Voici ce que Mathieu Levêteau retient de son passage dans la prépa :

« J’ai passé le bac à Provins, au lycée Les Pannevelles, S option SI. Puis j’ai candidaté en prépa, en hésitant entre le lycée Dorian à Paris et Champagne. Mais à Champagne le fait qu’il y avait une PT ET une PSI me semblait offrir plus de choix. Après la PTSI à Champagne j’ai d’ailleurs choisi d’aller en PSI car plus intéressé par le côté Physique. Le rythme était plus élevé en spé. J’ai intégré Polytech Montpellier, ce qui correspond à mon souhait de faire des choses en lien avec l’environnement. Mon objectif est de travailler dans le domaine de l’énergie.

J’ai trouvé que les légendes sur la prépa (sélection, boulot) n’étaient pas vraies. L’ambiance était pas mal ! Les conditions de travail sont bonnes. J’ai regretté quelques interdictions un peu sévères à l’internat. »

Voici ce que Brieuc LEDANTEC retient de son passage dans la prépa :

« Habitant à Fontainebleau, je souhaitais faire une 2nde ISI/ISP et La Fayette était « mon lycée de secteur » avec cette option. Puis j’ai fait une première et une terminale S option SI + spécialité physique.
Ensuite prépa PTSI : je suis resté en prépa à Champagne car je préférais l’ambiance de Champagne plutôt que celle de Fontainebleau. Puis PSI, car la partie productique en PT ne m’attirait pas. Mon niveau était néanmoins juste pour aller en PSI, et la première année je n’ai pas réussi les concours. Je regrette de ne pas avoir présenté des écoles sur dossier ! En 5/2 j’ai intégré l’EFREI à Villejuif. Je souhaite travailler dans les systèmes embarqués (je vais tout faire pour intégrer la filière robotique de l’EFREI l’année prochaine), appliqués à l’automobile ou médical avec de la gestion de projet (donc du management).

À Champagne j’ai aimé l’ambiance de la PSI, très conviviale. Le matériel de TP pour la SII et la Physique est top. Le fait qu’il n’y ait pas de colles tard le soir, mais plutôt en journée est très bien. Je regrette un peu le manque de différence de traitement par l’administration entre les pré et post bac. »

Voici ce qu’il retient de son passage dans la PSI :

« J’étais au lycée Saint Aspais à Melun, option Mathématiques. J’ai fait des demandes de classes préparatoires à Jacques Amiot, mais je suis rentré à La Fayette en PTSI. J’ai d’abord été externe (habitant à Melun) pendant 6 mois, puis j’ai demandé l’internat. L’atmosphère est propice au travail, mais vu que l’on est trois par chambre, on « papote » un peu, ce qui est humain. En PTSI, le soutien (2H par semaine) m’a bien permis de rattraper le niveau. J’ai ensuite choisi la PSI car je suis plus intéressé par l’énergétique, alors que la PT me semblait plus centrée sur la mécanique. J’ai réussi le concours CCP et j’ai intégré l’ENSIAME à Valenciennes. À présent, je vais chercher à me spécialiser dans le domaine du transport.

L’ambiance en PSI était agréable. En effet, le fait que l’on n’ait pas le même objectif, que l’on n’ait pas la même école pour cible, permet à ce que la compétition entre étudiants soit moindre. J’ai bien aimé l’emploi du temps avec les vendredis après-midi libres. Et le fait que les professeurs aient fait venir un ingénieur pour nous présenter les différentes carrières fut réellement intéressant. »

Après une Term. S à Couperin je suis allé en prépa à Champagne (PTSI1 puis PSI) de 2003 à 2005.

J’ai passé deux très bonnes années dans une bonne ambiance, et sentant une proximité des profs. Certes il y a du boulot mais c’est le lot de toute prépa et c’est grâce à l’encadrement sympathique et « humain » que j’ai pu réussir.

En 2005, j’ai passé les concours dont Mines Ponts. C’est sur ce concours que l’Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat (ENTPE) recrute pour son oral.

Apres les oraux de TPE (pour les intimes) j’ai été admis en qualité de fonctionnaire d’Etat du ministère de l’Equipement (maintenant MEDAD). Dans cette école il y a également des civils.

C’est une école située à Vaulx en Velin dans la banlieue Lyonnaise et ou il y a toujours plein d’activités sportives mais aussi culturelles et sociales. Après 3 ans d’école, et peut-être une thèse ou bien un master ou encore une 4e année de spé ou alors pour les « fous » (si si) un double cursus avec l’Ecole Sup d’archi de Lyon (sur le même campus), les fonctionnaires se voient offrir un poste dans l’une des activités du ministère. Les civils partent dans les grands groupes de BTP…

Que sont ces activités ? !! Et bien elle vont de la conception de routes, aux ouvrages d’art et géotechniques pour les plus techniques ou bien dans des approfondissements en environnement ou alors en politique des transports, et autres études de trafic… En résumé l’école avait pour vocation de former tous les ingénieurs des ex-DDE et maintenant elles forment à tous les métiers de l’aménagement durable du territoire.

Dernière remarque : pour les fonctionnaires c’est 1200€ net par mois et 8 ans de service à l’Etat, pour les civils c’est une école aux faibles frais universitaires. Enfin les accords avec l’office HLM permettent aux étudiants de se loger dans l’une des 5 résidences situées à proximité de l’école.

Pour tout renseignements supp. http://www.aeitpe.fr ou http://www.entpe.fr

Pour ma part les études se passent bien, et même en tant que fonctionnaire, j’ai pu effectuer mon stage dans une entreprise privée de TP (Travaux Publics). Certains cours sont certes parfois un peu « pipeau » mais qui n’en a pas, d’autres sont vraiment complets surtout dans la filière Génie Civil (cependant on a tous le même diplôme sans option indiquée).

Je vous conseille tous de vous accrocher et de travailler à fond pendant 2 ou 3 ans car après vous allez voir c’est vraiment plus facile et surtout un autre monde où la fête peut prendre plus de place !!!

Bon courage à tous.

Mon cursus :
– 2003-2006 PTSI-PSI-PSI au lycée La Fayette
– 2006-2007 ENSIAME IA
– 2007 … ENAC EPL07

Tout d’abord, j’ai été séduit par la filière PTSI-PSI parce que d’une part la PTSI propose des enseignements plus pragmatiques notamment en SI, et la PSI est la filière la plus polyvalente et offre un large choix d’écoles, aéronautiques notamment.

Cependant, j’avais l’objectif d’intégrer soit les Cadets d’Air France soit l’ENAC soit l’Ecole de l’Air pour être pilote civil ou militaire. C’est pour cela que j’ai fais une 5/2, c’est une chance à ne pas négliger de pouvoir atteindre son objectif. Ca a été la meilleure année de ma prépa, j’ai pris beaucoup de recul sur les enseignements.

A l’issue de cette dernière année, j’ai finalement intégré l’ENSIAME sur CCP. J’ai choisi la filière IA informatique automatique, désormais IIP informatique industrielle et productique. En effet, faute d’être pilote, je voulais travailler dans l’informatique et l’automatique, pour de toute façon finir dans l’aéronautique. A l’ENSIAME filière IA, je pouvais me destiner à la programmation d’automate, au management de chaîne de production, ou au domaine de la maintenance, dans l’industrie. L’ENSIAME a aussi 2 autres filières : ME pour mécanique et MT pour mécatronique.

Cependant, j’ai repassé au cours de ma première année d’école d’ingé le concours ENAC EPL/S 07, à l’issue duquel j’ai été admis. Ce concours est sur le programme de Maths sup (maths, phys, anglais), avec des tests psychotechniques/psychomoteurs, des entretiens et un oral d’anglais. A ce jour, le programme de la classe de PTSI correspond parfaitement au programme du concours. Toutes les informations se trouvent sur le site de l’ENAC.

Après de nombreuses années à l’étranger, où j’ai passé mon BAC, j’ai atterri à Champagne-sur-Seine. Ce n’était nullement mon choix, à l’époque je vivais en Afrique et n’avais pas réellement connaissance du fonctionnement d’admission dans les prépas en métropole… Cependant, je ne l’ai pas du tout regretté.

Je suis entré à Champagne en 2003 et l’ai quittée en 2006. La proximité qu’il est possible d’avoir avec nos professeurs, les petits effectifs et la bonne ambiance m’ont largement permis de m’épanouir durant ces trois ans de prépa. Il faut évidemment travailler un minimum pour réussir, mais il ne faut pas croire que bosser tous les soirs a été la clef de ma réussite… D’ailleurs je ne l’ai fais que les 2 premiers semestres de ma SUP ! C’est peut-être pour cela qu’il m’a fallu 3 ans !! (Mais il n’y a rien de telle qu’une 5/2) Tout cela pour dire que la prépa ce n’est pas l’enfer et surtout pas celle là. Chacun a ses objectifs, plus ou moins modestes et, est en mesure de les accomplir s’il en a réellement la volonté. Alors la véritable question est de savoir ce que l’on souhaite vraiment faire. Lors de l’écrit et de l’oral, l’envie de réussir pour son « but ultime » aide beaucoup.

En 2006, j’ai été admissible à tous les concours que je souhaitais c’est-à-dire :

• 1er choix : Ecole navale (134/180 à l’écrit)

• 2ème choix : St Cyr (classé dans le premier tiers)

Après les oraux, j’ai été pris au premier appel à St Cyr, classé toujours dans le premiers tiers de la nouvelle promotion… En revanche, même si j’avais bien réussi les oraux de Navale, je n’étais que 58ième /180. Sachant qu’en PSI il y a 25 places !! Au premier appel, j’étais premier sur la liste d’appel, alors j’avais espoir… mais elle ne s’est pas libérée avant l’intégration de St Cyr, j’y suis donc allé, et un jour plus tard je fus appelé !! Bonheur !

(j’ai été admissible à d’autres écoles sur le concours de centrale, ccp et e3a mais elles ne m’intéressaient pas).

C’était chose faite, le 2 septembre 2006, j’ai intégré la nouvelle promotion de l’Ecole navale.

Je ne peux mieux vous la présenter que sur le site de l’Ecole navale (http://www.ecole-navale.fr/) :

« L’Ecole navale et le groupe des écoles du Poulmic sont implantés à Lanvéoc, sur la presqu’île de Crozon, en bordure de la rade de Brest. L’Ecole navale et le groupe des écoles du Poulmic forment les futurs officiers de la marine nationale et le personnel des équipages de la flotte des spécialités à dominante nautique. Sa mission de formation s’inscrit dans une démarche résolument dynamique pour adapter les enseignements délivrés aux besoins de la marine nationale. Les écoles appuient leur action sur la maîtrise de trois domaines de compétences : la formation supérieure et maritime, la recherche scientifique et la voile de haut niveau. L’Ecole navale en est la figure de proue. Délibérément ouverts sur le monde, l’Ecole navale et son institut de recherche entretiennent des relations étroites avec les autres grandes écoles et universités, françaises ou étrangères. » Une petite vidéo : http://www.ecole-navale.fr/fr/presentation/index/clip_Ecole_Navale.mpg

La formation s’appuie sur le principe du contrôle continu pour noter et classer les élèves. Il faut donc toujours travailler. De plus nous ne sommes plus considéré comme étudiant mais comme militaire et donc payé (environ 1390 euros par mois en 1er année). Nous avons donc un certain nombre de devoirs… Je me suis réellement épanoui cette année : en plus de la formation théorique, nous effectuons plusieurs stages et visites dans les unités de la marine nationale. J’ai pu passer deux semaines sur une base aéronavale, rencontrer les unités de commandos de marine (c’était géant), passer 2 semaines en mer dans les bâtiments école pour apprendre à commander à la navigation, 4 jours dans un sous-marin nucléaire lanceur d’engin,… Les études, la pratique, les entraînements « mili », le sport (environ 10h par semaine), les traditions, mêlés à un fort esprit de promotion ne permettent pas l’ennui…

Accrochez-vous, et amusez-vous bien en prépa…

Mon parcours de futur élève ingénieur commence en septembre 2003 après l’obtention de mon BAC spécialité maths. Au cour de cette année, je m’étais inscrit durant mon année de terminale dans la classe préparatoire du lycée La Fayette en PTSI. Ma première année se pas assez bien, même si les notes ne sont pas excellentes (on regrette parfois le collège et le lycée). L’équipe enseignante est vraiment super et l’ambiance dans la classe de PTSI2 est au beau fixe, tout va bien. Nous somme 35 si mes souvenirs sont bons. Cette année là fut la découverte des colles et d’une nouvelle façon de travailler. Je passe donc assez vite sur cette première année qui du reste est elle aussi passer très vite. Le conseil de classe et me voila accepté en PSI pour l’année 2004/2005. Après tout se complique, car cette fois c’est encore plus du sérieux : les concours sont cette année. Etant donné les écoles que je souhaitais il ne fallait pas les rater ces fameux concours. Un travail régulier (ne serait-ce que pour les colles) est de mise. Le programme est dense dans toutes les matières et la date des concours arrive à grands pas. Il est l’heure des concours. En cette première année de PSI je me suis inscrit au concours des mines, CCP et E3A. Sur la photo vous prouvez voir une petite partie de la clase de PSI 2005 et la salle d’examen.

Ma première année en PSI est un échec sur le plan des concours, il me faut donc redoubler. Une année de plus, ce n’est pas si grave quant on a un objectif précis pour sa carrière professionnelle. C’est donc avec encore plus de motivation que je me retrouve en 5/2 pour décrocher mes concours. L’année se passe bien et nous voici déjà au concours blanc :

La deuxième année se passe mieux pour moi du point de vue des concours, mais les écoles obtenues ne me passionne pas (j’ai même refusé l’ESTP que certains étudiants souhaitaient). Finalement je suis revenu à mon premier amour : l’UTC. Ecole que j’avais remarqué en terminale mais que je n’ai pu intégrer faute d’une mention supérieur ou égale à bien au BAC. En effet, durant mon année de 5/2 j’ai envoyé un dossier à l’UTC afin d’intégrer l’école en première année de cycle d’ingénieur (soit 2 ans après BAC). La réponse positive de l’UTC se fait attendre mais celle-ci me parvient entre les résultats de CCP et E3A. Concours obtenus, je valide donc définitivement mon inscription à l’UTC.

C’est ainsi qu’en septembre 2006 je rentre à l’UTC pour mon premier semestre. Très motivé par le fait que désormais je suis en école d’ingénieur, j’ai hate de commencer les cours. La première difficulté à l’UTC consiste à choisir ses Unités de Valeur (UV). Nous avons droit à 7 maximum par semestre. Cette année, un nouveau règlement s’applique. Par souci de mondialisation, l’UTC a changé son système et nous sommes désormais assujettis aux systèmes de crédits européens ECTS. Chaque UV vaut un certain nombre de point (allant de 4 à 6). Il y a plusieurs catégories Connaissance Scientifique (CS), Technique et Méthode (TM), Management de l’Entreprise (ME), Expression communication (EC), Culture et Technologie (CT). En outre, l’UTC à obtenue le label Carnot, label reconnu dans le monde entier et obtenu par seulement 7 école d’ingénieur en France.

Ainsi, au premier semestre j’ai choisi 7UV (Résistance des matériaux (CS), Mécanique des vibrations (CS), Mécanique des fluides incompressible (CS), Initiation à la CAO (TM), Management et maîtrise de la qualité (TM), Anglais niveau européen B (EC), Initiation à la création d’entreprise innovante (ME)).

Une fois ce choix effectué et validé par le responsable de ma branche génie des systèmes mécaniques, les cours commencent. Bien sûr, le premier mois c’est détente, soirée et week-end d’intégration. Et oui, il faut bien faire connaissance avec les gens de la promo.

Mais une fois le premier mois passé, le boulot arrive à grand pas, les projets sont donnés. Cette fois ont y est … Les nuits sont parfois courtes si l’on veut tout bien faire. Puis arrive les examens médians (de mi-semestre), ce sont des examens de 2h portant sur les cours et les TD vu jusqu’à cette période (7UV = 7 examens la plupart du temps). Les résultats nous parviennent ensuite dans les 3 semaines (c’est long, mais l’enseignant doit tout de même corriger près de 180 copies). Les cours continuent, les TD et TP aussi, puis viens l’heure des finaux. Une semaine complète d’examens pour l’ensemble des 2000 étudiants permanents à l’UTC (nous sommes environ 3000 mais certains sont en stage). Les résultats définitifs nous sont communiqués environ une semaine et demi après l’examen. Nous savons alors si l’UV nous est attribué ou non et si oui mention éventuelle. Si par malheur nous n’avons pas eu beaucoup d’UV nous devons passer en jury de suivi et ça arrive (quelques un de mes camarades ont du y aller parce qu’ils n’avaient obtenu que 2 ou 3 UV). Durant ce premier semestre, j’ai pu revenir au lycée La Fayette pour présenter l’UTC aux étudiants et revoir les enseignants. Ce fut agréable puisque beaucoup d’ex 5/2 y était aussi. Que de retrouvailles. J’ai aussi participé à la journée porte ouverte de l’UTC et dans le cadre d’une UV, je suis venu aussi présenter à la classe de PSI 2007 un projet sur l’éclairage urbain. Projet que mes 3 autres camarades et moi-même allions porter devant un jury d’une grande entreprise (Unilog Management) pour tenter de décrocher un financement et pouvoir réaliser un prototype. Quoiqu’il en soit, pour moi tout vas bien, et je fais déjà la liste de mes UV pour le prochain semestre : Mécaniques des solides déformable (CS), Analyse numérique des problèmes de l’ingénieur (CS), Cinématique et dynamique des systèmes (CS), Bureau d’étude (TM), Anglais niveau européen B1 (EC) que j’ai raté à 6 points près sur 100, Allemand niveau européen A2 (EC). Le semestre a demandé beaucoup plus de travail que le premier car les UV choisies comportaient 2 UV difficiles : Mécaniques des solides déformable et Bureau d’étude. Ce semestre est passé beaucoup plus vite que le précédent, mais il était beaucoup plus intensif. Les soirées entre camarade de classe ont été beaucoup moins nombreuses que le semestre dernier. Qui plus est, ce semestre je me suis inscrit dans l’association teamUTéCia qui participe au Shell éco-marathon. Compétition sportive ou nous devons consommer le moins de carburant possible ce qui revient à faire le plus de kilomètres avec seulement 1L d’essence. Nous avons réussi l’honorable performance de 800km/L. Résultat honorable car 3 jours avant de partir pour la course, nous avons eu un accident avec le prototype et nous n’étions pas sûrs de pouvoir partir.

Une fois la course passée (10 – 11 -12 et 13 mai) il faut se remotiver pour les médians puis les examens finaux qui arriverons 5 semaines plus tard.

Le gala UTC 2007 s’est déroulé cette année et pour la première fois au château de Compiègne.

Les résultats définitif pour le semestre de printemps 2007 ont été communiqué le 03/07/2007 et c’est un carton plein avec plus de 14 de moyenne générale ce semestre. Encore mieux qu’au premier semestre. L’année se termine enfin, ouf… Nous quittons les camarades de promo pour 8 mois, rendons l’appartement et rentrons à la maison enfin. Mais comme je l’ai dit plus haut, le projet d’éclairage urbain est toujours présent dans notre esprit, et mes camarades et moi-même allons travailler dur durant notre stage et réaliser une UV technique au semestre de printemps 2008. C’est ce que je trouve d’extraordinaire à l’UTC. Si vous avez un projet ou une idée, l’UTC peut vous aider à la concrétiser. Les enseignants vous reçoivent dans leur bureau, vous conseillent, vous donnent accès à des labos, de la technologie que vous n’auriez pas pu obtenir dans une autre école. Les étudiants peuvent ainsi bénéficier des atouts du centre de recherche situé a coté de l’UTC.

Pour information, même en habitant à 150km je ne pouvais rentrer que toutes les 4 ou 6 semaines pour le week-end (hors vacances bien surs). Retrouvez toute les informations sur http://www.utc.fr.

« J´ai intégré l´ ENSEEIHT de Toulouse (concours CCP) après deux ans de prépas à Lafayette. C’est pour sa réputation, sa taille mais aussi ses moyens que j´ai choisi d´intégrer cette école. De plus, elle me donnait la possibilité de réaliser un double diplôme avec Georgia Tech, 4e meilleure université Américaine, ce qui était pour moi un rêve…

J´ai choisi d´intégrer le département GEA (Génie Electrique et Automatique). Dans le domaine de l´électricité, j´étudie tout ce qui a attrait au traitement de l’énergie électrique (conversion statique, conversion électromécanique, moteurs piézoélectriques…). Dans le domaine de l´automatisme, j´étudie tous les problèmes liés à la régulation, la modélisation de systèmes linéaires et non linéaire, ainsi que l´informatique industrielle. La formation théorique est accompagnée de 12 heures de TPs par semaine. La quantité de travail à fournir en dehors des cours est donc relativement « légère » surtout après deux ans de prépas…

Je tiens à dire que je suis très satisfait de la formation reçue à Lafayette. Mes connaissances en SI et en Physique (et même les mathématiques) ont été fortement utiles pour la compréhension des cours. Si je devais juger la formation reçue à Lafayette vis-à-vis des concours, je dirais que ce qui compte surtout, c´est le travail individuel car les cours dispensés par les professeurs sont très complets, et il tient donc à l´élève de fournir lui-même le travail nécessaire. Même s´il est nécessaire de beaucoup travailler durant 2 (ou 3) ans, l´ambiance du lycée Lafayette est chaleureuse et permet de travailler sereinement et consciencieusement. Les faibles effectifs des classes à Lafayette sont un atout incontestable. Ils permettent une meilleure communication entre les élèves et les professeurs, et ainsi, les élèves sont suivis de plus près. Ceci étant dit, je souhaite bonne chance à tous les futurs élèves du Lycée Lafayette dans leurs réussites aux concours ! »

Il sera bientôt temps de penser à l’oral des concours ! … à ce sujet, une lecture attentive du compte-rendu des oraux des différents concours nous semble nécessaire.
 
  • Concernant le concours CCP, les rapports 2009 des épreuves orales sont disponibles aux liens suivants : 
 
 
  • Poursuivons dans la visite des compte-rendus d’épreuves : très complet, nécessitant donc une lecture minutieuse, mais instructive, le rapport 2009 du concours Centrale-Supélec pour la filière PSI, est disponible au lien suivant : 

http://www.concours-centrale-supelec.fr/CentraleSupelec/2009/PSI/2009/PSI/rapCS2009PSI.pdf

  •  Enfin, pour un panorama élargi des épreuves orales, le compte-rendu du concours Mines-Ponts est disponible au lien ci-dessous :

 http://concours-minesponts.telecom-paristech.fr/pages/upload/rapport/rapport.php

Bonne lecture…

Antoine Poncet.

 

Pour mémoire, trouvez ci-dessous un extrait du rapport 2008 pour la Physique-Chimie à CCP ; le rapport 2009 lui est quasiment identique.

  

DEROULEMENT DE L’EPREUVE ORALE DE PHYSIQUE CHIMIE :
 

L’interrogation comporte deux exercices qui doivent être traités tous les deux. Même si le candidat est mal à l’aise sur un des thèmes proposés, il est fortement conseillé de consacrer le même temps à chaque planche lors de la préparation. En effet, il faut s’approprier les deux sujets pour être réactif et efficace aux indications éventuelles de l’examinateur. D’autre part, certains candidats ne lisent pas correctement les énoncés qui contiennent parfois des informations utiles pour traiter l’exercice. Certains sujets sont très progressifs et particulièrement détaillés. Ils peuvent alors paraître longs au premier coup d’oeil, mais ne doivent pas démobiliser les candidats.
Une épreuve orale n’est pas « un écrit au tableau ». Les candidats doivent s’exprimer en rédigeant soigneusement leur tableau sans attendre continuellement l’approbation de l’examinateur. Il n’est pas utile de détailler toutes les parties techniques ou calculatoires d’un exercice. Il est souvent plus opportun d’en tracer les grandes lignes et de commenter le résultat obtenu, ou de délimiter la validité du modèle proposé. L’analyse du phénomène doit toujours primer devant l’attitude qui consiste à piocher dans un réservoir de formules.

 
Le candidat se présente devant la salle qui est indiquée sur sa feuille de passage sans attendre la dernière minute. Avant d’entrer, il prépare sa carte d’identité (récente si possible) ou son passeport, sa convocation et un stylo. Les feuilles de brouillon sont fournies par les membres du jury.   

Ensuite, l’examinateur le fait entrer, il dépose ses affaires y compris son téléphone portable et sa calculatrice. Après la signature des documents administratifs, il reçoit les brouillons ainsi que deux sujets. Ils doivent être traités tous les deux. En général, l’un porte sur le programme de physique de 2ième année et l’autre aborde le programme de chimie des deux années ou le programme de physique de 1ière année. L’étudiant dispose alors d’environ 25 minutes pour la préparation, pendant qu’un autre candidat expose au tableau.
 
 A la fin de la préparation, il passe à son tour au tableau en récupérant, si besoin est et sur autorisation de l’examinateur, sa calculatrice pour les applications numériques. Il dispose à nouveau d’environ 25 minutes d’exposé à partager équitablement entre les deux exercices.
Puis l’épreuve se termine, le candidat efface son tableau, l’examinateur récupère les brouillons et rend au candidat sa pièce d’identité et sa feuille de présence émargée.
Voici quelques recommandations qui devraient éviter certains dysfonctionnements :
– Les candidats doivent impérativement respecter les horaires indiqués sur les convocations de façon à ne pas perturber le bon déroulement des interrogations.
 

RESULTATS :

Il n’y a pas d’évolution notable des moyennes générales de l’oral de physique et chimie ces dernières années. La moyenne globale est de l’ordre de 10/20. Les candidats sont plus à l’aise sur les questions portant sur le programme de physique de deuxième année, excepté les chapitres de physique appliquée spécifique à cette filière ! Il y a toujours des lacunes à propos du programme de physique de 1ière année. Les progrès que nous avions notés l’année dernière en chimie ne furent qu’éphémères.

 ATTITUDES DES CANDIDATS :

Nous remercions la très grande majorité des candidats pour leur amabilité, leur courtoisie et leur sincérité envers les différents membres du jury.

Néanmoins, même s’il s’agit de quelques cas marginaux et exceptionnels, quelque soit la prestation réalisée, il est inopportun de sortir de la salle en claquant la porte. Par ailleurs, nous rappelons qu’il s’agit d’un oral d’admission en école d’ingénieurs. Par politesse et respect des examinateurs, il convient d’avoir une tenue vestimentaire correcte. Le port d’un pantalon déchiré, d’un short ou de tongs ne semble pas adéquat à la situation.

  

CONSEILS :
 
 L’esprit des sujets proposés par les membres du jury se situe dans la lignée des formations dispensées dans les écoles du Concours Communs Polytechniques. Différentes compétences sont évaluées. L’ancrage de cet oral dans le concret évalue le sens physique des candidats, des questions d’ordre expérimental jugent de leur sens pratique, des démonstrations de cours testent leurs connaissances. – En optique géométrique, les montages qui utilisent les lentilles divergentes sont toujours sources d’erreurs. Par ailleurs, il faut savoir appuyer son raisonnement sur une figure claire et lisible.
 En chimie :  Statistiquement, un candidat sur deux est interrogé sur de la chimie. On trouve encore quelques élèves particulièrement réfractaires, et c’est tant pis pour eux ! Les prestations sont très hétérogènes.
 
 
 
 
PROBLEMES RENCONTRES :
  
Voici les points qui ont posés le plus de difficultés aux candidats :
 
En physique de première année : 
– En thermodynamique, les systèmes et les transformations sont souvent mal définis. Il y a souvent un manque de rigueur dans les notations concernant les transformations élémentaires (W au lieu de deltaW, ou Q au lieu de deltaQ), ce qui abouti à des intégrales sans élément différentiel. Ces dégradations successives génèrent des non sens.
– En électrocinétique, le traitement des continuités (tension aux bornes d’un condensateur ou courant qui traverse une bobine) est mal maîtrisé.
 Les élèves ont toujours du mal à donner un ordre de grandeur ou à effectuer une application numérique avec une précision de l’ordre de 5 à 10%. Il est étonnant de trouver des candidats démunis devant une évaluation à 5 ou 10% près du type 1/5 !! Par ailleurs, nous rappelons qu’une évaluation n’est pas une fin en soi. Un commentaire physique, une critique ou un rapprochement avec situation analogue est toujours bienvenu.Il y a encore eu cette année des candidats qui ont fait « des impasses » totales sur certains chapitres du programme, et notamment sur ceux spécifiques à la filière P.S.I.. Cette attitude est à proscrire. Il s’en suit une forte disparité entre les notes partielles obtenues aux deux exercices proposés, voir une mauvaise corrélation entre le niveau global de l’étudiant et la prestation réalisée le jour de l’oral.– La mécanique du point pose toujours problème. Les candidats ont du mal à exprimer les vecteurs vitesse et accélération en coordonnées polaires pour un mouvement circulaire. L’étude du mouvement d’un satellite géostationnaire désarçonne la plupart des étudiants (un exemple est donné en annexe).
 
En physique de deuxième année :
Comme les années précédentes, le programme est généralement mieux assimilé. Il y a toujours une faiblesse sur le T.P-Cours concernant le ferromagnétisme ainsi que sur les convertisseurs statiques de puissance (hacheurs).
– L’optique ondulatoire se réduit souvent à l’application de formules. Les aspects physiques sont mal compris. Il est très difficile d’avoir un commentaire en français à propos du principe d’Huygens Fresnel.
– En physique ondulatoire, le traitement technique (choix du type de solution, détermination des conditions aux limites, puis de la solution) est bien maîtrisé. Néanmoins, la grandeur associée à l’onde ou le théorème de superposition inhérent sont mal assimilés.
 – En conduction thermique, la détermination de l’équation de la chaleur par un bilan énergétique clair pose parfois quelques problèmes.
 
– Les téléphones portables sont strictement interdits par le jury. Par le passé, nous avons rencontré des candidats qui ne disposaient pas d’autre montre, voir de calculatrice autre que celle intégrée à leur téléphone portable et qui étaient alors dans l’incapacité de gérer leur temps ou de faire une application numérique. Ce point semble résolu cette année.
 
D’après Hervé Daffix.

 

Comme chaque année, un concours blanc est organisé au mois de mars en classe de PSI ; cette année, le calendrier des épreuves est le suivant :

-Sciences Physiques et Chimiques jeudi 11 mars de 8h à 12h ;

-Sciences Industrielles pour l’Ingénieur  jeudi 11 mars de 13h30 à 18h30 ;

-Anglais vendredi 12 mars de 9h à 12h ;

-Mathématiques vendredi 12 mars de 13h à 17h ;

-Français-Philosophie samedi 13 mars de 8h à 12h.

Toutes les épreuves ont lieu en salle d’examen (à côté du CDI).

Les enseignants de la classe de PSI.