La Transbaie : Nudwimana ne s’enlise pas

Particularité de cette course nature : elle se déroule dans la baie de Somme, à marée basse, mais les retardataires doivent parfois courir dans la marée montante ! Tous doivent en tous cas braver la vase et les sables mouvants. Une spécificité qui attire toujours un public avide d’images amusantes, sinon spectaculaires. Comme le confirme Denis Courtois, l’organisateur historique de l’épreuve, « 99 % des concurrents viennent ici pour s’offrir un très beau cadeau, la baie et son somptueux paysage ! » Le 1 % restant vient dans la Somme pour gagner. Hier, c’est un Burundais, Willy Nduwimana qui a remporté pour la deuxième année consécutive la course en 1h00’07". Un temps un peu plus long que d’habitude qui s’explique par le vent et la pluie du matin qui avait détérioré le terrain.

Au moment de franchir la ligne d’arrivée, il affichait néanmoins une mine réjouie et une foulée aussi régulière que lors des premiers kilomètres. « Je n’ai vraiment pas aimé les premiers kilomètres. On ne pouvait pas avancer parce qu’il y avait trop de monde à l’avant, sur le départ. Nous étions trop serrés », regrette l’athlète de 23 ans inscrit au club de Villeurbanne. Antoine Dubrocq, huitième et premier Picard, est du même avis : « on est tassé, c’est mauvais pour les athlètes qui veulent faire un temps ». Le premier Nordiste se classe cinquième : il s’agit de Dominic Ruto, licencié au Boulogne Opale Club, mais natif du Kenya. Le club boulonnais place aussi en première féminine une de ses jeunes pousses, Immaculate Chemutay, originaire de l’Ouganda.

 Podium hommes

1. Willy Nduwimana (Villeurbanne) : 1h00’07"
2. Saïd El Medouly (Atleth Provence) : 1h00’46"
3. Nathan Chebet (Atleth Provence) : 1h00’50"

 Podium femmes

1. Immaculate Chemutay (Boulogne Opale club) : 1h14’05"
2. Capucine Devillers (club de Laon) : 1h18’22"
3. Dorothée Barbier (non licencié) : 1h18’27"

* Article publié par Olivier Merlin