Ouverts d'esprit : le blog des initiatives étudiantes

Un stage étudiant en entreprise est bénéfique :

• Pour l’entreprise : le stagiaire apporte un regard neutre sur l’entreprise et y apporte son dynamisme, sa motivation, ses connaissances…
• Pour l’étudiant : un stage permet de mettre en pratique les acquis théoriques appris en cours. Il s’agit d’une expérience dans le monde du travail dans lequel le stagiaire entrera à la sortie de son école.
• Pour l’école : le stage est très prisé notamment par les grandes écoles car c’est une manière de professionnaliser un cursus scolaire.

C’est en ce moment (février-mars) que la plupart des étudiants recherchent leur stage de cet été.

Que dit la loi concernant la rémunération des stages étudiants en entreprise ?

La législation en vigueur depuis janvier 2010

La « gratification de stage » est obligatoire si la durée du stage est supérieure à deux mois consécutifs.

Cette durée de deux mois s’entend d’une « durée calendaire » (de date à date par exemple du 1er janvier au 28 février). Peu importe le nombre d’heures effectuées dans le mois par le stagiaire du moment que les 40 jours de présence effective sur la période du stage sont atteints.

La gratification est versée mensuellement, et est au minimum égale à 12,5 % du plafond horaire de la sécurité sociale (qui change chaque année), soit précisément 417,09 € pour 201O.

Cette loi s’applique pour les entreprises privées, associations, entreprises publiques ou établissements publics à caractère industriel et commercial, ou bien encore dans des administrations et établissements publics de l’Etat ne présentant pas ces caractères.

Les charges n’apparaissent pour l’employeur que lorsque l’indemnisation du stagiaire dépasse les 417,09 €.

Concernant les impôts ?

Le stagiaire doit déclarer ses revenus aux impôts sauf dans les cas suivants :

• le stage fait partie intégrante du programme de l’école ou des études
• le stage présente un caractère obligatoire
• la durée du stage n’excède pas trois mois
• le stage se fait dans une entreprise française

Source : Wikipédia

La loi doit évoluer !

Aujourd’hui, de nombreux stages étudiants ont une durée inférieure à deux mois. Dans ce cas, le stagiaire n’aura aucune garantie financière, même si son travail est reconnu utile par l’entreprise qui l’accueille. La loi a évolué dans le bon sens depuis deux ans, même s’il reste encore des progrès à faire pour que TOUS les stagiaires puissent avoir droit à une rémunération en fonction de leur mission.

Comment rémunérer équitablement les stagiaires sans pénaliser les entreprises qui les embauchent ?

Rémunération des stages étudiants en entreprise à l’étranger

• En Allemagne : le statut de stagiaire est très affirmé, mais il n’existe aucune rémunération minimum. La rémunération dépend notamment du lieu et de la taille de l’entreprise.

Plus d’infos sur le site emploi franco-allemand

• En Grande-Bretagne : Les étudiants britanniques ne font pas autant de stages (ou internship work) qu’en France et trouvent rarement des stages rémunérés. Les entreprises peuvent contribuer aux frais du séjour, mais ne peuvent pas payer de salaire. Les étudiants étrangers sont soumis aux mêmes contraintes que les étudiants britanniques (site du British Council en français).
• Aux Etats-Unis : Trouver un stage n’est pas facile, surtout si l’on souhaite qu’il soit de courte durée, c’est à dire inférieur à 10 semaines. Il y a  possibilité d’avoir 30% du SMIC, 30% des étudiants obtiennent 1000$ par mois, 40% se font rembourser leur hébergement et leur voyage. Lien : S@mer.
• En Espagne : Faire clairement la distinction entre le período de prácticas, équivalent du stage français qui s’adresse aux étudiants, et le contrat de stage appelé contrato en prácticas qui a pour objectif de faciliter l’insertion des jeunes diplômés sur le marché de l’emploi. Dans le premier cas, l’entreprise n’a aucune obligation mais fournit généralement une aide économique (et non d’une rémunération). Dans le deuxième cas, l’étudiant percevra un salaire minimum qui ne peut être inférieur au salaire minimum interprofessionnel espagnol.
• Au Canada : il n’existe pas de stages, ce ne peut être que des emplois à part entière.

Durant le V.I.E. (Volontariat International en Entreprise) : rémunération variant entre 1100 euros et 2900 euros nets par mois selon le niveau d’étude et le pays. En savoir plus.

Dans tous les cas, d’un point de vue financier, il est conseillé de faire passer le stage comme un emploi lorsque celui-ci est effectué à l’étranger.

Au final, la rémunération des stages dépend de nombreux paramètres !

Même si des lois existent bel et bien en France et à l’étranger, la rémunération des stages reste floue pour les étudiants. Les gratifications dépendent en effet de nombreux paramètres, comme :

• le secteur professionnel
• la qualité du travail réalisé
• la durée du stage
• la culture de l’entreprise.

Étiquettes : étranger, études, étudiants, gratification, législation, rémunération, Stages

This entry was posted on 1 mars 2010 at 22:16 and is filed under Etudiants et argent, Stages. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.