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Bienvenue à bord du site de « TIMSHEL around the World », le tour du monde d’un Jurançon de 10m et de son équipage.
Ce site permet de nous suivre dans notre périple au fil de l'eau…

 

    Etant "à l'arrêt" le site n'est pas mis à jour régulierement.

Vous trouverez cependant le long des rubriques, de nombreuses infos (escale, mouillage...)     

 
   N'hésitez pas à nous laisser un message sur le site ou bien sur le mail :

  Bonne nav' à tous !

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Pourquoi TIMSHEL?

Le mot hébreu, le mot " Timshel " -Tu peux -  laisse le choix . C'est peut être le mot le plus important du monde. Il signifie que la route est ouverte. La responsabilité incombe à l'homme, car si " tu peux ", il est vrai aussi que " tu peux ne pas "

STEINBECK dans "à l'est d'eden"

Archives

Position le 01/01/11

  France

22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 22:14

 Chers amis…

 

 

Et bien non, contre toute attente, notre site n’est pas en
état d’abandon total. Il se repose un peu… Car avouez que la vie en France, ca
ne vous fait pas rêver, puisque vous y êtes… Et nous aussi. Donc, ce site qui a
pour vocation le voyage et les alizés est toujours en « pause » « escalitique »
française.


La charmante pub présente sur notre page d’accueil est
simplement liée à notre hébergeur Overblog qui s’octroie le droit (et on le
comprend) d’y apposer quelques idées shopping ou autre pour nous punir de n’avoir
rien fait depuis un certain laps de temps. Rien d’inquiétant donc.


Petit message non sans intérêt tout de même…


Notre Capitaine est bientôt diplômé de la Marine
Marchande, STCW95, et Capitaine 200 Voile. Ouf, ca en fait des titres… On sent
déjà l’autorité… Mais bref, le diplôme, si joli soit-il, ne fait pas tout :
il faut le boulot qui va avec…


Greg recherche donc un emploi pour la saison d’été 2011, à
partir de Mai, dans le domaine de la voile (tant qu’à faire) (convoyage,
charter, croisière)(pour cumuler les miles necessaires à sa validation), everywhere en France, ou pas très loin. Si vous avez des pistes, connaissances ou idées, n’hésitez pas à nous contacter ou à passer le
contact.

 

 

 

 Merci à vous et à très bientôt !



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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 12:43
En attendant les prochaines news, voici un petit état d'âme d'Yves Paccalet...

 

     Scientifiques et ingénieurs se sont creusés la cervelle pour venir à bout des marées noires, sans parler d’une armada de Géo Trouvetout. Qui suggèrent, par exemple, d’envoyer les sous-marins nucléaires pomper le pétrole par en dessous ; de solidifier la nappe grâce à de la farine ou à des cheveux apportés par les coiffeurs du pays ; de la découper au laser ou aux ultrasons ; de la faire exploser à la dynamite ; etc.

     L’une des grandes idées des « savants » a été de faire disparaître les hydrocarbures en les arrosant de détergents ou de dispersants. On a adopté cette stratégie lors de plusieurs naufrages, notamment celui de l’Amoco Cadiz. Avant de constater que le remède était pire que le mal : les produits chimiques empoisonnent plus vite, et pour bien plus longtemps que le pétrole, les fonds qu’ils sont censés nettoyer.

     Parmi les autres « solutions » envisagées, on peut citer le brûlage ; le coulage ; la dispersion ; l’absorption ; le refroidissement à l’azote liquide ; l’agglomération ; la rétention à l’aide de filets ou de barrages ; la récupération à la drague ou à la pompe.
     Le brûlage est impossible : le feu prend mal (les Anglais avaient envoyé en vain la Royal Air Force bombarder l’épave du Torrey Canyon). S’il s’allume, il crée des fumées, des benzopyrènes et des goudrons toxiques et cancérigènes – non seulement pour la mer, mais pour les habitants des rivages.
     Le coulage, la dispersion ou l’absorption exigent des produits chimiques (détergents, etc.) eux aussi dangereux. Le refroidissement à l’azote liquide fonctionne en petit bassin, mais coûterait des fortunes en réalité.
     Le confinement des nappes à l’aide de filets ou de barrages, et leur récupération grâce à des dragues ou à des pompes dépend de la météo. Les barrages flottants sont débordés dès que le clapot excède 30 centimètres. Inutile d’y penser en cas de tempête.
     Quant à protéger les plages et les rochers côtiers avec des films de plastique ou d’autres matériaux, comme d’aucuns l’ont proposé, il suffit, pour comprendre l’éventuelle douleur du contribuable, de calculer la surface à couvrir et de la multiplier par le prix des produits au mètre carré ! Produits qui, je le rappelle, sont le plus souvent fabriqués à partir du… pétrole !
      Restent la pelle et le seau, comme au premier jour. La stratégie du troufion de corvée. Et du volontaire scandalisé par la souillure… Elle est éprouvée, faute d’être hightech. Mais passablement humiliante, pour une civilisation qui se désire tellement « moderne », et même « post-moderne » !

 

L'esthétique du désastre.

L'esthétique du désastre.

 

 

> http://www.yves-paccalet.fr/blog/

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 14:50

 

Et voici quelques douces illustrations de notre précédent article,

pour ne vous montrer que ça, faute de temps...

 

 

 

DSC00792---Copie.JPG

 Les abords du mouillage de Port Moselle...

 

DSC00793--800x600-.jpg

 Vue depuis Timshel, Baie de la Moselle, sur Nouméa... et la superbe SLN (cf article précedent pour explications)

 

DSC00801--800x600-.jpg

Régate du mercredi soir, toujours dans un cadre idylique...

 

 

 

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Le "tout à l'égout" pour une mer propre version Nouméa, entre les bateaux de Port Moselle! Dommage qu'on ne puisse pas y ajouter l'odeur...

 

 

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Toujours Port Moselle, devant les cata de Charter, aux heures chaudes...

 

 

P1010004--Copier-.JPG

Et on continue le tour de Port Moselle, devant la Capitainerie...

 

 

 

Nous ésperons que vous avez passé un agréable moment dans l'autre visage du "plus beau lagon du monde". A savoir toutefois, que, la mer est un élément à part entière et que ce qui se trouve d'un côté, se retrouve aussi de l'autre! Mais oui, nous savons qu'il y a de jolis poissons, et du beau corail (quoique...), et du bleu. Ca? Le patrimoine de l'UNESCO? Hum...

 

P1010006--Copier-.JPG

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 10:23

 

 

 

« La seule chose dont on pouvait être certain en mer,

c’est que rien n’est jamais certain. »

 

Arturo Perez-Reverte -Le cimetière des bateaux sans nom-

 

...........................

 

 

Petit Timshel, nous te quittons,

Brave Timshel, nous te laissons.

Te voilà en de nouvelles mains,

Tu as choisis ton nouveau marin.

Qu’il puisse te porter sur les autres océans,

Sur tous ceux qu’on n’a pas eu le temps,

De voir,

Savoir,

Connaitre,

Reconnaitre.

Que les mers s’ouvrent à toi.

Que la Terre soit à toi.

Nous te quittons,

Nous te laissons.

Adieu fier et rude compagnon,

Dans notre cœur nous te gardons.

 

 

Les choses sont dites. Timshel n’est plus nôtre. Il a choisi celui qui nous remplace aujourd’hui, son nouveau Capitaine, celui qui, nous le souhaitons, l’emportera vers de nouvelles mers. Que pourrions-nous lui souhaiter si ce n’est du vent dans les voiles, des écumes à plein poumon, du sel sur le pont, et une vigueur nouvelle pour affronter de belles et longues nav ?

Nous lui souhaitons le reste du monde qu’il nous reste à faire, et bien d’autre encore…

Adieu fier Timshel. Tu restes et resteras à l’intérieur de nos cœurs, un frère, un ami, qui nous a appris, nous a porté loin, a su tenir la distance sans faillir, fait découvrir des contrées plus belles les unes que les autres, ouvert les yeux sur de nouveaux mondes, de nouveaux gens, de nouvelles latitudes. Une liberté folle lorsque le vent s’engouffrait dans tes voiles, pour nous porter plus loin que l’horizon. Ah Timshel, oh combien je t’ai aimé, oh combien je me suis sentie protégée dans ton cocon d’alu ! Oh oui, combien je t’ai aimé autant que j’ai aimé l’homme qui te guidait…

Petit Timshel, brave Timshel.

 Que ta route puisse être encore longue pour finir ce tour du monde.

 

 

Cependant, si le bateau Timshel ne nous appartient plus, son esprit demeure ! C’est pourquoi nous recherchons activement notre Timshel 2, grand frère de Timshel. Même esprit, même coque d’alu, mais avec quelques gros centimètres en plus. Nos projets changent, la vie est faite pour avancer. Nos désirs de glace, de grand froid nous titillent. Nous recherchons donc le navire qui nous portera dans ses contrées bleutées. Notre voyage n’est pas mort, ce n’est que le début ! Un petit entracte de quelques mois pour mieux repartir, plus grand, plus sûr, vers de nouvelles aventures !

Durant ce temps, le site de Timshel sera toujours accessible. Quelques mises à jour sont à prévoir. De quoi préparer notre nouveau prochain départ et vous mettre l’eau à la bouche…

 

 

 

« Le bateau c’est la liberté,

Pas seulement le moyen d’atteindre un but. »

 

Bernard Moitessier -Tamata et l’alliance-

 

 

Morgane.

 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 00:31

URGENT !!!

 

Vends Cata de sport KL 25 Trophy - chantier SAILINGONE

modelé pour le Trophée CLAIREFONTAINE

 

Montage_FD_-Copier-.jpg

 

Annonce complète (conseillé) > ici

 

EX : TOSHIBA SEMP

Longueur : 7,65 m

Largueur : 6 m

Tirant d’eau : 0,50 / 1,80 m

Poids : 630 kilo

Voilure : GV à Corne 29m², Foc 10 m², spi Asymétrique 40m²

Matériaux : Polyester

Chantier SAILINGONE d’Yvan Griboval

Architectes : Van Peteghem / Lauriot-Prevost

 

Grosse modification en 2007/2008 pour établir l’exploit de la traversée du Pacifique en 2008

(voir V&V Juillet 2009 et Loisirs Nautiques de Mars 2009)

1er de la Bluescope Race 2009

 

Voiles NORTH TBE (GV+Foc+spi Asy)

Accastillage complet Harken

Mat Aile tournant, gréement ACMO et Bastaque en textile kevlar

4 Winch et 4 capots Lewmar

Survie 4 places (a réviser)

Mouillage Ancre Fob 10 Kilos, chaine 5m de 6 et 20 m de tresse

GPS Furuno GP 31

Pilote auto Simrad TP10

Moteur Tohatsu 3,5 cv

2 wings en Carbone, support alu et 2 tentes imperméables faites sur mesure

Système de resalage,

Ber roulant pour carénage, possibilité de s’en servir pour mise à l’eau.

 

Idéal pour navigation sportive (20 nds) et weekend aventure (2 couchages sous tentes spécialisées étanches), voir exploitation en daycharter (grandeur largueur).

Rapide et sécurisant (très stable).

 

Prix 27000 euro à débattre si vente rapide

Contact: tdmtimshel@gmail.com

Tél: 06.98.87.90.26

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 00:24

Cette année en N.C, nous étions en recherche de sponsor pour notre projet de Flagrant Delire, et nous nous étions censurés pour des raisons économiques... Le projet étant abandonné,  nous pouvons republier nos anciens écrits qui illustrent très bien notre découverte du Caillou ( c'est vrai, un caillou c'est pas très beau...hihi) :

 

 

Baie de l’Orphelinat, Nouméa, N-C  22°17'213S/166°26'161 E 02.12.08

 

La ville ! La ville !!!! Aïe aïe aïe….. Nouméa est grande, Nouméa fait peur… Pas qu’elle soit pire qu’une autre, au contraire, c’est plutôt une ville qui semble agréable, mais c’est surtout ce qu’elle signifie pour nous : boulot !

Et oui, fini les vacances, fini les vadrouilles autour de ce si joli monde ! On enclenche le mode « pause ». Nous voilà contraint à l’arrêt pour un petit bout de temps afin que notre caisse de bord puisse à nouveau nous porter gracieusement sur les flots… Pauvre Timshel, il paraissait aussi dépité que le capitaine de devoir s’arrêter là. Mais les paysages attendront bien quelques mois pour nous dévoiler à nouveau leur splendeur…

Nouméa donc. Arrivée peinard avec un petit vent arrière après un bref arrêt pour la nuit à l’ile Ouen. Nous apercevons déjà les bâtiments grisâtres redoutés par nos yeux… Après tant de lagons, de forets, de bleus, de verts, de contrastes, de nature, le moral est bien bas à l’approche de notre nouveau jardin. De loin, on prend les jumelles, il faut qu’on voit ça de plus près, comme s’il fallait qu’on sache au plus vite à quoi nous allions être confrontés. Lorsqu’on arrive quelque part et qu’on y reste pas, les choses n’ont pas la même importance. Autant dire que, ce que nous n’aimions pas, nous le fuyions. Mais là, ce n’est plus un choix. Il faudra, c’est tout. Une terrible envie de déguerpir surgit de nos entrailles lorsque nous apercevons le nombre de bateaux autour de nous, alors que nous avançons péniblement vers notre destiné… Des dizaines et des dizaines de bateaux barbotent et naviguent de toute part, brisant l’eau de leur masse et accaparant le vent de toutes leurs voiles. Les spi sont de sortie… C’est samedi soir, tous les bateaux partis prendre l’air rentre au port, sagement. Greg me dit « j’espère qu’on en arrivera pas là ». Je l’espère aussi. Apres tant de miles, ce serait une calamité de devoir se rendre à l’ile la plus proche (ici l’ilot Maitre) qui ne se trouve qu’a 4 miles de Nouméa pour se dépayser!

Enfin, nous rentrons dans la passe d’où se départagent 2 baies : celle de la Moselle, et celle de l’Orphelinat où nous jetteront tristement l’ancre. D’habitude, chaque nouveau mouillage est une explosion pour les sens. Ici, ce ne sera qu’ odeur forte de fumée et de pollution, des bruits incessants et sourds, et une vue sordide sur tous les bateaux posés là. Le pire reste à venir lorsque la nuit tombe : des lumières, partout des lumières ! Comment allons-nous trouver le sommeil ??? On tentera vainement de « fêter » ça en compagnie de nos amis Oukiok et du bon poisson pêché la veille (un thon jaune en sashimi pour les amateurs…).

Le plus du mouillage c’est que nous avons ENFIN du wifi à bord . Le luxe total après ces quelques semaines de déroute et d’abandon pour les proches. Vite, vite, on se rattrape, l’ordi est branché toute la journée. Tout de même, entre temps, nous tâtons le terrain pour du travail. On est là pour ça non ? Les annonces foisonnent dans les journaux, ça ira vite. A peine les CV du capitaine déposés dans les quelques agences d’intérim, que déjà le téléphone (et oui !) sonne… et déjà un RV pour demain !

Ces 3 premiers jours dans notre nouvel espace nous ont permis de voir un peu les alentours. Grace à des amis d’amis (et oui c’est toujours comme ça en bateau…), nous avons eu droit a une visite guidée de la ville de Nouméa en voiture, s’il vous plait ! Une belle vue d’ensemble, pour une première impression, et pour situer un peu les lieux et les quartiers. Nous avons également pu entrevoir les rapports sociaux entre gens de marina et gens de mouillage, à ne surtout pas confondre ! En effet, une belle surprise nous attendait lorsque, une fois les formalités faites, nous étions partis vider nos 20 sacs poubelles (pas vider depuis le Vanuatu !) et se renseigner pour obtenir une adresse auprès des marinas de l’Orphelinat. Et bien, à peine l’annexe amarrée au ponton, qu’une bonne femme nous a regardé d’un œil mauvais et nous a tendrement aboyé « qu’il était interdit de venir ici, qu’on n’a pas a venir, que c’est privé, etc ». Epoustouflant ! Greg se contentera d’un « merci pour l’accueil » et nous déguerpiront, sans nos poubelles. Le comble, ni a la marina de Port du Sud, ni a la marina CNC il n’est possible de laisser l’annexe ! En bref, on ne peut même pas demander un renseignement si on vient d’un bateau. Extraordinaire non ?

En attendant, on court. Le rythme de la ville et de la « civilisation » nous rattrape malgré tous nos efforts pour y échapper…. Le capitaine sort déjà du coiffeur, et les « costumes » sont sortis du placard où ils moisissaient depuis 3 ans… On se transforme, « on se déguise » comme dit Greg. Et dire qu’il va falloir mettre des CHAUSSURES ! Est-ce qu’on rentre encore dedans au moins ? Parce que les pieds ont vite tendance à s’élargir lorsqu’ils sont en liberté !

Dans les prochains jours, nous irons en reconnaissance faire une trace à Port Laguerre, le fameux trou à cyclone de Nouméa, où il n’y a jamais assez de place pour tout le monde. Et puis nous changerons de mouillage pour s’installer plus confortablement dans la baie de Port Moselle (sans doute sur corps-mort) où il y a tous nos amis retrouvés (Oukiok, Paul, Mariette, Banik, et d’autres encore…). En plus, nous avons opté (plutôt contraint !) pour le « contrat annexe » que propose la marina de Moselle, qui inclus pour 9500CFP par mois (quand même !) la possibilité d’amarrer l’annexe au ponton, les douches, l’eau et une adresse.

Nous voilà donc bien incrustés, scotchés, bloqués (prisonniers ?) pour les mois « difficiles »( !!!!) qui viennent. Mais on s’y fera, et vite. Car le voyage c’est aussi ça, la faculté de s’adapter aux mœurs, au pays et… d’y rester.

Morgane

 

 

 

Mouillage de port Moselle, Nouméa, N-C  22°16,747S/166°25,987 E 01.01.09

 

       Encore une année de plus, bienvenue en 2009 avec de l’avance sur tout le monde, décalage horaire oblige.

L’équipage de Timshel vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2009, que tous vos projets se réalisent, que les milles défilent sous la coque et que la météo soit clémente.

Pour nous, l’espérance de refaire la caisse de bord dans un lieu enchanteur n’est pas au rendez-vous. Après un mois de Nouméa, notre vision sur cette ville n’a pas bougé, voire a empiré. Après ces années de vagabondage dans les « vrais » îles, le retour à la réalité est dur. En quelques mots, la vision que l’on a de Nouméa est la suivante :

pollution, bruit, immeubles, chaleur, moustiques et surtout, les cons !

Pollution tout d’abord. L’eau est glauque, on y trempe pas un orteil, pourtant, nous sommes au mouillage. Dans les marinas, c’est évidemment bien pire, les égouts  déversent une quantité impressionnante de bouteilles en plastique, mais aussi des liquides d’une couleur inconnue ! Pollution encore, je suis sûr que vous ne saviez pas ça : la Nelle Cal à une dérogation pour ne pas appliquer les Accords de Kyoto ! Résultat, personne ne se prive, les nouvelles usines électriques fonctionnent toutes en cramant du pétrole. Comment réduire l’impact écologique s’il n’y a pas de contrainte !!! Les Nouméens sont les Américains de la France !

Bruit, immeuble, bon ok, c’est la loi de toute capitale, sauf qu’ici, on est obligé d’y être mouillé, car pour travailler, il n’y a pas le choix.

Chaleur. Et oui, on souffre ! Après toutes ces années au soleil, c’est ici que je souffre le plus. La première semaine, ce fut coup de soleil sur coup de soleil. Est-ce parce que nous ne sommes pas loin du fameux trou de la couche d’ozone qui se positionne autour de l’Antarctique ? Les données prouvent que le cancer de la peau est exponentielle pour les pays avoisinant le 40ème sud. Il faudrait peut être remonter cette limite vers le 30ème à présent !!!  

Moustiques, et oui, même ici au mouillage à environ 300 m de la terre, ils parviennent à nous empêcher de dormir la nuit !

Et enfin, les cons. Depuis tant d’années où l’on me vantait les mérites de Nouméa, je l’avais mis sur un pied d’estal ! Mais la réalité est tout autre. Nouméa est une ville Européenne avant tout. Les métros ont réussi à recréer une grande ville de France au soleil, mais avec tous les défauts de sa sœur métropolitaine : les gens ne vivent pas, ce n’est que boulot et le weekend-end évasion. Aucun d’entre eux ne dit bonjour, nous ne rencontrons personne, et après un mois, nous ne sommes parvenus à lier aucune amitié. On dirait Paris, les gens se croisent et se recroisent et puis s’enferment chez eux. Que sont-ils venus faire ici ??? Travailler au soleil et reporter la même vie qu’ils avaient en France, mais sous les Tropiques. Résultat, nous détestons vraiment et à tous ceux qui disent : « Vous verrez, vous n’arriverez pas à repartir d’ici, Nouméa c’est le Paradis », nous pouvons être sûr à présent de dire : « vous inquiétez donc pas pour nous, on va y arrivez facilement et très très rapidement »

Voilà dans quel état d’esprit nous sommes actuellement. Le seul côté positif est qu’après 22 jours de recherche de taf, j’en ai trouvé un pour un contrat de 7 mois.

Me voilà donc « en prison » pour une durée de 7 mois, on doit me « libérer » le 31 juillet ; ensuite, si la caisse de bord a belle et bien été renflouée, l’Asie sera à portée d’étrave.

Le site, durant se laps de temps, sera mis en veille, car c’est un site de Voyage et doit le rester.

       A très bientôt, pour le futur redépart.

                                                                           Greg

 

                                             

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 00:02


Voici un petit texte d’Yves Paccalet sur l’Arctique,
une contrée qui nous est chère…



 

 

La pureté souillée


Lorsque j’étais enfant, j’étais obsédé par la blancheur du Nord. Je dévorais les récits d’aventures des explorateurs – Barents, Hudson, Davis, Ross, Franklin, Nansen, Nordenskjöld, Peary, Amundsen ou Charcot. J’avais l’impression qu’ils marchaient sur une planète immaculée. Un univers de neiges, de banquises, d’icebergs, de brumes et d’ours polaires. Le Blanc. Le Pur. Le Beau.

 


Or, voici qu’on salit l’Arctique de mes rêves. J’ai vu la marée noire de
l’Exxon Valdez en Alaska. Nombre de bateaux dégazent aux abords de l’océan Glacial. Des tankers couleront dans la tempête, ou parce que leur capitaine cuvera sa cuite à la passerelle. La souillure pétrolière est un désastre écologique et symbolique à la fois. Or, voici que les Administrations américaine, canadienne, russe ou danoise, en plein délire productiviste et après-moi-le-désastre, en accroissent follement le risque. Les grandes compagnies pétrolières vont être autorisées à pratiquer des forages et à faire passer leurs pipe-lines dans les plus beaux paysages du Grand Nord. Danger mortel pour la faune et la flore précieuses de ces contrées jusque-là protégées… Je crains qu’au nom du profit, on ne salisse la belle innocence du monde polaire. Je m’inquiète pour l’Arctique, que le tourisme de masse pollueur et saccageur s’approprie. Je me fais du souci pour ce milieu fragile, quand on sait que les passages du Nord-Ouest et du Nord-Est vont être ouverts au trafic maritime par la fusion de la banquise. Et quand on apprend que les biologistes trouvent des concentrations ahurissantes de PCB, dioxines, pesticides et métaux lourds dans le corps des phoques, des morses, des bélougas ou des baleines…
Je suis tracassé en apprenant que chaque année la glace marine est moins étendue et moins épaisse ; que les calottes gelées du Groenland, de Baffin ou d’Ellesmere se réduisent ; et que les villages des Inuit, des Samoyèdes ou des Tchouktches s’effondrent, parce que le sol normalement froid de la toundra (le permafrost) se met à fondre sous l’effet du réchauffement climatique.


Urgence ! Urgence pour ce qui ressemble à la « matière blanche » de notre planète – comme il y a une matière blanche de notre cerveau… On ne souille pas impunément l’idée que l’enfant se fait du Beau.



 

Yves Paccalet, écrivain, journaliste, philosophe et naturaliste.
11 septembre 2008

> Le blog d’Yves Paccalet

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 23:48


Malo 2 (Copier)

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 11:38


News de Timshel :

 

Timshel est mis en vente (VENDU !!!)… avec beaucoup de regrets.

Mais rassurez-vous, TOUT VA BIEN !!!

 

Seulement, nos projets évoluent, et nos envies de « glaces » se font ressentir… Ce que ne nous permet pas notre bon Timshel, un peu juste pour ce type de destination… Toutefois, rien n’est fait, on laisse faire le destin qui modèle nos vies comme le fait la mer et le vent…

 

Timshel est donc officiellement à vendre… à regrets, certes, mais sans remords. En effet, il nous a permit de parcourir la moitié du monde sans problème, a toujours été fidèle au Capitaine et ne faisait qu’un avec lui lors des nombreuses nav… L’homme et le bateau se connaissent par cœur, et ce n’est pas rien que d’en arriver là. La confiance était maîtresse à chaque nouveau départ. Il nous a emmené dans des coins paradisiaques, inoubliables, où nous retournerons sans nul doute. Il n’est rien de moins que la pièce majeure de notre voyage, de notre vie actuelle.

 

Mais voilà, l’Antarctique nous attend, et si on veut avoir la chance de voir un bout de banquise avant qu’elle ne fonde définitivement, il faut un peu accélérer la vitesse de croisière !

 

Nous souhaiterions, pour Timshel, un futur propriétaire qui ai les mêmes envies que nous, le même désir de voyage et d’évasion, cette même curiosité de découvrir, afin qu’il continue à sillonner les eaux de ce monde, et qu’il en fasse le tour.

 

Pour info (on préfère préciser), le site de Timshel ne s’arrête pas là, et si Timshel est vendu, viendra Timshel 2 pour la suite du voyage ! En attendant, nous continuons à mettre le blog à jour !

 

N’hésitez pas à en parler autour de vous !

  

 

A très bientôt !

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 01:57


A VENDRE TIMSHEL

VENDU !!!

Atoll-de-Beautemps-Beaupr--copie-1.jpg


Voilier Jurançon 10m en aluminium AG4

 

Célèbre plan Harlé de 1980, refonte profonde complète et préparation grand voyage 2004/2006, entièrement équipé vie à bord et Tdm, dériveur lesté (1,20 / 2,20m) Suréquipé.

> En cours de Tdm, Timshel cherche nouveau propriétaire pour continuer le voyage.

 

Formidable voilier de voyage  aménagement digne de grand bateau : carré arrière 8 pers, 1 cabine et un lit breton arrière, 4/6 couchages,  1 douche intérieur (et ext), un toilette séparé WC Lavac, une grande soute à voile, 3 réservoirs eau de 100 L chacun (en alu vissé et accessible...), 1 gasoil de 100 L, 2 éviers ronds inox ENO, moteur Yanmar 3GM30.


Timshel beaché (58) (Copier)



Suréquipé : Wind, depth, speedo, 2 pilotes ST 4000+  RAYMARINE, 1 VHF fixe, 1 VHF portable, 1 GPS Furuno GP32, 1 GPS portable, récepteur Blu NASA Target (Antenne HS), Radar JRC 1000, Balise de détresse MT400, Survie 4pls EV, 2 panneaux Solaires 75 W chacun et  Eolienne Aérogène 6 monté sur portique arrière, Chargeur Batterie Techpro, Gazinière ENO 4 feux/Four/grill modèle Bretagne, Frigo 100 L, Annexe Semi rigide aluminium AB 8 + moteur Yamaha 8CV+ housse + roues, guindeau Lofrans Tigres 1200 W, ancre Delta, Dogger Voilerie Incidence (capote),  GV FullBatten Voilerie Incidence, 4 prises de ris, Génois, Trinquette (bastaques et bas étai largable) , Tourmentin…. Etc…



 
 


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