atelier 8 104

atelier 8 104
le " workshop chaîné " du mardi 7 septembre au samedi 18 décembre 2010
Ce workshop est rythmé par des collaborations d' une durée de deux semaines entre Edouard WOLTON et un artiste invité ( peintre, sculpteur, réalisateur sonore...).


Chaque workshop aboutira à la production d' ouvres expérimentales qui seront visibles par le biais d' ouvertures au public.

A l' issue de la résidence , l' ensemble des oeuvres produites durant ce workshop sera présentée au public.


Les deux axes majeurs mis en place pendant ce workshop sont les suivants:
Etablir une reflexion théorique et plastique sur la thématique du paysage à travers des recherches picturales et scénographiques.
Aboutir à la création de dispositifs expérimentaux de mise en lecture de l'image peinte par des espaces hybrides, où se mèlent les différentes pratiques des plasticiens investis dans le workshop.




Artistes invités:Valentin FALINE, Taline ZABOUNIAN, Mirai JEON, Eva NIELSEN, Lucas POTTIER, Eric DIZAMBOURG.















mercredi 29 décembre 2010

déménagement du workshop

La résidence d' Edouard Wolton au 104 touchant à sa fin, nous avons déménagé du 104, nous ne sommes donc plus visible dans l' atelier 8.
Cependant, nous EXPOSERONS au 104 l' ensemble du travail effectué et de nouvelles pièces en MARS 2011, nous vous tiendrons au courant des dates exactes dès qu' elles nous serons communiquées.
Si vous voulez nous contacter veuillez nous ecrire sur edouard.wolton@gmail.com
cordialement.
Edouard Wolton

mercredi 1 décembre 2010

tableaux de l' installation "NOCTURNES"/ Edouard Wolton

"Nocturne n°1", techniques mixtes sur toile, 150/250 cm, 2010, Edouard Wolton

"Nocturne n°2", techniques mixtes sur toile, 162/229 cm, 2010, Edouard Wolton

lundi 15 novembre 2010

exposition "NOCTURNES"/samedi 13 novembre 2010/Lucas Pottier/Eva Nielsen/Edouard Wolton

"NOCTURNES" est une oeuvre réalisée en collaboration avec Lucas Pottier, Eva Nielsen et Edouard Wolton.
A partir des reflexions sur la peinture de nocturne ou de clair de lune, Eva Nielsen et Edouard Wolton ont établi des peinture empreintes des théories du romantisme et du sublimes, théories fondamentales dans la peinture de paysage et abordées majoritairement par les reflexions mises en places pendant le workshop.
Ces peintures furent présentées au public au coeur d' une sculpture/installation de Lucas Pottier, basée sur la perte sensorielle et l' experimentation du spectateur.



vue d exposition


vue d exposition

vue d exposition

vue d' exposition

vue d' exposition
Celui ci se retrouvait plongé dans le noir au coeur de l' oeuvre et ne pouvais acceder aux tableaux que par l' intermédiaire de "judas", perturbant ainsi sa vision et le statut même des oeuvre peintes.


Ce dispositif de mise en lecture de l' image peinte, reprennait , par ailleurs , en citation le dispositif décrit par k.d. Friedrich pour la bonne monstration de ses peintures dans la lettres qu'il adressa au prefet de Dresde, voici l' extrait qui nous interressait et qui était présenté aux spectateur le jour de l' exposition:

"     [ …] La plus grande des deux petites caisses contient deux boules de verre, la plus petite une lampe et un bloc de bois.
      Le montage des tableaux se fait de la manière suivante : pour montrer le tableau n° 1, on placera la caisse sur un chevalet ou sur une table d'une hauteur d'une aune dix-sept pouces, et on remplira l'une des boules de verre d' eau claire et pure, de préférence bouillie ; on suspendra ou fixera la boule dans l'ouverture inférieure B, en rapprochant la caisse ou le chevalet d'une fenêtre, de telle manière que la boule remplie d'eau touche presque la vitre. Il est préférable de choisir une fenêtre qui donne au nord. Si elle donne au sud, les tableaux ne peuvent être contemplés lorsque le soleil brille. La boule remplie d'eau doit être placée de telle sorte qu'il n'y ait aucun croisillon de fenêtre ou objet opaque à une distance d' au moins huit pouces, de quelque côté que ce soit afin que rien d'autre que l'air ne puisse se refléter dans la boule. On couvrira alors complètement la fenêtre de planches, mais pour être tout à fait certain que pas le moindre rayon de lumière ne pénètre dans la pièce et que l'obscurité y sera totale à l'exception de ce qui pénètre dans la caisse à la travers la boule de verre, on masquera en outre les planches à l'aide de draps de couleur sombre. On placera ensuite le bloc de bois D et la lampe dans la caisse, de telle manière que la flamme se trouve précisément derrière l'endroit du tableau où brûle le trésor présumé. Mais la flamme ne doit à aucun prix être plus forte que le minimum qui suffit pour l'entretenir, et elle doit être aussi proche que possible du tableau, sans le brûler, c'est-à-dire de telle sorte que le bloc D touche la baguette oblique. On glissera alors le tableau n° 1 dans la rainure E, de telle manière que la face recouverte de papier fin se trouve du côté du contemplateur. Devant la caisse on placera deux chaises à une distance permettant au contemplateur d'embrasser calmement l'ensemble du tableau. Lorsque tout est ainsi préparé, on invitera le contemplateur à s'asseoir, après l'avoir retenu pendant quelques minutes dans une faible lumière, afin que son oeil s'habitue à l'obscurité. On dégagera alors la coulisse F, et le tableau sera visible.
      Ce serait encore mieux si l'on pouvait disposer entre la caisse et le contemplateur un rideau pouvant être ouvert et fermé sans bruit pendant le changement de tableaux.
      Pour cette même raison, on aurait avantage à couvrir le sol de la pièce d'un tapis. Lorsque le tableau à été contemplé , on remettra la coulisse F à sa place ou on baissera le rideau et introduira la tableau n° 2 après avoir enlevé le bloc de bois et la lampe, puis on rouvrira le rideau. Cela étant fait et le rideau étant de nouveau tombé, on introduira le tableau n° 3. Et cela étant aussi fait on introduira le tableau n° 4, et on refermera l'orifice inférieur par la petite boîte en ouvrant l'orifice supérieur et remplissant l'autre boule à moitié de vin blanc aussi transparent que possible, à moitié d'eau ; on suspendra et fixera cette boule à l'orifice supérieur, de telle sorte que la boule le couvre aussi bien que possible.
      Pour augmenter l'effet que ces tableaux pourraient produire à un moment bien choisi, dans le cas favorable où ils plairaient, je souhaiterais qu'ils soient contemplés avec accompagnement musical. "


Caspar D. Friedrich
à W.A. Shukowski
Dresde , le 12 décembre 1835
(fragment)


les tableaux ne pouvant être photographiés tels qu' ils étaient perceptible par le spectateur dans l' installation ( à travers un judas dans une pièce totalement obscure) voici quelques photos présentant le processus de construction de la structure de présentation:



preparation de la "chambre noire",AT 8

montage de la "chambre noire ,AT3

montage de la "chanbre noire", AT3

installation des lunières sur la "chambre noire, AT3

installation des tableaux dans le "double fond", AT3

installation des tableaux dans le "double fond", AT3

préparation de la strucure externe,AT3

installation de la sructure externe, AT3

habillage de la structure externe,AT3

placement des tableaux dans les "coulisses", mise en place du toit,AT3, Edouard Wolton

placement des tableaux dans les "coulisses", mise en place du toit,AT3, Edouard Wolton


Eva Nielsen/ courtesy galerie Dominique Fiat


lundi 25 octobre 2010

"ENTRE MURS ET FENETRES" ouverture d' atelier du samedi 23 octobre 2010, Edouard Wolton Taline Zabounian et Mirai Jeon

La troisième ouverture au public du workshop s 'est effectuée le samedi 23 octobre 2010 dans l' atelier 8 du 104.

Les trois artistes qui y participaient étaient Taline Zabounian, Mirai Jeon et moi même .

Dans la lignée de l' ouverture de "la nuit blanche", nous avons travaillé sur la thématique du mur et de la fenêtre comme médiums d' accès au paysage.
La question de l' objet/tableau et de l' artifice en tant que image mentale était posée à travers ce mur/peinture composé autour d' ume même gamme chromatique et d' un élément commun.
La proposition de Mirai insistait sur la question de la multiplicité des points de vue en terme d' appréhension de l' espace pour le spectateur/acteur et pour les modes d' accessibilité de l' image peinte.
Les jeux de lignes de forces, de lumières et de sens de lectures developpent un dialogue entre la pièce centrale et les élements qui gravitent autour.



Edouard Wolton/Mirai Jeon

Taline Zabounian/Mirai Jeon

Edouard Wolton

Edouard Wolton/Mirai Jeon

Taline Zabounian/ Mirai Jeon

Edouard Wolton/Mirai Jeon

Edouard Wolton/ Mirai Jeon

Edouard Wolton


Taline Zabounian

Taline Zabounian/Mirai Jeon

jeudi 21 octobre 2010

Travail de Taline Zabounian/ Mur de ruine

Composer et penser un mur en ruine comme je construis une peinture.

Les formes et gestes se confrontent dans une composition organisée, rigoureuse; laissant cependant place à l'intuition et sa part d'aléatoire.

Ce qui m'amène à re-lire la peinture et l'image qu'elle propose. La surface determine le lien entre l'image à venir et le peintre.
Le geste est la trace du mouvement donné et laisse deviner la posture du peintre. Cette surface devient le miroir d'un fragment, le fragment d'une ruine figée et en devenir.

Une peinture qui donne à voir un mur rompu, une fenêtre de couleurs.

lundi 18 octobre 2010

work in progress 2







préparation de l' exposition " ENTRE MURS ET FENETRES"
avec Taline Zabounian, Mirai Jeon, et Edouard Wolton,
le samedi 23 octobre de 14h à 20h atelier 8.