ou encore les stations exp&eacute;rimentales des instituts techniques agricoles.</p><p>Le montant minimal des d&eacute;penses pr&eacute;sent&eacute;es dans la demande d&rsquo;aide est fix&eacute; &agrave; 2000&euro;HT et le plafond de d&eacute;penses &eacute;ligibles &agrave; 40.000&euro;HT pour les exploitations et de 150.000&euro;HT pour les Cuma et les Asa.</p><p>Le taux de l&rsquo;aide est fix&eacute; &agrave; 30% du co&ucirc;t HT des investissements (75% dans les d&eacute;partements d&rsquo;Outre-Mer), major&eacute; de 10 points pour les nouveaux install&eacute;s et les Cuma. Le montant du budget allou&eacute; au dispositif n&rsquo;est pas sp&eacute;cifi&eacute; par FranceAgriMer.</p><h2>Les &eacute;quipements subventionn&eacute;s</h2><p>- goutte-&agrave;-goutte de surface</p><p>- goutte-&agrave;-goutte enterr&eacute;</p><p>- sonde tensiom&eacute;trique avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission</p><p>- sonde capacitive avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission</p><p>- capteur dendom&eacute;trique avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission</p><p>- capteur flux de s&egrave;ve avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission</p><h2>Deux conditions particuli&egrave;res d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute;</h2><p>- pour que la demande soit &eacute;ligible, elle doit obligatoirement comprendre au moins un mat&eacute;riel d&rsquo;irrigation (goutte-&agrave;-goutte) et au moins un outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision (sonde ou capteur).</p><p>- tout investissement concourant &agrave; l&rsquo;augmentation nette de la zone irrigu&eacute;e est &eacute;ligible uniquement dans le cas o&ugrave; l&rsquo;&eacute;tat de la masse d&rsquo;eau dans laquelle le pr&eacute;l&egrave;vement d&rsquo;eau s&rsquo;effectue, n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; qualifi&eacute; de moins que bon pour des raisons li&eacute;es &agrave; la quantit&eacute; d&rsquo;eau.</p>


Le taux est de 40% pour les nouveaux installés et les Cuma. Le plafond des dépenses éligibles est fixé à 40.000 euros et à 150.000 euros pour les Cuma et Asa. Le dispositif est ouvert jusqu’au 31 décembre 2024 dans la limite des crédits disponibles et doit obligatoirement associer un matériel d’irrigation et un outil d’aide à la décision, type sonde ou capteur.

Planification écologique : goutte-à-goutte, sondes et capteurs subventionnés à 30%

<p>En pratique, la d&eacute;cision, valid&eacute;e par les ministres europ&eacute;ens du Commerce r&eacute;unis &agrave; Bruxelles, reviendra &agrave; taxer fortement &agrave; partir du 1er juillet les c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux et leurs d&eacute;riv&eacute;s, entre autres produits, pour lesquels les droits d'importation dans l'UE sont actuellement faibles ou nuls, selon un communiqu&eacute;. Cette mesure, propos&eacute;e en mars par Bruxelles, vise &agrave; endiguer les ressources financi&egrave;res russes, &agrave; &laquo;&nbsp;<em>stopper l'exportation ill&eacute;gale de c&eacute;r&eacute;ales vol&eacute;es en Ukraine</em>&nbsp;&raquo; et &agrave; emp&ecirc;cher Moscou de &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;stabiliser</em>&nbsp;&raquo; les march&eacute;s agricoles, a r&eacute;agi le commissaire europ&eacute;en au Commerce Valdis Dombrovskis.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-chute-de-7-millions-de-tonnes-sur-la-production-de-cereales" target="_blank" title="">Une chute de 7 millions de tonnes sur la production de c&eacute;r&eacute;ales</a>
</aside>
<p>Alors que les importations de c&eacute;r&eacute;ales russes ont augment&eacute; consid&eacute;rablement en 2023 dans l'UE, &laquo;&nbsp;<em>ces tarifs prohibitifs les rendront non viables sur le plan commercial&nbsp;</em>&raquo;, aboutissant de facto &agrave; leur interruption, avait-il indiqu&eacute; pr&eacute;c&eacute;demment. Les produits agricoles du B&eacute;larus, proche alli&eacute; de Moscou, seront aussi vis&eacute;s.&nbsp;En revanche, la mesure ne concernera pas le transit via l'UE de c&eacute;r&eacute;ales et autres produits agricoles &agrave; destination de pays tiers, en Afrique ou au Moyen-Orient, afin de &laquo;&nbsp;<em>pr&eacute;server la s&eacute;curit&eacute; alimentaire mondiale</em>&nbsp;&raquo;, et les engrais ne sont pas cibl&eacute;s.</p><h2>1% du march&eacute; europ&eacute;en</h2><p>Selon son agence nationale des statistiques Rosstat, la Russie a r&eacute;colt&eacute; en 2023 quelque 142,6 millions de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales, la deuxi&egrave;me plus grande quantit&eacute; de l'histoire du pays apr&egrave;s une ann&eacute;e 2022 record avec 157,6 millions de tonnes. Elle a export&eacute; 4,2 millions de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux et produits d&eacute;riv&eacute;s vers l'UE, pour une valeur de 1,3 milliard d'euros. Concernant les seules c&eacute;r&eacute;ales, l'UE a import&eacute; 1,5 million de tonnes l'an dernier, contre 960.000 tonnes en 2022, sur fond d'envol&eacute;e de la production russe la saison derni&egrave;re. Les importations de c&eacute;r&eacute;ales russes, tr&egrave;s inf&eacute;rieures aux volumes venant d'Ukraine, constituent une infime partie (environ 1%) du march&eacute; europ&eacute;en.&nbsp;&laquo;<em>&nbsp;M&ecirc;me si la Russie reste un fournisseur relativement modeste pour l'UE, elle est l'un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux, et est en capacit&eacute; de r&eacute;orienter d'importants volumes vers l'UE pour en perturber le march&eacute;&nbsp;</em>&raquo;, a cependant fait valoir le Conseil europ&eacute;en. &laquo;&nbsp;<em>En outre, il existe des preuves que la Russie s'approprie actuellement ill&eacute;galement de grandes quantit&eacute;s (de c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;agineux) dans les territoires ukrainiens qu'elle occupe et les exporte comme produits pr&eacute;tendument russes</em>&nbsp;&raquo;, ajoute-t-il.</p><h2>Clause d&rsquo;exception</h2><p>En vertu des r&egrave;gles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la plupart des produits agricoles russes, notamment les c&eacute;r&eacute;ales (ma&iuml;s, tournesol, bl&eacute; de qualit&eacute;...), sont jusqu'&agrave; pr&eacute;sent exempt&eacute;s de droits de douane dans l'UE. L'UE activera une clause d'exception pour faire en sorte que Russie et B&eacute;larus n'aient plus acc&egrave;s aux quotas c&eacute;r&eacute;aliers de l'OMC offrant un meilleur traitement tarifaire.</p><p>Dans les diff&eacute;rents trains de sanctions adopt&eacute;es contre Moscou depuis 2022, les Europ&eacute;ens avaient pris soin de ne cibler ni le secteur agricole, ni les engrais : ils redoutaient de d&eacute;stabiliser les &eacute;changes et de fragiliser la s&eacute;curit&eacute; alimentaire de pays d'Asie et d'Afrique d&eacute;pendant de l'agriculture russe. Une situation qui indignait Kiev, &agrave; l'heure o&ugrave; l'UE plafonne ses importations de produits agricoles ukrainiens exempt&eacute;s de droits de douane.</p><h2>&laquo;&nbsp;Obligation morale&nbsp;&raquo;</h2><p>La mesure douani&egrave;re devait &ecirc;tre ent&eacute;rin&eacute;e par une majorit&eacute; qualifi&eacute;e d'Etats membres (15 pays repr&eacute;sentant 65% de la population de l'UE), sans requ&eacute;rir l'aval des eurod&eacute;put&eacute;s. Un processus plus ais&eacute; et rapide que l'adoption d'un embargo total, qui aurait n&eacute;cessit&eacute; l'unanimit&eacute; des Vingt-Sept. La R&eacute;publique tch&egrave;que, la Pologne et les trois Etats baltes r&eacute;clamaient cependant une telle interdiction compl&egrave;te des importations de c&eacute;r&eacute;ales de Russie et du B&eacute;larus, une &laquo;&nbsp;<em>obligation morale&nbsp;</em>&raquo; selon eux - et que la Lettonie a d&eacute;j&agrave; mis en place sur son territoire. De leur c&ocirc;t&eacute;, les c&eacute;r&eacute;aliers europ&eacute;ens, notamment en France, s'inqui&egrave;tent de voir la Russie tirer vers le bas les prix mondiaux et bousculer les &eacute;quilibres des &eacute;changes.</p><p>Encourag&eacute; par les difficult&eacute;s de Kiev &agrave; livrer ses c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;agineux &agrave; ses march&eacute;s traditionnels, Moscou a lanc&eacute; depuis deux ans une vaste offensive commerciale en Afrique et au Moyen-Orient, notamment via des dons ou livraisons subventionn&eacute;es tr&egrave;s m&eacute;diatis&eacute;es.</p>


Les Etats membres de l'UE ont donné jeudi leur accord pour imposer des droits de douane prohibitifs sur les importations de produits agricoles russes, qui en sont actuellement largement exemptées, afin d'assécher des revenus permettant à Moscou de financer sa guerre en Ukraine.

Ukraine : feu vert des 27 pour taxer les céréales russes importées dans l'UE

<p>Selon une note de synth&egrave;se d&rsquo;Agreste, le prix des intrants (biens et services de consommation courante), mesur&eacute; par l&rsquo;indice Ipampa, a baiss&eacute; de 3,5% en 2023 comparativement &agrave; 2022. Il reste toutefois sup&eacute;rieur de +22,2% par rapport &agrave; 2021, apr&egrave;s les hausses exceptionnelles de 2021 et 2022 dues la reprise &eacute;conomique post-pand&eacute;mie et la guerre en Ukraine. A contrario, le prix des mat&eacute;riels et b&acirc;timents (biens d&rsquo;investissement) a progress&eacute; de + 3,9% sur un an et de +13,9% par rapport &agrave; 2021.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fertighy-projette-de-construire-une-usine-d-engrais-decarbones-en-france" target="_blank" title="">FertigHy projette de construire une usine d'engrais d&eacute;carbon&eacute;s en France</a>
</aside>
<h2>Engrais&nbsp;: -25,3% pour les min&eacute;raux, +10,5% pour les organiques</h2><p>Le fort recul des prix des engrais fait suite &agrave; deux ann&eacute;es de hausses exceptionnelles en 2022 (+76,3%) et 2021 (+32,2%). La plus forte diminution concerne les engrais azot&eacute;s (-34,7%), qu&rsquo;il s&rsquo;agisse des solutions azot&eacute;es (-35,5%), des ammonitrates (-35,0%) et de l&rsquo;ur&eacute;e (-39,9%). La baisse s&rsquo;explique par la baisse de la demande (li&eacute;e aux prix &eacute;lev&eacute;s) et du retour du prix du gaz au niveau de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2021. Le prix des phosphates a baiss&eacute; de 20,7% et celui des potasses de 12,0% pour les potasses. Les binaires enregistrent - 6,7% et les ternaires - 8,7%.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/faut-il-commencer-les-couvertures-d-engrais-azotes-pour-la-nouvelle-campagne" target="_blank" title="">Faut-il commencer les couvertures d'engrais azot&eacute;s pour la nouvelle campagne ?</a>
</aside>
<p>Le prix des fertilisants organiques a augment&eacute; de +10,5% par l&rsquo;effet d&rsquo;entra&icirc;nement, en d&eacute;cal&eacute;, du prix des engrais min&eacute;raux et par la r&eacute;duction des gisements de mati&egrave;res organiques, notamment les effluents de certains &eacute;levages. Le prix des amendements s&rsquo;affiche en hausse de +5,6%.</p><h2>Energie&nbsp;: -9,9% pour le GNR, +12,9% pour l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;</h2><p>En 2023, les prix de l&rsquo;&eacute;nergie reculent de -4,6 %, en lien avec le net repli des cours du p&eacute;trole (-20,3%). Le prix des carburants baisse de 8,7% et celui du GNR en particulier de 9,9%. A l&rsquo;inverse, le prix de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; augmente fortement (+12,9%) du fait de la lev&eacute;e progressive du bouclier tarifaire.</p><h2>Aliment&nbsp;: une hausse de +0,5%, compens&eacute;e par le prix des animaux</h2><p>Apr&egrave;s les fortes hausses de 2021 (+11,1%) et 2022 (+25,0%), le prix d&rsquo;achat des aliments pour animaux (qui repr&eacute;sentent 28,6% de l&rsquo;indice Ipampa, soit le poste le plus important) se replie tout au long de 2023, mais reste encore l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieur &agrave; 2022, soit +0,5% en moyenne. Selon Agreste, hormis sur la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2023, l&rsquo;&eacute;volution des prix &agrave; la production des animaux compense celle des prix de l&rsquo;aliment.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-reprise-d-activite-attendue-pour-le-porc" target="_blank" title="">Une reprise d'activit&eacute; attendue pour le porc !</a>
</aside>
<h2>Hausse des prix des phytos, semences et mat&eacute;riels</h2><p>Le prix des produits phytosanitaires, qui repr&eacute;sentent 10 % du total des intrants, a augment&eacute; de 8,7% apr&egrave;s les +4,2% enregistr&eacute;s en2022. Le prix des semences et plants, qui repr&eacute;sentent environ 7% du total des intrants, augmente de +6,5% apr&egrave;s +4,9% en 2022. Le prix du mat&eacute;riel agricole a quant &agrave; lui augment&eacute; de 7,3%, le mat&eacute;riel de r&eacute;colte pointant &agrave; +9,3%. Mat&eacute;riel et petit outillage confondus, la hausse est de +5,2% en 2023 contre +17,9% en 2022.&nbsp;A noter &eacute;galement la hausse de 7,6% de prix des factures d&rsquo;entretien et de r&eacute;parations.</p>


La baisse globale des prix des intrants est tirée par les engrais (-25,3%) et l’énergie (-4,6%) tandis que les prix de l’aliment (+0,5%), des semences (+6,5%) et des produits phytosanitaires (+8,7%) restent orientés à la hausse, tout comme ceux des biens d’investissement, dont le matériel.

En 2023, -3,5% pour le prix des intrants, +7,3% pour le matériel

Le weather market rebat les cartes sur le marché des céréales. Quels sont les éléments à surveiller, faut-il profiter du rebond des cours pour les ventes ? Analyse et conseil par Maxence Devillers, consultant chez Argus Media France.

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