Les
chiens d'arrêt
Leur
rôle est de repérer et signaler le gibier (surtout les
oiseaux) à leur maître. Ces chiens sont toujours très
gentils mais plutôt agités.
Ce ne sont, dans l’ensemble, pas des chiens de citadins. Ils
ont besoin de grand air et d’espace.
L’Epagneul
Breton
L'Epagneul
Breton est originaire du centre de la Bretagne. Cependant,ses ancêtres
sont probablement les Chiens d'Oysel connus au Moyen Âge
et décrits par Gaston Phoebus. C'est sans doute une des plus
anciennes races de chiens d'arrêt de France. La sélection
a fait de lui le chien d'arrêt très ferme que nous connaissons
aujourd'hui. Le premier projet de standard fut établi le 3 septembre
1907 et adopté le 7 juin 1908, modifié en mars 1923,
corrigé à nouveau en 1933, en 1956 et en 1995. Un nouveau
standard complètement redéfini et homologué par
la FCI. est applicable depuis le mois de mars 2001.
Chien s'adaptant à tout milieu, sociable, à l'expression
intelligente et attentive, équilibré mentalement. Chien
d'arrêt polyvalent, sur tout gibier et en tout terrain, passionné précocement.
Remarquable dans la recherche, allures, sens olfactif, étendue
d'exploration, spontanéité et tenue de l'arrêt,
rapport et aptitude au dressage.
Le
Braque Allemand
L'histoire
du Braque Allemand à poil court remonte à l'utilisation,
surtout dans les régions méditerranéennes, de
chiens pour la chasse aux filets du gibier à plume et pour la
chasse au vol. Ces chiens d'arrêt atteignirent les cours princières
allemandes en passant par la France, l'Espagne et les Flandres. La
qualité la plus importante de ces chiens était leur faculté d'arrêter
le gibier. Avec la mise au point du fusil à deux coups (1750),
leur utilisation devint encore plus nécessaire: on tirait la
plume au vol devant le chien. Cette technique marqua le début
de la transformation du chien d'arrêt pur en un chien de chasse
polyvalent. Le document décisif pour l'organisation et le développement
de l'élevage du Braque Allemand à poil court, paru en
1897, est le "Zuchtbuch Deutsch-Kurzhaar" (Livre des origines
du Braque Allemand à poil court). C'est le Prince Albrecht de
Solms-Braunfeld qui établit les caractéristiques de la
race, les prescriptions pour le jugement de la morphologie et, enfin,
les règles simples des épreuves de travail pour chiens
de chasse. Aujourd'hui, le Braque Allemand à poil court est
sélectionné grâce à un règlement
d'élevage et à des épreuves de chasse élaborées.
Le standard décrit le phénotype caractéristique
de ce chien de chasse polyvalent, qui lui permet d'accomplir jusqu'à un âge
avancé un travail cynégétique varié.
Robuste, endurant et rapide, c'est un galopeur qui ignore les rigueurs
climatiques et qui chasse sur tout terrains. Chien d'arrêt avant
tout, il est spécialiste de la plume en plaine ou en bois. Vif,
mais équilibré et obéissant, il a parfois une
tendance à se montrer cabochard. Très attaché à son
maître, dont il adore les enfants, c'est un très agréable
compagnon qui s'adapte bien à la vie citadine, même s'il
a besoin d'un exercice régulier.
Le
Braque de Weimar
Il
y a plusieurs théories sur l'origine du Braque de Weimar.
La seule chose certaine est que, dès le premier tiers du 19ème
siècle, le Braque de Weimar était élevé à la
cour du Duc de Weimar et employé comme limier. Vers le milieu
du siècle, avant le début de l'élevage en pure
race, l'élevage de cette race était presque exclusivement
dans les mains de chasseurs professionnels et de forestiers en Allemagne
centrale, principalement dans la région de Weimar et en Thüringe.
Les jours de gloire des limiers étant passés, les détenteurs
procédèrent à des croisements avec des chiens
d'Oysel et poursuivirent l'élevage avec des produits de ces
croisements. Depuis 1890 environ, la race est soumise à un élevage
planifié et contrôlé par l'inscription dans un
livre des origines. A côté du chien d'arrêt de Weimar à poil
ras, apparaît dès le début du siècle une
variété à poil long qui n'est cependant pas très
répandue. Depuis que le Braque de Weimar est inscrit dans un
livre des origines et élevé en race pure, des croisements
avec d'autres races, tout spécialement avec des pointers, ont été évités. Étant élevé en
race pure depuis environ cent ans, le Braque de Weimar est vraisemblablement
la plus ancienne race parmi les chiens d'arrêt allemands.
Chien de chasse polyvalent, docile et d'un caractère bien équilibré.
Flair remarquable. Grâce, vitesse et résistance sont ses
principaux atouts. Toutes les qualités d'un chien de compagnie
et d'un bon gardien, avec cependant une tendance à être
mordeur.
Le Pointer
Ce
"pur-sang anglais" est spécialisé dans
l’arrêt. Il viendrait du Portugal, c’est cependant
en Angleterre qu’il fut sélectionné. Très
aristocratique dans ses lignes, il porte généralement
les couleurs pie, c’est-à-dire avec du blanc mélangé à de
l’orange, du noir, du foie, du citron… Il est parfois tacheté ou
tricolore. D’une résistance exceptionnelle, ce chien possède
aussi l’un des meilleurs nez qui soient.
En tant qu’animal de compagnie, il fait honneur à son
propriétaire grâce à son physique élégant
et à son bon caractère. Il est très doux, affectueux
et facile à vivre. Mieux vaut toutefois lui épargner
le vie citadine qui ne lui convient guerre. Il a un véritable
besoin de courir.
Le
Setter Anglais
Cette race, connue
depuis le 14ème siècle, nous vient
d'Angleterre, où elle fût améliorée vers
1860. C'est depuis cette époque qu'a commencée sa réputation
internationale. Ses grandes qualités de chasseur lui valent
d'être aujourd'hui le chien d'arrêt le plus utilisé.
Il remporte les plus grandes victoires dans les compétitions
de chasses nationales et internationales.
Très réceptif au dressage. Sa grande intelligence nécessite
une éducation en douceur, non exempte de fermeté, car
sa sensibilité n'admet pas la brutalité. Le Setter Anglais
est très actif et doué d'un sens aigu de la chasse. Extrêmement
amical et doté d'un bon caractère.
Le
Setter Gordon
Dès les premiers temps de la chasse à tir, les Setters
rencontrèrent un vif succès. Ils présentaient
alors des robes variées. C'est vers le milieu du 16ème
siècle que fut développé en Ecosse le Setter noir
et feu. Il fallut attendre la fin du 18ème pour qu'Alexander
Gordon, Duc de Richmont, fixe cette race dont les caractéristiques
demeurent encore valables.
Intelligent, capable et plein de dignité. Hardi, sociable, d'un
naturel gentil et calme. Son dressage ne présente pas de difficulté si
le maître ferme et volontaire néglige la brutalité.
C’est sans doute le seul setter à pouvoir s’accommoder
de la vie en appartement, sous réserve bien sûr de lui
accorder son exercice quotidien.
Le
Setter Irlandais
Il
existe deux variétés de cette race : le Setter Irlandais
Rouge et le Setter Irlandais Rouge et Blanc. La race est issue du croisement
du Chien d'Eau Irlandais et du Braque Allemand avec des Setters Anglais
et Gordon. C'est la variété Rouge et Blanc, probablement à partir
de Spaniels Rouge et Blanc importés de France et croisés
avec des Pointers, qui a précédé l'autre et c'est
une sélection judicieuse qui a développée la robe
rouge unie. Vers le 19ème siècle, le Setter Rouge avait
virtuellement éclipsé le Rouge et Blanc qui devint si
rare qu'on crût que la race était éteinte. Dans
les années 20, on s'efforça de lui redonner vie. Il connaîtrait
un regain de faveur. Le premier standard du Setter Irlandais est publié en
1885. Créé en 1906, le Club du Setter Irlandais (Red
Club) veille à la destinée de la race en France.
Le Setter Rouge, dit le "diable rouge", est d'une énergie
débordante, fougueux, indépendant. Il a un odorat très
développé, sa quête est rapide (galop moins rasant
que celui du Setter anglais), mais moins étendue que celle des
Pointers. Son arrêt est souple et ferme. Il adore le marais et
il est bon Retriever. La bécasse, la perdrix, le perdreau font
partie de ses gibiers préférés. Très affectueux,
ces chiens sont des compagnons très appréciés.
Leur éducation sera ferme mais sans brutalité car ils
sont très sensibles.