Cyperméthrine

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Cyperméthrine
Image illustrative de l’article Cyperméthrine
Alpha-cyperméthrine
Identification
No CAS 52315-07-8
No ECHA 100.052.567
Code ATC P03BA02, « QP53AC08 »
SMILES
InChI
Apparence liquide jaune,visqueux ou pate, d'odeur caracteristique[1].
Propriétés chimiques
Formule C22H19Cl2NO3  [Isomères]
Masse molaire[2] 416,297 ± 0,024 g/mol
C 63,47 %, H 4,6 %, Cl 17,03 %, N 3,36 %, O 11,53 %,
Propriétés physiques
fusion 60 à 80 °C[1]
ébullition (décomposition) : 220 °C[1]
Solubilité dans l'eau : nulle[1]
Masse volumique 1,28 g·cm-3 (22 °C)
Précautions
SGH[3]
SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotiqueSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
Attention
H302, H332, H335 et H410

SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotiqueSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
Attention
H302, H315, H317, H335 et H410
Écotoxicologie
DL50 250–4 150 mg·kg-1 (rats, peroral)

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La cyperméthrine est une substance active de produit phytosanitaire (ou produit phytopharmaceutique, ou pesticide), qui présente un effet insecticide, et qui appartient à la famille chimique des pyréthrinoïdes de synthèse.

Réglementation[modifier | modifier le code]

Sur le plan de la réglementation des produits phytopharmaceutiques :

  • pour l’Union européenne : cette substance active est inscrite à l’annexe I de la directive 91/414/CEE par la directive 2005/53/CE.
    A souligner que le produit actif du SARPECO est la cyperméthrine, pyréthrinoïde de synthèse, l’une des douze substances prioritaires (dicofol, acide perfluorooctane sulfonique et ses dérivés (perfluoro-octanesulfonate PFOS), quinoxyfène, dioxines et composés de type dioxine, aclonifène, bifénox, cybutryne, cyperméthrine, dichlorvos, hexabromocyclododécanes (HBCDD), heptachlore et époxyde d'heptachlore, terbutryne) identifiées lors de l’adoption de la nouvelle directive sur les substances prioritaires dans l’eau (Directive 2013/39/UE du )[4], laquelle modifie la directive 2000/60/CE (Directive Cadre Eau) qui recense les substances prioritaires et la directive 2008/105/CE établissant des normes de qualité environnementales dans le domaine de l’eau. Les États membres devront la transposer avant le .
  • pour la France : cette substance active a été autorisée dans la composition de certaines préparations phytopharmaceutiques (ex : Forester étudié en 2008 par l'Anses[5]) et a bénéficié d'une autorisation de mise sur le marché. En 2016, une dérogation permet encore à certains opérateurs forestiers d'utiliser ce pesticide de façon exclusive et dérogatoire (depuis 15 ans à la suite des tempêtes de 1999) en pulvérisation sur les bois en bord de forêt.

Sur le plan de la réglementation des produits phytosanitaires dans l'agriculture :

  • pour la Suisse : cette substance active est autorisée. Pour répondre aux différentes exigences liées à l'obtention des paiements directs, une autorisation spéciale doit être demandée à l'autorité cantonale compétente avant chaque utilisation[réf. nécessaire].

Caractéristiques physico-chimiques[modifier | modifier le code]

Les caractéristiques physico-chimiques dont l'ordre de grandeur est indiqué ci-après, influencent les risques de transfert de cette substance active vers les eaux, et le risque de pollution des eaux :

Écotoxicologie[modifier | modifier le code]

Sur le plan de l’écotoxicologie, les concentrations létales 50 (CL50) dont l'ordre de grandeur est indiqué ci-après, sont observées :

Toxicité pour l’homme[modifier | modifier le code]

Sur le plan de la toxicité pour l’Homme, la dose journalière acceptable (DJA) est de l’ordre de : 0,05 mg·kg-1·j-1.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]