Élisabeth Hand n’a pas voulu verser dans le spectaculaire, et c’est un point à mettre sans doute à son crédit, tant nombre de thrillers usent à outrance de ce genre de procédé, mais un peu plus d’actions , sans surdose, aurait apporté au roman un peu plus de densité.
Ce roman est un magnifique hommage rendu à toutes ces femmes qui ont œuvré, avec les moyens du bord et souvent au prix de leur vie, au combat contre la haine et la tyrannie et dont les mérites n’ont jamais été reconnus.
Arizona dream avec Chantal Thomas. durée : 00:58:07 - Le Book Club - par : Marie Richeux - Aujourd’hui dans le book club, cap sur l’Arizona en compagnie de l’écrivaine Chantal Thomas. Dans son dernier livre, “Journal d’Arizona” Chantal Thomas se remémore 6 mois de l’année 1982 passés à l’Université de Tucson. Un journal où se (…)
Ce roman futuriste m’a vraiment plu, car il m’a donné des réponses à certaines de mes interrogations et m’a permis de réaliser la réalité du déclin de notre planète.
Andrea Cort. T3, La guerre des marionnettes de A. Castro
La Marche funèbre des marionnettes illustre parfaitement tout ce que j’apprécie chez Adam-Troy Castro. Autant par la sagacité de l’auteur, qui ne se contente jamais de glisser sur la surface d’un récit aussi extraordinaire soit-il mais creuse les ramifications des thématiques qu’il porte à l’attention du lecteur, que du fait qu’il s’agisse véritablement d’un récit de science-fiction qui ne s’arrête pas à la facilité de la métaphore évidente mais ouvre des horizons en dehors de l’expérience humaine immédiatement accessible.
Le premier roman d’Antoine Catel raconte la relation entre un frère et sa sœur. Un frère, le narrateur, qui n’aura pas pu éviter la mort par overdose de sa sœur. Poignant.
Traverser la forêt est un grand texte politique qui en dit beaucoup sur l’horreur, la haine, et qui interroge sur notre propre conscience en s’inscrivant dans une histoire simple et limpide, forte et poétique.
Emprise, mensonge. Megan Nolan parvient à décortiquer le basculement et l’enracinement de son héroïne dans une passion dévorante, destructrice et exprime avec une justesse déconcertante son désir de sombrer, de se brûler les ailes, de se modeler, se soumettre aux désirs de l’autre.
Alan Parks excelle dans cet art si difficile qui consiste à s’approprier les codes et les motifs d’un genre pour bâtir une œuvre finalement très personnelle et qui, dans le cas de ce roman, ménage en plus quelques pages très émouvantes.
Nonobstant les aspects les plus caricaturaux de son héroïne, ce roman qui décline au féminin guerre, aventure et espionnage, sur le fond soigneusement rendu de faits réels méconnus, enchantera les amateurs d’action et d’Histoire un peu sensationnelle, là où crimes et délits deviennent institutionnels.
On l’aura compris, La houle fonctionne sur un beau jeu de contraste. Si c’est un roman sur la vieillesse, le souvenir et l’acceptation, par le portrait, déguisé d’abord, du fils Ioànna Karystiàni donne aussi à entendre ce que l’on pourrait, honteuse généralisation, nommé désarroi d’une certaine jeunesse.
La croisière bleue : et autres histoires ultramodernes de L. Genefort
On sent que Laurent Genefort a pris plaisir à créer cet univers uchronique où l’espace est l’éther et où l’humanité orgueilleuse ne se doute pas que d’autres espèces l’ont précédé.