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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 22:42

Pour tout vous dire…

 

Nous ne sommes pas venus en Afrique, pour se donner bonne conscience, se faire valoir, flatter notre égo dans des « voyages humanitaires » qui n’ont d’humanitaires que le nom. Nos nombreuses craintes et incertitudes d’hier ne sont plus celles d’aujourd’hui car elles ont évolués au gré de notre aventure.  Nous cinq ne sommes pas là par hasard, nous sommes là pour les jeunes et avec les jeunes et surtout nous voulons les féliciter. Ce sont des petites histoires que nous  racontons, des tranches de vie, de partage. Le don d’un crayon ou d’un bonbon à un enfant qui les a touchés dans la rue.

Nous n’avons pas la prétention d’avoir métamorphosé ces jeunes mais juste  avoir partagé une belle histoire et vécu des moments mémorables. Ces jeunes ont fait quelque chose d’exceptionnel, malgré leurs peurs, leurs angoisses, leurs difficultés ; ils ont su trouver des ressources au fond d’eux, souvent au plus profond de leur cœur. Ces jeunes ont été généreux, humains, volontaires ... Ils ont su faire preuve  d’abnégation, de force et de courage pour aller au bout du projet  et ainsi offrir à la population locale, qu’ils savaient dans le besoin, le fruit de leur travail.  Pendant 10 jours, ils ont été des jeunes biens comme il n’y en a plus beaucoup. A chaque instant, ils nous ont épatés par leur adaptation, leur facilité à communiquer, leur insouciance, leur naturel. Ils ne se sont pas arrêtés à la couleur de la peau et on su allés à l’essentiel, ils ont su donner mais aussi recevoir, ils ont su parler un langage universel celui du cœur, ils nous ont donné une bonne leçon de vie. Nous avons trouvé une « nouvelle famille d’adoption ». Le sénégal pays de la teranga.

Alors soyez fiers de ces jeunes comme nous sommes fiers d’eux et dites leur, montrez leur.

Nous petits toubabs, venus de France avec des rêves plein la tête. De voir ces jeunes que nous connaissons depuis plusieurs années, jouer au foot, travailler, échanger  et partager des moments avec d’autres jeunes africains, nous fait prendre conscience que ce  rêve utopique que nous avions en tête depuis deux ans vient de se concrétiser.

Alors ce soir, nous levons notre verre aux jeunes, à leur engagement de chaque instant, à Yacine, Sony, Alex, Bryan, Arnaud et Omar qui ont beaucoup travaillé pour que leurs copains puissent vivre ces moments,  à Thibault, Jean-Luc, Anthony, Yohan, Mickaël, Adrien, Sarah, Claudy, Damien et Jordan.

Respect.

Nous sommes persuadés que l’histoire n’est pas terminée : inch’allah !!!

  

Marjorie, Sylvain, Patrick, Frédéric et Nicolas

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 14:53

On s’est levé à 8h. On a préparé les valises et nous avons fait le ménage. Après avoir chargé les valises sur le toit on a fait la photo avec notre deuxième famille. Puis nous sommes partis à l’association pour voir la chape finie par Gora et Ahmed. Ensuite nous sommes partis pour l’embarcadère de l’île de Gorée. Cette île était l’endroit où les esclaves étaient vendus. Nous avons mangé au sommet de l’île, là où il y avait les anciens canons de défense. Puis nous sommes allés visiter le musée de l’esclavage. C’était triste car les esclaves étaient maltraités et les cachots étaient petits pour 20 esclaves et très inconfortables. On a repris le bateau pour rentrer à dakar, on a failli perdre fred et sylvain mais après de longues négociations et grâce à un iman ils ont pu nous rejoindre. On est ensuite rentré à un hôtel mais on n’a pas pu se baigner, même la mer était payante… Journée de la poisse. Nous avons dit au revoir à Warap, Mohamed, Grandzal, Fatou et Pape qui nous avaient tous accompagné. Certains pleuraient.

Maintenant, nous sommes à l’aéroport en train d’attendre. Les adultes viennent de nous lire le message qu’ils ont écrit hier.   

 

Mickaël : Moi je ne pleure jamais (à 21h37). C’est dur le retour. Maintenant (22h) je pleure. C’est dur de partir, il n’y a plus les copains et la famille.  Elle est pas jolie la vie

Thibault : Ca nous a touché. C’est une deuxième famille le Sénégal :

Anthony : c’était émouvant d’entendre le texte des adultes parce que ça racontait tout ce qu’on a vécu, les dons qu’on a fait, le partage. Pourquoi on ne reste pas plus ici ? j’étais bien ici, heureusement que j’ai changé mon comportement. Ici on vivait bien avec notre deuxième famille. Je me sentais bien de voir tous ces enfants qu’on a aidé. J’ai partagé beaucoup de moments avec eux. Je me sentais un peu chez moi, j’allais même ouvrir la porte.

Jean Luc : ça m’a fait du bien d’entendre que j’ai  évolué, que j’ai profité. J’ai profité de ces moments en afrique avec tous les amis. Je suis triste d’avoir quitté mon pote Grandzal, parce que on était tout le temps ensemble, on a vécu 10 jours ensemble, ça fait mal au cœur. Il m’a apporté plein de bonheur, plein d’amitié. Je pense que je suis un garçon bien parce que je m’entends bien avec tout le monde, avec la famille. Avant j’étais gamin, maintenant j’ai grandi dans ma tête. J’ai évolué. La famille me manque. Je veux rester comme ça cool.je voudrais bien que mes potes grandzal, mohamed et fatou viennent en France pour leur faire découvrir la France pour passer de bons moments avec eux.

Jordan : moi j’ai aimé ce qui se passe au sénégal. Il y a des gens que je ne connais pas et que je connais maintenant. Je suis fier d’avoir rencontré des jeunes sénégalais et sénégalaises. C’était triste de se séparer des jeunes comme Grandzal, Fatou. J’ai pleuré pendant le séjour, parce que ça fait peur d’être loin de notre pays. J’aimerai que ça continue, que je visite d’autres pays, que ceux qui n’ont pas pu venir avec nous, j’aimerai leur laisser la place. Je suis fier de ce que j’ai fait pour les autres parce que j’ai été courageux et ça va continuer dans mon cœur.

Sarah : c’était triste de voir partir les autres, surtout Yacine. Merci aux 5 adultes, à Aline, aux gens qui nous ont aidé, aux parents et au directeur

Adrien : c’est dur de dire au revoir aux sénégalais qui nous ont accompagné. Au début j’avais un peu peur et maintenant j’ai vraiment envie de les aider, de leur donner tout ce que j’ai. Je me suis senti heureux et à la fin j’ai pleuré.

Damien : je ne le montre pas trop mais dans le cœur c’est dur. Les gens sont gentils. Je me suis senti mieux qu’avant de partir, ça m’a fait du bien d’être gentil, aimable. Ca fait du bien quand on dit bonjour que les gens nous répondent. J’aime aider les gens.

Yohan : je sais que la fin n’est pas finie, et elle ne se finira jamais pour nous et eux. Je n’oublierai jamais ça parce que c’est un moment incroyable. Je me sens triste parce que c’est la dernière fois que je fais ce voyage. Je pense à ceux qui sont partis de Cazala, ça leur aurait fait du bien de voir tous les sénégalais.

Claudy : c’était très dur de les quitter. Moi ils sont dans ma famille maintenant. Je veux remercier les 5 adultes parce que sans vous je ne serai jamais partie là bas. Je ne les oublierai jamais.

Et nous conclurons notre séjour par la phrase de Sarah : « Et si on invitait nos copains sénégalais »

 

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 02:04

Pour tout vous dire…

 

Nous ne sommes pas venus en Afrique, pour se donner bonne conscience, se faire valoir, flatter notre égo dans des « voyages humanitaires » qui n’ont d’humanitaires que le nom. Nos nombreuses craintes et incertitudes d’hier ne sont plus celles d’aujourd’hui car elles ont évolués au gré de notre aventure.  Nous cinq ne sommes pas là par hasard, nous sommes là pour les jeunes et avec les jeunes et surtout nous voulons les féliciter. Ce sont des petites histoires que nous  racontons, des tranches de vie, de partage. Le don d’un crayon ou d’un bonbon à un enfant qui les a touchés dans la rue.

Nous n’avons pas la prétention d’avoir métamorphosé ces jeunes mais juste  avoir partagé une belle histoire et vécu des moments mémorables. Ces jeunes ont fait quelque chose d’exceptionnel, malgré leurs peurs, leurs angoisses, leurs difficultés ; ils ont su trouver des ressources au fond d’eux, souvent au plus profond de leur cœur. Ces jeunes ont été généreux, humains, volontaires ... Ils ont su faire preuve  d’abnégation, de force et de courage pour aller au bout du projet  et ainsi offrir à la population locale, qu’ils savaient dans le besoin, le fruit de leur travail.  Pendant 10 jours, ils ont été des jeunes biens comme il n’y en a plus beaucoup. A chaque instant, ils nous ont épatés par leur adaptation, leur facilité à communiquer, leur insouciance, leur naturel. Ils ne se sont pas arrêtés à la couleur de la peau et on su allés à l’essentiel, ils ont su donner mais aussi recevoir, ils ont su parler un langage universel celui du cœur, ils nous ont donné une bonne leçon de vie. Nous avons trouvé une « nouvelle famille d’adoption ». Le sénégal pays de la teranga.

Alors soyez fiers de ces jeunes comme nous sommes fiers d’eux et dites leur, montrez leur.

Nous petits toubabs, venus de France avec des rêves plein la tête. De voir ces jeunes que nous connaissons depuis plusieurs années, jouer au foot, travailler, échanger  et partager des moments avec d’autres jeunes africains, nous fait prendre conscience que ce  rêve utopique que nous avions en tête depuis deux ans vient de se concrétiser.

Alors ce soir, nous levons notre verre aux jeunes, à leur engagement de chaque instant, à Yacine, Sony, Alex, Bryan, Arnaud et Omar qui ont beaucoup travaillé pour que leurs copains puissent vivre ces moments,  à Thibault, Jean-Luc, Anthony, Yohan, Mickaël, Adrien, Sarah, Claudy, Damien et Jordan.

Respect.

Nous sommes persuadés que l’histoire n’est pas terminée : inch’allah !!!

  

Marjorie, Sylvain, Patrick, Frédéric et Nicolas

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 23:24

IMGA0290.JPGJournée du 03 décembre

 On s’est levé à 8 heures. Vers 10h on est parti à la réserve …. On est monté dans un camion de visite. On a fait le tour de la réserve. A l’entrée il y avait une hyène enfermée dans un enclos et aussi des phacochères. On a  vu des girafes, des gazelles, des buffles, des copras (antilopes), des singes, des zèbres, des autruches et un couple de rhinocéros. On est descendu du camion pour voir de plus près. Le guide nous a dit de ne pas faire de bruit et de mouvements brusques pour ne pas que le rhinocéros nous charge. On a vu un baobab éléphant dans lequel il y a avait des squelettes. Il y avait aussi des œufs d’autruche. A la fin nous sommes allés la marre aux crocodiles. Puis nous sommes allés à Saly voir Clémence. Nous nous sommes baignés, puis les garçons nous ont fait à manger, du poisson (rouget et maquereau) grillé au barbecue avec du riz. Après avoir mangé, nous nous sommes reposés. Après avoir fait les derniers plongeons  nous sommes allés visiter le port de pêche de Mbour. Il y a avait beaucoup de monde et beaucoup de bousculades. Nous avons vu des requins, plein de poissons, escargots de mer, de belles pirogues, des moules… Ca sentait fort et ça faisait un peu peur, Yohan a écrasé la main de Patrick tellement il l’a serrée fort, et Mickaël collait très fort Sylvain. Enfin, nous sommes rentrés pour manger un plat délicieux, comme d’habitude. Beaucoup de monde sont venus manger et nous avons eu les remerciements de l’association (Maged, Yacine, Samba et Hamed). Nous étions heureux et émus de ces discours. Nous pensons que nous avons accompli notre mission et nous sommes très fiers de nous.

 

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 23:42

DSCN0233.JPG

 

Vendredi 2 Décembre : XARITOO

 

Ce matin, nous sommes tous aller au chantier pour la dernière fois.

Un groupe a fini le chantier pendant qu’autre faisait la lecture aux enfants.

On a préparé le treillis et tiré tous les niveaux pour couler la chape. On a rempli les poteaux d’angle et nous les filles (Claudy, Sarah et Marjorie) on a peint (xylophène) le bois de la toiture.

Certains ont tamisé les cendres pour les mettre dans le massif afin d’empêcher les termites de manger nos fleurs (Amalouda).

A la fin nous (tous les maçons du cœur franco-sénégalais) avons posé les empreintes de nos mains sur un enduit fait par Patrick.

Nous avons marqué le mot AMITIE en wolof : XARITOO.

C’est ainsi que ce referme la page des maçons du cœur.

 

Nous avons mangé puis Skypé avec la classe de Jean-Charles. Après, tout  le monde s’est reposé.

 

Ensuite nous sommes partis au marché artisanal pour acheter des souvenirs. A notre retour nous avons pris le chemin du stade de Thiès «  Lat-Dior » pour y voir un match de foot.

Enfin nous sommes rentrés à pied pour manger des œufs de poisson en beignet et des patates.

Bonne nuit tout le monde.

 

DSCN0229.JPG

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 23:42

DSCN0124.JPGJeudi 1 décembre On s’est levé comme d’habitude. Trois se sont levés avant les autres pour aller au chantier. Les autres sont arrivés 1 h après. Yohan , Mickaël, Adrien, Jordan et Jean-Luc ont raconté l’histoire des trois petits cochons aux trois classes de maternelle. En attendant, les autres ont continué à construire les murs, à fabriquer le bac à fleurs. Jean-Luc, Thibault, Mickaël, Marjorie et Nico ont rempli les poteaux d’angle du bâtiment en béton. Jean-luc et Jordan ont bouché le trou du mur du voisin. Thibault, Adrien, Damien, Anthony, Fred, Claudy, Sarah et Fatou sont allés chez le pépiniériste chercher des plantes pour décorer le mur de l’école. La pépinière était jolie et très belle car très fleurie. Pendant le chantier, Francis Cabrel chantait « petite Marie », cela nous a rappelé la France…il y avait quelque chose d’incongru dans cette situation. Après avoir dégusté un tiboutien blanc, nous sommes allés à l’école de Fandien, donner des fournitures scolaires. Ensuite, on est allé voir des cases dans un village de brousse. Le toit des maisons étaient fait en en feuilles de palmier et il y avait des courges qui poussaient dessus. Une dame enroulée des feuilles pour faire des infusions. Nous avons distribué aux enfants du village des stylos et des bonbons. Sur la route du retour, on a observé une forêt de baobab et on a pu apercevoir des dromadaires : jean-luc a dit : « Oh qu’il est mignon » !! Retour à la maison pour où nous avons mangé un poulet pané. Bonne nuit à tous. Les toubabs de Cazala

 

DSCN0149.JPG

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 00:40

 

IMGA0178

PS: Nous recevons bien vos mails et vos messages sur le blog que nous lisons et attendons avec impatience.

Mercredi 30 novembre Après avoir appelé tous les parents, les jeunes se sont couchés apaisés et plein d’émotions. En effet, vos enfants gèrent très bien leurs émotions et même si vous leur manquez ils profitent à fond de leur aventure. C'est l'avantage de partir loin, on s'aperçoit à quel point les gens nous manquent et à quel point on les aime, et nous sommes sûrs que c'est ce que pensent vos enfants. 22h : La journée du 30 Novembre a donc commencée par un dîner (mouton grillé) et une soirée festive, sous les étoiles de Thiès, sur la terrasse de la maison. Encore une fois, la famille élargie était invitée. 19h : Retour à la maison en bus, à travers les pistes de la savane, baigné par un magnifique coucher de soleil qui a embrasé les cœurs de nos jeunes franco-sénégalais. 16h : arrivée au lac rose. Après quelques « invitations » à contribuer à participer au développement du commerce local, nous avons réussi à obtenir deux 4X4 non sans respecter la coutume locale de la négociation (30 minutes de palabres). Nous découvrons désormais, que le sénégal fait partie de la zone euro…Embarqués dans des jeeps, nous voilà arrêtés sur les dunes de sel au bord du lac rose, où des changes ambulants portant des boubous ont émergés de nulle part. Sur les pistes du Paris-Dakar, dans une course effrénée, nous avons franchi les dunes, longer la plage, surplombé des paysages magnifiques ce qui a embrasé les cœurs de nos jeunes franco-sénégalais. Pour nous remettre de nos émotions, nous avons tenté de plonger au fond du lac rose, sans succès, le sel faisant remonter nos corps à la surface ce qui a embrasé les cœurs de nos jeunes franco-sénégalais, Notre moi-peau en a été tout chamboulé ! Patrick B. aurait été le plus heureux des hommes... Sylvain, faisant honneur à la nourriture sénégalaise depuis le début du séjour, n’a pu réussi à immerger son nombril ! Rassurez-vous, la valise de Patrick a aussi vu le lac rose. Après s’être fait arrosé d’un seau d’eau et avoir « frotté notre carotte » dixit le rinceur nous voilà reparti à la maison. 13h : fin du chantier, le linteau est posé, sur 5 rangées de blocs parpaings. Les murs font maintenant plus de 2mètres de haut qui a embrasé les cœurs de nos jeunes franco-sénégalais. 9h30 : arrivée du deuxième groupe, qui a pu se reposer un peu plus. Direction les classes où trois jeunes ont lu « le petit chaperon rouge » repris ensuite en wolof ce qui a embrasé les cœurs de nos jeunes franco-sénégalais. 8h : le premier groupe arrive vaillamment au chantier malgré la fatigue qui commence à se faire sentir. Quelques ressentis : D’un petit sénégalais : c’est vous les maçons du cœur, il paraît que vous avez construit une maison en une semaine. Mickaël : elle est pas jolie la vie ? Adrien : au milieu du lac rose et flottant pour la première fois de sa vie : Fred ! Fred !!! apporte moi un café ! Les adultes : De voir Nanfatou s’endormir dans les bras de Sarah, de voir Damien, Yohan ne pas vouloir quitter le chantier après y avoir travaillé 5h, de voir Claudy porter et faire des chatouilles à Sayfatou, de voir Jean Luc bras dessus bras dessous avec Grandsal, de voir Adrien s’allonger et se faire porter par l’eau salé du lac rose, de voir Mickaël conter fleurette avec Fatou, de voir Jordan s’émouvoir et pleurer en écoutant le discours élogieux et plein de gratitude de Maged, président de l’asso, de voir Thibaut et Anthony se disputer pour savoir lequel des deux aurait l’honneur d’offrir des fournitures scolaires aux enfants de Ngaparou nous conforte dans notre idée que cette expérience exceptionnelle les nourrit chaque jour un peu plus. Ici au Sénégal, nos 5 sens sont en éveil. Voir leurs regards évoluer sur tout ce qu’ils voient, d’entendre yacine la maîtresse de maison, les féliciter de leurs comportements exemplaires, de voir Aline, la présidente de l’asso, (re)ssentir un attachement pour ces jeunes qui la surprennent par leur travail et leur attitude au quotidien, de voir tous ces jeunes goûter et se régaler des plats typiques et pourtant si différents de ceux qu’ils connaissent, et enfin, de nous voir, nous 5, touchés par l’attachement humain dans la relation qu’ils ont crées et physique, nous font nous dire que nous ne sommes qu’à un chapitre de cette histoire que nous avons écrit ensemble. La suite de cette aventure sera à n’en pas douté riche en émotions.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 23:17

110_0359.JPGCarnet de bord

mardi 29 novembre 2011

Ce matin, nous nous sommes levés à 7h. On est parti, comme tous les matins à 8 h au chantier. On a continué à monter le mur, on est arrivé jusqu’à un peu plus de 1 mètre. On était mieux organisé car on avait l’habitude. On travaillait mieux en équipe, à mieux communiquer entre nous et on arrivait à mieux coopérer entre les différentes équipe : on se passait le matériel sans se crier dessus.  A la fin du chantier nous avons pris notre douche, cela faisait du bien de se doucher à l’eau froide. On trouve qu on a bien avancé. On a pris notre bus pour rentrer «  à la maison ». On a communiqué grâce à skype avec Cazala. C’était bien car on a revu nos camarades de classe, on leur a présenté les sénégalais de la maison où on est logé. On a dégusté un mafé qui était excellent. Cet après –midi on est allé   voir la classe de la femme de Hinse, Aminata. On a donné du matériel scolaire. On a visité les classes du CP au cm2. Il y a avait une classe particulière, avant le CP qui s’appelle le CI ( classe préparatoire. L’école était à la campagne ( la brousse) située à une dizaine de km de Thiès. La classe a chanté pour nous une chanson sur l’école en wolof  et nous leur avons chanté «  Santiano » sur les marins. Nous avons pris une photo avec toute la classe. On est reparti à la maison. On a téléphoné à la maison. Ça nous a rendu heureux de parler à nos familles, ça nous a fait du bien. Au diner , nous avons mangé du poulet avec des vermicelles. Au dessert, Yacine nous amené le fruit de l’arbre qui pousse à coté de la maison, le carassole ( ?)

 

 

 

Anthony : Ce matin, le chantier a été moins dur que hier, on était au point.

Thibault : J’ai été surpris par les toilettes de l’école qui sont 100 m de la classe,

Jordan : cela doit être fatigant d’aller si loin et pas pratique avec la chaleur

Sarah : Cela m a fait de la peine de voir tout ce sable dans la cour, il n’y a rien pour jouer que du sable.

Claudy : ça me fait mal qu’il ait pas de jeux, des équipements comme les paniers de basket.

Mickael : il y a plein de papiers par terre, ça fait mal car ils marchent dessus et peuvent avoir des maladies avec les microbes. Si j’étais riche j’achèterai une maison et je la donnerai aux pauvres

Yohan : moi ce qui m’a choqué, quand on est allé à l’école des pauvres dans le village des pêcheurs, c’est que les enfants ils ont pas d’argent et y a pleins de gens riches qui pourraient donner de l’argent aux enfants.

Adrien : j’ai vu  dans la classe tout au fond qu’ il ya avait une boite à pharmacie mais y avait pas de médicaments et moi, j’aimerais leur donner beaucoup de médicaments pour qu’ils puissent se soigner.DSCN9996

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 16:21

IMGA0104Aujourd’hui nous nous sommes levés tôt à 7h pour aller sur le chantier. Après le déjeuner on s’est préparé pour aller travailler. Nous sommes arrivés au chantier, situé derrière l’école maternelle de l’association « main blanche main noire ». Ahmed, le maçon, nous attendait devant le chantier avec tous les outils pour bâtir les murs. Nous nous sommes répartis les tâches : Claudy, Sarah, Jean Luc et Anthony ont mélangé le sable avec le ciment pour faire le mortier. Damien, Jordan, Yohan, Mickaël et Thilbaut ont porté les agglos. Nous avons commencé, ensuite à monter le mur par équipe avec tous les adultes. Nous avons avancé de 3 rangs de parpaings jusqu’à 13h. On s’est tous douchés à l’association et nous sommes partis à Saly et à Ngaparo Nous avons mangé chez Clémence (la copine de marjorie) qui a une très belle maison avec piscine. On est allé ensuite à l’école donner des fournitures scolaires (cahiers, livres, crayons…). Les 65 enfants de la classe, habillés en uniforme, nous ont chanté l’hymne national du sénégal et nous ont bien accueillis. Dans la classe il faisait très chaud et le maître était très exigeant et très carré. On est allé enfin à la plage, l’eau était à bonne température, on s’est bien amusé. Après une bonne demi-heure de baignade, nous avons acheté quelques bijoux à une dame. Pour finir, nous sommes allés nous rafraîchir à la piscine de Clémence. Patrick a glissé malencontreusement dans la piscine tout habillé : merci Anthony !!! Après cette journée bien remplie, nous sommes rentrés avec le bus et nous nous sommes entraînés à chanter Santiano pour demain à l’école.

Sarah : les enfants chantaient bien c’était très joli.  Les enfants n’ont pas beuacoup de chance, nous on a des nouvelles chaises, des nouveaux bureaux, je pense que eux ils pourraient être à notre place, ça serait mieux.

Yohan : ils chantaient mieux que la classe 3. Je suis touché parce qu’ils n’ont pas les mêmes voitures que nous. J’aimerais qu’ils aient une belle voiture pour être heureux.

Jean luc : Je me suis éclaté au chantier, parce que j’ai fait plaisir aux autres. Gransal est mon pote.

Mickaël : L’école ce n’est pas comme nous, il n’y a pas d’ordinateurs, la classe est petite, ils sont beaucoup, c’est pauvre. Ils ne partent jamais en vacances comme à cazala. Ça me fait mal au cœur. Je suis content de monter une école pour les petits enfants. J’étais content de donner à boire à la petite fille sur mes genoux, elle est mignonne.

Jordan : le chantier ce n’est pas du tout comme en France. J’ai eu de la peine pour ces jeunes, je pense qu’on peut encore les aider, j’ai de la chance parce que j’ai beaucoup de choses.

Anthony : ça me rend malheureux de voir des enfants dans la rue en train de demander de l’argent. c’est dur de travailler avec la chaleur, ils n’ont pas d’outils adaptés, et pour eux c’est très fatiguant.

Damien : j’ai bien aimé faire le chantier pour les autres, j’ai eu du mal à m’arrêter, ils gagnent peu d’argent, je me suis senti à l’aise, j’étais bien, je me suis senti fier de ce que je faisais. Je trouve ça dommage que les élèves est un établissement comme ça (tôles, pas de fenêtres, pas de lumière…)

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 21:25

110 0257Ce matin on s’est levé vers 8h, on a déjeuné. On a pris la Malarone (cachets anti-palu) comme tous les matins. On a mis la tenue de foot (tee shirt de l’équipe de France). On a trié le matériel de foot pour Samba et son école. On a pris le bus et on est allé dans un lycée qui nous a prêté un terrain. En arrivant, on a vu un énorme baobab. Samba et ses joueurs nous a accueillis sur le terrain et Samba nous a fait une cérémonie. Nous avons fait des équipes : France / Sénégal. Dans l’équipe de France il y avait Nico, Sylvain, Fred, Patrick, Pierre (l’infirmier), Grandzall, Mohamed, Warap et nous. Il y en avait qui jouaient en sandales. Ca jouait très vite, il y avait beaucoup de poussières et les adversaires étaient bien entraînés grâce à Samba. Ils jouaient mieux que nous, le score a été 4 à 4. A la fin du match, Claudy et Sarah ont donné la coupe au capitaine de l’équipe de Thiès et elles lui ont fait la bise. On a donné des maillots et on a donné des tee shirts des clubs de Nérac et de Castillonès. On a fait des photos. On est reparti à la maison. Les joueurs ont pris la douche et on a mangé un tieboudienne. Après s’être reposé on a amené les médicaments à l’association et lors de la cérémonie on a parlé avec les gens de l’association.

 

Quelques ressentis des adultes :

Le match de foot était juste irréel, on a eu du mal à réaliser la portée de ce que nous faisions, trop préoccupés à faire jouer l’équipe, à courir après ce ballon qui allait trop vite et à essayer de trouver notre souffle sous 30°. Les sourires, les chants, les danses, les cris… des sénégalais durant le match nous ont transportés, la France, à ce moment là, était loin. Notre cœur battait au rythme africain.

 Les jeunes ont été très touchés par toutes ces cérémonies, il y a eu des larmes et beaucoup d’émotions.

 

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Présentation

  • : Cazala prépare une aide humanitaire pour le Sénégal
  • : L'IME de Cazala prépare une aide humanitaire pour le Sénégal (pays d'Afrique). Grâce à l'association Main Blanche-Main Noire nous espérons pouvoir nous rendre à Thiès (ville du Sénégal) pour y amener des médicaments, des fournitures scolaires et sportives... et aussi effectuer de la maçonnerie et de l'horticulture...
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