Diagonale | 40 pouces |
Définition (pixels) | 1920 x 1080 pixels |
Compatibilité HD (1080i/720p) | Oui / Oui |
Certification HD Ready | Oui |
Angles de vision (H+V) | NC |
Puissance sonore | 2 x 10 W |
Connectique | HDMI (x 4), composite, YUV, USB (x 3), optique, wifi |
Dimensions (LxHxP) | 933 x 608 x 255 mm |
Poids | 13.3 kg |
Type | LCD |
Compatibilité 3D | Oui |
Après le D8000 et le D7000, Samsung commercialise le D6500 (et sa version blanche, le D6510), un téléviseur Edge LED 3D plus abordable. Il garde toutefois la majorité des fonctions, telle l'interface Smart TV pour interagir avec le téléviseur et profiter des contenus Internet (applications, surf depuis le navigateur, réseaux sociaux, vidéos...). On note également qu'il bénéficie des technologies les plus avancées censées procurer des images d'une qualité exceptionnelle. Voyons en détail de quoi il s'agit...
Esthétiquement, le D6500 ressemble comme deux gouttes d'eau au D7000. Il se différencie simplement par une coque noire (ou blanche) un peu plus large. Elle passe de 15 mm (5 mm + 10 mm de bordure transparente) à 20 mm (10 mm + 10 mm de bordure transparente), c'est subtil. Le D6500 se démarque réellement de son grand frère par son pied. Au lieu d'un support en croix, il est équipé d'un socle rectangulaire plus classique. L'ensemble est sobre et bien fini.
Sur le côté et à l'arrière, le sentiment de déjà vu s'amplifie. On retrouve une épaisseur de 3 cm avec une connectique identique : 4 prises HDMI, 3 prises USB, une prise Ethernet, le Wi-Fi, une sortie audio optique, une VGA, une composite, et une YUV.
Le triple tuner TNT-HD, satellite et câble s'épaule d'une fonction PVR (enregistrement d'émissions télévisées) et TimeShift (contrôle du direct).
Du côté des services connectés, tout est là. Le portail Internet@TV et les Samsung Apps offrent un nombre impressionnant de possibilités (VOD, Catch-up TV, application, Skype 720p, ...). Et bien entendu, n'oublions pas le standard HbbTV. Cette fonction propose une interactivité avec les chaînes de la télévision. On peut ainsi commander un produit via une publicité, voter, participer à des jeux en direct...
Il est également compatible avec le DLNA, et capable de lire des fichiers multimédias (musiques, photos et vidéos) depuis un disque dur ou une clé USB. Les téléviseurs Samsung sont même les meilleurs dans ce domaine. Les périphériques de stockage externes formatés en NTFS ainsi que la majorité de nos vidéos HD sont pris en charge. Notons tout de même que les M2TS et les sous-titres intégrés aux MKV et aux MP4 ne sont toujours pas lus (il faut les séparer du conteneur pour les lire).
Dalle brillante, sensible aux reflets
Connectique
Menu
Épaisseur
Passons maintenant à la pratique. Par défaut, les réglages utilisés sont parfaitement ajustés pour donner une image claquante. Les couleurs apparaissent donc faussées, les gris tirent sévèrement vers le bleu, les tons foncés sont bouchés tandis que les clairs semblent brûlés. Nous conseillons donc de passer en mode Cinéma et de baisser la luminosité à 41 pour remonter le gamma.
En mode Cinéma, le taux de contraste est mesuré à 2630:1
Dans ces conditions, le D6500 offre une prestation proche de celle de ses grands frères. Le rétro-éclairage dynamique - impossible à débrayer - fait varier le taux de contraste de 2610 à 2640:1. C'est bon, mais pas transcendant. Certains concurrents passent au-dessus de la barre des 4000:1.
Colorimétrie en mode Cinéma : excellent deltaE moyen de 2,3
De leur côté, les couleurs sont ainsi rectifiées. Le deltaE moyen passe à 2,3 et les couleurs deviennent fidèles.
Le rendu visuel dans les films est bien entendu similaire aux deux autres Samsung évoqués plus haut. La HD est excellente et la mise à l'échelle reste dans la moyenne. Cependant, le réglage personnalisé du Motion Plus est quelque peu différent sur ce modèle. Pour une utilisation optimale, nous avons passé la réduction des flous à 9 et la réduction des vibrations à 3. Dans ces conditions, les saccades et la rémanence sont très largement atténuées sans dégradation de la qualité d'image.
La bonne qualité dans les films est perturbée par des tâches lumineuses visibles dans les parties noires de l'écran. Ce défaut, appelé clouding, est particulièrement marqué sur les téléviseurs équipés d'un rétro-éclairage à LED latérales. Comme le montre le cliché ci-dessus, les coins de la dalle sont les plus affectés par ce problème.
Réactivité mesurée |
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| | |
| Fond clair | Fond noir | Moyenne |
Ce graphique représente le temps (en ms) mis par le TV pour effacer une image. Plus le temps est court, plus les images en mouvement sont nettes.
On pourrait croire que Samsung a implanté une dalle moins réactive dans son D6500 que dans les modèles supérieurs... eh bien non ! Étonnamment, elle s'est révélée plus réactive que celle du D7000. Sur fond clair, les deux téléviseurs affichent des scores très proches (10 ms pour le D7000 et 11ms pour le D6500). En revanche, le D6500 s'avère bien plus à l'aise dans les zones sombres. L'image met 9 ms à disparaître quand le D7000 peine à l'effacer en 21 ms.
Enfin, comme la majorité des téléviseurs de la marque, il affiche les images avec 66 ms de retard - soit 4 images - face à notre écran cathodique. Les joueurs seront donc désavantagés dans leurs parties. Pour les autres, cela n'a aucune influence.
MAJ (12/12/2012) : En 3D, les Samsung D6xxx affichent parfaitement les 1920 colonnes, mais les 1080 lignes sont carrément invisibles ! Cette série mixe complètement les lignes dans une fusion parfaite qui engendre une division de la définition par deux — conformément au résultat affiché sur la précédente mire. Ils ne sont donc pas en Full HD lorsqu'on regarde des films en 3D, mais se limitent au 1920 x 540 lignes.
Dans les films 3D, la qualité est au rendez-vous. Les jaillissements et la profondeur sont très bien restitués. De plus, la bonne réactivité de la dalle dans le sombre permet de contenir l'effet de crosstalk - dédoublement des objets à l'écran - quand un objet blanc est posé sur un fond noir (exemple : sous-titres sur les bandes noires des films). En revanche, le D6500 est moins doué avec les tons plus clairs. Le dédoublement des objets est marqué. Il rate donc de peu la quatrième étoile dans cette partie.
Ci-dessous, le résultat vu à travers les lunettes (Samsung en haut, Sony en bas) :
[link src="https://cdn.lesnumeriques.com/produits/35/10566/UE46D6500_3dlg.jpg"]
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[link src="https://cdn.lesnumeriques.com/produits/35/10566/UE46D6500_3drg.jpg"]
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Sur une image parfaite, on ne voit pas de "R" sur le "L" de gauche, et inversement pas de "L" dans le "R" à droite. Seuls les TV plasma Panasonic et Samsung y arrivent actuellement.
Ce TV offre une fonction de conversion de la 2D vers la 3D identique à celle de la précédente génération. L'effet 3D n'est pas dément et la fatigue visuelle se fait ressentir plus vite qu'avec de la vraie 3D. Mieux vaut se contenter des ces derniers contenus (Blu-ray 3D, jeux 3D...).
Mauvaise nouvelle, le téléviseur ne propose pas de lunettes dans son carton. Il faut donc débourser encore un peu d'argent pour profiter de la 3D. De plus, Samsung a changé de protocole de communication sans fil. L'infra-rouge laisse la place au Bluetooth. Les lunettes achetées avec la génération 2010 ne sont donc pas compatibles avec la gamme 3D de 2011. En revanche, cela règle les éventuels problèmes d'interférences et améliore la portée du signal.
Dans l'ensemble, le système sonore est plutôt bon. Les aigus et les médiums sont bien gérés. Cependant, comme pour tous les téléviseurs très fins, les basses manquent à l'appel. Une barre son est la bienvenue pour l'accompagner dans les films.
Enfin, le rétro-éclairage Edge LED fait bien son travail. En fonctionnement, le D6500 en 40 pouces affiche une consommation électrique de seulement 75 Watts ; une bonne nouvelle pour les écologistes.
Le D6500 offre une bonne qualité d'image en 2D. En 3D, la définition est divisée par deux (1920 x 540 pixels) et le dédoublement d'image est un peu trop marqué. Il n'en demeure pas moins un bon écran pour qui veut un téléviseur fin à prix raisonnable.
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