Résumé des événements de ces deux derniers mois

Publié le par verite-chenac.over-blog.com

 

Beaucoup de personnes n’ont pas suivi dans le détail ce qui s’est passé dans la commune depuis la fin juillet. Pour les aider à s’y retrouver, nous résumons la suite des événements, à la date du 21 septembre. Nous ajoutons différents documents qui aideront chacun à se faire une idée.


 Fin juillet : Le conseil général adresse à l’épicerie de Saint-Seurin une lettre demandant que des panneaux affichés à l’épicerie (il s’agit de copies illégales de panneaux présentant la commune, réalisés par le Conseil général à l’occasion de la fête « La pêche au fil de l’estuaire ») soient retirés de la devanture de l’épicerie (voir notre article « A propos des panneaux d’exposition »).

 

 Le 28 juillet, après avoir pris à partie, la veille, Evelyne Delaunay, le commerçant agresse son fils Olivier de façon très violente en injuriant publiquement sa mère, Mme Delaunay, et en la menaçant. Olivier Delaunay, choqué,  se rend immédiatement à la mairie pour demander à Mme Moreau de réagir. Celle-ci lui dit simplement « qu’elle va aller voir M. Chauffour ». Olivier Delaunay porte plainte à la gendarmerie de Cozes.

 

 Le 11 août, quatre conseillers municipaux demandent par lettre à Mme Moreau que le conseil, lors d’une prochaine réunion, condamne les propos publics de M. Chauffour. Voir le texte de cette lettre, à la fin de cet article, ANNEXE 1.

 

 Parallèlement, une vingtaine de personnes de la commune interviennent auprès de M. le sous-préfet pour lui signaler les faits et l’informer du climat qui règne dans la commune. Voir le texte de cette lettre à la fin de cet article, ANNEXE 2

 

 Le 25 août, le conseil est réuni en séance, en présence de plus de 30 personnes. Un conseiller municipal demande à nouveau oralement que la question soit mentionnée à l’ordre du jour. Mme Moreau refuse. Un autre conseiller demande la parole, qui lui est refusée. Il quitte le conseil et rejoint le public. Mme Moreau précise « qu’elle ne veut pas se donner en spectacle » et « que c’est une affaire privée » qui ne concerne pas le conseil. Le conseil se déroule normalement, en présence du public. Quand la séance est levée, les personnes présentes, choquées par les refus de Mme Moreau, font entendre leur désaccord.

 

Le 1er septembre, Evelyne Delaunay reçoit une lettre recommandée lui annonçant que ses délégations (éducation, communication et information, social, animation et culture) lui sont retirées.

 

Considérant qu’il s’agit d’une sanction déguisée, les personnes présentes à la réunion du conseil se réunissent immédiatement et décident de se tourner vers la population et de faire signer une lettre adressée à Mme Moreau demandant le retrait de sa décision de supprimer les délégations d’Evelyne Delaunay. Le lendemain, 2 septembre, 110 signatures sont déjà recueillies. Une délégation de conseillers les remet à Mme Moreau le 3 septembre en mairie. Voir le texte de la lettre à Mme Moreau, à la fin de cet article, ANNEXE 3.

 

Dès le lendemain, certaines personnes, signataires de la lettre reçoivent des appels téléphoniques de Mme Moreau ou du premier adjoint, M. Philips. (voir nos articles Appels téléphoniques... et Les intimidations continuent...)

 

Le lundi 6 septembre, forte de 140 signatures, une délégation de plus de vingt personnes rencontre M. le sous-préfet (à l’occasion d’une réunion convoquée par lui à la salle municipale au sujet du camping) et lui remet copie de la lettre à Mme Moreau. L’original de la lettre et de ses 140 signatures est apporté en mairie par une vingtaine de personnes  pour y être enregistré.

 

Dans le même temps, le commerçant adresse aux conseillers municipaux une lettre dans laquelle il met en cause Mme Delaunay pendant deux pages puis annonce qu’il s’excuse pour ses propos du 28 juillet. A ce jour, il ne s’est pas encore adressé directement à Mme Delaunay, ni à son fils.

 

Dans la semaine qui suit le 6 septembre, les personnes qui se sont mobilisées, constatant que beaucoup de rumeurs et de fausses informations circulent dans la commune, décident de fonder un collectif intitulé « Vérité-Chenac-Saint-Seurin d’Uzet » pour créer un blog sur Internet.

 

Le collectif Vérité Chenac-Saint-Seurin d'Uzet

 

 

ANNEXE 1 : texte de la lettre des conseillers à Mme Moreau

                                                                                              

Chenac-St Seurin d'Uzet le 11 août 2010

 

Madame le maire,

 

Compte tenu de ce qui s'est passé dans la commune le 28 juillet dernier et dont vous avez eu connaissance immédiate, nous soussignés, conseillers municipaux, vous demandons la convocation rapide (et, en tout état de cause avant le 23 août, pour que nous puissions tous y être présents) d'une réunion du conseil municipal pour les motifs suivants :

agression verbale inadmissible à l'encontre de notre deuxième adjointe, gravement injuriée à travers son fils,

atteintes à la tranquillité publique.

 

Nous demandons qu'il soit délibéré sur les points suivants :

condamnation solennelle des propos tenus à l'encontre de la deuxième adjointe le 28 juillet

mesures à prendre pour restaurer la tranquillité publique.

Nous vous demandons d'assurer pleinement vos responsabilités légales en la matière, sachant que nous recueillons de nombreux témoignages d'administrés qui nous interrogent sur ces faits.

 

Nous considérons que les événements susdits sont suffisamment graves pour nécessiter une réponse claire et très rapide du conseil municipal. Deux semaines se sont maintenat écoulées et nous n'avons constaté aucune réaction de votre part. Sans réponse concrète, nous serons obligés de considérer que vous renoncez à assumer vos responsabilités en matière d'ordre public.

 

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Madame le maire, l'expression de nos salutations respectueuses.

 

 

ANNEXE 2 : lettre à M. le sous-préfet (envoyée début août)

Chenac-Saint-Seurin d'Uzet, le 4 août,

Monsieur le Sous-Préfet,

Comme un certain nombre d'habitants de Chenac-Saint-Seurin d'Uzet, je vous écris pour attirer votre attention sur des faits qui viennent de se dérouler dans notre commune.

Un climat détestable perdure depuis un certain temps dans notre commune au point d’en devenir insupportable. Le dernier incident en date est l’agression verbale très violente, accompagnée de menaces, subie par Olivier Delaunay le mardi 28 juillet 2010 de la part de M. Chauffour, qui tient le commerce à St Seurin, et ce à l'occasion d'un simple achat.

Les termes employés - et répétés -, les menaces proférées sont très graves et, à travers Olivier Delaunay, c'est sa mère, c'est-à-dire une adjointe, une de nos élues, qui a été explicitement visée et menacée ("Ta mère, je la hais, c'est une putain, je vais lui faire la peau... T'as même pas de couilles parce que je te dis trois fois que ta mère est une putain tu me rentres même pas dedans... Tu m'aurais fait la même, je t'aurais tué...". Et également : : "Et qu'elle se pointe pas demain à sa permanence parce que j'y serai"...). Une plainte a été déposée.

Il importe de porter à votre connaissance qu’à l’origine de ce débordement, il y a l’engagement personnel d’Evelyne Delaunay pour que des panneaux d’exposition sur le village, élaborés par le Conseil Général et qui lui avaient été confiés, soient réservés à l’usage qui en avait été prévu à l’origine par celui-ci : présenter notre commune lors de manifestations publiques, et donc servir l'intérêt général.

Ces panneaux, propriété du Conseil général, ont finalement été copiés de façon illicite et affichés sur la devanture du commerce de Saint-Seurin. C’est la lettre du Conseil général lui demandant de les retirer qui a déclenché la réaction violente de M. Chauffour, le commerçant. Un tel comportement n'est pas admissible, à l'encontre de quiconque d'ailleurs, et aussi parce qu'il s'agit d'une décision administrative.

Nous sommes nombreux à nous alarmer de cette escalade verbale qui révèle la dégradation depuis des mois du climat qui règne dans la commune et le sentiment de peur qui prévaut. Nous sommes préoccupés du silence de Madame le maire qui a été informée aussitôt de ce nouvel incident et qui n’a toujours pas, à notre connaissance,  pris la mesure de sa gravité, ni du fait qu'à travers son adjointe, c'est la fonction d'élu qui est menacée.

Nous avons la volonté que la vie communale soit sereine. Les élus en sont les garants et à ce titre, ils doivent être protégés dans l'exercice de leur fonction.

Pour toutes ces raisons, nous avons souhaité vous alerter sur ces évènements qui inquiètent bon nombre d'habitants. Nous avons donc décidé de vous écrire conjointement.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Sous-Préfet, l'expression de notre profond respect.

 

 

ANNEXE 3 : texte de la lettre signée à ce jour par 140 habitants de la commune (remise en mairie le 6 septembre)

 

Madame le maire,

Nous venons d’apprendre votre décision de retirer des délégations à Madame Evelyne Delaunay, deuxième adjointe. Nous désapprouvons cette initiative, qui pourrait être considérée comme un abus de pouvoir.

Nous vous prions instamment de revenir sur cette mesure et serons particulièrement attentifs à tout ce que vous pourrez entreprendre à ce sujet.

Avec nos salutations distinguées

 

 

 

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