SYNDROMES D’ANNIVERSAIRE

 

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"Répéter les mêmes faits, les dates ou les âges qui ont construit le roman familial de notre lignée

est une manière pour nous d’être fidèles à nos ancêtres (...),

une façon de poursuivre la tradition familiale et de vivre en conformité avec elle"

Anne Ancelin Schützenberger


 

 

© Baudouin Labrique

 

           

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Contenu de cette page avec des liens directs vers les sujets :

Dernières mises à jour : ¨

 Ce qu'apporte cette approche thérapeutiquement

 L'apport essentiel d'Ann Ancelin Schützenberger.

¨ Un cas exemplaire en lien avec le génocide arménien

 Les apports d'autres pionniers en France

Lumières apportées par la mise au jour des Cycles Biologiques Cellulaires Mémorisés du Cerveau

 Des dates d'accouchement ou des dates de conception qui commémorent la mort.

En quoi il faut voir un "syndrome de répétition".

 Le décryptage des prénoms est une source très précieuse

Des naissances comme pour marquer un anniversaire de naissance ou mort.

¨ Des chercheurs scientifiques confirment cette réalité

Pourquoi il y a répétition d'un mauvais événement.

Des témoignages qui corroborent ces répétitions.

Mon propre témoignage.

Un témoignage diffusé à la T.V.

En savoir plus sur les secrets de famille.

 

 

 

Joyeux anniversaire !!!!

 

En voilà un qu'on ne risque pas d'oublier !

 

 

 

La mise au jour des syndromes d'anniversaire fait partie de ce qu'offre l'approche en psychogénéalogie ;

 celle-ci n'est qu'un des outils psychothérapeutiques faisant partie des approches systémiques.

En psychothérapie, il est prioritaire que ce soit le patient qui découvre de lui-même [par exemple] un syndrome d'anniversaire, dans la mesure où il pourra faire émerger, au travers de ses ressentis, une vision de sa réalité qui lui permettra alors de quitter un scénario souffrant, dans lequel il n'était pas libre; une des raisons serait qu'il aurait alors, par exemple, découvert qu'il répétait un comportement, guidé par une "loyauté familiale invisible" suivant le concept d'Anne Ancelin Schützenberger. Cette fidélité se rompt, la plupart du temps, quand elle devient consciente et donc visible, ce qui a des effets auto-libérateurs. Personne n'a certes le droit de mettre en doute ce que le patient aura découvert (notamment) comme syndrome d'anniversaire, et peu importe qu'il apparaisse, éventuellement, qu'une telle découverte ne repose pas sur des faits réels : seul compte leur valeur autothérapeutique et, ici, c'est le résultat positif qui compte. La psychogénéalogie n'a pas les mêmes finalités que la recherche scientifique, par exemple.

En psychothérapie digne de ce nom, ce qu'il faut privilégier de surcroît, c'est l'émergence et l'expression des ressentis des patients, en serrant de très près la manière dont ils perçoivent leur vécu, le psychothérapeute se gardant de toute interprétation personnelle. C'est ainsi qu'en aucun cas, le psychothérapeute ne peut s'octroyer le droit de douter, par exemple, de la véracité de souvenirs, même s'ils devaient lui apparaître comme faux ; le psychothérapeute est un facilitateur, mais, ni censeur ni juge. (en savoir plus sur le syndrome des faux souvenirs en thérapie ).

Les croyances des patients peuvent aussi se voir manifester des souvenirs qui peuvent très bien ne pas être liés à des vécus personnels mais transgénérationnels ; l’inconscient de la personne ne fait alors pas la différence et c’est en toute bonne foi qu’il en fait référence comme si cela faisait partie de son vécu. Il peut alors s’agir de l’effet d’un «syndrome d'anniversaire ».

Qui peut d'ailleurs juger objectivement de la véracité d'un souvenir ? Le psychothérapeute travaille avec les croyances du patient et il se doit de les respecter, non de vouloir les faire changer, sauf si cela fait l'objet d'une demande claire du patient - dans le cas, par exemple, où le patient perçoit qu'une croyance déterminée est devenue plus nuisible qu'utile.

Il n'est donc pas approprié de lui faire changer la croyance qu'un tel souvenir est vrai (donc même s'il apparaissait que ce souvenir soit faux aux yeux du psychothérapeute, ce à quoi il ne peut évidemment arriver qu'au travers des ses propres filtres, de ses propres perceptions du réel, qui seront toujours subjectives) : la vérité absolue n'existe pas. La réalité du patient est le résultat de ce qu'il croit être, de ce qu'il croit vrai : ici encore, le symbolique ("comme si") rejoint le réel ("c'est") et, pour lui, peut même se confondre. Le psychothérapeute prend en compte cette réalité-là, qui est un mélange de symbolique et de réel, mais jamais celle que des éléments "objectifs" et extérieurs pourraient suggérer; il ne s'agit pas de se comporter comme s'il s'agissait d'une science "exacte".

Mais dans le cas où le psychothérapeute induirait un faux souvenir, il outrepasserait alors sa fonction stricte de facilitateur vigilant et, en cela, il ne se comporterait plus comme un psychothérapeute digne de ce nom.

En psychogénéalogie on part de la constatation empirique et indéniable que le premier système auquel chacun de nous appartient et dès la conception, est la famille. Les maux "transgénérationnels"se résolvent plus aisément à la condition non seulement de chercher, MAIS aussi de solutionner ce que PERSONNELLEMENT nous avons à comprendre, grâce à elles, au travers de ce qui nous arrive dans notre PROPRE vie. et qui se manifestent au travers de conflits en écho…

Faute d'aller jusqu'au bout de ce processus thérapeutique, certains, par exemple, éduquent leurs enfants en passant d'un extrême à l'autre ayant souffert d'une attitude (ressentie comme trop) autoritaire durant leur propre enfance, ils sont conduit  alors à opter pour une éducation (ressentie comme trop) laxiste et vice versa ; ils veulent alors à tout prix faire échapper leur progéniture des souffrances qu'ils ont endurés sans se rendre compte qu'alors elle va affronter des souffrances d'une autre nature, l'excès nuisant en tout. Comme le dit Chantal Rialland, condamnés à reproduire ultérieurement leurs identifications d’enfant et parfois à notre insu.

Il y a donc des répétitions de scénarios qui s'expriment à l'opposé  de ce qui avait été vécu conflictuellement dans la famille, mais qui expriment alors d'autres conflits, parce que la situation engendrée est vécue dans la souffrance et l'impuissance. Les maladies dites héréditaires, génétiques ne sont alors que des conséquences mais pas des causes : des solutions gagnantes (parce qu'on en connaît les résultats : on y a survécu et c'est cela qui compte et on est alors fidèles à ses ancêtres, suivant cette loi de "loyauté familiale invisible").

En résumé, ne pas croire que parce qu'on aurai pris conscience, voir solutionné symboliquement le conflit transgénérationnel (ex. via des constellations familiales)  on pourra faire l'impasse sur la résolution du conflit personnel en lien.  cf. "Constellations familiales, oui mais !"

Ces approches thérapeutiques sont bien sûr intégrés dans le cadre des séances que nous vous proposons.

 

 

           

            La psychogénéalogie est une branche de la psychologie et de la psychothérapie et s'est développée dans les années 1970 par le Pr Anne Ancelin Schützenberger (Université de Nice). Elle a travaillé avec le psychosociologue Jacob Levy Moreno aux USA et à repris  le génogramme (ou génosociogramme) qui avait été créé dans les années 70 par les pionniers de la thérapie familiale (Grégory Bateson, l’école de Palo Alto…) et reprend le terme de "génosociogramme (ou génogramme)" en y alliant sa formation psychanalytique. Dans son best-seller "Aie mes aieux" elle écrit "Rappelons que le professeur Henri Collom a développé à Dakar (et ramené à Nice en 1978) la technique du génosociogramme (ou génogramme), issue des réflexions de Moreno".

 

            Voici la définition qu'elle donne du génosociogramme (ou génogramme) dans ce livre : "Rappelons que le génosociogramme (ou génogramme) est une sorte d'arbre généalogique fait de mémoire (c'est à dire sans recherche d'information et de documents) complété des événements de vie importants (avec leurs dates et leurs liens) et du contexte affectif (liens sociométriques, marqués par des flèches ou des traits de couleurs). Le génosociogramme (ou génogramme) n'est pas seulement un arbre généalogique situant la parentèle. Ce qui est important, c'est la façon dont l'auteur de cet arbre "fantasmatique" perçoit les personnages et les liens qui les unissent et qui le lient à ses ascendants et collatéraux et à leurs rôles. Ce sont même parfois les blancs, les trous de mémoire de la famille qui en disent long (comme les silences sur le divan) sur ce qui a été "rayé de la mémoire familiale"
 

            "Aïe, mes aïeux!" est un livre essentiel qui a rend l'approche du transgénérationnel plus accessible à tous. La psychogénéalogie  permet de mettre au jour des événements, traumatismes, secrets, conflits vécus par les ascendants d'une personne qui sous-tendent  certains troubles psychologiques, font partie des causes des maladies, de comportements souffrants inhabituels et souvent inexplicable. Anne Ancelin Schützenberger s'est fondée sur ses propres observations, et sur des concepts issus de la psychanalyse et de la systémique. La psychogénéalogie fait partie des outils utilisés en psychothérapie.      

 

            Travaillant depuis plusieurs années dans l'accompagnement de cancéreux en phase terminale, Anne Ancelin-Schützenberger a observé, de nombreux cas où cette maladie se répète à l'âge ou un parent a eu la même maladie ou un accident ou un choc psychologique. Ce syndrome d'anniversaire a été vérifié statistiquement par la Dre Joséphine Hilgard, médecin et psychologue aux États-Unis, qui a étudié les dossiers de plusieurs milliers de malades soignés dans des hôpitaux psychiatriques américains.

 

            ¨ Voici un exemple tiré du best-seller de Anne Ancelin-Schützenberger et qui illustre à quel point peut s'exprimer un syndrome d'anniversaire :

 

"Voici le cas de Jacqueline, contrainte de porter une minerve — qui lui soutient le cou — à la suite d’un accident de voiture qu’elle a eu peu de temps après la mort de sa petite fille âgée de dix ans. Curieusement sa petite fille était née avec le cordon ombilical enroulé autour du cou, ce qui avait entraîné une asphyxie et l’enfant est longtemps demeurée dans le coma. Elle a tout de même survécu mais, infirme moteur, elle a vécu ses dix années de vie dans une institution spécialisée, avant de mourir en avril 1986. Quelle est la profession de Jacqueline ? Coiffeuse.

Jacqueline n’a jamais eu d’autres enfants après avoir vu la fille de sa sœur qui était née avec une hernie cervicale : « la cervelle qui dégouline de la tête », dit-elle. Chacune des deux sœurs a assisté à l’accouchement de l’autre. Toutes deux ont eu un accouchement difficile et ont mis au monde « un enfant à problème grave autour de la tête », dès la naissance. Les deux sœurs se sont mariées le même jour.

Nantie de ces renseignements, Anne Ancelin Schützenberger bâtit le génosociogramme (ou génogramme). Elle constate alors que les arrière-arrière grands-parents sont des Arméniens d’Arménie. L’arrière-grand-mère paternelle a été décapitée avec deux de ses filles, lors du génocide, le 24 avril 1915. La grand-mère paternelle, Galine, avait sept ans, lorsqu’elle a vu la tête de sa mère et de ses deux sœurs, âgées de 13 et 11 ans, tordues d’horreur et « la cervelle dégoulinante » portées sur des piques par des Turcs. Jacqueline et sa sœur Germaine, qui ont eu, chacune, un enfant né avec un problème à la tête, se sont mariées le même jour. Jacqueline est coiffeuse. Elle voulait être professeur de gymnastique mais, comme par hasard, la veille de l’examen, elle s’est foulé une cheville et n’a pu se présenter. Elle a finalement choisi de devenir coiffeuse comme son père et sa mère. Eh oui, déjà sa mère et son père étaient coiffeurs ! Et même sa grand-mère paternelle, Galine, était coiffeuse ! Mieux encore, les deux frères de Jacqueline, Jean-Jacques et Christian, sont également coiffeurs ! Comment se fait-il qu’un fils de Galine, elle-même coiffeuse, l’épouse de son fils et trois de ses petits enfants soient coiffeurs et coiffeuses ?

 

Pourquoi tant de coiffeurs, dont le métier est d’embellir les têtes, dans la descendance de Galine qui a vu la tête de sa mère et de ses deux jeunes sœurs, défigurées et « la cervelle dégoulinante » portées au bout de piques par des Turcs, le 24 avril 1915 ?

Au fait, quand donc est morte la fille de Jacqueline ? Le… 24 avril 1983 ! Pour le soixante-huitième anniversaire du génocide ! La coïncidence frappe Jacqueline, qui ne s’en était jamais aperçu. Anne Ancelin Schützenberger en conclut — et moi avec elle — que tout se passe dans cette famille comme si une mystérieuse mémoire des ancêtres, une mémoire collective de famille — était à l’œuvre pour réparer symboliquement le massacre, à travers la coiffure, pour le rappeler et — ce que ne dit pas Anne Ancelin Schützenberger — pour le perpétuer et même le reproduire à travers les naissances des nouveaux enfants, à travers un étranglement provoqué par le cordon ombilical et une hernie cervicale !

Bien évidemment, on peut conclure de ces faits que le choix de la profession de coiffeur est une sorte de culture familiale. Certes ! Mais on en voit clairement la signification. Quant aux naissances dramatiques des enfants, si elles font partie d’une culture familiale, cette culture n’est pas consciente. Elle relève à l’évidence d’une mémoire collective inconsciente, qui n’est pas dans le cerveau — puisqu’il a été jusqu’ici impossible d’y découvrir les fameux « engrammes » (les traces de la mémoire), en dépit d’un siècle de recherches — et qui n’est évidemment pas transmise par les gènes !"
 

             En France encore, la Dre Monique Bydlowski, psychiatre-psychanalyste et chercheuse à l'Inserm, a fait des constations analogues dans une étude sur les dates d'accouchement dans le service du Pr Papiernick, à la maternité de Clamart puis à celle de Port-Royal, à Paris. Dans un entretien rapporté par Nina Canault, dans son livre Comment paye-t-on les fautes de ses ancêtres (Ed. DDB), elle assure : "Tous les jours, je vois des dates d'accouchement ou des dates de conception qui commémorent la mort d'un parent ou d'un aïeul ou d'un premier enfant dont on n'a pas pu faire le deuil." Elle a fait des observations similaires, lorsque la grossesse n'est pas menée à terme, mais aussi par rapport à l'apparition de différentes maladies.

            Le psychanalyste Didier Dumas, qui a fait des constatations similaires en travaillant avec des enfants psychotiques, préfère parler de syndrome de répétition : il a observé des problèmes qui se répètent non pas au même âge ou au même jour, mais lorsqu'un enfant occupe la même place dans sa fratrie que celle d'un frère ou d'une sœur d'un de ses ascendants, étant décédé ou ayant eu des problèmes similaires.

 

            Marc Frechet a démontré aussi au travers de la mise au jour des Cycles Biologiques Cellulaires Mémorisés du Cerveau (CBCMC) que de tels syndromes d'anniversaires pouvaient aussi être présents dans notre vie en rapport avec des événements qui ont revêtu une importance (positive ou négative ou un mélange des deux) ; plus encore, ils peuvent aussi être en lien avec les cycles de certains de nos ancêtres dans la mesure donc où nous serions en lien conscients ou pas avec eux. La psychogénéalogie via le génosociogramme (ou génogramme) permet alors de mettre au jour de telles répétitions.

           

            Ainsi, cet homme qui vient me voir à l'approche de ses trente cinq ans par ce qu'il souffre de douleurs thoraciques inexplicables. L'accompagnement psychothérapeutique lui a alors permis de constater, puis de se libérer de l'activation de la mémoire de feu son père : à l'approche de ses trente cinq ans, ce qu'il a découvert entre deux séances, son père était mort d'une crise cardiaque ! Pire encore, cette petite fille de 6 ans et demi qui jouant à saute-mouton dans la neige s'empale sur un piquet, ce qui lui cause la (seule) déchirure de l'utérus : sa mère comme sa grand-mère maternelle avaient été violée à 6 ans et demi ...

 

            Selon une recherche publiée à la conférence annuelle de l'American College of Cardiology (ACC) fin mars 2008, la plus grande conférence mondiale sur les soins cardiaques, des "chercheurs ont analysé les circonstances d'une série de 102 décès subits chez des individus âgés de 37 à 79 ans, dont 70% sont morts d'une maladie coronarienne. Dans 12% des cas, la mort est intervenue à la date anniversaire d'un des deux parents, dont sept le jour anniversaire du décès du père et cinq de la mère."


            "De plus, environ un tiers sont morts quasiment au même âge que leur parent, indique l'étude qui relève aussi que près de 80% des personnes décédées, soudainement en relation avec l'anniversaire de la mort de l'un de leur parent, étaient des hommes. Ceci pourrait indiquer une différence entre les deux sexes dans la réponse physiologique à des situations stressantes, selon le Dr Juan Marques, co-auteur de cette étude."


            En fait, ici encore la science médicale matérialiste et rationaliste fait l'impasse sur les facteurs psychiques qui en sont les vraies causes : le surstress (cf. Le "Syndrome Général d'Adaptation" au stress du Dr Hans Selye) quand il n'est pas libéré rapidement génère la plupart du temps des somatisations (malaises, maladies;..) ; du fait que les hommes expriment moins que les femmes leurs ressentis et leurs émotions qui ont précisément la vertu de faire diminuer le stress, ils somatisent donc plus que les femmes et notamment sous forme de crises cardiaques.
 

AVERTISSEMENT : n'utilisez pas ce qui suit pour vous livrer à du décodage sauvage des prénoms ! Balancer à qui que ce soit un décodage s'avère non seulement irrespectueux mais pire, peut choquer voire réactiver un traumatisme (lien brutalement mis au jour avec un événement occulté).

 

            Le décryptage des prénoms dans ce que les patronymes indiquent comme syndromes d'anniversaire représentent la plupart du temps une précieuse piste : par exemple, on peut découvrir que la date du saint de l'un des prénoms portés correspond par exemple à une date de naissance ou de mort d'un membre de la famille. Un regard sur la généalogie, mieux encore quand celle-ci a été transcrite sous forme de génosociogramme (ou génogramme), fait davantage sauter aux yeux de tels syndromes d'anniversaire si on a bien pris soin d'indiquer les dates des fêtes des saints. Il est aussi intéressant de prendre en compte le jour présumé et ceux qui l'entourent) des dates de conception et de voir aussi quels sont les saints fêtes alors. Le tout forme alors un ensemble de plus en plus parlant. Rien d'étrange à cela puisque pour ne parler que d'elle, la Physique Quantique a bien démontré et d'une manière indubitable que chaque atome était au centre d'un faisceaux constant d'interactions de multiples systèmes présents et passés, et donc les composantes de toute l'histoire familiale.

 

             En psychothérapie, la mise au jour de syndromes d'anniversaires sont très utiles car elles permettent au patient de comprendre une des raisons les plus importantes pour lesquelles s'inscrit dans sa vie à un moment précis un événement souffrant ; dans le processus psychothérapeutique, il pourra ainsi progressivement se détacher d'un tel événement et, par exemple, se déculpabiliser par rapport à sa part active dans la survenance de cet événement. (plus de détails sur ce que la mise au jour des syndromes d'anniversaires apporte en psychothérapie).


"De très nombreux enfants sont nés par coïncidence, comme pour marquer l'anniversaire (de la naissance ou de la mort) de la mère de la mère, comme pour un rappel du lien de la mère à sa propre mère (ou à son père), dans le lieu même de la naissance - comme s'il y avait complicité entre l'inconscient de la mère et le préconscient de son enfant à naître, pour que ces dates de naissance deviennent signifiantes . " ("Aïe mes Aïeux", p..84 ; d'autres extraits :)

 

"De nombreux enfants de remplacement naissent, jour pour jour, pour l'anniversaire de la naissance, de la mort ou de l'enterrement d'un jeune enfant précédent, dont la mère n'a pas fait le deuil." ("Aïe mes Aïeux", p..85)

On en peut presque prédire que, " si on ne soigne pas l'arbre généalogique , il y aura répétition du "mauvais événement" ; mais on ne peut prédire lequel des enfants d'une fratrie ou d'un groupe de cousins prendra sur lui la loyauté familiale invisible ; c'est une répétition que l'on constate a posteriori, dans l'état actuel des connaissances. C'est aussi ce que nous appelons un syndrome d'anniversaire." ("Aïe mes Aïeux", p.124) ; on ne peut certes pas prédire quel descendant sera touché parce qu'il faudra que celui-ci crée ou subisse un événement traumatisant qui aura la caractéristique de se poser comme déclencheur d'un traumatisme spécifique ancestral.

 

            Selon une recherche publiée à la conférence annuelle de l'American College of Cardiology (ACC) fin mars 2008, la plus grande conférence mondiale sur les soins cardiaques, des "chercheurs ont analysé les circonstances d'une série de 102 décès subits chez des individus âgés de 37 à 79 ans, dont 70% sont morts d'une maladie coronarienne. Dans 12% des cas, la mort est intervenue à la date anniversaire d'un des deux parents, dont sept le jour anniversaire du décès du père et cinq de la mère."


            "De plus, environ un tiers sont morts quasiment au même âge que leur parent, indique l'étude qui relève aussi que près de 80% des personnes décédées, soudainement en relation avec l'anniversaire de la mort de l'un de leur parent, étaient des hommes. Ceci pourrait indiquer une différence entre les deux sexes dans la réponse physiologique à des situations stressantes, selon le Dr Juan Marques, co-auteur de cette étude."


            En fait, ici encore la science médicale matérialiste et rationaliste fait l'impasse sur les facteurs psychiques qui en sont les vraies causes : le surstress (cf. Le Syndrome Général d'Adaptation au stress du Dr Hans Selye) quand il n'est pas libéré rapidement génère la plupart du temps des somatisations (malaises, maladies;..) ; du fait que les hommes expriment moins que les femmes leurs ressentis et leurs émotions qui ont précisément la vertu de faire diminuer le stress, ils somatisent donc plus que les femmes et notamment sous forme de crises cardiaques.


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Témoignages  :

"Après le décès de mon père, en classant ses papiers, je remarque qu'il avait obtenu son permis de conduire un 20  février. Mon fils est né un 20 février. Mon fils me dit : regarde quand papa a eu le sien, c'est peut-être un 10 décembre. Et bien oui, mon mari avait eu son permis un 10 décembre, date de naissance de notre petit-fils."


"Mon père avait eu un très grave accident de voiture , mon fils a eu un très grave accident de voiture. Mon mari a un problème oculaire depuis l'âge de 11 ans suite à un accident de jeux d'enfant (une boule de neige contenant un caillou), mon petit-fils est hypermétrope."
 

"Mon père est né un 13 février, ses deux filleuls, sa nièce et son neveux, sont nés un 13 mars, tous les deux sont médecins et j'ai trouvé le pourquoi de cette date, mon arrière-grand-père est mort jeune, de maladie, un 12 mars. Comme si leur vocation avait pour but de sauver cet ancêtre de cette mort prématurée, ce qui n'a pas évité qu'un de mes cousins décède au même âge que l'arrière-grand-père, tout cela parce que le secret de famille n'avait pas été levé !!! "

 

« Ma fille de 4 ans souffrait d’asthme et se réveillait régulièrement la nuit en faisant des cauchemars. Au cours d’un séminaire de psychogénéalogie, j’ai évoqué ce problème. La thérapeute m’a demandé si j’avais de la famille du côté de Verdun. Elle m’a ensuite conseillé d’aider ma fille à dessiner ses cauchemars. Ma grand-mère habitait encore Verdun, je le savais. Mon grand-père était mort pendant la guerre de 14-18, je le savais aussi. Mais, en établissant notre arbre généalogique, j’ai découvert qu’il avait été gazé par les Allemands dans les tranchées à Ypres, le 26 avril 1915. Or ma fille est née… un 26 avril.
J’ai été stupéfaite par cette concordance de dates. Et plus encore lorsqu’elle a réussi à dessiner son cauchemar répétitif : une sorte de monstre portant un masque de plongée avec une trompe d’éléphant. La représentation d’un masque à gaz !
Je lui ai alors raconté l’histoire de son arrière-grand-père, puis nous sommes allées sur sa tombe, avons rendu visite à ma grand-mère… Chose encore plus incroyable : les cauchemars ne se sont plus jamais reproduits. Et les symptômes de l’asthme ont complètement disparu
. » (témoignage repris sur Internet)
 

Reportage d'André Morinet journaliste de France 5 : doit-on dire la vérité ? Le secret de famille ou le non-dit cause de multiples problèmes de construction de l'enfant. Louis Runemberg soulève le voile sur les secrets lourds et des répétitions des générations. Les blocages psychologiques sont importants et nous empêche d'avancer.


 

"Tu sais mon fils... Tu es en train de faire en Irak

la même erreur que j'ai fait avec ta mère :

   je ne me suis pas retiré assez tôt !"

 

Voici une réaction à la lecture de telles informations :

 

"c'est vrai j'ai pas accouché à la date annif de la mort de ma grand mère mais j'ai eu des contraction toute la journée de cette date j'ai vraiment cru que la petite arriverait ce jour là...finalement ce fut 19jours après...mais c'est passé près !!!"

 

 

Mon propre témoignage :

Peu avant mes 23 ans en effet, j'avais quitté, en colère, sur un coup de tête (encore la tête ! cf. mon "parcours de vie") mes parents ; je venais d'apprendre la mort de Douceline âgée de 20 ans (accident de la route), celle que j'aimais depuis mes 15 ans, sans jamais avoir pu finaliser la relation, mais que je n'avais pas réussi à faire sortir de mon esprit ; j'avais tenu mes parents directement responsables de cette situation, car ils avaient, en coulisses, tout saboté pour que cela ne puisse jamais marcher : le milieu familial de cette jeune fille n'était pas été jugé compatible avec le nôtre, c'est ce qui m'avait été donné, peu avant mon  départ comme "justification" !

Grâce aux CBCMC (Cycles Biologiques Cellulaires Mémorisés du Cerveau), j'ai compris plus tard qu'il y avait un lien inconscient entre ma naissance avec la mort de ma jumelle et mon autonomisation liée à la mort de Douceline. La psychogénéalogie au travers des "syndromes d'anniversaire" m'a aidé aussi confirmer un grand pan de mon programme de "nais-sens" : lors de mon autonomisation, rappel exact de la naissance, j'ai appris peu avant, le décès de Douceline. Elle est donc connectée à ma jumelle morte née ; plus troublant encore, le jour anniversaire de Douceline est le 7 janvier ; Saint Baudouin se fête le 8 janvier ; ma sœur Christine de 2 ans ma cadette, qui a été comme une soeur jumelle pour moi, tant nous étions proches l'un de l'autre, est née un 15 octobre, alors que Saint Baudouin est fêté aussi le 17 octobre ! Mon père est décédé un 15 octobre et la Sainte Aurélie (prénom de ma nièce) se fête aussi le 15 octobre !.

 

 

En savoir plus sur les secrets de famille, la psychogénéalogie

 

 

La mise au jour des syndromes d'anniversaire fait partie de ce qu'offre l'approche en psychogénéalogie ; celle-ci est un des outils psychothérapeutiques faisant partie des approches systémiques ; en effet, elle part de la constatation que le premier système auquel chacun de nous appartient et dès la conception est la famille.  Elle est bien sûr intégrée dans le cadre des séances que nous vous proposons. Plus de détails sur ce que les syndromes d'anniversaire apporte sur le plan thérapeutique.

 

 

 

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 Ce qu'apporte cette approche thérapeutiquement

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¨ Un cas exemplaire en lien avec le génocide arménien

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 Des dates d'accouchement ou des dates de conception qui commémorent la mort.

En quoi il faut voir un "syndrome de répétition".

 Le décryptage des prénoms est une source très précieuse

Des naissances comme pour marquer un anniversaire de naissance ou mort.

¨ Des chercheurs scientifiques confirment cette réalité

Pourquoi il y a répétition d'un mauvais événement.

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