LA BETE QUI SORT DE LA MER.

Publié le 19 septembre 2008 par yeshayah

I- Qui est la bête ?

’apocalypse en son chapitre treize nous parle de deux bêtes. L’une sortant de la mer et l’autre montant de la terre pour blasphémer et séduire. Des deux bêtes, celle qui retient le plus notre attention dans ce chapitre est la première, celle qui sort de la mer et qui est a priori plus difficile à cerner.

« Je vois, venant de la mer, une bête monte. Elle a des cornes, dix ; et des têtes, sept. Sur ses cornes, dix diadèmes ; sur ses têtes les noms de blasphème. La bête que je vois est semblable à un léopard; ses pieds comme d'un ours, sa gueule comme une gueule de lion. Et le dragon lui donna son dynamisme, son trône, et la grande puissance. L'une de ses têtes est égorgée à mort; mais la plaie de sa mort se guérit. Toute la terre est étonnée derrière la bête.» (Ap.13, 1-3)

La description de la bête qui monte de la mer s’apparente fortement à celle des quatre animaux que décrit Daniel dans son chapitre sept :

« Quatre animaux immenses montent de la mer, différents l'une de l'autre. Le premier est comme un lion (…) Et voici, un autre animal, un deuxième, semblable à un ours (...) Après quoi, j’en vois un autre, semblable à une panthère (…) l’animal a quatre têtes. Le gouvernement lui est donné. Après quoi, je contemple dans les contemplations de la nuit ; et voici un quatrième animal, terrible, très puissant, avec de grandes dents de fer. Il dévore, broie et foule le reste aux pieds. Il diffère de tous les animaux qui le précèdent. Il a dix cornes. » (Dan.7, 3-7)

La bête de l’Apocalypse rassemble in decrescendo ordo tous les points forts des quatre animaux que décrivit Daniel tantôt : les dix cornes du 4^ème animal, la forme de panthère du 3^ème, les pieds d’ours du 2^nd et enfin la gueule de lion du 1^er.

Or, les quatre animaux que décrivit Daniel évoquaient respectivement les empires Babyloniens, Mèdes, Perses et Grecs. Aussi la bête apocalyptique aux sept têtes et aux dix cornes évoque-t-elle de par son syncrétisme un tout autre, cependant très puissant :

«Ceci est l'intelligence de qui a la sagesse, prévenait Jean : les sept têtes sont sept monts où la femme est assise et ce sont sept rois. Cinq sont tombés. Un existe encore. L'autre n'est pas encore venu. Quand il viendra, il lui faudra demeurer peu. » (Ap.17, 9-10)

Laissons donc ici s’exprimer l’intelligence qui possède de la sagesse : "Les sept têtes sont sept monts" : les sept monts sont évocateurs de Rome, la ville éternelle (la ville aux sept collines) et plus loin de l’empire romain.

" Ce sont sept (7) rois, cinq (5) sont tombés; un (1) existe encore. L'autre n'est pas encore venu ; quand il viendra, il lui faudra demeurer peu."

Les sept têtes sont sept rois particuliers qui ont régné sur Rome du vivant d’Iohanan, l’auteur de l’Apocalypse. Iohanan naquit sous Auguste vers l’an 10 de notre ère et mourut sous Trajan (98- 117). Il aura vu régner durant sa particulière longévité, Tibère (14-37), Caligula (37-41), Claude (41-54), Néron (54-68) qui fit tuer Képha (Pierre) et Paul, Galba (68), Othon-Vitellius (69), Vespasien (69-79) qui mit fin à la révolte en Judée, Titus (79-81) qui détruisit sous le règne de Vespasien son père, le temple de Jérusalem et Domitien (81-96) qui persécuta à outrance juifs, chrétiens et philosophes.

C’est même suite à ces persécutions qu’Iohanan se réfugia sur l’île de Patmos où il écrivit vers l’an 96 l’Apocalypse, le livre de la révélation. Domitien est historiquement parlant, ce "un qui existe encore" dont parlait Iohanan. Nerva succéda à Domitien mais son règne ne dura que peu, deux années : de 96 à 98. Nerva est celui dont Jean avait prédit le cours règne : "l’autre n’est pas encore venu, quand il viendra, il lui faudra demeurer peu" et subséquemment celui qui boucle la boucle des sept têtes de la bête. Iohanan tira sa révérence sous Trajan (98-117) vers l’an 100 ou 101 à Ephèse où il eut aussi écrit aux alentours de l’an 97 de notre ère, son Annonce et ses trois lettres.

Néron, Galba, Othon-Vitellius, Vespasien, Titus, Domitien et Nerva sont ainsi les sept têtes de la bête. Or la personne de la bête fait partie du nombre de ces sept empereurs romains sus-cités, selon qu’il est écrit :

« La bête qui était, et qui n’est plus, est elle-même un huitième roi ; elle vient des sept et s’en va en perdition. » (Ap.17, 11)

La question qui se pose maintenant est de savoir lequel des sept pourrait être la bête ? Cet autre extrait qui suit est des plus indicatifs :

« L’une de ces têtes est égorgée à mort ; mais la plaie de sa mort se guérit. Toute la terre est étonnée derrière la bête » (Ap.13, 3)

Lequel donc des sept empereurs reçut la fameuse plaie mortelle ? Nos soupçons convergent vers Domitien plutôt que vers César Néron, même si la transcription du nom César Néron en caractère hébraïque donne 666. D’autant plus c’est par un suicide que Néron mit fin à ses jours. N’ayant donc pas été égorgé à mort, il est de facto éliminé du lot des présumés bêtes. Mise au point faite, venons à Domitien.

Le règne de Domitien (81-96 AD)

Il se fit appeler "dieu et maître" s’octroyant un consulat décennal et une censure perpétuelle. Un consul dans la Rome antique était un magistrat élu pour un an et qui partageait avec un collègue, le pouvoir suprême. La censure, fonction assurée par un censeur consistait à faire le recensement des citoyens, à imposer les propriétés et à surveiller les mœurs. Domitien décima le sénat, l’assemblée politique la plus haute de l’Etat et persécuta juifs, chrétiens et philosophes de son empire. C’est sous son règne que Jean s’exila à l’île de Patmos. En 96 un complot aboutit à son assassinat.

Cette autre précision de Iohanan (Jean), concernant la personne de la bête nous aidera certainement à dissiper nos doutes :

« Elle ouvre sa bouche en blasphèmes contre Elohîms, pour blasphémer contre son nom et sa tente et ceux qui établissent au ciel leur tente. Il lui est donné de faire la guerre contre les consacrés et de les vaincre. Il lui est donné puissance sur toute tribu, peuple, langue et nation. Tous les habitants de la terre se prosternent devant elle, ceux dont le nom n’a pas été écrit, sur le volume de la vie de l’agneau égorgé depuis la fondation de l’univers.» (Ap.13, 6-7)

Paul dans sa seconde lettre aux Thessaloniciens (cf. 2Th.2, 3-4) avait également précisé que l’Impie s’élèverait contre tout ce qui a nom d’Elohîms ou est vénéré de manière à s’asseoir dans le Sanctuaire d’Elohîms et à montrer qu’il est lui-même Elohîms. Or ce portrait s’accommode parfaitement à la personne de Domitien.

Le dernier point qu’il nous faudra élucider pour confirmer nos suspicions est celui de l’énigmatique chiffre 666, selon qu’il est écrit :

« Ici est la sagesse. Qui a l’intelligence, qu’il calcule le chiffre de la bête, oui c’est un chiffre d’homme. Et ce chiffre, six cent soixante six. » (Ap.13, 18)

Comment calculer "intelligemment" le mystérieux chiffre de la bête ? Notre démarche, des plus simplistes, est loin d’être de la numérologie. Au contraire !

· Nous avons calculé le nombre de notre présumée bête Domitien, selon qu’il est écrit que le chiffre de la bête est un chiffre d’homme.

Or il se trouve que notre homme occupe la position n°6 sur la bête, conformément à l’indice majeur donné en Apocalypse 17, verset 10 à savoir :

"5 sont tombés, 1 existe encore" soit une logique de : 5 + 1= 6.

· Nous avons ensuite statué sur l’année où il reçut la plaie mortelle, c’est-à-dire sur la date de sa mort : l’an 96. Or 96 = 9 + 6 = 15 et 15 = 1 + 5 = 6.

· Nous nous sommes enfin attardés sur la durée de son règne, selon qu’il fut donné à la bête (cf. Apo.13, 5) de faire la guerre contre les consacrés et de les vaincre pendant 42 mois (42 = 4 + 2 ; et 4 + 2 = 6).

Or le règne de Domitien fut de 15 ans, soit : 96 – 81 = 15 et 15 = 1 + 5 = 6.

La position dans l’ordre chronologique de Domitien sur la bête, la durée de son règne et la date de sa mort respectent incontestablement l’indice 5 + 1 = 6 de Jean. L’empereur romain Titus Flavius Domitianus, en français Domitien, en plus des autres présomptions qui sur lui pesaient déjà, répond positivement à la trilogie 666.

Scripturairement, c’est lui la bête.

II- L’esprit de la Rome antique ou le souffle de la Bête.

ien que l’empire romain de nos jours ait disparu, sa culture n’en demeure pas moins vivante dans la conscience collective. Tant la civilisation occidentale continue, en digne héritière, d’une manière à peine voilée de la perpétuer.

C’est là une évidence, l’Occident a hérité de la Rome antique, la république, l’administration, l’armée, les lettres, l’éducation, les beaux arts, les sciences, les mœurs, l’architecture, les routes, les ponts, les coliseum, le calendrier, les fêtes, les rites et les croyances, …etc. Et il ne pourrait avoir aujourd’hui en la matière meilleure illustration que le géant et syncrétique empire maçonnique Nord Américain.

Les Etats-Unis, depuis la seconde guerre mondiale qu’elle a par ailleurs magistralement orchestrée, influence et domine d’un sceptre royal notre monde actuel, d’une autorité calquée sur le modèle de l’antique empire romain.

Les Pères Fondateurs du "Nouveau Monde", majoritairement franc-maçons, étaient tous conscients du rôle prépondérant que cette nation devait jouer dans l’Histoire du monde. Aussi ont-ils trouvé bon de faire de la nation antique d’Israël une bonne recette pour dissimuler doctement leurs vraies intentions, leurs projets obscurs :

Celui du contrôle monétaire, militaire, technologique et politique du monde entier.

Persécutés par la Monarchie ou le pouvoir ecclésiastique, plusieurs français, espagnols, britanniques et germaniques émigrèrent en Amérique comme en "Terre promise". Ils assimilèrent leur exode à celui du peuple Hébreu fuyant Pharaon, puis allèrent même jusqu’à se considérer comme le nouveau peuple élu d’Elohîms. Leur conquête sur les tribus indiennes fût identifiée à celle du peuple Israélite contre les Cananéens, les Jébuséens, les Philistins.

Pendant longtemps, les Pères Fondateurs de l’empire Américain ont fait croire, au monde que le Créateur leur avait confié la mission de régénérer le monde, d'y préparer l'avènement du retour du Messie, (développant ce qu’on appelle le messianisme américain) et d'y créer la fameuse "Cité sur la colline". Dans cette "Nouvelle Jérusalem" (Washington) doit régner l'ordre divin. Or Washington, la capitale politique des USA, est encore appelée par les initiés la Nouvelle Egypte, à cause de la forte présence de symboles occultes, sortis tout droit du patrimoine cultuel de l’Egypte ancienne, qui essaiment la métropole. On peut alors deviner aisément la nature réelle de l’ordre divin supposé gouverner depuis les USA sur le monde entier…

Plusieurs autres symboles occultes animent le quotidien du Nouveau Monde, telle la statue de Vénus astucieusement baptisée statue de la liberté*, attestant de la place d’honneur qu’occupent les connaissances hermétiques dans cet empire.

Pour la petite histoire, sachez que Vénus est le pendant romain d’Isis la Grande Déesse de l’Égypte ancienne. La déesse Vénus, qu’on représente par une colombe ou par une étoile à huit branches, symbolise dans le culte de la nature : la jeunesse éternelle, l’étoile scintillante qui annonce l’aurore, et plus loin le Dragon de la Sagesse. Symbolique qui rappelle étrangement Satan, le fils de l’aube :

« Quoi, tu tombes des ciels, astre, fils de l’aube ? Tu es broyé à terre, dompteur des nations ! Et toi ; tu disais en ton cœur : "Je monterai aux ciels, plus haut que les étoiles d’El, j’élèverai mon trône ; je siégerai au mont du Rendez-vous, aux confins du Septentrion. Je monterai sur les tertres de la nébulosité ; je serai semblable au Suprême" » (Es.14, 12)

Quand on sait que la grande statue placée dans le port de New York, il y a un peu plus d’un siècle, fut l’oeuvre du non moins célèbre sculpteur et franc-maçon français du nom d’Auguste Bartholdi ; douter du caractère vénuste de la lumière que porte la dame de la statue de la liberté est un luxe qu’on ne doit même pas s’offrir.

Foule de symboles occultes paradent également sur les emblèmes nationaux qui font la fierté du pays de l’oncle Sam : le billet de one dollar, la chambre de méditation, le grand sceau des USA, le Capitole, la chambre de prière, le Pentagone, le Temple of Understanding et le sol du hall de la C.I.A, sans que personne ne crie gare, les consciences étant hautement conditionnées !

La civilisation romaine ou occidentale étant fondamentalement un syncrétisme des cultures helléniste et égyptienne, les dieux et déesses de l’Egypte et de la Grèce antiques sont eux aussi, de la plus logique des manières, passés des panthéons grec et égyptien au panthéon romain, changeant simplement de noms mais conservant les mêmes attributs et les mêmes signes figuratifs. Par ce même processus de récupération, les dieux et déesses antiques du panthéon romain sont à leur tour passés, non sans changer de nom, à la syncrétique culture américaine aujourd’hui porte-flambeau de la civilisation occidentale, disons gréco-latine d’inspiration égyptienne.

Y aurait-il donc, me dira-t-on, une connexion entre les origines romaines de la bête et les inscriptions latines "ANNUIT COEPTIS NOVUS ORDO SECLORUM" (l’annonce de la naissance du Nouvel Ordre Mondial) et "E PLURIBUS UNUM" (Donner l’ordre au chaos en unifiant le nombre en un seul) qu’on peut lire sur l’énigmatique billet de One Dollar Américain ? Certainement ! Il est même avéré que tous les quarante-deux présidents (jusqu’à Bush fils) que cet empire sioniste franco-britannique et allemand a connus sont tous parentés.

Trente-trois d’entre eux remontent à Charlemagne, fondateur du saint empire romain germanique, et sont d’obédience franc-maçons, par conséquent adorateurs de Satan. Les faits étant ainsi établis, devrait-on encore douter du rôle prépondérant des USA dans l’élaboration du Nouvel Ordre Mondial sur terre ? La question reste posée !

Comment, me dira quelqu’un, reconnaîtra-t-on la bête, encore qu’il est écrit que :

« La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme, et s’en aller en perdition (…) Et la bête qui était, et qui n’est plus, est elle-même un huitième roi ; elle vient des sept et s’en va en perdition. » (Ap.17, 8 ; 11)

Est-ce à dire que Domitianus réapparaîtra ? Il me semble bien que oui :

« L’une de ces têtes est égorgée à mort; mais la plaie de sa mort, précisait Jean, se guérit. Toute la terre est étonnée derrière la bête » (Ap.13, 3)

Reviendra-t-il sous un autre visage ? Avec un autre nom ? Comment cela se fera-t-il ? Connaissant l’amour de la franc-maçonnerie pour le symbolisme, la génétique et la haute technologie (l’alchimie), il me semble fort évident que notre bête revienne sous un autre nom et un autre visage. Toutefois la tactique et le style ne changeront point :