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faydits de champagne

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13 novembre 2017

Jaquette Faydits de champagne 2018

"Les FAYDITS de Champagne "

            https://www.facebook.com/FayditsDeChampagne/

Est une association basée sur la Champagne- Ardennes,  ayant pour but de faire découvrir le Moyen- Age par l'animation et la reconstitution historique.

Nous représentons le Moyen- Age du XVème siècle.

Grand spectacle de feu, à pied et à cheval avec musiciens en « live »

Cette saison 2018, nos nouveautés résident dans l’évolution de notre spectacle équestre « le tournois au 15 iéme siécle » et dans l’arrivée d’un spectacle équestre de feu

 Un duo de musiciens « duo Khalam » musiques festives médiévales

 Notre dernière vidéo : https://youtu.be/KIjCiF-R7s8

 Nos autres valeurs sûres : autour du campement

 Le campement est constitué de une à sept tentes médiévales autour desquelles nous proposons nos différents ateliers didactiques.

Vous trouverez dans notre jaquette jointe, les photos des différentes animations historiques telles que:

 

-       L’art du livre, notaire et faussaire.

-       L’animation « découverte des arts de la table.

-       La découverte de l’éclairage tout le long du Moyen- Age»

-       L’évolution des armes et armures du Moyen-Age et la poudre noire.

-       Exposition de verrerie depuis l’antiquité jusqu’à la Renaissance.

Les ateliers sont « didactiques ». En cela nous entendons une interaction permanente avec le public dont la curiosité et l’intérêt pour l’Histoire s’éveillent et suscitent la qualité des échanges avec nos animateurs passionnés.

N’hésitez pas à prendre contact avec moi pour toutes questions concernant les animations et les budgets  associés. Je pourrais à cette occasion vous expliquer toute l’étendue de nos activités et voir avec vous les possibilités en adéquation avec vos besoins. 

Au plaisir de servir votre festivité.

 Historiquement vôtre, les Faydits de Champagne.

 Mr Miard Emmanuel (président)

 06.17.67.70.64 ou 03.24.72.78.42

fayditsdechampagne@orange.fr

faydits de champagne equestre 2018

faydits de champagne jaquette 2018 combats

faydits de champagne jaquette 2018

faydits de champagne pele mele 2018

faydits de champagne spectacle feu 2018

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13 novembre 2017

Nouvelle vidéo

Oyez voici nos nouvelles vidéos officielles : 

trailer faydits de champagne nouveauté 2017

 

13 novembre 2017

Nous Contacter

blason_faydits

 

Président des Faydits de Champagne:

 Mr Miard Emmanuel :06.17.67.70.64

 

 

email_boutons15:  fayditsdechampagne@orange.fr

Association loi 1901. Notre but est de faire découvrir le moyen âge du XVème siècle. Reconstitution, évocation et animation à but pédagogique.

 Notre facebook

:https://www.facebook.com/FayditsDeChampagne/

N'hésitez pas à me contacter, je pourrai vous expliquer toute l'étendue de nos activités.

Amicalement, Mr Miard. Président des Faydits de Champagne 

 

 

 

1 février 2010

Nos bijoux viking

Dans nos animations viking , nous portons une grandes importances aux détails , dont celui des bijoux et ornements que nous possédont .

Voici quelques bijoux avec leur référence historique .

Les fibules :

fibule_urnesArgent. 1. 4,6 cm.

Tröllask6gur, sud de l'Islande.

Vers 1 1 00, Scandinavie.

Fibules dite d'Urnes.

La fibule représente un animal souple, stylisé, que deux serpents entrelacent. Pièce ajourée avec des détails raffinés. Deux rangs parallèles de points bielles longent le corps et les pattes de l'animal.

Cet exemplaire compte parmi les plus belles des nombreuses fibules d'Urnes connues en Scandinavie, C'est une trouvaille isolée provenant d'un habitat déserté. On connaît en Islande une deuxième fibule de ce type en alliage cuivreux.

fibule_Ceux-ci sont un morceau Finlandais Viking avec l'autour de brooces de Luistari, Eura, la Finlande, à peu près 1020-1050AD

Ceux-ci peuvent venir avec le cintre pour l'exposition de vos colliers et chaînes ou sans les cintres. Ces broches rondes sont beaucoup flatter que les broches de tortue avec ceux étant aussi plat que possible mais vous avez toujours le regard de viking authentique employé pour les robes de tablier

Fibules tortue : extraordinaire

fibule_chevalChacun qui a vu cela a dit "WOW!, c'est Beau!, est-ce que c'est réel ?" Oui, il est. À la Guerre Pensic en août nous avons parlé avec un viking reenactor qui a dit que les projections ont été employées pour tisser des rubans colorés pour un regard spécial.

Il vient avec des Chevaux de Bronze sur un miel la broche de base colorée de bronze de bronze

fibule_cheval2fibule_cheval3


Les colliers :

collierVerre et argent. L. 23 cm. - Mjöidalur, ouest de l'Islande.xe s

         

collier avec des monnaies coufiques      

Collier composé de 25 perles en verre et de deux monnaies coufiques frappées en 917 et en 926 pendant le règne du calife Nasr Ibn Achmed. La plupart des perles sont bleues , rouges et transparentes, mais il y en a aussi de plus grandes. sphériques à cannelures, et d'autres multicolores. il s'agit d'une trouvaille isolée dont la provenance est inconnue. L'Islande n'avait pas d'atelier monétaire à l'époque viking ni au Moyen Age, et les monnaies y sont rares. Elles appartiennent à des trésors d'argent ou sont utilisées comme ornement. Aucun atelier de perles n'est connu en islande.


Les boucles et passants :

   bouclr_passant Boucle passant et passe-courroie Eléments de courroie, moulés et ajourés. Les entrelacs sont composés d'un à trois rubans groupées à crêtes hachurées, et de petites plages à surfaces lisses aux endroits où les rubans s'élargissent.

a Ferret de courroie lobé appliqué sur une deuxième plaque lisse en bronze doré. La bordure est perlée, rythmai de plages lisses, gravées notamment de triquètres. La partie centrale est décorée d'entrelacs, la courroie était fixée entre la plaque inférieure lisse et une deuxiéme plaquette de bronze. H. 7,3 cm ; 1. 4,1 cm. 

Passant avec des côtés courbes et une surface clairement bombée et ornée d'entrelacs. L. 4,3 cm ; 1. 2.2 cm ; h. 1,8 cm.

Boucle avec un décor moulé sur l' arc, la partie transversale courbée vers l'extérieur est ornée       d'entrelacs et, vers son milieu, de têtes zoomorphes vues de profil ; des dessins géométriques  sont gravés sur ses bords, 5.1 cm x 4. cm

Les objets ont été mis autour dans un coin de la chambre funéraire et en partie dans le fond du   bateau de Gokstad, 

Bronze doré. L. (passe-courroie) 7,3 cm.

Gokstad, Sandefjord, Vestïold, Norvège.Vers 850-900. Scandinavie


Les clef :

cle_L. 7, 1 cm ; I . 4,8 cm.

Sans provenance. 1Xe s,. Scandinavie.

Copenhague, Danmarks Nationalmuseum

clef en bronze moulée

vraisemblablement pour un coffret ; l'anneau est divisé en quarts, occupés par des bêtes agripeuse   Les serrures et les clefs d'écrins, de coffre et de portes sont des objets fréquents à l'époque viking,Ces aménagements.souvent simples, indiquaient le droit de propriété.Les clefs étaient portées par la maîtresse de maison, qui avait la responsabilité du mobilier sous clef. On considérait probablement comme un fait grave l'action de voler dans un endroit fermé à clef, et le coupable était puni en conséquence.


Les parrures de bonnets:

parrure_de_bonnetArgent. L. (garniture du haut) 6,6 cm ; L. Manette houppes n) 4,3 cm.

Birka sép. 581 , Uppland, Suède.Xe s.. Royaume de Kiev. 

stockholm, Ratens Historiska Museum .

Parures de bonnets .

garniture conique, en argent granulé, décorant le haut d'un bonnet, des fragments de soie sont : conservés à l'intérieur. Quatre   houppes ovoides à l'origine incrustées de feuilles d'argent   et de morceaux de mica. Tout ces éléments ont été   trouvé dans une tombe masculine à proximité du crâne La garniture conique surmontait le haut d'un bonnet pointu, et les quatres   houppes   (à l'origine rembourrées d'une matière organique)pendaient aux petits rubans, eux-mêmes attachés en haut du couvre-chef. Ce bonnet était, au moins partiellement en soie. On en connais un second, surmonté d'une garniture en argent mais des passements d'or remplaçaient les houppes, Le décor géometrique en granulations de cette garniture du bonnet est suffisamment caractéristique des régions du Dniepr en Russie pour indiquer que les bonnets ont été fabriqués dans un milieu princier à Kiev ou dans ses environs.


Les croix :

croixArgent. L. 5 cm ; 1. 3 cm.

Foss, sud de l'Islande.

Xe-xle siècles. Scandinavie.

croix de suspension

La croix est coulée. Sur la plus longue branche, la gueule de la tête zoomorphe forme la bélière de supension. Au centre, un amour cruciforme. Trou- vaille isolée. Cet objet est souvent interprété comme la combinaison d'un marteau de Thor et d'une croix. Certains l'estiment caractéristique de l'époque de la christianisation de l'Islande. Néanmoins, on connaît une croix semblable, mais sans tête d'animal, provenant d'un tumulus viking à Huse dans le Romedal, Hedemark Norvège. 


Le marteau de Thor :

marteau_thorArgent. L. 5,1 cm.

Scanie, provenance inconnue, Suède.

Env. 1000. Sud de la Scandinavie.

Stockholm, Statens Historiska Museum 

Marteau au de Thor      

Le marteau de Thor est constitué de deux feuilles d'argent la feuille inférieure est plate, la deuxième. avec l'essentiel du décor en relief, est soudée par dessus, Un filigrane rehausse les traits, et les intervalles étaient remplis soit de granulations. soit de petits cercles en filigranes. La face du marteau est décorée de rinceaux stylisés. L'anneau de suspension a la forme d'une large tête d'animal vue de face. Cet exemple est caractéristique de l'art du filigrane, développé dans les régions danoises sous les règnes de Harald à la Dent Bleue et de Sven à la Barbe Fourchue. Le marteau de Thor scander témoigne ainsi de la permanence du paganisme, au sein même des milieux aristocratiques au temps des premiers rois chrétiens. 


Les pendants :

pendantTrouvaille de Pitney, Somerset, l'Angleterre 2ème moitié de 11ème C


1 février 2010

les bijoux d'or et d'argent viking

artisans_forgerons_3Parmi les découvertes de l'époque viking effectuées dans les pays scandinaves, les bijoux d'or et d'argent constituent un ensemble aussi important que fascinant. Leur importance numérique et la diversité de leurs formes portent témoignage de la situation privilégiée qui était celle des orfèvres dans une société disposant de riches ressources en métaux et entretenant des relations étroites avec plusieurs civilisations, qui leur fournissaient une importante source d'inspiration et de renouvellement.

Traditionnellement les orfèvres scandinaves étaient au service des rois, des aristocrates et des autres grands de la société viking, car, plus que d'autres, ces milieux ressentaient la nécessité de tels bijoux ne serait-ce que pour les distribuer en cadeau à leur entourage (que l'on pense à la façon dont les rois récompensaient leurs poètes !) et disposaient des moyens financiers leur permettant de passer de semblables commandes. De plus, ces milieux étaient en relation avec les cercles dirigeants des autres contrées nordiques, mais aussi des pays d'Europe occidentale et d'Orient. Ce sont ces contacts qui donnèrent à l'orfèvrerie scandinave sa relative homogénéité, creuset au sein duquel les influences étrangères se mêlèrent aux traditions autochtones. Tous les métaux précieux étaient importés, tant de l'Orient musulman que d'Allemagne, de France et d'Angleterre. Si l'argent dominait nettement, l'or n'avait pas seulement une plus grande valeur, il jouissait aussi d'un prestige inouï, témoin notamment le fait que la majorité des objets en bronze et de nombreux bijoux en argent furent dorés.

Les objets fabriqués par les orfèvres, que ce soient les bijoux proprement dits ou les vases à boire et les harnais, revêtaient une certaine importance sociale. et ce dans plusieurs domaines. Bien entendu, ils servaient d'abord et avant tout à la parure, mais ils révélaient égale- ment le statut social et la religion de leur propriétaire, voire dans certains cas son appartenance ethnique. De plus, ils jouaient un rôle économique, car, dans cette société scandinave de l'époque viking qui était dépourvue d'un véritable système monétaire, l'or et l'argent étaient pesés et servaient ainsi aux échanges commerciaux. C'est pour cette raison que l'on n'hésitait pas à briser les bijoux et que certains d'entre eux - en particulier les colliers et les bracelets possédaient à dessein un poids uniforme, ce qui permettait de les utiliser à volonté comme moyen de paiement.

 

Les orfèvres scandinaves maîtrisaient tout un ensemble de techniques de fabrication et de décoration, à savoir le moulage, le défilage et le tressages la gravure, le filigrane et la granulation, la ciselure, la niellure, le placage, la verroterie et l'incrustation de gemmes. La seule technique à avoir été absente de leur répertoire est celle de l'émail.

Une part notable du travail des orfèvres nordiques était consacrée à la fabrication de ces symboles de statut social qu'étaient les colliers et les bracelets. Ces bijoux étaient façonnés à l'aide soit d'une simple tige martelée ou étirée soit d'un ensemble de deux tiges entrelacées, le nombre de ces dernières pouvant s'élever jus- qu'à douze. Les anneaux aux tiges entrelacées constituaient une nouveauté en Scandinavie et s'inspiraient de modèles orientaux. C'est également à l'étranger, plus précisément à Byzance, que les Scandinaves apprirent à fabriquer des chaînes fines et souples à l'aide de la technique du crochet ou en utilisant de petites mailles entrelacées .

  Certaines techniques semblent avoir été fort prisées et furent de fait utilisées durant toute l'époque viking ; ce sont notamment le repoussé, pour lequel on se servait d'un marteler triangulaire qui a été retrouvé en de nombreux exemplaires , la niellure, qui offre un vif contacte de couleurs grâce à la présence d'une masse noire de sulfate d'argent   et surtout les deux procédés de prédilection, le filigrane et la granulation. D'origine très ancienne. l'un et l'autre étaient largement répandus en raison de leur raffinement esthétique et technique.

lmportés d'Europe occidentale, ils atteignirent en Scandinavie un niveau artistique tout à fait remarquable.

Dans l'histoire de l'orfèvrerie nordique à l'époque viking, le Danemark occupe une place particulière, car la proximité de l'Europe continentale provoqua dans ce pays une rapide évolution non seulement dans le domaine politique mais aussi dans la sphère artistique. Ce sont vraisemblablement les orfèvres danois qui introduisirent en Scandinavie de nouveaux types de fibules, tels que les fibules trilogies   et ce sont également eux qui commencèrent à fabriquer des vases à boire destinés à remplacer les cornes .A côté de fontes d'excellente qualité, l'art du filigrane fit son apparition au Danemark au cours du Xe siècle.

Caractérisée par une utilisation conséquente des motifs animaliers et des entrelacs, cette technique arriva à maturité à la cour du roi Harald à la Dent Bleue, la découverte d'ateliers dans les camps fortifiés de Fyrkat et de Trelleborg indiquant au demeurant que les principaux centres du pouvoir royal étaient également d'importants foyers artistiques. Mais c'est à Hedeby, sur les lieux du plus grand site commercial du jutland, que l'on a découvert notamment quarante-deux Poinçons de bronze utilisés pour exécuter différents types de bijoux en filigrane   Parmi les plus remarquables produits de cet art du filigrane, mentionnons les bijoux provenant du trésor de Hiddensee   un pendentif en forme de " marteau de Thor " découvert en Scanie   et un éperon d'or trouvé dans le monastère de Vaerne, en norvege Cet art connut son apogée au cours du XIe siècle, notamment au jutland où furent exécutés des joyaux aussi splendides que les fibules en or de Hornelund   Dotés d'un prestige incomparable, ces bijoux royaux furent copiés dans toute la Scandinavie, y compris en islande, et on en trouve des imitations jusqu'en Angleterre et en Russie.

A côté de ces bijoux en filigrane répandus dans une grande partie de l'Europe, on rencontre dans les pays scandinaves des objets de fabrication plus spécifiquement locale. Par exemple les fibules penannulaires de type irlandais : ces joyaux d'argent décorés de niellures et de filigranes dorés, qui étaient utilisés comme agrafes pour le manteau masculin, arrivèrent en Scandinavie via la Norvège mais furent fabriqués également en Suède et en Russie       Un autre type de bijou de fabrication locale est constitué par les grandes fibules moulées d'aspect monumental qui ont été découvertes dans les provinces orientales de Suède et en Russie 

Dans l'île de Gotland, l'art de l'orfèvrerie se révéla particulièrement raffiné tout en faisant preuve d'une grande originalité, les artistes locaux dominant entièrement la plupart des techniques et Se montrant Ouverts aux influences étrangères. Au sein de leur production la plus caractéristique celle du Xe siècle avec les fameuses fibules en forme de boîte ronde   et les bractéates , on distingue des motifs en filigrane provenant du nord de l'Allemagne, tandis que d'autres sont inspirés (les boucles en émail de Byzance. Au cours du Me siècle se développa dans cette île un art issu de la synthèse des anciennes formes hollandaises, des imitations des bijoux slaves et des variantes locales des fibules danoises. Ces bijoux gotlandais se répendirent très largement à l'extérieur de l'île en sol-te qu'on les retrouve fréquemment dans des trésors découverts en atonie, en Finlande, dans l'île d'Oland et sur le continent suédois.

En Scandinavie, l'orfèvrerie de l'époque viking offrit une richesse de formes et de techniques sans comparaison avec les époques précédentes. Elle créa un art éclectique, et néanmoins vivant, grâce à l'habileté des orftevres nordiques ainsi qu'à leur capacité à fondre les traditions autochtones au sein de l'héritage européen.

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31 janvier 2010

Le costume masculin viking

 

 

icones_vikingLes restes du vêtement masculin sont peu nombreux et proviennent surtout des sites de barda, Hedeby et Viborg ainsi que de plusieurs tombes aristocratiques. Ses principaux éléments étaient les culottes, la chemise de corps, la blouse et la cape, comme dans les autres pays d'Europe. On a agilement retrouvé des restes de vestes et de bas ou de morceaux d'étoffes qui étaient attachés autour des jambes ainsi que des chaussures. Les culottes étaient tantôt longues et étroites, tantôt larges et bouffantes, et elles pouvaient être attachées sous les genoux. Les culottes larges réclamaient le port de bas, maintenus par des agrafes ou des lanières.

 

Ces dernières culottes étaient vraisemblable- ment un costume d'apparat, quelques-unes de celles qui furent découvertes à Hedeby étant au demeurant plissées   La chemise de corps en lin était toute simple, tandis que l'échancrure de la blouse était fermée à l'aide d'une petite fibule. La blouse était en général mi-longue et droite. mais un autre type était plus large et muni d'une ceinture. Ces deux types de blouse sont attestés sur les représentations iconographiques. Les découvertes faites dans les tombes aristocratiques de Birka et de Mammen, par exemple, montrent que les blouses pouvaient être décorées de galons tissés en damier avec des fils d'or et d'argent ainsi que de motifs brodés, qu'elles patientaient parfois des rangées de boutons et que certaines d'entre elles étaient en soie .

 

La blouse était recouverte d'une longue cape qui était attachée sur l'épaule droite ou sous le bras à l'aide d'une fibule le plus souvent une fibule penannulaire. La cape pouvait être décorée de galons et bordée d'étoffes ou de fourrure. En Finlande, elle était souvent ornée de spirales de bronze. Afin d'assurer une meilleure protection contre le froid, le vent et l'eau, la cape était parfois doublée d'une étoffe de laine, voire matelassée de duvet. De surcroît, on utilisait sans doute d'épaisses capes de cuir.

 

Différentes coiffures étaient d'autre part en usage. aussi bien des bonnets de laine que des chapeaux. Les stèles historiens représentent divers chapeaux, et on connaît de belles appliques de couvre-chefs, par exemple celles découvertes à Birka

 

Il existait deux types principaux de chaussures : les unes étaient découpées dans un seul morceau de cuir, les autres dans deux morceaux auxquels on cousait une semelle . On utilisait également des bottes de différentes tailles. En outre, certaines chaussures plus fines étaient décorées de motifs divers .

 

Les bijoux peuvent être répartis en deux groupes : le premier est constitué par les bijoux ayant une fonction utilitaire dans le costume, le second par les bijoux purement décoratifs. Parmi les bijoux féminins de type utilitaire figurent tout d'abord les petites fibules rondes, ovales, trilogies et cruciformes, dont la diffusion géographique fut considérable. Viennent ensuite les deux grandes fibules ovales qui servaient à agrafer la robe chasuble. Les principaux bijoux masculins étaient la fibule annulaire et la fibule penannulaire, qui étaient destinées à agrafer la cape à la hauteur de l'épaule. La plupart des bijoux protestaient des formes communes à l'ensemble des pays scandinaves, mais quelques-unes étaient caractéristiques de certaines régions, telles que l'île de Gotland et la Fin- lande. Les bijoux de parure se composaient essentiellement de colliers, de bracelets et de bagues d'or, d'argent et de bronzes ainsi que de chaînes.

 

Alors que le vêtement masculin des XIe et XIIe siècles était pour l'essentiel identique à celui de l'époque viking le costume féminin se modifia durant la seconde moitié du Xe siècle dans la plus grande partie de la Scandinavie : la robe chasuble maintenue à la hauteur des épaules par une paire de fibules fut remplacée par un vêtement de coupe plus européenne, qui n'est toutefois connu que par des représentations iconographiques.

 

Voivi quelque costumes en exemple :

 

 

 

 

 

 

guichard_viking2

 

marle_2008_05

8 février 2009

Nhk reportage

Nhk montage
Vidéo envoyée par guicharddauphin

Reportage NHK

La célèbre télévision Japonaise « NHK » est venue faire un reportage sur le patrimoine de renomée mondiale de notre bonne ville de Reims. Le thème était : « exploration des merveilles du patrimoine mondial ». Cela a donné un documentaire haut en couleur et très documenté sur le plan historique. Pour ce faire, les Faydits de Champagne et les Barbillons du Val des Sacres ont été chargés de faire les apparitions historiques du reportage. Un soin particulier a été apporté à la reconstitution des costumes et de la vie sociale qui apparaissent dans ce reportage.

L'émission comprend un documentaire historique sur la Cathédrale Notre Dame de Reims, un sur la basilique Saint Remy et un plus général sur l’histoire de France. Le fil conducteur est donné par une fillette de Reims qui nous projette d’un monument à l’autre et nous fais vivre une histoire passionnante.

Les prises de vues se suivent et nous transportent au fil de l'histoire jusqu’au festival médiéval de Sedan où différents acteurs nous rejoindront pour aider sur le tournage. Les Derniers Trouvères nous emboîteront le pas et nous ferons profiter de leur musique médiévale (ils reviennent d'ailleurs d’une tournée en Australie). La pluie se mêle au tournage, mais rien ne peut nous arrêter, et nous finirons par un grand verre de l’amitié (comme d’habitude!). Ce fut l'occasion de se rencontrer grâce à l’histoire, et d'opérer un rapprochement entre nos deux cultures si différentes. Nous conserverons longtemps le souvenir de cette aventure, et surtout de la prestation sans faille de notre Jeanne d’Arc, Mélisende de Garenne.

Nous vous laissons profiter d'une petite partie du reportage, et c'est sûr, nous recommencerons à la première occasion. Nous ne sommes pas peu fiers d’avoir pu représenter notre ville et notre pays, et la reconstitution historique française au pays du soleil levant.

Merci à Mariko Sato pour sa confiance et sa gentillesse.

013007

25 janvier 2009

le Costume feminin viking

                                               Le costume féminin Viking

clip6_3Les découvertes archéologiques effectuées dans les tombes et dans les grands sites commerciaux ont fourni un certain nombre de données permettant de reconstituer les vêtements portés à l'époque viking.

Ces informations concernent notamment certaines parties du vêtement, mais aussi le dessin, la qualité des étoffes et l'utilisation de bijoux dans les costumes. Même si les morts inhumés dans les tombes d'où proviennent ces découvertes appartenaient aux couches supérieures de la société scandinave, la documentation réunie offre plusieurs possibilités d'interprétation.

Tout en étant uniforme dans ses grandes lignes, le vêtement viking devait en effet présenter des différences tant nationales que régionales et sociales.

Seuls quelques restes du vêtement lui-même ayant été conservés, sa reconstitution s'appuie sur le témoignage d'autres sources : les fibules, les stèles historiées de Gotland, la tapisserie du bateau d'Oseberg, les statuettes et enfin les oeuvres littéraires.

Le vêtement féminin se composait d'une chemise longue, avec ou sans manches, dont le col pouvait être fermé à l'aide d'une petite fibule. Sur cette chemise, la femme nordique portait une robe chasuble, de forme tubulaire ou fendue sur le côté. Cette robe était agrafée à la hauteur des épaules par une paire de fibules. Généralement, ces fibules étaient de forme ovale, mais en Finlande elles étaient rondes tandis qu'à Gotland elles avaient la forme d'une tête d'animal. La grande diffusion des fibules de forme ovale de Dublin à la Volga en passant par l'Islande indique qu'il s'agissait d'une mode d'origine scandinave qui était suivie par les femmes vikings même lorsqu'elles partaient à l'étranger. En Finlande, les femmes utilisaient également un tablier orné de galons en spirales de bronze.

carte_habits_

La robe était habituellement recouverte d'une cape qui était de forme soit rectangulaire, soit semi-circulaire. Elle était tantôt portée comme un châle, tantôt étendue sur les épaules, et elle pouvait être ornée d'un galon brodé ou d'une bordure de fourrure. La cape était agrafée sur le devant à l'aide d'une fibule, cette dernière ayant des formes très diverses selon les siècles. Enfin , il existait des capes ou des manteaux de cuir.

Des fouilles effectuées à Hedeby indiquent que la robe portée au Xème siècle était plissée à la taille afin de mettre en valeur les formes du corps. Le jupon était parfois doublé, voir brodé.

Les coiffures féminines les plus courantes étaient le foulard noué derrière la tête et le bandeau, qui était souvent brodé de motifs divers.

Voici quelques exemples de restitutions par nos soins, ils valent ce qu'ils valent ....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

viking

viking

 

 

 

18 août 2008

Blason Gichard Dauphin

Les armoiries de Guichard II Dauphin d’Auvergne

Et oui tout avance ... même mes recherches sur mon personnage.

Merci à Michel De Camp : Prévôt du Grand Serment Royal et de Saint Georges des Arbalétriers de Bruxelles pour son aide précieuse.

Fils aîné de Guichard I Dauphin d’Auvergne, premier grand maître des arbalétriers de France et d’Isabelle (Isabeau) de Sancerre. Epoux d’Eléonore de Culant, sans descendance vivante à son décès en 1415 à Azincourt, en qualité de souverain-maître de l’hôtel du roi.

Selon l’armorial de la Cour Amoureuse de Charles VI, sous le n° 196 il porte :

Ecartelé, aux 1 et 4 d’or au dauphin pâmé d’azur, aux 2 et 3, d’azur à une bande d’argent, accompagnée de deux cotices d’or potencées et contrepotencées ; au lambel de gueules brochant sur le tout.

Il modifie ainsi doublement le blason de ses aïeux, en l’écartelant avec les armes de Sancerre reprenant, à première vue, les armoiries maternelles et brisant le tout d’un lambel. Ce blason suscite toutefois deux interrogations :

-         le lambel est une brisure portée généralement par le cadet, or il est l’aîné de son frère Louis !

-         quelle est la raison qui le pousse à inclure les armes de Sancerre à son blason ?

La réponse se trouve dans la Chronique du religieux de Saint Denys : il inclut les armoiries de son oncle maternel Louis II de Sancerre, maréchal puis connétable de France. En effet ce dernier, mort sans alliance ni enfants légitimes, l’institue son héritier à la condition qu’il relève ses armoiries personnelles qui sont :

D’azur à une bande d’argent, accompagnée de deux cotices d’or potencées et contrepotencées, au lambel de gueules sur le tout.

Ce lambel indique bien que Louis II est le cadet de famille ; les armes non brisées appartenant à son frère aîné qui est Comte de Sancerre.

Cela signifie donc qu’en relevant les armoiries de son oncle, le lambel doit figurer uniquement aux 2 et 3 de son écartelé et non sur le tout !

Les deux interrogations sont ainsi levées d’un coup : l’écartelé résulte de la demande de son oncle pour lui léguer son héritage et le lambel de gueules est en réalité mal positionné. La preuve en est dans la notice de notre personnage rédigée par Anselme dans le tome 8, page 53, on y décrit ses armoiries ainsi :

Ecartelé aux 1 et 4 au dauphin pâmé d’azur, aux 2 et 3 à une bande d’argent accompagnée de deux cotices d’or potencées et contre potencées, au lambel de trois pendants de gueules.

Description confirmée par celle de son sceau, datant de 1408 qui ne place le lambel qu’aux 2 et 3. Mais la représentation qui accompagne la notice place erronément le lambel sur le tout !

Le blason de Guichard II serait donc :

NB : Les nageoires et la queue du dauphin devraient être uniformément bleues.

blason_guichard_II__copie

12 mai 2008

Généalogie Guichard II Dauphin

Guichard II (né 1365-1373 ?  +25 octobre 1415 )
Dauphin d'Auvergne, Seigneur de Jaligny et de la Ferté-Chauderon
Souverain Maître d'hôtel du Roi (par lettre 31 octobre 1409)

Le Grand Maître de France avait la supervision sur toute la Maison du Roi.

Sous l'Ancien Régime la Maison civile du Roi était dirigée le Grand Maître de France. Celui-ci avait sous ses ordres un certain nombre d'officiers (au sens de titulaire d'un office), souvent de très haute noblesse, intervenant chacun dans un domaine bien précis.

Il est le fils de Guichard I seigneur de Jaligny et seigneur de La Ferté-Chauderon et seigneur de Treteaux, mort en 1403, Maître des Arbalétriers, marié vers 1365 à Isabeau de Sancerre dame de Bomiers morte en 1373 veuve de Pierre de Graçais, Seigneur de Isle de Cléry, de la Ferté-Nabert et de Vouzon et fille de Louis II comte de Sancerre

Il à un frère : Louis son cadet

A la mort de son père, il quitte le château de Bomiers, que l’alliance avec la famille de Sancerre avait fait entrer dans la famille, et comme il était l’aîné, il réunis tous les biens meubles dans son château de Jaligny.

Il épouse Eléonore vers 1400 veuve de Philippe de la Trémouille, seigneur de Montréal tué a la bataille de Nicopolis, en 1396 : dame de Culant et dame de Châteauneuf et dame de Romefort et dame de Savigny morte en 1420. Fille d'Eudes seigneur de Culant mort en 1386 et de Marguerite fille de Jean de Joinville seigneur de Doulevant.

Elle à une sœur Jeanne son aînée et un demi frere Gilbert du premier mariage de son père

Conseillé et chambellan du roi en 1408

Le 2 mars 1408 député du duc de Bourbon

Envoyé par le roi a Amiens en 1409 au devant des ambassadeurs Anglais

Il pris Jargeau en 1411 puis alla en Languedoc et en Guyenne

Il commandait l’avant-garde de l’armée royale au siége de Bourges en 1412

Capitaine, gouverneur de la ville et du château de Montreuil sur mer  le 11 mai 1413

Ambassadeur de faire jurer la paix au duc de Bourgogne en 1414

Le 12 juillet 1415, noble Artus de LANGON & Jean de LA BISE furent nommés pour prendre possession du gouvernement de Dauphiné, au nom de Guichard DAUPHIN, seigneur de Jaligny. L'acte de prise de possession est du mois de septembre 1415

Décédé le 25 octobre 1415 -, Azincourt, 62, PAS DE CALAIS, France

feuille_genealogique_guichard_copie

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