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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 14:01
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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 17:38

Il nous est arrivé deux ou trois fois d'oublier d'éteindre l'éclairage extérieur de notre Rapido 983. Cet éclairage, même s'il n'est pas très efficace, est un gros consommateur d'électricité, ce qui peut vite créer un problème d'autonomie en hiver.

 

J'ai donc pris la décision de mettre un voyant lumineux qui nous préviendra si nous oublions d'éteindre et ainsi de consommer du courant inutilement toute la nuit.

 

Le matériel est très simple, un voyant trouvé dans un centre auto, 2 cosses voleuses, 2 cosses plates et un peu de fil électrique.

                              Voilà le matériel !

Voilà le matériel !

La première opération consiste à démonter le tableau de contrôle. En effet, il est idéalement placé sur notre camping-car car il donne l'accés direct à la lumière extérieure.

                                   Un cache et 4 vis à enlever

Un cache et 4 vis à enlever

Il faut ensuite trouver l'alimentation de la lumière. Sur le 983, c'est simple, il y a un connecteur.

 

Ensuite, j'ai percé un trou pour installer le voyant. Il faut être précis pour faire propre et pas trop grand, sinon le voyant ne tient pas.

Le connecteur du projecteur               -                 Le trou qui va accueillir le témoinLe connecteur du projecteur               -                 Le trou qui va accueillir le témoin

Le connecteur du projecteur - Le trou qui va accueillir le témoin

                         Puis, viens le moment du branchement et du montage final

Puis, viens le moment du branchement et du montage final

         Et voilà !         Et voilà !

Et voilà !

J'ai pris un voyant suffisament puissant pour qu'il fournisse une lumière assez forte ce qui fait que l'on voit s'il est allumé même de la chambre.

 

Avec ça, on aura plus d'excuse si la lumière extérieure reste allumée toute la nuit !!

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:52

On aurait pu se réjouir de l’offre supplémentaire que cette société met en place. Mais je pense qu’au contraire, nous devons les craindre plus que tout…

D’abord, d’où viennent les fondateurs :

« A l’initiative de ce concept, deux passionnés immergés dans le monde de l’hôtellerie de plein air et des syndicats à savoir Corinne Bruel et Laurent Morice. »

« Nous avons été gestionnaires de campings pendant 20 ans, effectué chacun des mandats de syndicats professionnels. Corinne est impliquée de son côté dans des chambres de commerce et d'industrie dans le Gers. Et j'ai été président de Camping Qualité pendant 10 ans jusqu'à janvier 2009. »

« Engagée dans la profession
Parallèlement, elle est élue à la Chambre de commerce, puis présidente départementale de l'hôtellerie de plein air, et enfin présidente régionale de Camping qu
alité en 2005 »


Déjà, ça met un doute…

Que pensent-ils REELLEMENT des campings-caristes :

« Nous nous étions dit : « Quand nous aurons du temps, il faudrait qu’on règle la question de l’accueil des camping-caristes ». Du coup, quand nous avons vendu nos établissements, nous nous sommes attaqués à cet épineux dossier."

« Pour Corinne Bruel, présidente de l'hôtellerie de plein air dans le Gers, cette situation doit changer. « Légalement, au-delà de cinq emplacements, les communes n'ont pas le droit de laisser stationner les camping-cars gratuitement la nuit. À l'origine, beaucoup de ces équipements n'étaient dédiés qu'à la vidange. Aujourd'hui, quelques maires laissent les touristes stationner. »

«Pour Mme Bruel, qui dirige également un camping - l'Arros à Plaisance -, ces aires devraient fermer et seulement se concentrer sur la vidange « mais en faisant payer les usagers » »

« il y a aussi des choses qui fâchent et tout particulièrement le sujet des camping-caristes. « De plus en plus de municipalités mettent des aires d'accueil gratuites à leur disposition, où les utilisateurs ne sont même pas assujettis à la taxe de séjour, c'est de la concurrence déloyale avec nos aires… » »


Et le ponpon :

« Les camping caristes qui s'installent sur les aires gratuites ne font pas vivre l'économie locale. S'ils choisissent cette solution, c'est très souvent pour en dépenser le moins possible. »


Comment ont-ils mis en place le concept :

« Avec nos camping-cars, on a enquêté pendant un an pour connaître les attentes des camping-caristes en matière d’accueil et de stationnement. Nous en avons interrogé près de 500. »

« Quand on s’est intéressé au « Dossier camping-car », on ne pouvait pas ne pas aller à la rencontre des camping-caristes pour sonder leurs attentes. Nous avons donc pris la route avec notre camping-car… »


500 camping-caristes sur 300 000 !! Voilà qui est guère significatif … Et encore dans la mesure où l’info est vraie.

En plus, si en un an ils n’ont questionnés que 500 personnes, ça me parait juste pour un tel projet. Surtout pour en arriver à la tarification de 12 E la nuit !!

Voilà surtout qui a du les aiguiller sur la tarification :

« Nous avons réalisé une étude de clientèle et de marché concernant les tarifs HPA, qui se pratiquent sur les campings et sur les parkings payants »


Je pense surtout qu’ils se font passer pour des gens passionnés pour se faire croire qu’ils agissent pour notre bien et se donner une légitimité vis-à-vis des communes.

Comment présentent ils MAINTENANT les camping-cars :

« L.M. : Oui, car contrairement à ce qu’on imagine souvent, du moins du côté des gérants de camping, les camping-caristes ne sont pas des gens qui ne veulent pas payer. Ceux-là ne représentent que 20% d’entre eux. Il y en a aussi 17% d’entre eux qui se contentent d’aller au camping. Les 63% restants veulent simplement un juste prix et une juste prestation, dans un endroit qui correspond à leurs attentes »

« L.M. : Oui, c’est sûr ! Quand on travaille sur la qualité, cela veut dire que l’on accorde énormément d’importance à la satisfaction du consommateur. Quand on s’est intéressé au « Dossier camping-car », on ne pouvait pas ne pas aller à la rencontre des camping-caristes pour sonder leurs attentes. Nous avons donc pris la route avec notre camping-car… »

« Si jusqu’à présent les campings caristes se sentaient délaissés, ne voulant renoncer à leur liberté à tout prix, ce temps là va bientôt être révolu, grâce à un outil destiné à leur facilité la tâche. Cet outil nommé Camping Car Park vise à faciliter la vie du camping cariste en lui proposant de multiples services pour trouver une aire d’accueil sur toute la France. »

« Sur le plan social, nous sensibilisons la clientèle aux productions locales, à l'histoire et la culture de la région en créant une interactivité. Chaque aire sera géolocalisée. La mise en valeur des attraits touristiques sera une véritable remontée d'économie locale. »

« La société propose aux camping caristes des services complets (wifi inclus) pour leurs étapes et aux communes touristiques de bénéficier de revenus tout en organisant l’accueil des camping caristes plutôt que de les laisser stationner n’importe où. L’idée est également de pousser les voyageurs à consommer les offres touristiques locales. »

« En tant qu’adhérent à CAMPING-CAR PARK, je suis un éco-citoyen et je m’engage à :
• Participer à l’économie du territoire qui m’accueille en tant que touriste (commerces, sites, musées, p
roducteurs…). »

« TISSER DES LIENS AVEC L’ECONOMIE LOCALE
Les aires CAMPING-CAR PARK dynamisent les territoires.
Leur promotion est assurée sur les sites Internet dédiés aux aires, en complément des informations touristiques, des manifestations, des marchés et autre
s, concernant le territoire. »

« Car les camping-caristes mettent souvent beaucoup d’argent dans leur camping-car et ils sont ensuite traités comme des mal propres quand ils débarquent quelque part. C’est injuste. »

Bizarrement, avant nous étions des sangsues, maintenant qu’il faut qu’ils installent leurs aires dans les communes, nous sommes des atouts touristiques et des consommateurs à ne pas décevoir…

On ne les a pas attendus pour acheter ce dont nous avions besoin ou ce qui nous plaît lors de nos visites sur le territoire, mais c’est vrai qu’il est plus facile de nous présenter comme cela lorsque l’on veut vendre une aire à un maire qui va investir des milliers d’euros sur leur parking… Alors que finalement, le parking qu’il avait mis à dispo était souvent très bien et ne coutait presque rien à la commune.

Que va-t-il se passer (du moins, à ce qu’ils disent) :

« D’une préoccupation majeure de la profession, les deux passionnés ont réussi à en faire un outil majeur et un concept économique »

« La problématique camping-car ne sera bientôt plus qu'un vieux souvenir. La solution ? L'ouverture de près d'une centaine de Camping-Car Parks cette année en France. »

« Avec cette solution, les collectivités vont rentrer désormais dans la juste légalité et ne plus proposer d'aires gratuites qui faisaient jusqu'à présent de la concurrence déloyale avec l'HPA. »

« Nous comptons aménager 1500 aires dans les 5 ans à venir. Et avoir entre 60000 et 80000 adhérents sur cette même période. Nous pensons qu'il n'y aura guère plus de 30 % des professionnels qui aménageront des aires au sein des campings. 70 % seront installées sur des espaces publics. »

« Les élus n'ont rien à gérer. Il leur suffit de créer l'aire, et nous leur vendons le kit de création. »


Tous les moyens sont bons !! :

« Sur les trente décisions d’ouvertures d’aires actuellement en cours – de la Manche au Midi-Pyrénées, ainsi qu’en Alsace – toutes les mairies ont acceptée de se désengager si une aire Camping-car Park voyait le jour sur leur commune »


Si elles acceptent, c’est qu’on le leur a demandé, ne laissant certainement bien entendu la place à aucun autre lieu de stationnement. On peut craindre une multitude d’interdictions de stationner (même illégales) ailleurs que sur leur aire….

Ils ne s’en cachent pas :

« aux communes touristiques de bénéficier de revenus tout en organisant l’accueil des camping caristes plutôt que de les laisser stationner n’importe où. »

On pourra certes décider de ne pas aller sur Camping-car park, mais dans ce cas, il faudra rayer cette commune de notre voyage même pour quelques heures, la tarification à l’heure ne doit pas être pensé pour rien (5 Euros pour 5 heures ou moins forcément !)…

Et encore plus édifiant :

« 05/03/2011 - CONVENTION FFCC/CAMPING-CAR PARK
La FFCC et Camping-car Park, nouveau réseau d'aires d'étapes pour camping-cars en France et
bientôt en Europe , viennent de signer une convention de partenariat pour les adhérents de la FFCC.
Camping Car Park s’engage à :
• développer un réseau d’aires d’étapes constituées d'emplacements de 35 m² minimum avec électricité, accès à une borne de services (eau potable et vidange) pour 20 à 30 emplacements maximum. Le tri sélectif des déchets ménagers et le WiFi seront proposés. L'accès à ces aires et à ces services seront identiques partout en France à un prix unique, avec un badge pour les adhérents et un code pour ceux qui découvrent le concept (non adhérent). L'accès à une aire est de 5 € (tarif 2011) pour 5 heures de stationnement avec utilisation des services. Au delà de 5 heures, il faut prévoir 1€ (tarif 2011) par heure supplémentaire. Pour 12€ (tarif 2011), le camping cariste pourra stationner 24 heures sur un même site de 12h à 12h avec utilisation des services.
• Mettre à disposition de la FFCC des cartes d’adhésion à Camping Car Park d’une valeur de 24 € pour l’année 2012 afin que cette dernière les distribue à ses adhérents gratuitement.
• Proposer aux adhérents FFCC l’année suivante la possibilité d’acheter la carte d’adhésion à Camping Car Park avec une remise de 50%. Pour cela, Camping car Park va prévoir l’insertion pour les adhérents FFCC d’
un code promotionnel sur son site internet qui permettra l’obtention de cette ristourne. »


Et oui, la FFCC est bien derrière tout ceci !! Mais on ne pouvait guère en douter étant donné le passé « militant » des créateurs. Elle qui n’a qu’une envie (vous voir obligés de rejoindre les campings tous les soirs), compte bien profiter de l’occasion pour augmenter son nombre d’adhérents et continuer son lobbying pour perturber encore plus le stationnement libre même hors saison.

30 JUIN 2016 : A LA DEMANDE D'UN MEMBRE DE LA FFCC (Mais sans aucune pression et par souci d'honnèteté et d'objectivité) VOICI UN PETIT TEXTE QUI M'A ETE COMMUNIQUE. Ceci n'enlève rien à mes propos de 2013 et montre l'évolution de leur vision de cette affaire (on ne peut que les féliciter de reconnaitre les faits) et montre aussi que finalement j'avais vu juste il y a quelques années en arrière sur les manières d'agir de cette entreprise :

~~Concernant "C C P", lorsque cette organisation a vu le jour en 2011, la FFCC a considéré qu'il s'agissait d'une offre supplémentaire de stationnement et a signé avec cette entreprise une convention partenariale offrant des avantages aux adhérents FFCC. Dès que nous avons eu connaissance des pratiques anti-camping-car de cette entreprise, ayant pour objectif de transformer des aires gratuites existantes en aires payantes et généralement à inciter les communes à interdire le stationnement des camping-cars sur l'ensemble du territoire communal, nous avons dénoncé cette convention et vous ne trouverez plus aucun lien sur le site FFCC et nous avons exigé que "C C P" fasse de même.

FIN DE LA MISE A JOUR DU 30 JUIN 2016



Je pense aussi (mais je n’en ai aucune preuve) qu’il y a un maximum de communication par des campagnes de dénigrement. Surtout quand on voit sur certains sites le déferlement de fiel à l’encontre des camping-caristes (même s’il y a parfois des abus tout à fait condamnables) alors que la réalité est loin d’être aussi catastrophique. Et étonnament, le message final est toujours le même : allez au camping ! quelqu’en soit la raison.

Certains vont bien entendu nous dire que toutes les interdictions sont présentes à cause de certains camping-caristes qui abusent parfois (c’est si facile), mais on ne m’empêchera pas de penser que c’est loin d’être la raison majeure et que l’on veut nous parquer car la plupart des campings n’a jamais réussit à nous capter en tenant compte de nos besoins.

Une chose est sûre, c’est que camping-car Park n’a rien compris non plus avec des tarifs prohibitifs pour nous vendre tout un tas de service dans un forfait dont on n’a pas besoin tous les jours (eau, électricité, wifi…).

J’y vois aussi un autre problème mais je ne suis pas spécialiste, cela ressemble étrangement à l’attribution d’un marché public à une société privé. Ne doit-il pas y avoir des appels d’offres ?


Nous avions un projet il y a un peu plus d’un an :

http://www.aidecampingcar.com/forum1/viewtopic.php?t=54816&highlight=parcours+combattant


Toutes les portes se sont fermées dans le Vaucluse alors que nous ne demandions rien à part des autorisations et maintenant camping-car park s’installe à La fontaine du Vaucluse (Commune que nous n’avions pas contacté du fait de la présence de l’aire communale) certainement après avoir vendu son concept à la mairie… Par contre, nous avions contacté la Préfecture (service du tourisme et de l’urbanisation entre autre) mais aucune réponse n’est jamais venue. Peut-être n’avions nous pas le bras assez long… et un passé d’élus professionnels, ou alors le fait que nous ne souhaitions pas d’interdiction générale sur la commune. Voilà ce que NOUS écrivions dans le dossier que nous avions envoyé aux Mairies :

Mise au point importante
La création de notre aire n’est pas un préalable à la mise en place d’interdictions globales de stationner pour les camping-cars sur la commune d’installation. En effet, nous sommes de fervents défenseurs du stationnement libre des camping-cars dans le respect des règlementations générales de la sécurité routière, du domaine public mais aussi d’interdictions particulières justifiées liées à la configuration de certains lieux (inondations, sites sensibles, parkings exigus par exemple).
Nous ne souhaitons donc pas que les camping-cars soient obligés de se rendre sur notre aire pour stationner ou séjourner dans la commune. Ce sera à nous, de part notre politique tarifaire et notre palette de services, d’attirer la clientèle tout en sachant d’ores et déjà que certains camping-caristes ne sont pas attirés par une aire encadrée quelle qu’elle soit.
De toutes les façons, ce genre de politique se traduit par une seule chose : la fuite des touristes camping-caristes vers des lieux plus tolérants et ils ne restent pas dans les communes qui mettent en place ce genre de traquenard. Ils n’apportent donc rien à l’activité locale (restaurants, commerces, visites…) ce que nous trouvons d’ailleurs logique.).

Je pense que nous n’arriverons jamais à concrétiser notre projet qui aurait certainement été bien plus en rapport avec les besoins des campings-caristes (et de la commune qui nous aurait accueilli) mais en tant que pratiquant, je m’astreindrai à ne pas fréquenter les camping-car parks et les communes qui en possède une s’il n’y a pas d’autre alternative de stationnement (libre, parking mixte ou aire communale, un camping n’est pas une alternative !…).

Certaines communes risquent de tomber de haut. Il y a déjà paraît il quelques grincements de dents à la fontaine du Vaucluse, mais l’impact de la perte des CC hors saison risque de ne pas être négligeable…

Si par la suite l’avenir sombre que je pressens venir se généralise et que l’on est systématiquement contraint à passer nos nuits à l’intérieur de grillages, je pense que je laisserai tomber le camping-car pour rester chez moi car aucun autre mode de tourisme ne me convient autant.

Je ne serai certainement pas le seul, mais ce n’est pas grave, en France, on a déjà tué l’industrie auto et moto, la pêche et tant d’autres activités, on peut aussi s’attaquer à l’industrie du CC et une partie du tourisme (surtout hors saison)… Le pays se portera encore mieux !… Tout cela pour faire plaisir à quelques personnes (professionnels de l’hôtellerie de plein air incapables de s’adapter à la clientèle) au détriment des autres commerces (restaurants, visites, souvenirs…) car il ne faut pas rêver, ce que vont dépenser les gens en prix de stationnement, ils ne le dépenseront plus ailleurs….

L'auteur de ce billet en parlait déjà il y a quelques années :

http://lepicvert.over-blog.org/article-22427994.html


Aux décideurs de faire le choix…


Voilà, si vous êtes du même avis que moi, n’hésitez pas à faire comme moi et à diffuser le plus possible ce que vous venez de lire. C’est certainement un coup d’épée dans l’eau mais ça soulage et au moins je n’aurai pas accepté sans protester…

Ps : toutes les citations en italiques sont extraites d’articles trouvés sur le net, certains sur le site de Camping-car park.

J'espère que cet article suscitera beaucoup de réactions car c'est notre manière de vivre qui est en jeu.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 18:30

Sur un camping-car qui n'est pas équipé d'un double plancher, la principale source de froid en hiver provient du sol qui se refroidit très vite. Il y a donc un gros gain de confort à isoler au mieux cette partie, en plus, c'est plus agréable de marcher pieds nus sur un sol chaud que sur le lino d'origine.

 

Après avoir tester la méthode grâce à des tapis de sol sur notre ancien Chausson, j'ai décidé de renouveller l'opération sur le Rapido. Première opération : trouver la matière. Nous nous sommes rendu chez Décors Discount où nous avons trouvé une moquette qui nous plaisait pour 6 euros le mètre carré. La largeur est systématiquement de 4 mètres, nous avons pris une bande d'un mètre quarante. Le coût de l'opération est donc d'environ 35 E. Après, tout est question de goût et de budget, mais aussi un peu de poids du tapis.

 

Il faut ensuite s'y mettre !!

 

Tout commence par la confection d'un gabarit grâce à de vieux calendriers et de vieux cartons. Ceux qui connaissent bien mon blog retrouverons la même méthode que pour le changement du lino que j'avais fait sur notre tout premier Welcome 35.

 

P1030449

 

 Premier jet

 

Ensuite, il faut assembler le tout avec le scotch.

 

P1030450.JPG

 Le gabarit terminé

 

Après, Il faut sortir le gabarit pour faire la découpe de la moquette sur un endroit plat suffisament grand. La salle à manger fera l'affaire !!

 

P1030452.JPG

 Mise en place

 

P1030453.JPG

 

 Traçage

 

 

P1030454.JPG

 Le tapis découpé

 

 

 Ensuite, vient la pose dans le véhicule et les derniers petits ajustements.

 

P1030458.JPG

En place !

 

 Je refais la même opération pour la partie entre la douche et la salle de bains.

 

P1030457.JPG

 Là aussi les pieds au chaud c'est bien !!

 

 

Il faut aussi faire une découpe pour libérer l'accés au coffre de plancher.

 

P1030468.JPG

 L'accés au coffre

 

La dernière opération consiste à chauffer les bords du tapis pour souder les fils de la moquette et ne pas qu'ils s'éfilochent. On pourrait aussi faire coudre un galon, mais n'étant pas équipé pour la couture, il y a de forte chance que cela soit plus cher que le tapis lui même...

 

Et voilà, nous aurons les pieds au chaud pour le prochain hiver et l'ambiance générale du camping-car devrait s'en trouver améliorée pour les journées à la neige.

 

 

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 10:35

Avec la tuyauterie rigide du Rapido et la pompe qui débite pas mal, le débit d'eau était saccadé surtout lorsque l'on ouvrait pas beaucoup le robinet (ce que l'on fait tout le temps pour économiser l'eau de la réserve). La pompe n'arrétait pas de se mettre en route et de s'arréter. A terme, cela allait endommager la pompe elle même ainsi que son relais. J'ai donc pris la décision de monter un vase d'expansion qui permet d'éviter cela.

 

J'ai choisi le FIAMMA car on peut ajuster la pression du vase grace à sa valve.

 

La difficulté sur le 983 vient du fait qu'il y a peu de place pour installer le vase de manière accessible pour pouvoir régler la pression. Sachant qu'il est préconisé de l'installer le plus près possible après la pompe et à la verticale (même s'il peut fonctionner à tout endroit du circuit et dans n'importe quelle position), j'ai décidé de le mettre dans le local technique de la soute à coté de la pompe et du réservoir.

 

La première chose à faire est d'ouvrir les robinets et la purge du boiler pour enlever la pression à l'intérieur du circuit, pompe arrétée bien sùr. Prévoir malgré tout un petit récipient et une serpillère car il va quand même couler un peu d'eau.

 

A partir de là, on débranche la sortie de la pompe.

 

P1030007.JPG

 

 

 

Il faut ensuite raccorder le tuyau que l'on vient de débrancher à la sortie du vase d'expansion.

 

Puis, il faut relier la pompe à l'entrée du vase. Pour cela, les raccords fournis avec le vase, un bout de tuyau souple et 2 colliers font l'affaire. Voici la tuyauterie branchée.

 

P1030010

 

 

A ce stade, il faut fixer le vase, il est prévu pour être fixé sur une paroi, mais dans mon véhicule, aucun endroit possible.

 

J'ai donc pris la décision de le fixer à la pompe en intercalant une mousse entre les deux éléments pour ne pas les endommager.

 

Cela permet de le tenir en hauteur. La tuyauterie rigide permet, en bridant les tuyaux grâce à des colliers, de bloquer le vase pour ne pas qu'il balance.

 

Sur cette photo, on voit la mousse et les colliers noirs du haut ainsi que les colliers blancs en bas qui finissent de stabliliser le vase.

 

P1030013.JPG

 

 

 Maintenant, il suffit d'ajuster la pression du vase grâce à une pompe à vélo.

 

Dans la théorie, il faut mettre le vase à une pression légèrement inférieure à celle de la pompe. Dans la pratique, il faut déjà essayer avec la précharge d'origine du vase, l'amélioration est déjà nette. J'ai mis 2/3 petits coups de pompe en plus et c'est parfait.

 

Voilà l'installation finale. On peut voir le vase d'expansion et aussi la modification du trop plein dont j'ai parlé sur un autre article.

 

P1030014.JPG

 

Avant, la pompe se mettait en route toute les 1 à 2 secondes, maintenant elle se met en route une fois et tourne une dizaine de seconde pour remplir le vase. On a presque diminué par 10 le nombre de démarrages de la pompe, elle devrait nous en être reconnaissante... Le coût du vase, soit 35 euros, sera largement compensé par la durée de vie de la pompe.

 

Ce montage demande un peu moins d'une heure en prenant son temps. Pas de difficulté particulière. 

 

 

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 18:22

L'éclairage extérieur du RAPIDO 983 n'est pas très performant (et je suis poli :) :)) à comparer de celui du WELCOME 28 que nous avions avant. Il s'agit d'une bande de petites ampoules jaunes de faible puissance. Ca fait quelques mois qu'on se disait qu'il fallait améliorer ça.

 

Du coup, à la suite d'une erreur de commande, j'avais en rab 2 ampoules plates à leds qui n'allaient pas parfaitement dans l'éclairage de la hotte.

 

J'ai décidé de faire une petite baladeuse futée et légère.

 

Voilà le matériel :

 

- de la mousse d'emballage d'ordinateur, elle ne s'effrite pas et elle est maléable ce qui permettra à la baladeuse d'être coincée n'importe où,

- une bonne longueur de fil électrique à 2 brins,

- une prise d'allume-cigare,

- les 2 ampoules à leds.

 

En fait, que de la récup...

 

P1020995

 Le matériel

 

 

 La première opération consiste à souder une longueur de fil sur chaque ampoule.

 

P1030001

 

 

 Ensuite, j'ai entaillé la mousse pour incruster les ampoules à l'intérieur.

 

P1020999.JPG

 

 Puis j'ai mis en place les ampoules après avoir prévu le passage des fils d'alimentation.

 

P1030002.JPG

 

 Il reste ensuite à souder la longueur de fil et la prise.

 

P1030003.JPG

 

La baladeuse terminée

 

 

J'avais posé une prise d'allume cigare dans la soute, c'est elle qui servira d'alimentation.La baladeuse peut prendre diverses positions facilement grace à son poids insignifiant et à sa mousse compréssible.

 

P1030004

 Sur la porte de la cellule

 

P1030005.JPG

 Sur la porte de la soute

 

P1030006

 

 Sur le store

 

Tout cela en fonction des besoins.

 

Elle peut aussi servir pour bricoler dans les endroits sombres du camping-car.

 

Voilà, une bricole simple, légère et pratique pour améliorer un petit inconvénient de notre moture.

 

 

 

 

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 16:42

J'avais remarqué que mon réservoir ne se remplissait pas complètement parce que le trop plein agissait trop rapidement quand on faisait le plein d'eau propre. De plus, il y avait un peu comme un effet de syphon et il continuait à se vider même après avoir arrété de le remplir. On peut même supposer qu'en roulant je perdais de l'eau propre dans les virages.

 

La cause de tout cela venait du tuyau de trop plein qui était directement dirigé vers le bas pour passer à travers le plancher. Il est bien évidemment impossible de le boucher car ce tuyau fait aussi office de mise à l'air pour le remplissage. S'il ne fait plus son effet, il y a de gros refoulements et éventuellement un gonflement du réservoir.

 

Après m'être documenté, notamment sur le forum spécialement dédié aux RAPIDO, j'ai vu qu'une des solutions était de faire partir le tuyau au dessus du niveau le plus haut du réservoir pour évacuer l'air sans faire sortir l'eau.

 

La première opération consiste à faire un trou dans le support de bouchon de remplissage car c'est par lui que sortira l'air du réservoir après la modif. En fait, ce trou est prévu d'origine mais il n'est pas mis en service. Il faut passer par l'intérieur (sur le 983 c'est dans la penderie) et percer l'intérieur de l'embout où viendra se fixer la mise à l'air.

 

Voici comment cela se présente :

 

P1020104.JPG

 

 La mise à l'air est le petit tuyau

 

 

Il est inutile de démonter pour percer, voilà comment cela fait de dehors au final.

 

P1020116.JPG

 Le petit trou en haut

 

 

J'ai ensuite coupé le tuyau du trop plein d'origine pour le manchoner avec une rallonge qui permet d'aller jusqu'au bouchon de remplissage tout en faisant une boucle au dessus du point supérieur du réservoir. J'aurai aussi pu enlever le tuyau d'origine sur le réservoir et mettre à la place mon nouveau tuyau, cela m'aurait évité de faire un raccord, mais j'y ai pensé trop tard !!....

 

P1020109.JPG

 La nouvelle configuration

 

 

Sur le 983, c'est très facile de faire cheminer le tuyau car le bouchon de remplissage n'est pas loin du réservoir et les cloisons sont ouvertes.

 

Il ne reste plus qu'à boucher le bout de l'ancien trop plein avec un petit bouchon. J'en ai laissé quelques centimètres si un jour j'avais besoin de l'utiliser...

 

 

P1020110.JPG

 Le petit bouchon gris sur l'ancienne sortie du trop plein

 

 

Avec tout ceci, mon réservoir se rempli complètement et, quand il est plein, j'ai juste un petit débordement par le gros tuyau de remplissage. Je suis aussi certain de ne plus rien perdre en roulant.

 

 

Une fois tout cela fait, il s'est posé le problème de pouvoir suivre notre consommation d'eau et le niveau du réservoir lors des étapes. Pour être franc, je n'avais pas vraiment confiance dans la jauge du tableau de commande.

 

Sur le RAPIDO 983, le réservoir est idéalement placé, il suffit d'ouvrir le petit portillon à l'intérieur de la soute et on a une vue sur celui-ci.

 

J'ai donc décidé de le graduer.

 

La première étape consiste à initialiser le 0 car on peut supposer que même s'il reste un peu d'eau au fond, la pompe ne peut pas forcément la capter. J'ai donc simulé une panne d'eau en ouvrant le robinet jusqu'aux premiers signes d'un reservoir vide. Finalement, on est pas très loin du réservoir complètement vide, mais il fallait en avoir le coeur net.

 

Ensuite, grâce au compteur d'eau dont j'avais parlé sur un ancien article de ce blog, j'ai commencé à remplir le réservoir par tranches de 10 litres.

 

P1020212.JPG

 

 Le compteur adapté sur le tuyau de remplissage

 

 

 P1020211.JPG

 

La première graduation

 

Tout en faisant cela, je surveillais l'évolution du tableau d'affichage. En fait, il indique 0% alors qu'il y a encore presque 20 litres dans le réservoir (si on est optimiste, on dira que c'est par précaution !!)

 

J'ai procédé de même pour tout le réservoir.

 

P1020214.JPG

 Le travail terminé

 

Pendant ce temps là, je me suis apperçu que la jauge affiche 100% à 80 litres ! (si on est optimiste, on dira.............. rien !!).

 

Le réservoir est donné pour 100 litres, et le débordement au remplissage intervient à 101 litres... Tout est donc bien optimisé.

 

Voilà, maintenant, il ne suffit plus qu'à ouvrir le portillon pour connaitre précisément le niveau d'eau restant en toute fiabilité. De plus, si la sortie ne nécessite pas d'emporter 100 kg d'eau, on peut aussi adapter facilement le chargement aux besoins.

 

 

 

 

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 16:21

Pour gagner un petit peu de place et optimiser le rangement de la soute, j'ai décidé d'utiliser la petite porte de la soute comme support pour le tuyau.

 

Il s'agit de le fixer grâce à de petites sangles.

 

Ces sangles sont fixées en croix sur la porte grâce à des rondelles et de petits vis parker (environ 1 cm de long).

 

P1000981.JPG

Fixation des sangles

 

 

 

J'ai ensuite découpé une mousse aux dimensions du tuyau afin qu'il ne raye pas le revêtement de la porte. Je l'ai collé au double-face.

 

 

P1000980.JPG

 

 Le montage prêt à l'emploi

 

 

 

Il n'y a plus qu'à sangler le tuyau.

 

P1000982.JPG

 Et voilà.

 

On peut bien entendu adapter ce montage à d'autres objets mais en faisant malgré tout attention au poids de ceux ci qui risquent d'arracher les vis. Pour les objets lourds, le mieux est qu'ils aient un point d'appui au sol et que les sangles servent uniquement de maintien. C'est ce que j'ai fait pour mes cales et ma rampe de scooter.

 

 

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 17:35

Les étagères au dessus de la plaque de cuisson sont très pratiques et grands sur le RAPIDO 983F mais il n'ont pas de barrière qui empêche les objets de tomber.

 

J'ai donc acheté un petit tube en alu que j'ai coupé 5 mm plus long que la largeur du placard.

 

J'ai ensuite fait deux trous borgnes au diamètre exact dans les cloisons de chaque coté du placard.

 

Il faut ensuite mettre les 2 bouts du tube dans les trous en le pliant légèrement et le tour est joué.

 

Et voilà le travail, on croirait presque que c'est d'origine.

 

 

P1020107.JPG

 

 

 

 

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 18:57

Dans la cuisine, il s'est posé le même problème que dans la salle de bain au niveau du placard. En effet, celui-ci est prévu pour recevoir le four en option, il est donc très haut, ce qui ne sert à rien.

 

Dans ce cas, il va supporter plus de poids (casseroles par exemple), le plexiglass ne peut pas faire l'affaire (ça tombe bien, j'en avais plus assez !!). J'ai donc fait découper un bout agglo d'un petit cm d'épais aux dimensions exactes du placards.

 

J'ai tout d'abord fixé de chaque coté de petites équerres en alu sur les parois du placard. 

 

Sur la planche elle même, j'ai fixé une autre petite cornière en alu pour éviter que les casseroles tombent. J'en ai profité pour insérer entre l'étagère et la cornière de l'antidérapant en plastique qui protège l'étagère et élimine (en principe) la glisse des objets.

 

Pour terminer, il suffit d'installer l'étagère à sa place et de mettre deux petites vis pour qu'elle tienne en place.

 

Voici la réalisation en photo.

 

 

 

P1000964.JPG

 

 

 

 

 

 

P1000965.JPG

 

 

 

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