samedi 27 novembre 2010

Autre water polo du samedi 27 novembre 2010

Water polo – N1M

Charenton – Sauveteurs Givors 8-14

Charenton-le-Pont – Mi-temps : 4-8 ; détail des ¼ : 1-4, 3-4, 3-2, 1-4 ; arbitrage de MM. Blanchard et Chytil ; 70 spectateurs.

Les buts : pour Charenton – Nagy 1, Hatzicostas 1, Gil Antoli 1, Neuhaus 2, Hruska 3 ; pour Givors – Dache 3, Smith 1, Navarro 1, Fillol 1, Liotta 2, Payan 1, Grman 2, Selendic 2 dt 1 pén, Vol 1.

LES SAUVETEURS SE RASSURENT

A une semaine de la réception de l’ogre, Noisy-le-Sec, leader invaincu, les Givordins frappent un grand coup en obtenant une précieuse victoire pour le mental. Tout l’enjeu de cette rencontre résidait dans des statistiques plutôt équilibrées entre ces deux équipes. 11-7 à Givors et 14-11 à Charenton la saison dernière, les coéquipiers de Fillol tenaient à inverser la tendance, cette année, d’abord dans la banlieue parisienne.

D’entrée, la défense Rhodanienne tenait bon grâce, comme à l’accoutumée, au talentueux portier, Gillain. Auteur de plusieurs arrêts décisifs, notamment en fin de rencontre avec un pénalty repoussé, il mettait continuellement les siens à l’abri du besoin, au moins dans le secteur défensif. Côté offensif, tout se passait également pour le mieux dans le meilleur des mondes avec une réussite au tir qui semblait ravir l’entraîneur, Oleg Pouzankov. L’avance prise en début de match restait donc importante en fin de première période. De retour dans l’eau après un repos bien mérité, les Rhodaniens, malgré leur agressivité défensive, incarnée par Selendic et Payan, allaient lâcher le quart-temps. Devant un public enthousiaste, les locaux se devaient de réagir. Hruska et Neuhaus faisaient d’ailleurs partie de ce changement de cap (4-8 à mi-parcours puis 7-10 avant la dernière reprise). Les exclusions côté givordin étaient également un facteur de cette baisse de régime. De fait, Oleg Pouzankov remobilisait ses troupes. Passages sur les ailes par l’intermédiaire de Liotta, opportunités dans l’axe grâce à la disponibilité de Dache ou encore un Gillain infranchissable derrière, les Sauveteurs s’envolaient vers un succès rassurant mais pas suffisant pour l’entraîneur, Oleg Pouzankov.

« C’est bien d’avoir gagné ici et je suis content de mes joueurs qui ont beaucoup bougé et résisté à Charenton. C’est rare qu’on arrive à s’imposer de suite, comme ça. Maintenant, il faut relativiser parce que le niveau du championnat a augmenté et la rencontre face à Noisy va vraiment être difficile. Mais on est bien physiquement et on réussit bien au tir donc j’ai bon espoir d’être à la 4ème ou 5ème place à la fin de la saison. »

Premier Water polo du samedi 27 novembre 2010

Water polo – N1F

Choisy-le-Roi – Pôle France Nancy 5-15

Piscine municipale Jean Andrieu de Choisy-le-Roi – Mi-temps : 2-4 ; score par quart-temps : 1-2, 1-2, 2-4, 0-4 ; arbitrage de MM. Audeguy et Castel ; une soixantaine de spectateurs.

Les buts : pour Choisy-le-Roi – Almeida 2, Maveau 1, Queru 1, Picot 1 ; pour le Pôle France – Millot 6, Leminihi 1, Frih 2 dt 1 pén, Ledan 3, Doucereux 2, Daulé 1.

LE POLE France FAIT PREUVE DE MATURITE

Après avoir fait la course en tête, les Nancéiennes ont remporté une précieuse victoire en région parisienne.

Après la déconvenue (mesurée) de quinze jours auparavant face à l’ASPTT (9-4, le 13 novembre), les Lorraines avaient à cœur de se rattraper hier soir face à une équipe mal classée. Pour cela, Millot entamait la rencontre par le bon bout en inscrivant rapidement un doublé (1-2, 7’). La défense agressive de la capitaine Leminihi, aidée par Ledan, permettait au Pôle France de tenir « la baraque » afin de se projeter vers l’avant. Les joueuses de Christophe Bachelier atteignaient donc la mi-parcours avec une petite marge (2-4).

Au retour, c’était encore Ledan qui faisait parler d’elle. Souvent isolée sur son côté droit, elle profitait de cette aubaine pour enfiler trois buts en une période à la gardienne locale, Henry. Son équipe doublait ainsi la marge d’avance. La 3ème attaque de la poule ne trahissait donc pas ses statistiques en région parisienne. 2-5, 18’ puis 3-7, 21’, malgré tous les tirs sur les montants, le tableau d’affichage restait favorable. Ce bien-être venait également de la gardienne, Derenty, qui s’attelait à la construction de remparts quasi inexpugnables autour de chez elle.

Mission accomplie, le Pôle France repartait avec la victoire, à la joie de Christophe Bachelier : « je suis content parce qu’on n’avait jamais aussi bien gagné ici. Le groupe a su réagir après les quelques blessures (Léa Bachelier et Clomes) et la solidarité a primé. Enfin, on a marqué presque tout le temps en supériorité numérique. Je suis vraiment content ! »

Escrime du samedi 27 novembre 2010

Escrime – CF par équipes 8èmes de finale Retour

Aubervilliers – Lyon MDF 45-33

Perrier – Malachenko 5-4

Koenig – Coutant 5-3 (10-7)

Pitta – Beaudan 5-1 (15-8)

Perrier – Coutant 5-2 (20-10)

Pitta – Malachenko 5-6 (25-16)

Koenig – Beaudan 5-1 (30-17)

Pitta – Coutant 5-6 (35-23)

Perrier – Beaudan 5-2 (40-25)

Koenig – Malachenko 5-8 (45-33)

PAS D’EXPLOIT POUR LE MASQUE DE FER

Les anciens grands champions, aujourd’hui retraités (ou presque), Malachenko, Coutant et Beaudan, n’ont rien pu faire hier en Seine-Saint-Denis face à de jeunes adversaires talentueux d’Aubervilliers.

Après avoir concédé le match aller la semaine dernière à domicile (30-45), les Lyonnais ont à peine réussi à faire mieux en région parisienne. Malgré une détermination décuplée et une expérience à faire envier leurs homologues, ils ont rapidement laissé filer le suspense face à la fougue de trois des six meilleurs fleurettistes de l’hexagone. Koenig 1er, Perrier 2ème et Pitta 6ème, vu sous cet angle, la rencontre ne s’annonçait en effet pas de tout repos pour les Rhodaniens. Malachenko, pourtant 4ème, ne se laissait pas impressionner face à Perrier d’entrée. Tout en puissance, il prenait plutôt facilement la tête (3-4) mais se faisait par la suite rattraper et dépasser sur la fin du premier relais. Coutant et Beaudan subissaient, dans les assauts suivants, les attaques de Koenig, Pitta et Perrier. 10-7, 15-8, puis rapidement 20-10, l’écart était d’ores et déjà creusé. Et les espoirs de qualification partis en fumée. Malachenko faisait ensuite le show dans ce qui ressemblait à une revanche de la semaine dernière pour Pitta, battu à Lyon par ce même adversaire. Son agilité lui permettait effectivement de prendre les devants jusqu’à 2-4. Même à 4-4, il ne paniquait pas et intensifiât son jeu de jambes pour remporter la manche 5-6 (25-16). Coutant infligeait la même sentence à Pitta mais, face aux deux meilleurs Parisiens, Koenig et Perrier, Beaudan était contraint d’abdiquer. C’est alors que Malachenko reprit les choses en main, histoire de repartir en ayant tout donné. Il parvenait, grâce à son savoir-faire, à mettre en échec le numéro 1 français, Koenig, 5-8 (45-33). Pour se consoler de cette défaite, les Rhodaniens peuvent néanmoins s’en remettre à un tirage difficile pour un 1er tour, comme le concédait Beaudan après coup.

« Notre carrière est derrière nous mais ça fait plaisir, après trois ans d’arrêt (Beaudan et Coutant ont mis un terme à leur carrière il y a 3 ans), de retrouver de telles sensations. On n’a pas à rougir de cette rencontre et je suis sûr que le Masque de Fer va rapidement retrouver son meilleur niveau, surtout chez les dames avec les ¼ de finale de fleuret 1ère Division (pour éventuellement un 5ème titre consécutif) et d’épée 2ème Division très prochainement. Cette année, on n’a pas été gâtés par le tableau car Aubervilliers est une des meilleures équipes en France. »

lundi 22 novembre 2010

Autre volley (un peu plus long) du dimanche 21 novembre 2010

Volley-ball – Nationale 3 Masculine

Gagny Raincy – Riom 2-3

Gymnase Bernard Verite de Gagny – Détail des sets : 25-23 en 37’, 20-25 en 28’, 20-25 en 29’, 25-17 en 25’, 11-15 en 16’ ; arbitrage de MM. Queva et Sossa ; une trentaine de spectateurs.

Les Riomois assurent l’essentiel

Pas facile de venir gagner sur le parquet de la lanterne rouge pour des Auvergnats dont le dernier match de championnat remontait au 31 octobre dernier. Ils ont pourtant réussi à arracher la victoire mais laissent tout de même un point en route.

La rencontre avait en effet mal débuté avec un interminable premier set et dont le dénouement plaçait rapidement les joueurs du Puy-de-Dôme dos au mur (25-23 en 37’). Ensuite, Bonneton, Rouge et Rousseau faisaient parler leur force de frappe et leur intelligence au contre pour mettre les leur dans une situation plus favorable grâce aux deux manches suivantes gagnées. A 1-2, les Riomois pensaient donc remporter facilement leur 2ème succès de la saison mais les frères Lemauviel, Brice et Tugoual, arrachaient le tie-break pour Gagny et leur entraineur atypique, Damien Beneix. Avec Richetin au smash et Marolles à la réception, les Auvergnats prenaient toutefois la tête dès le début du round décisif (3-8). La marge acquise semblait suffisante, d’autant que le même Marolles enchainait d’efficaces services tandis que Guerreau s’employait à repousser les malheureuses sphères qui tentaient de franchir le filet. Après 2h30 de bataille acharnée, les protégés de Frédéric Thiallier pouvaient enfin savourer leur succès acquis sans la manière selon leur entraineur.

« Je suis déçu parce que mes joueurs n’ont pas su rester sérieux tout le match », regrettait-il de fait. « La jeunesse et le mental nous ont coûté cher mais l’objectif est atteint : il fallait absolument battre Troyes (3-1 lors de la 1ère journée, le 3 octobre) et Gagny pour éviter une situation délicate au classement. Et c’est fait ! Même si on perd un point en route, ce genre de match va permettre aux jeunes de progresser. »

La route jusqu’à la trêve semble néanmoins semée d’embuches avec les réceptions de Cebazat et Vincennes, mêlées au déplacement périlleux à Sennecy…

Rapide volley du dimanche 21 novembre 2010

Volley-ball – Nationale 2 Féminine

Saint-Maur – Lyon Saint Fons 0-3

Gymnase Pierre Brossolette de Saint-Maur-des-Fossés – Détail des sets : 15-25 en 18’, 13-25 en 19’, 12-25 en 20’ ; arbitrage de Mme Nutte et M. Berri ; une cinquantaine de spectateurs.

LES LYONNAISES A LA FETE

En s’imposant sans concéder le moindre set (une fois de plus), les Saint-Foniardes ne se sont pas laissé piéger par la modeste équipe de Saint-Maur, hier dans le Val-de-Marne.

Elles ont pourtant eu du mal à rentrer dans la rencontre mais Toniutti a réussi à trouver le bon tempo pour placer rapidement son équipe à la hauteur du rendez-vous (10-8 puis 11-11). A partir de là, les Rhodaniennes s’emparaient de la tête et n’allaient plus la lâcher jusqu’au terme. Avec un bloc qui montait en puissance et une Taua intenable au smash, elles imposaient leur force physique et étouffaient ainsi des Parisiennes prises à la gorge (13-17 dans la 1èremanche puis 11-19 dans la seconde). L’Américaine Mustacchio, tout sourire, faisait également parler son talent pour emmener son équipe au bout, même malgré le sursaut d’orgueil adverse en fin de rencontre (2-3 puis 4-5 dans le 3ème set). La partie était pliée et les locales, pour l’instant sans succès à leur actif, n’étaient pas parvenues à arracher un 3ème set de la saison à des Lyonnaises plus que jamais leaders. Un rôle qui n’est d’ailleurs pas facile à assumer selon Maina Kilama, à la fois coach et joueuse.

« Je suis vraiment satisfaite de mon équipe qui a fait preuve de patience et d’agressivité au service malgré l’appréhension qu’on avait de jouer dans une salle aussi petite et cloisonnée », s’enthousiasmait-elle de fait. « Maintenant, il faut rester humble parce que personne n’est imbattable. Notre championnat commence ici psychologiquement car c’est dur de tenir le rôle de leader. »

De sages paroles alors que Clamart, Laon et Metz se trouveront sur le chemin des Saint-Foniardes d’ici à la trêve…

Autre papier sur le second hand du samedi 20 novembre 2010

Handball – N3F

Colombes – Le Mans 28-31

Gymnase Ambroise Paré de Colombes – Mi-temps : 11-16 ; arbitrage de MM. Almeida et Le Tiec ; une cinquantaine de spectateurs.

Les buts : pour Colombes – Rous 6, Marie 1, Scheid 5, Dupre 7, Jouannic 2, Lopez 2, Letuve 2, Le Quellec 3 ; pour le CSC – Biaud 1, Chesnau 6, Crumière 5, Boulay 5, Pascalou 5, Simon 1, Viel 8.

LE CSC VAINC SES FRAYEURS

Sur le parquet de Colombes où il n’est jamais facile de s’imposer, les cheminotes ont tapé un grand coup en mettant fin à la série parisienne de 3 matchs sans défaite. Elles n’ont d’ailleurs, pour leur part, plus connu le moindre revers depuis le 10 octobre dernier (face à Arvor 29 Pays de Brest 42-30).

Chance ou détermination ? Les Mancelles optaient volontiers pour la seconde possibilité, comme le précisait leur entraîneur, Luc Briançon. « Avec les événements de l’an dernier dans cette même rencontre et la sensation qu’on a eu de s’être fait voler, on avait à cœur de prendre notre revanche. » Débarquées dans les Hauts-de-Seine sans certitude, les coéquipières de Chesnau ne se faisaient donc pas prier pour mettre le pied à l’étrier. Avec la juste dose d’agressivité en première période, elles sentaient qu’elles entraient sur le parquet après avoir déjà gagné la bataille psychologique. Le score à mi-parcours reflétait ainsi un scénario peu prévisible à l’avance d’après Luc Briançon. « On savait qu’il fallait qu’on prenne trois buts d’avance rapidement pour se mettre à l’abri de tout éventuel retour adverse. Malgré cela, on s’est fait peur parce que Colombes est revenu plusieurs fois à un but de nous. »

Les Sarthoises auraient en effet pu craquer à plusieurs reprises. Au lieu de cela, elles ont tenu le choc avant tout sur le plan défensif. Avec une base arrière alignée et une gardienne, Dohin, en grande forme (22 arrêts dans la rencontre), les cheminotes accentuaient les mauvaises statistiques offensives de Colombes. Le retour des habituées du parquet au tableau d'affichage ne leur faisait alors aucunement peur (20-21, 41’). Au contraire, les joueuses du CSC continuaient d’appuyer là où ça faisait mal. Soit sur l’aile droite avec Crumière, soit dans l’axe avec les arrières Boulay et Viel, la finalité était de fait généralement la même.

Luc Briançon résumait le tout à sa manière : « la gardienne, Dohin, a fait une grande partie, Viel avait la patate, les montées de balle étaient impeccables et la défense très bonne. Bref, je suis satisfait du résultat. »

La force mentale des Mancelles leur permettait en effet de s’accrocher à une avance plutôt confortable en fin de rencontre (25-28, 53’). Sûres de leur fait, elles emmenaient cette marge jusqu’au bout et faisaient ainsi un bond au classement de la poule, à la joie de Luc Briançon.

« Malgré les blessées avant le match et les retours adverses pendant, on a réussi à ramener une victoire jamais acquise face à cet adversaire remarquable. »

C’est de bon augure avant la réception de Lanester le 4 décembre et le déplacement à Locmaria le 11. Rien ne semble donc pouvoir empêcher le CSC de finir l’année 2010 en beauté…

Autre hand du samedi 20 novembre 2010

Handball – N3F

Colombes – Le Mans 28-31

Gymnase Ambroise Paré de Colombes – Mi-temps : 11-16 ; arbitrage de MM. Almeida et Le Tiec ; une cinquantaine de spectateurs.

Les buts : pour Colombes – Rous 6, Marie 1, Scheid 5, Dupre 7, Jouannic 2, Lopez 2, Letuve 2, Le Quellec 3 ; pour le CSC – Biaud 1, Chesnau 6, Crumière 5, Boulay 5, Pascalou 5, Simon 1, Viel 8.

LE CSC FAIT LE BOULOT

Après avoir fait la course en tête, les Cheminotes se sont imposées hier en région parisienne face à une solide équipe de Colombes.

Les épisodes de l’an dernier pesaient dans les esprits au moment du coup d’envoi. Considérant s’être fait voler la saison dernière lors du même match, les Mancelles avaient à cœur de prendre leur revanche. Elles mettaient donc en place un jeu intelligent dès le départ pour prendre la tête et ne plus la lâcher de la rencontre. Pascalou rythmait cette danse avec son rôle de demi-centre chef d’orchestre. A la pause, le plus dur était donc déjà fait (11-16).

En 2ème période, Viel continuait de marquer les esprits (et des buts) et permettait à son équipe de garder le cap même en infériorité numérique. L’agressivité était de mise et cela permettait aux Sarthoises de récupérer de nombreux ballons. Néanmoins, si elles réussissaient à garder la tête tout au long de la rencontre, c’était surtout grâce au dernier rempart, Dohin, aidée d’une solide base arrière mais auteur au passage de 22 arrêts (sur 48 tirs). Crumière était également de la partie et usait de son intelligente vision du jeu pour contribuer à ce qui se dessinait comme la 4ème victoire de la saison pour le CSC (24-26, 48’). La défense alignée réussissait aussi à déjouer de nombreux offensives et le gong arrivait à point pour libérer les Cheminotes devant des spectateurs peu enthousiastes. Ce n’était toutefois pas gagné d’avance selon l’entraîneur sarthois, Luc Briançon.

« Je suis satisfait du match de mes joueuses parce qu’elles ont quand même eu certains moments de doute », concédait-il de fait avant de conclure : « c’est jamais facile de gagner ici. »

Hand du samedi 20 novembre 2010

Handball – N3M

Bois Colombes – Dieulouard 33-33

Gymnase Armand Silvestre de Courbevoie – Mi-temps : 17-17 ; arbitrage de MM. Bonnet et Fortin.

Bois Colombes : les gardiens – Mouchel 3 arrêts en 30’ et Bulayima 6 arrêts dt 1 pén en 30’ ; les buts – Unimon 4, Baptiste Person 3, Zaire 11 dt 3 pén, Ranaivoson 6 dt 2 pén, Burillo 1, Delaune 4, Kasler 1 Autegarden 3.

Dieulouard : les gardiens – Heymonet 7 arrêts dt 1 pén en 42’ et Di Vita 2 arrêts en 18’ ; les buts – Rigolot 6 dt 2 pén, Ferge 1, Dasle 4, Gunetti 2, Genet 2, Bello 6, Sese 10, Wone 1, Maire 1.

Dieulouard rate une marche

Dans l’escalier qui les mène à la Nationale 2, les Scarponnais ont trébuché sur la marche parisienne de Bois Colombes. Ils ont quand même réussi à sauver les meubles sur le gong.

Animés par le désir de bousculer la hiérarchie, les locaux imposaient du rythme d’entrée. Leurs puissants arrières, Unimon et Zaire, faisaient ainsi la loi à l’approche de la zone du gardien lorrain, Heymonet (6-5, 10’). L’équipe de Bois Colombes ne parvenait toutefois pas à prendre le large et, dès l’entrée de l’autre portier de Dieulouard, Di Vita, les joueurs d’Aurélien Voidier prenaient la tête (7-8, 13’). Avec Sese comme artilleur, tout semblait bien parti pour une 4ème victoire de rang mais c’était sans compter la double infériorité numérique suite aux exclusions de Bello (18’) et Ferge (19’). Le tableau d’affichage revenait alors à égalité (13-13, 24’). La sphère circulait idéalement côté scarponnais mais les contres Parisiens avaient le don d’entamer le moral des troupes. Le chassé-croisé de la fin de la 1ère période aboutit par conséquent à un score nul à mi-parcours (17-17).

Au retour des vestiaires, le résultat était le même. Les exclusions de part et d’autre rythmaient un écart d’une petitesse sans nom (20-20, 37’). Bello tentait de mettre en échec le gardien de but local, Bulayima, mais celui-ci paraissait plus motivé que jamais et répondait par de spectaculaires arrêts. Son équipe prenait du coup une certaine avance (27-23, 46’). Revenus à égalité (27-27, 50’), les Lorrains tentaient de cimenter une défense étagée durement mise à l’épreuve par les locaux. Une nouvelle parité survint par conséquent (30-30, 56’). Et encore une (31-31, 58’). Décidément…

En double infériorité numérique, les Scarponnais subissaient également les sorties du gardien adverse, Bulayima, sur leurs attaques. A 32-32 (59’), la dernière minute allait être décisive. Un nouveau but parisien et le gong final retentissait. Non, les Parisiens n’avaient pas gagné. Il restait une dernière chance à Rigolot de transformer une faute locale. Et il ne se privait pas d’un tel plaisir. Egalité au terme donc mais des regrets pour Aurélien Voidier, l’entraineur de Dieulouard, après cette 4ème rencontre sans défaite.

« On n’a pas su se mettre à l’abri quand il le fallait », regrettait-il de fait. « On doit s’estimer contents de ne pas perdre. C’est tout de même une grosse désillusion, une grosse fessée et une grosse claque ! »

dimanche 14 novembre 2010

Gros match de hand du samedi 13 novembre 2010

Handball – Division 2 Féminine

Noisy-le-Grand – H. B. Celles-sur-Belle 26-22

Gymnase du Champy de Noisy-le-Grand – Mi-temps : 14-12 ; arbitrage de MM. Dewaele et Fermon ; 150 spectateurs.

Noisy-le-Grand – Les gardiennes : Grosu 4 arrêts en 30’ et Dabo 3 arrêts en 30’ ; les buts : Montabord 2, Djouhan 4 pén, Chappe 2, Valente 3, Esparre 6, Nadia Bellakhdar 1, Amina Bellakhdar 3, Dos Reis 5. Entraîneur : Daniel Deherme.

Celles-sur-Belle – Les gardiennes : Bucur 9 arrêts dont 1 pén en 60’ ; les buts : Vasileva 6, Tebib 3, Hrnjic 5, Azou 5, Aliba 3. Entraîneur : Milenko Kojic.

1 carton rouge à Celles-sur-Belle pour Tebib (59’).

LE HBC CELLES-SUR-BELLE TOUT PRES D’UN EXPLOIT

Le choc des opposés, hier soir, avait une particularité : le dernier, Celles-sur-Belle, se rendait chez le premier, Noisy-le-Grand avec la 2ème défense du championnat (avec 131 buts encaissés, juste derrière Nice et ses 119, avant la journée). Les joueuses de Milenko Kojic avaient à cœur de défendre cette statistique (flatteuse grâce au match en retard qu’elles accusent). Et elles l’ont fait tout au long de la rencontre, même malgré un dénouement loin des espérances nées de cette performance.

Les deux équipes lançaient donc les débats tambour-battant. Pas impressionnées par la hiérarchie, les Deux-Sévriennes, menées, revenaient par deux fois à égalité (2-2, 4’ puis 8-8, 16’) mais connaissaient des passages à vide en infériorité numérique (11-8, 19’). L’arrière Azon donnait ensuite véritablement de sa personne en attaque pour éviter les échecs et garder les Parisiennes en ligne de mire. Aliba, quant à elle, imposait sa puissance lors de rudes contacts. Derrière, c’était Tebib qui faisait la loi pour enrayer les offensives adverses. Tout ce travail faisait ses preuves. Et malgré quelques erreurs d’inattention (interceptions à la clé), la rapidité dans la circulation de la sphère permettait aux Celloises de garder le leader invaincu dans le viseur à mi-parcours (14-12).

Au retour des vestiaires, elles tentaient de colmater les brèches et calmer les ardeurs locales. Revenues encore plus motivées, les Parisiennes continuaient en effet d’accentuer leur avance grâce à une nouvelle supériorité numérique, suite à la sortie de la capitaine Vasileva (16-12, 35’). Les meubles étaient toutefois sauvés pour les Celloises au retour de celle-ci (18-14, 42’). Comme à l’accoutumée, les protégées de Milenko Kojic revenaient au score une fois à égalité numérique (21-19, 49’). Très efficace, la gardienne, Bucur, n’était pas innocente à cette nouvelle remontée. La fin de match donnait alors lieu à une course poursuite haletante. La défense 6-0 deux-sévrienne cherchait un second souffle mais l’écart revenait à l’identique (23-19, 54’). L’activité de Vasileva n’y pouvait plus rien face à cet écart à l’approche du terme (24-21, 57’). L’échec au tir semblait être un mal insurmontable face à un si rigoureux leader dans le money time. La rencontre se soldait donc sur ce revers, court mais difficile à accepter pour le HBC Celles-sur-Belle et son entraîneur, Milenko Kojic.

« On n’a pas réussi à revenir à hauteur en 2ème mi-temps mais dans l’ensemble, on a fait un match correct », relativisait-il de fait. « C’est la meilleure équipe qui a gagné et c’est pour cela que je n’ai rien à reprocher aux filles. Il ne nous reste maintenant plus qu’à être aussi performants à domicile. »

D’autant que Mérignac (la semaine prochaine) et Angoulême (le 4 décembre) seront les dernières équipes reçues de l’année 2010…

Une petite nouveauté, lutte du samedi 13 novembre 2010

Lutte – Championnat de France par équipe 1ère division

Paris Métro – C. P. Bisontin 7-7 (23-27)

Gymnase Louis Lumière de Paris – Mi-temps : 3-4 (11-12) ; arbitrage de M. Ballet ; une centaine de spectateurs.

Libre :

55kg Davidovi – Berthelard 4-0

66kg Hidalgo – Païs 0-3

84kg François – Lampis 0-3

120 kg Gavashelishvili – Ismaël 3-0

60 kg Davidovi – Berthelard 3-1

74 kg François – Païs 3-1

96 kg Gavashelishvili – Lampis 3-0

Gréco :

60 kg Samson – Messaoudi 0-3

74 kg Dizy – Nikorosyan 3-0

96 kg Diawara – Vescan 1-3

55 kg Messaoudi gagne par forfait 0-5

66 kg Hidalgo – Margaryan 3-1

84 kg Maia José – Vescan 0-4

120 kg Diawara – Sauvaire 0-3

Il n’a pourtant pas manqué grand-chose au CPB…

Plus à l’aise en lutte gréco-romaine, les Bisontins concèdent néanmoins un match nul qui réduit à néant leurs espoirs de demi-finale.

La virée parisienne avait effectivement fort mal commencé avec un revers sans appel de Berthelard chez les 55kg libre, surclassé car trop tendre. Messaoudi et l’international Païs se chargeaient ensuite de redresser la barre en se servant de l’agressivité de leur adversaire pour la retourner contre ceux-ci. Le CPB reprenait ainsi la tête (1-2). A l’inverse, Nikorosyan peinait pour trouver des solutions afin de déstabiliser son adversaire, Dizy, dans la 4ème rencontre. L’autre international, Lampis, chez les 84 kg, faisait le travail face au coriace parisien, François. Il était imité en gréco-romaine par Vescan chez les 96 kg, en difficulté debout mais à l’aise au sol. Il rattrapait son retard de la sorte et portait son équipe à deux matchs d’avance (2-4). Dans la dernière rencontre de la première période, toutefois, Ismaël, chez les 120 kg libre, voyait toutes ses attaques déjouées par son homologue, Gavashelishvili. En résultait donc un revers, sans gravité du fait de la longueur d’avance qu’il restait encore aux Doubiens au moment de retourner au vestiaire (3-4).

Au retour, l’avance doublait même grâce au forfait parisien en 55kg gréco-romaine face à Messaoudi. C’est alors que le temps s’assombrit pour les Bisontins. Berthelard chez les 60kg libre puis l’Arménien Margaryan chez les 66 kg gréco et les deux équipes se retrouvaient rapidement à égalité suite à deux défaites du CPB (5-5). Païs était également impuissant, chez les 72 kg libre, face à la fougue de son adversaire, François. Les deux bancs estimaient alors l’arbitrage contestable et étaient à deux doigts de dégoupiller. Après avoir tout essayé (ou presque), Païs était contraint d’abdiquer et de rendre, involontairement, l’avantage aux locaux (6-5). Chez les 84 kg gréco-romaine, Vescan parvenait malgré tout à remettre les siens à hauteur grâce, une nouvelle fois, à un combat de haut niveau. Temporairement. Après avoir été à l’aise dans la première manche chez les 96 kg libre, Lampis lâchait ensuite face à la puissance de son adversaire, Gavashelishvili (victorieux, au passage, de ses deux combats), et écrasé par la pression. A 7-6, Sauvaire devait forcément être à la hauteur et vaincre l’intelligent Diawara chez les 120 kg gréco-romaine pour rendre le déplacement moins morose. Il s’y employait donc de suite en étant très entreprenant. Tout en puissance, il tentait le tout pour le tout et remportait son match. Pas suffisant pour une place en demi-finale.

« Je suis hyper déçu parce que si les deux Arméniens (Nikorosyan et Margaryan), normalement valeurs sûres, gagnaient leur match, on aurait pu espérer les demies en cas de victoire », regrettait de fait l’entraîneur doubien, Nicolas Claveria. « Le dernier match n’a plus d’enjeu. C’est dommage parce qu’il y avait la place pour gagner. Je souhaite maintenant aux lutteurs de réussir aux championnats de France individuels (du 21 au 23 janvier à Besançon)… »

Il ne reste plus qu’à battre Schiltigheim lors du derby de la semaine prochaine en guise de lot de consolation….

dimanche 7 novembre 2010

Hand du dimanche 7 novembre 2010

Hand – Nationale 2 Féminine

Aulnay – Cercle Dijon Bourgogne (B) 27-29

Gymnase Paul Emile Victor d’Aulnay-sous-Bois - Mi-temps : 13-16, arbitrage de MM. Robin et Charlot ; 150 spectateurs.

Aulnay – Les gardiennes : Dumouchel 11 arrêts (dont 1 pén) en 39’ et Vornières 6 arrêts en 21’ ; les buts : Jennifer Bouchez 2, Zerouali 1, Martin 3, Leroy 2, Natchez 2 pén, Dos Reis 2, Marion Bouchez 1, Coucourde 2, Kibamba-N’Kembo 5 (dt 2 pén), Kouyo 7.

Dijon – La gardienne : Moreau 17 arrêts (dt 1 pén) en 60’ ; les buts : Ruffien 2, Ribeiro 1, Lefebvre 10 (dt 1 pén), Bonin 4, Bouchard 5, François 7 (dt 3 pén).

Le CDB assure l’essentiel

En remportant un succès important hier après-midi chez un concurrent direct à la montée, les joueuses d’Anthony Favier confirment leur série de 3 matchs sans revers et y ajoutent un nouveau succès. Les Dijonnaises n’ont toutefois pas su tuer la rencontre quand elles le pouvaient.

Les protagonistes répondaient présentes à ce match à enjeu de la poule, suite à la défaite de Besançon (2ème) à Reichstett 31-28 et au match nul de Strasbourg (1er) face à Kingersheim 22-22, samedi soir. Venues en effectif réduit (à dix), les Bourguignonnes comptaient pourtant bien repartir de la banlieue parisienne avec un succès. Les locales n’étaient cependant pas de cet avis. Emmenées par leurs internationales, Kibamba-N’Kembo et Kouyo, respectivement Congolaise et Ivoirienne, elles prenaient rapidement la tête et ne flanchaient pas, même en infériorité numérique (6-4, 10’). Les joueuses du CDB s’en remettaient alors à des tirs de loin par François, Bouchard et Lefebvre. La gardienne Moreau participait également à cette bonne période dijonnaise avec ses 10 arrêts (dont 1 pénalty) à la pause et aidée, au passage, par sa solide défense alignée (9-10, 18’ puis 13-16 à mi-parcours).

De retour des vestiaires, l’âpreté des débats demeurait intacte. A l’approche de la journée de commémoration de l’Armistice, les deux équipes en venaient même à un hommage particulier (14-18, 32’). Après l’exclusion temporaire de Bouchard (37’), le public parisien, voyant son équipe recoller au score, donnait ensuite de la voix (22-23, 41’). La base arrière locale tentait d’enrayer les attaques adverses mais la rencontre s’était équilibrée et le CDB avait repris de l’avance (22-26, 51’). Une nouvelle fois en infériorité numérique suite à la sortie de Zulemaro (53’), les Bourguignonnes se faisaient néanmoins de nouveau rattraper (25-26, 55’). Elles ne lâchaient toutefois pas et passaient par les ailes avec Ruffien et Ribeiro. Le succès était au bout pour les protégées d’Anthony Favier.

« C’est une victoire plus qu’honorable après une semaine de vacances », se réjouissait-il de fait. « En 1ère période, les joueuses ont fait preuve de beaucoup de sérénité (trop parfois) et en fin de match, elles ont montré qu’elles n’avaient pas encore la maturité nécessaire pour garder le ballon quand elles mènent au score. Mais c’est quand même un succès important face à une bonne équipe d’Aulnay. »

Une prestation à confirmer la semaine prochaine face à Vaulx-en-Velin et, surtout, le 27 à Strasbourg, leader invaincu de la poule…

Rugby du dimanche 7 novembre 2010

Rugby – Fédérale 3

Melun Combs – U. S. Arbois Rugby 12-9

Stade Alain Mimoun de Combs-la-Ville – Mi-temps : 12-3 ; arbitrage de M. Crapoix (comité de Bourgogne) ; 150 spectateurs.

Les points : pour Melun – 2 Essais de Bats (5’, 20’) et 1 Transformation de Pasquon (5’) ; pour l’USA – 3 Pénalités de Vigneron (28’, 55’, 60’).

Les cartons : à Melun – 1 Jaune à Soulat (48’) et 1 Blanc à Eyraud (71’).

Réserves : 55-0.

CA SE COMPLIQUE POUR L’USA

Après être passés au travers en première période, les Arboisiens s’inclinent face à un concurrent direct pour le maintien, Melun. Ils sont désormais bien mal engagés pour s’extirper des six positions de descente.

L’essentiel s’est fait dans le premier acte. Etouffés par le jeu des locaux, les Jurassiens encaissaient d’entrée un essai primé (7-0, 5’). Toujours en difficulté pour passer le milieu de terrain, la deuxième sanction suivait de près, toujours par le même bourreau, Bats (12-0, 20’). Pire, le buteur parisien, Pasquon, avait préalablement manqué deux pénalités (10’ et 17’), ce qui aurait pu alourdir encore plus la note. Blessés dans leur orgueil, les Arboisiens passaient néanmoins la seconde (et le milieu de terrain) et tentaient de déstabiliser une équipe de Melun bien en place. Vigneron transformait donc une pénalité et ouvrait ainsi le score pour les siens (12-3, 28’). Le score restait inchangé à mi-parcours. La 1ère période avait été difficile pour les hommes d’Erick Anguinolfi mais la seconde s’engageait bien mieux. Profitant des nombreuses rotations dans le camp adverse (et de la désorganisation qui en découla), ils occupaient mieux l’espace. Malgré le petit effectif dont ils disposaient (19 joueurs), les Jurassiens parvenaient de fait à réduire la marque jusqu’à 12-9 à l’heure de jeu par deux nouveaux buts de Vigneron, tout proche de trouver ensuite l’égalisation sur une pénalité trop lointaine (71’). Ils voyaient par conséquent que le ciel pouvait se dégager. Mais le temps était capricieux en ce dimanche après-midi pluvieux. Toutes les pénalités jouées à la main ne donnaient rien et Arbois devait se contenter du maigre bonus défensif. Pas suffisant.

Les Arboisiens doivent d’ores et déjà se concentrer sur la fin du mois de novembre qui paraît décisive face à d’autres adversaires en lutte pour le maintien, comme Nuits-Saint-Georges, Chagny ou encore Nancy…

Basket du samedi 6 novembre 2010

Basketball – Nationale 2 Masculine

Marne-la-Vallée – E. B. Mirecourt 57-71

Gymnase de la Liberté de Lognes – Score par quart-temps : 19-21, 12-10, 11-24, 15-16 ; mi-temps : 31-31 ; arbitrage de MM. Istas et Diaz ; 150 spectateurs.

Les points : pour Marne-la-Vallée – Francisco 10, Kadra 8, Marchal 2, Simon 6, Ristic 6, Geneviève 4, Kodézéré 14, Chenavaz 7 ; pour Mirecourt – Duboc 10, Njiba 5, Maingé 5, Bichard 19, Monsoreau 7, Orengue 10, Blévin 10, Meyila 5.

L’EBM RESPIRE ENFIN

Les Mirecurtiens remportent leur 3ème victoire de la saison (après 9 journées) face aux joueurs de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, encore à la recherche d’un premier succès en N2.

Dans une rencontre qui sentait la dernière chance entre ces deux équipes mal classées, les débats ne tardaient pas à s’engager. Solides dans les impacts, les locaux prenaient d’entrée la tête (12-6, 5’). Ils ne s’attendaient pourtant pas à l’arrivée sur le parquet de l’intenable vosgien Meyila, présent au rebond et agressif en défense. Le score s’en ressentit donc aussitôt, avec un 3-14 à la clé (15-20, 8’). Les joueurs de l’EBM terminaient ainsi la première reprise devant au tableau d’affichage (19-21) mais se laissaient endormir en début de seconde. Les rotations semblaient porter leurs fruits. Un temps. Le manque de réussite au tir provoquait le retour des Parisiens (27-27, 15’). Les dix joueurs ne se faisaient pas de cadeau et participaient de fait au chassé-croisé qui suivit (29-27, 17’ puis 29-31, 18’). Sans surprise, le score à mi-parcours était donc nul (31-31).

Geoffroy Seltzer avait eu les mots justes dans le vestiaire car son équipe trouvait enfin le bon tempo en début de 2ème période. Emmenés par un artilleur plus motivé que jamais, Bichard, les Mirecurtiens passaient à la vitesse supérieure et engrangeaient les points à la vitesse du son (35-45, 25’). Ils maîtrisaient fort bien leur sujet et trouvaient des alternatives à la solide défense locale. Orengue et Blévin participaient également à cette bonne période par leurs précieux paniers. En effet, les Vosgiens avaient à cœur d’enrayer cette lourde série dans laquelle ils étaient empêtrés avant le début du match, à savoir 4 défaites de rang. 42-55 avant la dernière reprise et rapidement 46-63 (33’) dans celle-ci, ils semblaient tenir le bon bout. D’autant que les Parisiens cédaient à l’énervement et commettaient de plus en plus d’erreurs techniques, offrant ainsi de nombreux points à leurs homologues. Ils cherchaient la réussite de loin mais celle-ci leur échappait. Les protégés de Geoffroy Seltzer remportaient donc la rencontre avec un écart honorable (57-71).

« Cette victoire est hyper positive », s’enthousiasmait-il de fait. « Lundi, on s’était dit les choses en face à l’entraînement mais depuis, je n’avais pas constaté de réel changement. Ce soir, c’est une vraie réponse et on a montré qu’on pouvait être là défensivement. »

Avec la réception de Cergy (3ème) et le déplacement à Rueil (1er) ensuite, le mois de novembre ne va toutefois pas être un fleuve si tranquille que ça…

Autre rugby du dimanche 17 octobre 2010

Rugby - Fédérale 3

Nemours- Chalon 6-80

Stade Intercommunal de Saint-Pierre les Nemours - Mi-temps 6-40, arbitrage de M. Bruyere (comité Auvergne), 150 spectateurs environ.

Les points: pour Nemours - 2 Pénalités de Dangréau (5', 9'); pour Chalon - 12 Essais de Renaud (13'), Grimaud (21',59',74'), Lebeault (29'), essai collectif (37'), Girard (40'), Takouachet (16', 46'), Pettet (58',72'), Vialay (62'). 6 transformations de Cabadaïs et 4 de Lastaignan.

Nouvelle promenade de santé pour Chalon

En s'imposant une nouvelle fois par un score de plus de 40 points, les Chalonnais continuent sur leur bonne lancée, initiée depuis le début de la saison. Les semaines se suivent donc et se ressemblent pour les Bourguignons.

Sous un temps plutôt frais et incertain, les joueurs de Saône-et-Loire se sont fait plaisir en conquête et leur jeu collectif bien huilé a payé à chaque fois (ou presque). Pourtant menés rapidement au score (6-0, 9'), ils n'ont pas paniqué et le rouleau compresseur s'est mis en marche progressivement grâce, notamment, aux essais de Grimaud, Takouachet et, ensuite, Pettet. Au pied, Cabadaïs et Lastaignan n'ont pas fait tâche sur la copie rendue par leur équipe. Au contraire, ils ont su étoffer la note malgré des conditions climatiques pas toujours évidentes.

Résultat: une belle victoire (évidemment) bonifiée pour les Chalonnais et ce, à une semaine de la réception d'un gros morceau de la poule, Dole, vainqueur hier 19-12 face à Sarcelles.

Rugby du dimanche 17 octobre 2010

Rugby - Fédérale 3

Melun-Combs-Savigny – Champagnole 3-22

Stade municipal de Melun - Mi-temps 3-5; arbitre Mr Dauny (Bourgogne); 50 spectateurs environ.

Les points: pour Melun - 1 Pénalité de Pasquon (28’); pour Champagnole - 3 Essais, 2 collectifs (36’, 68’) et Breniaux (60’), 2 Transformations (60’, 68’) et 1 pénalité (45') de Contardo.

Melun : Millet, Nevet, Soulat, Noël(cap), Gilquin, Ranque, Real, St Pillas, W. Bats, Hans, J. Bats, Boiteux, Garay, Soulard, Pasquon. Puis: Cottens, Pruvost, Bes, Brunet, Vinit, Aguera, Martin. Entraîneurs : A. Baills et F. Mossot.

Champagnole : Bajon, Chateaux, Dufresne, Michel(cap), Farina, Penaget, Jambez, Barnabe, Joly, Contardo, Jacquier, Mourier, Perillo, Brocard, Saillard. Puis: Roy, Royer, Rouillier, Papillard, Breniaux, Millet, Mendola. Entraîneurs : A. Mendola et M. Perrot

Champagnole sans forcer

Les Champagnolais, sans se montrer impressionnants, ont su inscrire trois essais et s’adjuger un bonus offensif.

Les Jurassiens rentraient vite dans la rencontre et obtenaient une pénalité mais, contre le vent, l’ouvreur Contardo ratait la cible (2'). Les locaux mettaient quant à eux petit à petit leur jeu, basé sur la vitesse, en place et déstabilisaient la formation adverse qui se mettait plusieurs fois à la faute. Comme depuis le début de saison, le buteur Parisien faisait toutefois défaut. Pasquon, avec l’aide du vent, loupait donc sa première tentative, voyait sa seconde heurter le poteau et il réussissait enfin la troisième (3-0, 28’). Les coéquipiers de Michel laissaient alors passer l’orage et le huit de devant faisait du dégât dans les rangs adverses. A quatre minutes du repos, les visiteurs inscrivaient un essai collectif suite à un groupé pénétrant que les coéquipiers de Noël n’arrivaient pas à stopper. A la pause tout était ainsi encore jouable pour des locaux menés que de deux points (3-5).

La seconde période allait néanmoins s’avérer favorable aux Champagnolais. Contardo ajoutait trois points (3-8, 45') puis manquait une nouvelle tentative deux minutes plus tard. Les locaux avaient l’occasion de revenir au score mais le buteur Pasquon échouait une nouvelle fois sur pénalité (54’). A l’heure de jeu, le physique des joueurs du Jura allait faire la différence puisqu’en l’espace de huit minutes, ils inscrivaient deux essais et, du même coup, empochaient le bonus offensif. Le travail des avants Bajon, Chateaux et Dufresne avait donc payé et la froide journée devenait tout à coup ensoleillée et chaude dans le coeur des Champagnolais. Cette victoire bonifiée par l'essai collectif final est de bonne augure à une semaine de la réception d'un gros morceau de la poule, Nuits-Saint-Georges, vainqueur de justesse hier face à Houilles (15-12). D'autant que ce succès permet aux Jurassiens de monter sur la plus haute marche du podium, à égalité de points avec Houilles et Besançon. Il ne reste plus qu'à confirmer...

Hand du dimanche 17 octobre 2010

Handball – N3M


Issy-les-Moulineaux – Angers-Noyant 31-30


Parc municipal des sports d’Issy-les-Moulineaux – Mi-temps : 18-5 ; arbitrage de MM. Croenne et Douhi ; une centaine de spectateurs.


Issy-les-Moulineaux: les gardiens – Kandem 18 arrêts (dt 1 pén) en 55' et Buczaga 1 arrêt en 5'; les buts – Brice Dutarte 3, Romain Dutartre 7, Guilvard 8, Moreuil 3, Wiart 10 (dt 3 pén). Entraîneur: Rafin Sulu Salami.

Angers-Noyant: les gardiens – Verron 7 arrêts en 54' et Terriat 6'; les buts – Havray 2, Leleu 10, Froger 7, Razafimandranto 4 (dt 3 pén), Penard 4, Gallard 1, Bourbigot 1, Cabit 1. Entraîneur: Dimitri Fleurance.


Un début fatal pour Angers-Noyant


Les Noyangevins encaissent leur second revers de la saison après avoir connu une entame ratée. La fin en trombe n'a pas suffi pour arracher ce match (31-30).


Les locaux entamaient la rencontre sur un rythme soutenu. Ils faisaient preuve d’agressivité défensive pour museler la meilleure attaque de la poule (avec 127 buts inscrits en 4 rencontres). Une chose est sure : les joueurs du Maine-et –Loire restaient muets pendant 7 minutes (2-1, 7’). La puissance des arrières Marie-Claire et Cabit n’y faisait rien, les Parisiens prenaient donc le large (11-3, 20’). Avec 14 arrêts à son actif (dont 1 pénalty) à mi-parcours, leur gardien très réactif n’était pas innocent à cette performance. Le gong retentissait et la sentence tombait : les Noyangevins accusaient un retard de 13 buts à la pause (18-5).


Les mots de Dimitri Fleurance avaient dû être durs dans les vestiaires car ses joueurs revenaient sur le terrain avec une envie décuplée, l’arrière Leleu à la baguette. Ils résistaient aux assauts locaux grâce à une défense plus agressive et ils réduisaient de fait la marque (26-17, 45’). Les efforts payaient mais le retard était important et le temps filait à toute vitesse. Une seule solution : accélérer les attaques et augmenter le taux de réussite. Les réservistes prenaient donc un malin plaisir à recoller les morceaux (28-23, 51’). Poussés par l'euphorie, ils se voyaient bien inverser la vapeur dans les dernières secondes de la rencontre. La défense 5-1 allait de mieux en mieux et les offensives adverses étaient souvent enrayées. Les protégés de Dimitri Fleurance revenaient à hauteur par deux fois (29-29, 58' puis 30-30, 59') mais encaissaient un dernier but dans le money time, au grand dam de celui-ci.


« On a été pourris pendant 30 minutes, en première période. On verra par la suite si ce revers a une grosse incidence sur le moral des troupes. »


Affaire à suivre dès le week-end prochain face à Conflans ...

Papier retour du basket du samedi 16 octobre 2010

Basketball – Nationale 2 Féminine


Le Chesnay – La Glacerie 77-61


Gymnase du Bel Air du Chesnay – Score par ¼ temps : 22-15, 15-18, 19-12, 21-16 ; mi-temps : 37-33 ; arbitrage de MM. Nottez et Abdallah ; une cinquantaine de spectateurs.


Les points : pour Le Chesnay – Touré 13, Lachgar 15, Descoins 20, Alexia Dancer 6, Laguens 16, Erin 4, Hanus 3 ; pour la Glacerie – Cybulska 28, Villeneuve 7, Grégorieff 4, Gautier 7, Sorel 6, Nord 1, Tuambilangana 6, Briand 2.


L’USLG ENCORE EN RODAGE


Après avoir connu leur premier succès de la saison face à Mondeville la semaine dernière (66-59), les Glacériennes chutent de nouveau, cette fois face au leader invaincu de la poule, Le Chesnay. Et tout cela à une semaine de la réception d’un autre gros morceau, Saint-Laurent Brest.


Face à la meilleure défense de la poule (avec une moyenne de 43 points encaissés par match), les Normandes n’ont rapidement pas fait le poids. Cybulska a pourtant tout tenté pour récupérer les rebonds, marquer des paniers et imposer de la puissance physique mais rien n’y a vraiment fait : l’adversaire du jour était trop fort. Trop fort ? Pas sûr pour Yann Volmier, l’entraîneur des Manchoises : « avec le travail de Cybulska dans la raquette, il y avait moyen de faire mieux. C’est une occasion gâchée parce qu’on n’était pas moins bons. » Il a toutefois manqué de l’habileté offensive et de la rigueur défensive. « On a fait preuve de beaucoup de maladresse et quand on prend 70 points de moyenne à l’extérieur par match, on ne peut pas espérer ramener un succès. » 76-65 au Poinçonnet, 74-53 à Ifs et maintenant 77-61 au Chesnay, il y a en effet de quoi trouver à redire. Il faut quand même souligner l’agilité des locales qui ont su, par l’intermédiaire de Lachgar, Laguens et Descoins, trouver l’anneau de loin.


Le principal problème de cette rencontre est désormais simple. Tirer les enseignements d’une rencontre qui avait pourtant bien commencé. 7-7, 5’ et 15-18 dans le second round, rien ne laissait imaginer une telle soirée. « Tout s’est désagrégé avec cette rencontre : on fait un pas en avant et trois en arrière. C’est justement ce que je ne voulais pas qu’on fasse. » Il va pourtant falloir se reprendre avec les deux prochains matchs consécutifs à domicile face à Saint-Laurent Brest et surtout dans deux semaines face à Rennes, adversaire à priori à la portée des Glacériennes. « Les deux prochaines réceptions vont être difficiles. On est dos au mur. »


Yann Volmier reste lucide. Il ne lui reste plus qu’à trouver les mots auprès de ses filles…

Basket du samedi 16 octobre 2010

Basketball – Nationale 2 Féminine

Le Chesnay – La Glacerie 77-61

Gymnase du Bel Air du Chesnay – Score par ¼ temps : 22-15, 15-18, 19-12, 21-16 ; mi-temps : 37-33 ; arbitrage de MM. Nottez et Abdallah ; une cinquantaine de spectateurs.

Les points : pour Le Chesnay – Touré 13, Lachgar 15, Descoins 20, Alexia Dancer 6, Laguens 16, Erin 4, Hanus 3 ; pour la Glacerie – Cybulska 28, Villeneuve 7, Grégorieff 4, Gautier 7, Sorel 6, Nord 1, Tuambilangana 6, Briand 2.

L’USLG N’AIME QUE SON PARQUET

En s’inclinant une nouvelle fois loin de leurs terres, les Glacériennes perdent du terrain au classement. L’envie montrée n’a en effet pas été suffisante.

Entre une équipe en pleine confiance et une autre en quête de points, les débats ne tardaient pas à s’engager. Puissance physique, rapidité et agilité, les locales mettaient donc rapidement le pied à l’étrier sans toutefois parvenir à prendre le large au tableau d’affichage (7-7, 5’). Les efforts de Cybulska dans la raquette avaient toutefois payé et les Parisiennes restaient à portée des Normandes à la fin du premier acte (22-15).

Dans le second, la Manchoise Sorel tentait d’accélérer le jeu pour résorber ce léger déficit. Son équipe se rapprochait donc et profitait également des nombreux tirs de loin (pas toujours réussis) des habituées du parquet pour rester à bonne distance (31-27, 15’). L’entrée de Tuambilangana allait aussi dans ce sens. Les Manchoises étaient ainsi sur la bonne voie pour confirmer leur succès de la semaine dernière face à Mondeville 66-59 par une bonne prestation à quelques kilomètres du château du Roi Soleil. Elles gardaient par conséquent les Parisiennes de vue à mi-parcours (37-33).

Pas pour longtemps. Trop souvent prises en contre et de court avec les nombreux tirs à 3 points des locales, les Glacériennes perdaient pied. Elles subissaient en effet l’agilité de Lachgar et de Laguens qui faisaient souvent mouche de loin (46-37, 25’). La défense adverse étant bouclée et le moral atteint par cet écart croissant, les Normandes atteignaient la dernière reprise dans une posture plutôt délicate (56-45).

Elles commettaient donc beaucoup de fautes et autres erreurs de jeunesse qui coûtaient cher, lancers-francs à la clé. Très à l’aise dans cet exercice (Descoins, notamment), les joueuses du Chesnay géraient ainsi leur avance. Mieux, l’écart grandissait à vue d’œil (68-53, 37’). Les Manchoises dans un mauvais jour, à l’image des échecs de Grégorieff et Sorel, lâchaient finalement cette rencontre où elles n’auront fait que courir après le score. Bilan : une seule victoire en cinq journées et plus de 70 points de moyenne encaissés à l’extérieur. C’en est de trop pour Yann Volmier.

« Le groupe n’a pas pris conscience de l’opportunité qu’on avait de faire un résultat ici et la faillite individuelle nous a coûté cher », analysait-il amèrement de fait. « Mentalement, les filles n’ont pas été assez fortes. Cette défaite va laisser plus de traces qu’on ne le pense… »