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Les Seniors du RCP 15

Derniers commentaires
24 juillet 2015

Saison 2015/2016

Saison 2015/2016

 

Si vous êtes intéressé par la Rugby Club Paris 15, notre club évolue en Honneur avec deux équipes Seniors masculins (et oui nous avons aussi des équipes féminines) où les deux équipes jouent à 15.

Si vous souhaitez des informations complémentaires, vous pouvez laisser un message au 06 07 71 30 76 (vous serez rappelé dans la soirée).

 

La reprise des entraînements aura lieu  précises au Stade Suzanne Lenglen (Métro L8 ou T3 Balard)

le Mercredi 26 Août 2015 à 20H00

 

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15 septembre 2014

RC Sucy / RCP 15 (14/09/2014)

 

Rencontre amicale en 3 x 20 minutes entre nos deux clubs pour une reconnaissance d'avant saison. De belles et d'autres à améliorer.

13 janvier 2014

Entraînements (12/01/2014)

Petit entraînement pour une mise en jambes en douceur de cette deuxième partie de saison avec nos amis d'Aulnay-sous-Bois

9 décembre 2013

AAS Fresnes / RCP XV (08/12/2013)

Réserve :

Score : 05 /60

Première :

Score : 08 / 34

Jouer à l’extérieur est toujours une occasion agréable de s’évader du microcosme parisien. Mais s’évader à Fresnes est beaucoup plus compliqué qu’on ne le croit. Suite à la dernière soirée arrosée, les flics sont intervenus et ont mis tout le monde aux arrêts. Hop ! Une rafle qui conduit tout le groupe à la prison de Fresnes.

Comment s’échapper de cet enfer carcéral et jouer comme il se doit notre match de rugby ? Corentin Mazamet-Scofield s’est heureusement penché sur la question. Il se fait tatouer sur tout le corps les combinaisons de touche. Alors tout ce petit monde s’organise pour l’évasion finale. 15 hommes se décident à tenter de se faire la belle. Les rôles sont distribués pour que rien ne soit laissé au hasard. Les 8 avants sont censés fragiliser l’édifice, et les arrières animer le plan d’attaque. Tout doit se jouer sur 80 minutes pendant l’affrontement contre les gardiens des lieux…

Bruno Ricaud, pensionnaire de la prison depuis 1958, date à laquelle il fut incarcéré pour debout-couchés abusifs, nous fait un discours d’avant match original :

« Les portes du pénitencier
Bientôt vont se fermer
Et c'est là que je finirai ma vie
Comme d'autres gars l'ont finie
Pour moi ma mère a donné
Sa robe de mariée
Peux-tu jamais me pardonner
Je t'ai trop fait pleurer
Le soleil n'est pas fait pour nous
C'est la nuit qu'on peut tricher
Toi qui ce soir a tout perdu
Demain tu peux gagner »

Gagner. Voilà l’impératif de ce nouveau match, le dernier de la phase aller. Il faudra y mettre du combat, si l’on veut sortir de Fresnes.

Le début de match est mauvais, encore une fois. Chacun veut s’évader par ses propres moyens. Trop de fautes en peu de temps, et déjà Valentin est mis en cellule d’isolement pendant 10 minutes. Il risque la perpétuité. Son avocat, Maitre Boutes, aurait dit pour le défendre : « Ah que c’est pas de sa faute, c’est Johnny ». Fresnes joue par la suite une pénal-touche, et crée un beau maul pénétrant que nous n’arrivons pas à stopper. Les geôliers montent sur la barricade et nous renvoient dans nos cellules. Nous encaissons notre premier essai depuis 5 matches, et sommes menés 5-0.

Nous parvenons difficilement à mettre notre jeu en place. Ils défendent bien, mais nous faisons encore trop de fautes individuelles pour pouvoir les déstabiliser. Exemples navrants : une courte-échelle mal soutenue et nous ne pouvons pas passer au-dessus du mur de la prison ; Mazamet n’arrive plus à relire ses tatouages et lobe son sauteur ; tunnel de trois quart qui part en travers, etc. Le soleil rasant gène aussi considérablement notre jeu de trois-quarts. Heureusement, Fresnes fait aussi quelques fautes, ce qui nous permet de tenter des pénalités. Petit Combret en passe une pour revenir à 5-3. Petit et Grand Combret reçoivent aujourd’hui la visite annuelle de leurs parents, qui ne les ont pas délaissés depuis leur incarcération. Emprisonnés pour « non-assistance à personne en danger qui s’étouffe avec du gâteau à la broche », ils rêvent d’être mutés vers une autre prison : Rodez.

Le meilleur moyen de s’évader reste encore l’aide d’un des gardiens. Bried a soudoyé un petit porteur de clé pour me faciliter la fuite. Alors quand Bastien me donne le ballon, je choisis de percuter Passe-partout. Comme il est de mèche, il offre à Brieg le passage pour qu’il s’y engouffre et marque le premier essai. 10-8 pour nous à la mi-temps.

En deuxième mi-temps le RCP XV a enfin compris que seule la solidarité pourra les mener hors de ces murs. Le combat reprend avec rage. Cette fois, on ne s’affole pas et la conservation du ballon est meilleure, ce qui nous permet d’enchainer les temps de jeu et de mettre à mal la défense adverse. Sur une de ces actions d’envergure, Louis est arrêté à 10 cm de la ligne. Hugo sort le ballon pour Vincent Trouvé qui pète au ras, dans le plus pur style de Napoléoni Nalaga, un cousin à lui qui a quitté Grenoble très jeune. 17-3 pour le RCP XV.

Les gros ont découvert que le meilleur moyen d’évasion n’était pas la voie des airs ni la voie des ailes. Ils préfèrent la technique médiévale du bélier. Têtes bèches, ils enfoncent la porte en fer et abaissent le pont-levis. Ils déroulent et plantent un nouvel essai. D’ailleurs, ils en mettront un deuxième juste après. Le parfait miroir de cette action. Une fois à droite, une fois à gauche. Deux mauls pénétrant de 20 mètres chacun. Oui. Mais dès qu’ils passent la ligne… Une fois le tracé blanc dépassé, c’en est fini de la solidarité ! Vous voyez les gros s’entre-déchirer, se voler le ballon pour récolter les fruits de la marque ! L’affreux de l’homme reprend le dessus. Sur le premier essai, après 20m d’effort collectif, Mocho vole le ballon à Francis pour marquer tout seul. Il se relève et dit « C’est moi qu’a marqué ! ». Sur le deuxième essai, Hubert demande le ballon au cul du maul et s’effondre pour marquer. Il dit « C’est moi que je marque ».

Les gardiens de Fresnes sont en panique. Les prisonniers grondent et défient leur autorité. Plus rien de nous freine (ß jeu de mot). Sur le peu de ballons qu’ils ont à se mettre sous la dent, les Fresnois s’effraient. Sur un regroupement en leur faveur dans leurs 22m, nos gros poussent dans l’axe et gène la transmission du 9 qui offre une passe rasante à son dix. Sur ces entrefaites, Brieg intervient, tape dans le ballon, court derrière et attend anxieux que le ballon remonte avec un rebond favorable. Au même moment dans le sud de la France, Papaix fait du spiritisme dans son cassoulet en envoyant des ondes favorables Paf ! Le ballon remonte et Brieg marque un essai à la Papaix. Il reste maintenant 10 minutes à jouer, et nous campons dans notre camp. Fresnes attaque à tout va. Les parents du petit Bastien étant là aussi pour voir le fiston, celui-ci est tout fou-fou et montre à papounet comment écrouler un maul. Carton jaune pour aller faire la bise à maman.

Notre défense tient néanmoins. Nous restons 5 minutes à 5m de notre ligne sans plier. Le match se termine donc sur ce score fleuve de 34-8. 8ème victoire consécutive du RCP XV. Les archives du club, Vincent Boutes, assure que cela n’est jamais arrivé depuis 1982. Il est évident que le président nous offrira un beau cadeau de Noël pour nous récompenser (oui Antoine Desrues, le Père noël n’existe pas). En tous les cas, le RCP XV s’échappe au classement et malheur à ceux qui réussiront à nous mettre derrière les barreaux.

Brieg, reporter d'investigation en milieu clos et Nounours, photographe imagier de justice

2 décembre 2013

RCP XV / COM Bagneux (01/12/2013)

Réserve :

Score : 31 / 00

Première :

Score : 10 / 03

Sans plus attendre, voici le résumé du match :

Le match a débuté, puis s’est fini un peu plus tard.

Brieg, grand reporter très en verve et nounours, photographe long à la détente

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25 novembre 2013

Repos!!!! 2 le retour (24/11/2013)

Journée banalisée par notre cher comité: donc repos pour tous!!!

17 novembre 2013

Repos!!!! (17/11/2013)

Réserve : exempt

Première : exempt

 

Ce dimanche très froid permit à tout un chacun de se reposer de ses blessures de la dernière guerre : en effet, le calendrier de notre poule de neuf club nous imposait un repos bien mérité.

11 novembre 2013

RC Val de Bièvre

Réserve :

Score : 11 / 03

Première :

Score : 09 / 38

Les matches se suivent et ne se ressemblent pas. un bien mauvais match pour notre équipe Réserve. Ressaisissez-vous les gars!!!!

Sous les beaux augures d’un soleil tranquillisant, animés des plus folles énergies que la guerre engendre, le RCP XV s’apprêtait ce dimanche à livrer un nouveau combat. L’armistice que nous célébrons n’est pas encore d’actualité, l’heure est à l’assaut des tranchées ennemies.

Mais soudain c’est l’appel des sirènes ; on entend le tonnerre des canons : l’ennemi s’approche de Paris, le voilà déjà dans le Val de Marne. Ni une ni deux, le général Bruno Gallieni envoie ses troupes au combat, se servant des transports en communs pour convoyer ses hommes. Ce sont les fameux métros de la Marne. Immédiatement le combat s’engage. Nos hommes prennent place sur le champ de bataille au milieu des miradors ennemis et creusent les tranchées réglementaires. En ce début de rencontre, les deux armées se font face sans jamais plier. Val de bièvre trouve tout de même une brèche et ouvre le score d’une pénalité.

Alors notre premier assaut est initié. Dans les 22m adverses, Lieutenant Petit Combret annonce une combinaison d’attaque : Sergent Papaix fera diversion sur le flanc droit, et Caporal Bénard viendra couper la ligne ennemie en croisée. L’attaque est parfaitement exécutée, Louis Bénard franchit le rideau de barbelés, met un raffut au tirailleur adverse et offre d’une superbe chistéra le ballon à Sergent Papaix. Celui-ci tourne la tête pour chercher du renfort, c’est-à-dire Soldat Trouvé ou Soldat Guyon. Voyant qu’on le soutenait plutôt par l’esprit que par la présence physique, Sergent Papaix est obligé de se débrouiller seul. Il met lui aussi le raffut et marque le premier essai.

L’issue du combat s’annonce plus heureuse, d’autant que quelques minutes plus tard, Vincent Trouvé déboule de nouveau dans la défense. Bien lancé par le prestidigitateur Combret qui cache bien le ballon, Vincent court tout droit vers la ligne d’en-but. « Trop facile », se dit-il. Il s’arrête, fait demi-tour, crochète deux défenseurs situés derrière lui, va chercher un tas de joueurs à percuter, traine trois mecs accrochés à son short, et finit par aplatir. Plus tard, Capitaine Sarlin est envoyé dans la ligne. Sa percée est franche et vigoureuse, il s’apprête lui aussi à franchir la tranchée adverse. Lorsqu’ Hubert choisit d’effectuer le deux-contre-un face au 15, et envoie Sergent Papaix à l’essai.

Les tenues noires du RCP facilitent le camouflage, alors que les ennemis de Villejuif sont trop visibles avec leurs uniformes bleus. Ils sont facilement repérables, et notre artilleur, Petit Combret, fait un massacre. Notre Grosse Berta cannarde l’infanterie adverse qui ne parvient plus à sortir de ses positions. 20-9 à la mi-temps.

En deuxième mi-temps, les attaques reprennent de plus belle. L’artillerie adverse ayant perdu de sa portée, Vincent Trouvé profite encore d’une relance depuis les 30m adverse. Il lance la cavalerie (lourde). Il navigue dans la défense et offre à Sergent Bénard (il est devenu sergent entre-temps) son premier essai. L’approvisionnement dans les tranchées reste très difficile. La famine s’installe. On ne trouve bientôt plus un ballon à se mettre sous la dent. Ils ont tous été envoyé chez la vieille qui habite à côté du stade, et qui revend pour 5 sous ces précieux objets. Pendant 10 minutes, tout le monde attend qu’on nous trouve un ballon. Dès que le ballon arrive, Lieutenant Petit Combret fait un coup de pied par-dessus la défense, le récupère et donne à Sergent Papaix. Celui-ci se prend 3 balles dans le corps le contrariant dans sa course. Mais le ballon ressort vite et par deux passes sépia, Adjudant-chef Bénard part à l’essai.

Mais les Valdebièvrois ne l’entendent pas de cette oreille. Val de Bièvre change sa stratégie et opte pour le combat rapproché. Et les combats s’achèvent ainsi. Le RCP XV peut fêter sa nouvelle victoire, ce régiment est décidemment invincible.

 

Caporal Brieg et Sergent Nounours, reporters aux armées

4 novembre 2013

RCP XV / US Nemours Saint-Pierre (03/11/2013)

Réserve :

Score : 52 / 07

Première :

Score : 42 / 03

Très belle victoire de notre équipe Réserve, cela faisait longtemps que nous n'avions cela. A persévérer dans ce sens.

Une première mi-temps très mauvaise. Le RCP 15 a joué une très bonne première minute : le ballon est immédiatement envoyé à l’aile, où Vincent Trouvé traverse, et… arrêtons-nous un instant… Figeons l’image… Les bras s’étendent, le geste se précise… la gonfle décolle des gros doigts potelés de Vincent… et se dirige doucement vers d’autres mains… Grand dieu mais c’est une passe ! Vincent a lâché le boudin et offre une passe décisive à Romain Poivey qui aplatit dans l’en-but.

La valse des mauvais gestes peut commencer : en-avants, touches directes, sauteur lobés, re-en-avant, fautes au sol, re-re-en-avants, etc. Le tout pendant une mi-temps entière.

Heureusement il y a deux mi-temps. (Je dirais même plus, heureusement, il y a trois mi-temps). A la pause, Bruno tente de nous remonter le moral ; c’est-à-dire qu’il incendie notre honneur et notre virilité, maudit notre descendance et nos coupes de cheveux. Atteint par ce discours vindicatifs, le RCP repart en guerre et engendre un groupé pénétrant des familles qui bouscule les Nemouriens. Et là, Hubert Sarlin nous fait la classique, la technique du cascadeur. Alors que le camion est lancé à pleine balle et qu’il défonce la faible résistance adverse, menant tous les gros derrière la ligne de front, Hubert le cascadeur saute du véhicule en marche, le ballon en main, s’extrayant du maul à 2m de la ligne. Tout ça pour foutre un cul au pauvre ailier adverse qui avait déjà prévu de rejeter la faute sur ses gros. Paf ! Une percu malpropre et Hubert aplatit du bout des ongles ce deuxième essai.

Nemours s’embourbe. Notre défense est intraitable, ils n’ont aucune solution. Et les essais s’enchainent. Sur un beau mouvement d’attaque, où les gros succèdent aux maigres dans l’emploi du ballon, Hugues Papaix perce et envoie sa passe chistéra dans les battoirs de Mocho, qui franchit la ligne d’en-but, en mettant un dernier crochet à Francois Combret qui passait par là.

Autre séquence d’émotion : ce nouveau maul parfaitement exécuté qui roule et compresse l’adversaire sur 30m. C’est donc au pas de charge que nos 8 avants franchissent encore la ligne, sous les clairons des poubelles violentées et les cris de « Balard c’est Mathon » ou le célèbre « En voiture ». Salat, bien au chaud au cul du bélier, se laisse tomber et marque l’essai.

Sur une énième offensive, Thomas franchit le rideau et fait à Brieg une chistéra en croisée pour retrouver Grand Combret au soutien, ce dernier se fait plaquer à 1 m de la ligne. Bastien nous fait un pick and go-back contre 4 défenseurs. Le ballon ressort et Petit Combret aplatit en force. Bien entendu, il transforme l’essai : 100 % de réussite pour Johnny Combret. Après quelques temps de jeu, on joue petit côté, et Mocho marque le 6ème essai.

 

Brieg, jeune reporter fou furieux et Nounours, photographe mal léché

21 octobre 2013

AAS Sarcelles / RCP XV (20/10/2013)

Réserve :

Score : 24 / 03

Première :

Score : 09 / 10

Le match fut donc de bon esprit, disons presque fair-play. Mais la tension est tout de même présente en ce début de match, ou nous retiendrons surtout l’exceptionnelle série de touche directe du RCP XV. Sarcelle ne demandait pas mieux pour s’installer dans notre camp et marquer les trois premiers points. L’habituel jeu d’occupation des équipes d’honneur nous a obligés à rester dans notre camp et subir l’exceptionnelle série de drops manqués du dix adverse.

Heureusement, nous avons Vincent Trouvé. Il fit l’admiration de l’arbitre qui nous confiait après le match : « votre 11, il ressemble à rien, mais il casse à chaque fois un placage ». Vincent apprécie  moyennement l’éloge. En l’occurrence, sur une action petit côté, Trouvé pète un placage, déborde sur l’aile, parvient à passer les bras pour son soutien. Puis le ballon est vite éjecté sur l’aile opposée, où Pierre Hec intervient proprement : il traverse, fixe et donne pour Romain Poivey qui marque en coin. C’est donc la deuxième passe décisive d’un roux en deux semaines. On n’arrête pas le progrès ! Romain Poivey marque son premier essai en équipe première.

Puis le match s’installe dans un faux-rythme. Tout est fait pour redonner à Sarcelles un peu de courage et d’abnégation. Le langage aussi est remis en question. A un des nôtres qui s’écrit dans la touche  « Les gars, on est un de moins (prononcez moinsse comme tout bon toulousain qui se respecte)», un supporter de Sarcelles répond : « Oh les gars on est à Paris ici, on ne dit pas moinsse, il est fou ou quoi celui-là ». Les conquérants du sud peinent à imposer leurs vues.

Menés 6-5 puis 9-5, et acculés dans notre camp, nous défendons notre ligne avec acharnement. Le match semble mal engagé quand la pluie se met à tomber. Mais sachez-le, la pluie a des vertus exceptionnelles.

Il reste peu de temps et le RCP XV repart au combat. Il repart même de très très loin, puisque Bertrand, pris dans l’en-but, offre à Brieg la joie de devoir remonter le ballon depuis notre ligne d’essai. Nous investissons de nouveau leur camp. Sur une touche à 15m de notre ligne, nos gros forment un maul pénétrant. Simon en 12, Romain en 14 et Brieg en 15, rejoignent l’attroupement pour aider les gros bras de nos petits bras. Le maul à 11, ça marche grave, et le bélier biterrois enfonce les Sarcellois. Pas à pas, l’édifice déploie son incommensurable énergie, translate et ondule savamment vers cette ligne d’en-but. Puis l’amas de joueurs s’effondre au-dessus du ballon planté victorieusement en terre ennemie après ce superbe assaut.

Quoi ? L’arbitre refuse ! 5 joueurs du RCP autour du ballon, ça ne lui suffit pas ?

Suspense haletant. Le monde retient son souffle… Quand tout à coup, Augustin talonne le ballon de son gros pied carré. Le coup de talon est tellement fort que la balle joue au flipper et ressort côté Sarcelles. Horreur ! Le ballon est perdu ! Et c’est là qu’intervient notre héros du jour. Cet homme, nous le connaissons tous. Surgissant de la nuit, masqué comme toujours, Salat s’empare le premier de la balle, fait un petit saut de cabri au-dessus du 9 et marque l’essai de la gagne.

Bon, vu du côté des trois-quarts, la scène était moins visible et moins belle. Cela donne plutôt : bordel incompréhensible, tout le monde lève les bras, on sait pas pourquoi. Apparemment c’est cool pour nous parce que tous les gros se font des bisous. Des scènes de liesse générale, des câlins et des encore des bisous clôtureront cet épisode magnifique du RCP XV. 10-9, petit mais grande victoire.

 

Brieg, jeune journaliste fou furieux et Nounours, photographe mal léché

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