"vagues qui divaguent"

tu arrives aux portes de l'hiver et comme une adolescente, tu découvres, à nouveau, combien savoir aimer est chose difficile. sans blesser, sans imposer, sans s'immiscer ... Qui me donnera les clés ? l'intention n'est pas suffisante, ni la bonne volonté......

Mon vieux bûcheron *** Des yeux bleus si clairs… Limpides, comme transparents. Casquette vissée contre le vent et la pluie, de guingois. Le père De ma mère était un taiseux. Je le revois lourdement appuyé Contre le poêle noir, à réchauffer Son grand corps...

Quelques menus éclats de coquilles sur la terrasse ... Dressée sur le balcon, dame mésange s'agite, menace, le chat, débonnaire et médusé de tant d'injures à lui adressées ! Ce matin, les rôles ont changés ! Devenue mère, l'oiselle ébouriffée menace ce...

Pousser la porte sur l'aube naissante laisser filer le chat dans l'herbe mouillée croquer le rayon pâle du jour naissant entourer ses épaules de l'étole soyeuse et dire oui au jour nouveau qui vient de naître !

Laisser le chat frôler les livres la queue en point d'interrogation. Laisser la lumière derrière les persiennes baissées. Laisser demain dehors et ne plus y penser. 02/2008

Je n’arrive pas à oublier… Nos souvenirs m’ont tourmentée. Tes boucles brunes indociles Tes belles rides, ton sourire facile Tes yeux verts profonds et tendres. J’ai longtemps entendu ta voix Ton rire. J’ai parfois sur moi Senti ta chaleur s’étendre....

Tes yeux verts Ta clope au bec Tes lèvres minces Ton sourire en coin disparus dans ce grand fracas !

La brume descendit sur le port en catimini. Le soleil voilé enfui, Une lueur bleutée recouvrit Les bateaux aux coques penchées, abandonnés par la basse marée. Elle souleva le rideau de lin Une lueur de vie en elle soudain. Le front posé sur le chambranle...

La dure réalité de "durer" ! Chaque jour recommencer. Poser sur son visage un sourire. Devant sa glace refuser d'obéir. Ô ! désobéir au temps qui griffe votre regard votre corps, votre âme. Votre pauvre âme qui se rebiffe emprisonnée dans ce vieux corps...

Si j'avais su te garder, nos âmes tristes en furent-elles sauvées ? Paupières baissées cils perlés mélancolie douce à mon coeur lassé qui ne le saura jamais