mardi 20 mars 2007

AMARG FUSION


Le groupe Amarg Fusion, groupe phare de la scène amazighe qui rend hommage à travers sa musique au répertoire du Souss, travaille actuellement sur un nouvel album,Intitulé


« Argan »







AMARG FUSION












Le groupe Amarg Fusion, qui rend hommage à travers sa musique au répertoire du Souss, travaille actuellement sur un nouvel album. Intitulé . « Argan », ce nouvel opus sortira en janvier prochain.



Bercé par une culture riche, le groupe Amarg Fusion s’est forgé une identité singulière rehaussée par un sens très développé de l’engagement artistique. Le groupe a su, au fil du temps et des chansons, sortir tout un répertoire de l’ombre et lui offrir un espace d’existence sur la scène d’aujourd’hui. Ces quelques années d’acquisitions patientes et judicieuses lui ont, en effet, permis de réunir, dans une musique, qui se veut représentante de son ère, un répertoire artistique historique et une musique aux rythmes de son siècle.

Le groupe, qui s’est assigné pour mission de valoriser la musique du Souss et rendre hommage à la musique des Rouass (Boubakr Anchad , Lhaj Blaïd , Mohamed Boudraâ) se retrouve aujourd’hui parmi les figures de la jeune scène musicale marocaine au niveau national et international. Et c’est par le biais de ce souci de préservation et de rénovation que s’est enfin instauré un pont reliant la nouvelle génération à son patrimoine.

« Toujours animés par le souci d’une préservation qui s’inscrit dans la durée, nous avons voulu innover la chanson et lui ouvrir de nouveaux horizons tout en préservant son âme », souligne Ali Faiq, membre du groupe.

Cette philosophie de partage, de renaissance et de respect, on la retrouve dans la manière dont Amarg a inventé une nouvelle chanson qui a su conquérir le public. Ainsi, en interrogeant le répertoire classique et en apportant une nouvelle approche, Amarg est à la tête de la liste des fondateurs de la chanson urbaine. Loin de cette réhabilitation même, le groupe a fait renaître un instrument unique dans le monde de la musique : le Rebab, cet instrument monocorde, qui a toujours régné dans l’univers de la chanson du Souss, s’est ainsi trouvé une place dans la musique polyphonique du groupe.

Interpellés par le caractère universel de la musique et de la création, les membres d’Amarg tentent dans leur quête de sonder la profondeur de la musique et d’apporter une empreinte universelle à une identité présente avec force.

« Nos influences représentent beaucoup de tendances universelles. Ainsi, chacun de nous apporte son univers, son feeling et son empreinte qui s’infiltrent dans un travail commun. Mais, dans ce partage et cette collaboration, nous avons fait du respect de l’identité, du partage et l’ouverture de nos principes d’engagement », indique Ali Faiq.

Le parcours d’Amarg et sa participation dans les différents rendez-vous de la nouvelle scène marocaine, du Boulevard au festival des nouveaux talents d’Essaouira en passant par Timitar, attestent de la place qu’occupe ce groupe.

Amarg, qui s’est adonné dans une première étape à la réhabilitation du répertoire du Rouaiss, est par ailleurs en pleine préparation de son nouvel album « Argan ». Un projet qui a bénéficié de l’appui de l’association Timitar.
Cet album est travaillé selon une symbolique qui va enrichir l’espace artistique d’une nouvelle approche thématique où la chanson confère sa voix et ses sonorités à l’environnement. Dans cette mouvance, l’eau, l’arganier prendront voix et interpelleront l’homme. Aussi, retrouve-t-on dans ce nouvel album l’enfant et ses droits, la solidarité et une chanson intitulée « Tabradt » (La lettre) qui porte sur la philosophie du groupe. Plongé dans le magma de la création et emporté par le mouvement des rythmes, Amarg présentera ce nouvel album à son public début janvier 2008.


Publié par : Majda Saber.
bellacio

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AMARG FUSION. Les troubadours du Souss Ils sont Soussis et viennent de signer un premier album d'une étonnante maturité. Retenez bien leur nom, Amarg Fusion, parce qu'on n'a pas fini d'entendre parler d'eux.


Amarg Fusion "iggig"


En amazigh, “Amarg” signifie à la fois poésie et nostalgie. Un nom pareil, ça se mérite. Alors rassurons-nous tout de suite : Amarg Fusion, porté par sept musiciens aux parcours singuliers, porte bien son nom. Tout y est. Nostalgie (chants des Rwayes du Souss) et fusion (jazz, reggae, blues africain) s'y côtoient avec un bonheur égal. Et rare.Né en 2002, le groupe est construit, tant humainement que musicalement, sur une certaine idée du melting-pot. “Nous sommes un mélange de sensibilités artistiques différentes, contrastées, c'est peut-être là que réside le secret de notre créativité”, explique Abderrahim Moustaîne, le guitariste du groupe. Les Amarg ont aussi un dénominateur commun, fédérateur : une réelle passion pour le patrimoine amazigh, qui a servi de canevas à leur premier album, “Agadir Ifawn”.



Amarg Fusion & Omar essaid

" AL AOULA SHOW"



amarg fusion




C'est à Agadir justement que le projet Amarg Fusion a vu le jour. “Mais notre appartenance à la ville reste relative puisque tous les membres du groupe ne sont pas des purs Gadiris”, modère Jamal Oussfi, fondateur du groupe et vétéran de la scène musicale gadirie. À la tête des non-Gadiris, mais Soussis de cœur, on retrouve Abderrahim Moustaîne, originaire de Casablanca. Vieux routier de la musique, ce guitariste doué usait déjà ses cordes dans des groupes de Rock dans les années 80. Jusqu'au jour où il a décidé de tout plaquer et de partir tenter sa chance au sud, direction Marrakech, ensuite Agadir. “C'est là que j'ai rencontré Jamal (Oussfi) et ensemble on a formé un premier groupe, Evasion Band, ancêtre de l'actuel Amarg Fusion”.
La tête et la voixPercussionniste et véritable leader du groupe, Jamal Oussfi est un fin connaisseur du riche répertoire musical amazigh, qu'il a passé des années à explorer. L'ex-batteur des mythiques Golden Hands n'a qu'une obsession : sortir la musique des “Rwayes”, ces maîtres du chant amazigh, de son ghetto ethnique. “Amarg n'est qu'une tentative, une de plus, de faire connaître la musique des Rwayes”, confirme l'intéressé. Dès les années 1980, Jamal essaie, en effet, de monter une première expérience de fusion Tachelhit. L'expérience tourne court, faute d'échos. “Le public n'a pas été réceptif à notre démarche, peut-être que le contexte culturel de l'époque (ndlr les années 80 ont été dédiées au raï et à la musique synthétique) ne s'y prêtait pas”. Pas découragé, Jamal emprunte alors le parcours du combattant. Il joue des reprises de variétés internationales dans les hôtels et autres établissements de loisirs d'Agadir, et attend son heure.


Elle viendra en 2002. Jamal croise le chanteur Ali Faïq. Un personnage atypique, plutôt rock, presque bohème. “Le genre à être né artiste”, dit de lui le fondateur d'Amarg. Ali, donc, revient de loin, lui qui avait commencé par quitter Agadir pour s'installer dans un petit village de pêcheurs plus au sud. Sa rencontre avec Jamal et Abderrahim donne définitivement naissance au groupe. Amarg Fusion, rejoint dans la foulée par d'autres musiciens de la ville, monte sur scène pour la première fois au Festival de la Chanson d'Agadir. Une réussite. Mais c'est en 2005 (et à Casablanca !) que le talent du groupe va se révéler au grand public. Se produisant au Boulevard des jeunes musiciens, Amarg Fusion s'avère l'une des plus séduisantes découvertes de la manifestation casablancaise. Depuis, le groupe enchaîne les apparitions et les succès publics : un passage au festival Timitar, puis au Festival de Casablanca. Et en 2006, un retour aux sources du L'Boulevard, pour tenir la soirée de clôture, s'il vous plaît. Normal : Mohamed Meghari, alias Momo, co-fondateur de L'Boulevard, figure parmi les fans de la première heure !
Alchimie musicaleLe secret d'Amarg Fusion ? Cette aisance avec laquelle la formation aborde la rencontre entre les chants amazighs et une flopée de genres musicaux pour le moins hétérogènes. En un mot, sa diversité culturelle. Amarg Fusion, comme d'autres bons groupes maghrébins (Gnawa Diffusion, ONB, Carte de séjour, etc) comprend des passionnés de jazz rock, de la funk et même des fans érudits de musique arabe classique ! C'est le cas de Foulane Bouhcine, “rebabiste” du groupe. Ce spécialiste du rebab amazigh a longtemps officié comme violoniste dans différents orchestres orientaux. Il a même accompagné des stars de la chanson arabe, dont Waël Jassar, authentique star orientale, lors d'un festival de musique arabe à Agadir. Aujourd'hui, Foulane a plus ou moins remisé son violon, pour se consacrer à l'instrument monocorde.

Amarg Fusion Agadir Festival Timitar 2007


Timitar 2007 - Amarg Fusion


L'autre clé de la réussite d'Amarg, en plus de son talent intrinsèque, porte un nom tout simple : le sérieux. Le groupe s'impose rigueur et discipline, loin de tout bricolage. Principe fondateur : honnie la fusion superficielle et “mainstream”, pas de superposition kitsch et racoleuse, destinée d'abord à surfer sur la vague de la vogue. “L'exemple des gnawas est typique de ce que nous ne voulons pas faire. Nous refusons de quémander le mélange, coûte que coûte et à n'importe quel prix, de notre musique avec celle d'artistes occidentaux souvent en panne d'inspiration”, tonne ainsi clairement Abderrahim Moustaîne. Une manière de dire : maîtrisons d'abord nos éléments, notre patrimoine, avant d'aller, plus mûrs (et plus sûrs), vers les autres. Voilà qui résume parfaitement l'esprit dégagé par le formidable premier album d'Amarg Fusion.

T.Q.



Amarg Fusion en soirée





"Argan", nouvel album d'Amarg Fusion


Entretien avec Ali Faiq



Comment fait Amarg fusion pour préserver son identité et se démarquer des autres groupes existants sur la nouvelle scène ?

Nous essayons de garder notre identité à travers les instruments, le rabab, la langue amazighe que l'on utilise. Avec tout cela, nous avons une identité propre à nous, mais nous restons ouverts sur toutes les cultures du monde. Le plus important pour nous est de jouer un rôle dans la rencontre de toutes les cultures et de toutes les générations et c'est surtout actualiser notre patrimoine et le remodeler dans une musique moderne.

Vous avez fait le choix de ne chanter qu'en amazigh, un choix audacieux certes, mais est-ce que ça ne vous fait pas peur que ce soit un frein pour la conquête d'un public plus large?

La langue n'est qu'un moyen de communication, parmi tant d'autres. Le plus important, ce sont les sujets que l'on traite. Même nous, nous écoutons d'autres musiques dans des langues différentes. Dans la langue, il y'a des idées, des thèmes et pour nous la langue amazighe est notre identité et l'on doit la sauvegarder. C'est avec l'amazigh que l'on peut mieux s'exprimer mais il faut dire qu'il y a des thèmes que l'on partage avec tout le monde.


Bien que vous ayez eu un malaise au festival de Fès, vous avez continué jusqu'à la fin du show, ce courage est dû à quoi exactement ?
C'est un amour pour la musique mais c'est aussi un engagement vis-à-vis de moi et du public, c'est un travail que je dois accomplir jusqu'au bout. Si je suis malade, je dois terminer mon travail avant et après on verra. Et c'est ce qui s'était passé à Fès, j ai fini le concert et juste après je me suis rendu à l'hôpital. Mais maintenant, je vais bien, j ai cessé de fumer, et je voudrais véhiculer un message à travers vos colonnes à tous les fumeurs : la cigarette est synonyme de mort.

Alors à quand une chanson pour les fumeurs ?

Ça viendra, on a parlé un peu de tout et l'on parlera de la cigarette aussi; c'est un sujet qui mérite d'être abordé surtout que de nos jours la plupart des jeunes fument, donc il faut souligner qu'elle est dangereuse. J'étais conscient de sa gravité, mais je n'ai réellement cessé que lorsque je me suis retrouvé à la clinique.

Votre prochain album?
Notre album Argane verra le jour en janvier 2008, et c'est une promesse de la part de notre groupe. C'est un album qui a été élaboré avec le soutien de l'association Timitar. Les thèmes que l'on a abordés sont divers, on a parlé de l'argane et de l'eau qui est une problématique internationale. Nous avons aussi parlé de l'enfance car malgré les efforts déployés dans le secteur de la défense des droits de l'enfant, il reste du chemin à faire. Il nous a semblé important d'évoquer certaines valeurs humaines qui ont tendance à disparaître de notre société comme par exemple la solidarité.


De par les sujets que vous avez abordés, on ressent que c'est un album de la maturité. N'avez-vous pas suivi la nouvelle tendance qui ne fait que critiquer?

Je dirai qu'on est un groupe optimiste, on voit toujours le bon côté des choses, il y a des tares dans notre société, mais nous avons également des atouts. On tient à être différents des autres groupes, car tout le monde aujourd'hui a tendance à parler des mêmes thèmes alors qu'il y' a des causes à défendre. Je tiens à dire que nous avons un nouveau Maroc, et ceux qui ne voient pas cela, ils veulent tout simplement vivre à une époque que nous avons dépassée.

Salma Bounjara
Libération


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Amarg Fusion au festival d'Imintanout 2007 PART 1



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Amarg Fusion au festival d'Imintanout 2007 PART 2




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amarg fusion sur 2M



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AMARG FUSION 2008
enfin l'album "ARGAN" disponible
sur
le marché marocain
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Amarg Fusion au Festival Timitar Agadir 2008


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site officiel d'Amarg fusion

http://www.amarg-fusion.com/

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tbark ALLAH 3lik ton blog est tres bien structuré et bien fait, ak isrbh rbbi, Pour Amarg Fusion je les aimes bcp, ils ont utilisé un 9 style pour que les jeunes s'attachent a leur culture à partir des instriments tres modernes et en meme temps viennent de la culture d'Amazigh...

continu ALLAH iwffe9, avec mes meilleures salutations . maryeme de MASSA.

mon msn : toxicmariam@hotmail.com