Le loch de pont (en anglais « Taffrail Log ») est composé d’un compteur et de son volant, reliés par une ligne à une hélice immergée. L’hélice est un simple fuseau de métal portant des ailettes dont la vitesse de rotation est proportionnelle à la vitesse du navire ; Procédure : on met l’hélice à la traîne au bout d’une ligne tressée (environ deux fois la longueur du navire), qui transmet toute rotation. Le mouvement est régulé par un volant dont l’inertie assure une rotation régulière de la ligne. Le nombre de tours est enregistré par le compteur fixé à bord et on peut lire à chaque instant, par différence, la distance parcourue depuis la précédente lecture.

Le loch harpon (en anglais « Harpoon Log ») enregistrait le nombre de tours de l’hélice dans un compteur contenu dans la structure du fuseau lui-même. Ce type de loch, traîné par une ligne tressée, avait deux inconvénients : (1) brillant, il pouvait être attaqué par des gros poissons d’où une perte de tout le loch contrairement au loch de pont où seule l’hélice (souvent peinte en noir) est immergée et (2) exigeait d’être remonté à bord pour la lecture. Ce second inconvénient présentait une contrepartie : on contrôlait ainsi que l‘appareil n’avait pas récolté de goémon, ce qui fausse gravement l’indication de tout loch.

Les lochs à hélice (ou sillomètres) n’indiquent pas la vitesse, mais le chemin parcouru par rapport à l’eau depuis l’immersion de l’hélice; la vitesse (en nœuds) est obtenue en divisant ce chiffre (milles marins) par les heures écoulées.

Le loch est toujours exact proportionnellement, mais non en valeur absolue ; il faut donc, avant de s’y fier, l’étalonner sur une distance connue ; si cette distance est 10 milles, et que le loch indique 9,1, il faudra à toutes ses indications, ajouter 10%.

SHIP-LOG

loch.fr

nautical miles