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30 octobre 2019 3 30 /10 /octobre /2019 23:00

PAR JO GATSBY

PARIS (Music-lovers.over-blog.com) -- Le pianiste français Franck Amsallem jouait fin octobre 2019 sur la scène du Sunset-Sunside rue des Lombards en quartet avec Irving Acao (sax ténor), Viktor Nyberg (cbasse), Gautier Garrigue (batterie) pour la sortie de leur premier CD "Gotham Goodbye".

Ouvrant ce premier set retransmis en direct sur TSF Jazz, le quartet de Franck Amsallem attaque par un "From two to five" efficace et  très be bop, le pianiste ex new-yorkais en bonne forme offrant une belle surface d'impro au ténor plutôt "coltranien" Irving Acao, qu'une rythmique ultra classique encadre exactement entre deux remontées myxolidiennes en diable.

"In Memoriam", thème écrit par Amsallem et dédié à un ami musicien américain DCD, suivait dans un style beaucoup plus mélancolique, presque sombre n'eut été le phrasé très lumineux d'Acao, à découvrir pour sa spontanéité cousine quoique qu'encore jeune de celle d'un Émile Parisien made in Marciac!

"Gotham Goodbye", le titre du CD, évoque New-York où Amsallem vient de clore 25 années de séjour et de jazz pour retrouver des pénates hexagonales, "Gotham" étant un des surnoms de la grosse pomme.

 

La quadrature exacte du quartet


Lyrisme effectivement marqué par une longue pratique comme "sideman" de solistes divers, accords plaqués dignes d'un Mac Coy Tyner au plus haut de sa présence auprès de John Coltrane, le jeu d'Amsallem se laisse entendre avec plaisir mais ne surprend pas outre mesure, sauf dans les thèmes les plus bluesy, une qualité en fait dans un registre qui ne tient la route que dans la quadrature exacte du quartet qu'il a su réunir avec ses trois accolytes, dont les jeunes Viktor Nyberg et Gautier Garrigue impressionnent par leur rigueur et leur discrétion, bien adaptées aux morceaux joués.

Dominant dans l'ensemble ses collègues par l'énergie injectée en appui à leurs impros, le saxophoniste Irving Acao en volait presque la vedette au pianiste, assez fair play pour glisser entre deux thèmes "nous allons jouer quelque chose de plus lent sinon on va droit vers la crise cardiaque :)".

"Certains musiciens adorent les formes bizarres, j'ai décidé d'écrire un blues en 40 mesures au lieu de 12 d'ordinaire, que j'ai appelé Standard Four", explique Amsallem. Effectivement bizarre, mais qui tient la route! et prétexte à un solo de contrebasse de Nyberg que les auditeurs de TSF Jazz auront pu apprécier à sa juste valeur avant qu'Acao ne tente de le faire oublier, avec un nouvel envol au ténor aussi "je maîtrise le souffle en continu" et tout aussi réussi que les précédents.

Dans "Baton Rouge, Baton Rouge", hommage au New Orlinsse d'hier, Amsallem reprend une autre forme rythmique un poil inhabituelle dit-il pour "les intégristes", chaloupée, cousine des jeux a-rythmiques d'un Herbie Hancoq. Puis fait décoller Acao à la Sanders ou à la Shepp d'avant la guerre de sécession et Gautier  Garrigue explorant la décomposition des temps aux drums en 6/9 ou quelque chose d'approchant la virtuosité la plus pure. 
"Oui du 9", explique Garrigue, amusé. Pédagogue Amsallem!

 

"Vous jouez ensemble depuis longtemps?"


FA : "C'est surtout difficile de trouver des dates ensemble".
L'interview la plus courte de l'histoire du jazz, qui me rappelle ce que me répétait Claude-Henri Hay, le meilleur pianiste de l'ouest (de la Loire) d'une époque : "ce qui est intéressant chez les jazzmen, ce n'est pas de les écouter parler, c'est de les entendre jouer". Pas faux!

Pas faux. Surtout durant le 2nd set de ce concert  assez inhabituel finalement, débuté par un thème chanté par Amsallem, aux tonalités un rien brésiliennes ou a minima sud américaines, joué au soprano par Acao (Macao? AK oh?) vite revenu au ténor pour d'autres impros plus graves.

Suédois, le contrebassiste Viktor Nyberg a appris à jouer avec son père, comme le breton Eric Le Lann, le dentiste que chantait Boris Vian dans son blues éponyme, qui jazzait dans sa maison du Morbihan avec ses vieux amis et son fiston. Viktor Nyberg ajoute avoir fait une école de jazz aux States après ces enseignements paternels.

Entre les deux sets, Guarrigue et Nyberg boivent du rouge en parlant d'un défaut d'acoustique du mur en brique apparente peinte en blanc derrière la scène, où il verraient mieux un rideau bleu ou noir avec "Sunside-Sunset" imprimé en grand dessus!

Ce 2nd set, de taille à vous faire louper le dernier métro fermé ce soir là dès 22h15 et la matinée qui suit confirme certains des talents cités plus haut : le côté star montante d'Acao, la haute intelligence sensible du groupe d'Amsallem, son côté Papy & the juniors bien posé là, la justesse de Nyberg au jeu sportif et très bien calé à la bonne place au coeur du quartet, le jeu à la fois souple, en soutien des autres, créatif, tourné vers le public de Gautier Garrigue. 
Et l'aspect "classique" de leur musique, comme le be-bop sera sans doute encore joué dans cent ou deux cent ans si notre planète résiste à ce que les écolos et les non écolos lui font subir. Lol.

Mais je m'égare! pour finir avec "un vrai blues" dit le pianiste, son quartet joue un autre thème du CD intitulé "From twelve to four", au rythme binaire consommé, genre fin de set au Village Vanguard, mais moins "free", quoique très audible en fait. 

Et là encore, John Irving Macao nous offre une impro post be-bop au ténor qui laisse augurer le meilleur pour la bonne soixantaine d'années voire davantage qu'il lui reste à vivre et surtout à souffler dans ses cuivres. Bien parti le môme.

Mais en fin de compte, qu'est-ce qui fait le vrai talent du pianiste Franck Amsallem dans une soirée comme celle-ci? 

Dans son jeu en fin de 2nd set, à l'heure des braves ou à celle où des milliers de sidemen rêvent de faire le boeuf avec lui? Bigre! c'est peut-être qu'il nous a paru encore plus subtil, plus fin, plus émouvant qu'au début de son concert, comme si il réalisait que le lancement de leur fusée CD "Gotham Goodbye" était plus que chouette, avant d'aller en faire autant prochainement à Annecy et à Lausanne et nous l'espérons dès que possible à Paris de nouveau.

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17 janvier 2019 4 17 /01 /janvier /2019 02:01

Par Jo Gatsby


PARIS (Music Lovers) - Deuxième set de "Jazz on time", du Clément Blumen Quartet, featuring Clément Blumen (cbasse), Antonio Tritta (sax), le pianiste Richard Zaraf, le batteur Thierry Tardieu, très swing, un zeste de jazz seventies dans l'énoncé des thèmes par Tritta, après un premier set qualifié - à tort - de meilleure partie de la soirée par Blumen lui-même. 
Sans doute parce que sa maman était dans la salle.

Clément Blumen (fleurs en allemand), soliste, nous emporte avec délicatesse dans son univers composite au lexique enjolivé par une mémoire authentique, qui prend ses sources dans le be-bop US autant que dans le jazz européen des années qui ont suivi les trente glorieuses, celui que les grands festivals d'Antibes, Nice, Montreux ont aidé à émerger.

Au piano, Richard Razaf Racoto donne les lignes de fond de la toile, assure les bases rythmiques et offre homéopathiquement et avec talent quelques solis qu'un Mike Ratledge (Soft Machine) n'aurait pas détestés.

Le batteur Thierry Tardieu tient l'ensemble d'une main de bois, en particulier dans "C'est ainsi que les histoires commençent".

Le "Paradoxe" de ce quartet mené par un grand contrebassiste est qu'il est aussi un chef d'oeuvre d'équilibre entre solistes, rythmique, tonalité de l'ensemble. Sans fioriture, ni excés de zèle de l'un ou l'autre, la quartessence du jazz bien tempéré.

Final avec "Le blues du dernier Métro" pris au pied de la lettre par quelques mauvais coucheurs qui ont pris peur de le louper confirme le paragraphe paradoxal précédent. Just a pleasure.

Voir aussi sur : https://www.sunset-sunside.com

 

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 13:13

PAR JO GATSBY

PARIS (Music-lovers) - Chanteuse et pianiste au style éclectique, enrichi par des influences jazz, pop songs, classique, Kristina Vaughan est en concert pour la première fois sur la scène du Sunset-Sunside vendredi 29 juin en début de soirée, dans le cadre du Festival de jazz vocal 2018, 21ème du nom!

Kristina Vaughan en 2017, au piano dans une prestation réservée à quelques happy few (Photo Jo Gatsby)

Accompagnée par Marie Potosniak au violoncelle, chœurs et Rafael Meyrier  à la batterie, Kristina interprète en trio les nouveaux titres de leur premier CD sorti fin mai 2018, "The Art of Love", superbe série de thèmes au romantisme post-moderne tout à fait séduisant, pouvant rappeler le meilleur des meilleures chanteuses des dernières décennies tout en y ajoutant un indéniable personnalité artistique.

Revenue d'une longue période de vie en Grande-Bretagne où elle a rencontré quelques grands noms des scènes musicales qui la motivent, cette jeune jazz-singer et ses accompagnateurs mettent en orbite de la planète jazz/classique une musique d'une rare nouveauté. 

A ne manquer qu'avec un très bon prétexte, mais attention, découverte assurée, comme vous pourriez vous en rendre compte - le contact direct scène en moins - sur U-tube via:

https://www.youtube.com/watch?v=Kigl-a0wZbc

English view: "Kristina Vaughan composes impressionistic tunes reminiscent of broken cliffs, running water, angry skies. Influenced by such fine singer-songwriters as Tori Amos, Fiona Apple, Sinead O’Connor or Jeff Buckley, she’ll sing and murmur her engaging ballads to your ear. Born from the 2013 encounter between pianist-singer Kristina Vaughan and cellist Marie Potosniak, the band is now accompanied by the delicate drums of Rafael Meyrier. Together, they’ve just recorded their first album The Art of Love, whose 12 titles are so many variations on the theme of the art of loving."

A 19H VENDREDI 29 JUIN 2018 (PRUDENT RÉSERVER)

RESERVATIONS POSSIBLES PAR TEL AVANT 18H LE JOUR MÊME 33 (0)1 40 26 46 60

OU VIA INTERNET https://www.sunset-sunside.com/2018/6/artiste/3032/5452/

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 18:07

 

GD : Samuel Lecomte (batterie) Sophie Bourgeois (chant) Nolwenn Leizour (contrebasse)et William Lecomte (piano et arrangements)- Ph CJ music lovers

PAR  JO GATSBY


PARIS (Music-lovers) - Acompagnée par un trio piano contrebasse batterie de très bonne tenue, la chanteuse Sophie Bourgeois s'est produite au Sunside en alternant des standards, des thèmes de Cole Porter et quelques morceaux de son dernier CD intitulé "This is new", c'est nouveau. 

Et cela l'était. Sophie Bourgeois chante dans le plus pur style new-yorkais "because she is through with love"! elle est pourtant bordelaise et dispose d'un fan club fidèle datant de ses années de fac dentaire au Port de la lune, métier qu'elle exerce toujours, entre deux tours de chant à Paname ou ailleurs.

"Ces petits riens" de Serge Gainsbourg ne lui font pas peur, "rien c'est bien mieux que tout", Sophie B le chante comme si de rien n'était, "mieux que de penser à vous". Ni la célèbre "Javanaise", arrangée de main de maître par le pianiste et arrangeur (William Lecomte) inspiré, inspirant.

Lorsque William Lecomte joue en intro d'une romance digitale un rien rive gauche d'une époque qu'on croyait finie, Sophie B parcourt la poétique des sixties parisiennes made in Astor Piazzola avec talent, puis se lance dans un "speak low" en traversant l'Atlantique d'un seul coup d'aile pour vous offrir un scat élaboré, posé, tranquille, rapide, en équilibre sur la ligne de basse précise de (Nolwenn Leizour, grande improvisatrice) dans un  "speak low" tonique, servi par les rythmes synchrones d'un batteur à chapeau tout à fait présentable (Samuel Lecomte, frère du pianiste, installé en région nantaise).

Sophie B aime aussi Kurt Weill,  l'auteur de "This is new" et de "Mac the Knife", qu'elle chante avec juste assez de personalité et assez lentement pour qu'il soit méconnaissable, original et superbe dans ses changements de demi-tonalités.

Et quand Sophie B se lance dans un duo voix-contrebasse avec Nolwenn Leizour, "the see, the sky and you and I", bluesy à souhait, c'est encore une autre page qui se tourne, à deux doigts du silence du grand Miles Davis, "accessoirement", dit Sophie.

Eux aussi font du jazz sans le savoir, comme Monsieur Jourdain de la prose chez Molière, et c'est bien comme ça que c'est bon, le "jaze"!

Et en guise de bis, la miss B comme Bordeaux ou Bourgeois se la joue "À bicyclette" mode Montand avant Simone. Un medley idéal pour présenter son quartet, chauffe Sophie!

Le plus sympa pour Sophie B étant peut-être l'after show dans une brasserie du Chatelet avec ses copains de dentaire Bordeaux venus l'écouter chanter à Paris depuis le Pays Basque et le grand Sud-Ouest :)

More via www.sunset-sunside.com

 

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 00:10
Gary Bartz Quartet au Sunside

Par Jo Gatsby


PARIS (Music-lovers) - Le saxophoniste (soprano, alto) Gary Bartz jouait récemment en quartet au Sunside de Paris, en quartet avec Barney Mc All (piano), James King (contrebasse), Greg Bandy (drums). Fabulous.


"Je ne joue pas je raconte une histoire, la musique est une méditation pour moi", m'explique Barney Mc All, sideman de Gary Bartz, l'un des meilleurs saxophonistes contemporains qui fut l'accompagnateur du pianiste américain Mac Coy Tyner après la disparition de John Coltrane.

Gary Bartz parle, chante et joue comme il respire, créant instantanément le lien avec son public, sans s'arrêter entre les morceaux, enchaînant un standard avec un thème de la tradition funfair comme d'autres enfilent des perles ou font l'amour.


Gary a commencé à jouer en scène à onze ans avec des pointures du jazz. Il ne connaissait pas la musique et dit qu'il jouait seulement ce qu'il entendait, c'est tout! Gary aime jouer dans "de vrais night-clubs où les gens peuvent danser". Il ouvre des yeux ronds quand je lui dis que le Sunside a été créé dans un vieil immeuble parisien, où quelques siècles de vie et de commerces divers l'ont précédé. Gary n'a de Gary que le prénom, il pourrait s'appeler Omar Sy dans le film les Intouchables ou Gaspard Hauser ailleurs, au cinéma.


Gary parle de sa grand-mère qui était sa baby sitter et qui s'est endormie pour toujours en sa présence quand il avait deux ans, ce qu'il a compris par la suite.


L'incroyable cohésion de son quartet de virtuoses fait le reste : King est le roi de la "grand-mère", Greg le Brandy des drums, flegmatique comme pas deux, entre anatoles et breaks, thèmes et solis, l'ensemble coule de source, au meilleur niveau d'expression, de poésie et de style. Réconfortant et vrai.


Ne pas manquer :
Ben Sidran quartet les 10, 11, 12 novembre


www.sunset-sunside.com

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24 octobre 2015 6 24 /10 /octobre /2015 16:07

PAR JO GATSBY

Le grand pianiste français Martial Solal revient jouer au Sunset-Sunside du 10 au 11 décembre 2015 en duo avec le saxophoniste Dave Liebman, pour une série de concerts qualifiés à juste titre d'historique par le programmateur maison Stéphane Portet.

 

Martial Solal fait aujourd'hui partie des grands doyens de la musique jazz mondialisée, après près de 60 années de scènes diverses, de composition comme la musique du film"A bout de souffle" de Godard, étant considéré par les érudits de la Philharmonie de Paris comme le musicien le plus important depuis Django Reinhardt, pas moins!

 

Pour notre part, le souvenir de ce que Martial Solal a joué et enregistré en compagnie de nombre d'immenses musiciens de sa génération comme Stéphane Grappelli, Lee Kunitz, ou plus jeunes que lui comme Eric Le Lann (Tptte), Joachim Kühn (piano et orgue) a marqué la seconde moitié du XXe siècle comme le début de celui-ci.

Proche de son public, virtuose ET excellent sideman aux côtés des plus grands de ses pairs, Martial Solal a mené de surcroît une grande carrière de pianiste soliste dans le monde entier.

"Reconnu comme l'un des plus importants musicien de jazz à avoir émergé en France, comptant parmi les rares à avoir conquis l'admiration de ses homologues américains (Duke Ellington se fendit à son égard de compliments des plus élogieux), Martial Solal a fait office de « parrain » pour toute une génération de pianistes, notamment au travers d'une émission radiophonique sur France Musique dans laquelle il invita les plus brillants représentants de ses jeunes confrères, dont certains reconnaissent son influence : Manuel Rocheman, Jean-Michel Pilc, Baptiste Trotignon, Franck Avitabile, etc. La création par la Ville de Paris en 1998 d'un concours international de piano jazz portant son nom rend hommage à son talent, tout comme l'attribution en 1999 du Jazzpar Prize, le « prix Nobel » du jazz", poursuit à son sujet le site web de la Philharmonie de Paris. Autant dire l'un des pères du jazz français actuel, voire bien au-delà de l'hexagone!

 

PRATIQUE - Les 10 et 11 décembre 2015 en deux sets chaque soir au Sunside

http://www.sunset-sunside.com/2015/12/artiste/2082/3407/

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 14:16

Par Jo Gatsby

CHET_BAKER.png

(Ph SD Archives Sunset-Sunside)

PARIS (Music-Lovers) - Personnage et musicien hors norme, fragile et rebelle à la fois, figure des années 1950 décédé en mai 1988 voici 25 ans cette année, Chet Baker était un trompettiste et chanteur de génie, nous écrit Stéphane Portet, responsable de la programmation du Sunset-Sunside à Paris. Il a fréquenté ardemment les clubs de jazz parisiens et en particulier le Sunset. Le Sunset-Sunside de Paris et quelques-uns des meilleurs jazzmen et women français vous proposent en octobre un très bel hommage à ce géant de la trompette jazz dont le style a influencé plusieurs générations de musiciens dans le monde. Pour l'avoir entendu jouer en France en 1983, je peux vous assurer que ce souvenir est totalement indestructible. Chet was the best!

11/10 : Elisabeth Caumont “Chet Baker mon amour” Quintet
Concert à 21h – Entrée 25/22 euros
Elisabeth Caumont – vocal ; Luca Bonvini – trompette ; Benoit de Mesmay – piano ; Mauro Gargano – c.basse ; Andrea Michelutti - batterie
Il y a 20 ans, Elisabeth Caumont écrivait « Chet Baker mon amour ». Dans cette magnifique chanson, elle faisait une déclaration d’amour au trompettiste et chanteur Chet Baker et lui demandait de rester parmi nous. Il disparaissait quelques mois plus tard dans de tragiques circonstances.

Pour rendre hommage à ce légendaire jazzman américain disparu le 13 mai 1988, Elisabeth Caumont partagera la scène avec le charismatique trompettiste Eric le Lann, étoile du jazz français et ami de longue date. Les excellents et tout aussi fidèles Benoit de Mesmay, Luca Bonvini, Andréa Michelutti et Mauro Gargano, feront également de cette soirée un moment unique de rencontre entre la musique et les mots d’Elisabeth, qui nous disent son amour du jazz. 

12/10 : Eric Le Lann “I remenber Chet” Trio featuring Nelson Veras
Festival “Jazz sur seine”
Concert à 21h30 – Entrée 25/22 euros
Eric Le Lann – trompette ; Nelson Veras – guitare ; Matthias Allamane – c.basse
Le trompettiste breton a une carrière à faire tourner la tête. Après avoir débuté aux côtés de René Urtreger, Aldo Romano, Pepper Adams ou encore Martial Solal, il joue au cinéma avec Dexter Gordon et Herbie Hancock dans le film "Autour de minuit" de Bertrand Tavernier. Alternant composition pour le cinéma, jazz fusion (avec Paco Sery et Mike Stern) ou chanson française (il a joué avec Edith Piaf et Charles Trénet), Eric le Lann nous dévoile aujourd'hui son nouveau projet en trio, en hommage à l'une de ses idoles: Chet Baker. A déguster sans modération.

13/10 : Hommage à Chet Baker avec Fabien Mary “Love for sale” Trio
Festival “Jazz sur seine”
Concert à 20h30 – Entrée libre
“Si Fabien Mary, armé de pied en cap, était apparu sur la scène du jazz vers 1960, nul doute qu'il eût été sacré meilleur trompettiste français de hard bop. Tentez l'expérience avec un amateur sagace, faites-lui écouter Conception en aveugle, il dira : Kenny Dorham, Lee Morgan, Donald Byrd ? De Kenny Dorham, Fabien Mary a la sonorité claire et pas cuivrée, le phrasé précis, l'habileté à enchaîner les idées en suivant tous les accords de passage, l'énergie contenue. Fabien Mary, 34 ans, est donc le meilleur trompettiste hard bop français et le premier des revivalistes” , écrit Michel Contat. Pour l’occasion, il remet au goût du jour le répertoire West Coast de Chet Baker. 


Du 11 au 13 octobre 2013

Renseignements : Stéphane PORTET
Sunset – Sunside
60, rue des Lombards – 75001 Paris
www.sunset-sunside.com

www.myspace.com/sunsetsunsidejazzclub

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 00:39


JO GATSBY

PARIS (Music-Lovers) - A deux pas du boulevard Raspail, rue Vavin à Paris, dans le 6e, Claudia Pereira et Francis Demange peuvent à présent jouer et chanter "Cry me a River", "My Favorite things" "Spain" et d'autres standards, grâce à Alain Ouandji, à sa femme, son fils, son oncle et sa nièce, qui ont ouvert JAZZ ACT au début 2012.

La programmation, à la fois sympa et ouverte au jazz pro, amateur, au classique, au chant, surprend par sa qualité.

Le Fabien Mary Octet, le quartet de Luigi Grasso, Laura Citores sont attendus en juillet.

Une petite faim? Vous pourrez aussi goûter en musique fromages affinés, panache de saumons fumés, fromage blanc au coulis de fruits rouges, le tout arrosé de vins du terroir selon l'humeur du jour, provenant de plusieurs régions

More details : www.jazzact.net

10€ la boisson qui tient lieu d'entrée, au 28, rue Vavin, Métro ND des Champs

Tel.: 06 19 31 97 18

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 19:34

PAR JO GATSBY


 

Samedi 10 décembre, a eu lieu une rencontre exceptionnelle entre les meilleurs comédiens français de théâtre d'improvisation et le Big Band Note Bleue, de Saint-Barthélemy d'Anjou.

 

Cette soirée d'exception a eu lieu à  l'Espace LONGUENEE de La Meignanne au Plessis-Macé, à 20H45.

Un grand match d'Improvisation Théâtrale y était organisé par  La LIMA, compagnie angevine de théâtre d'improvisation, qui se produira versus La LIFA (groupe de Paris), mon tout a eu lieu sur des ambiances swing et jazz interprétées en direct live sur scène  par Le Big Band NOTE BLEUE (St Barthélémy d'Anjou).

 

Une autre soirée analogue aura lieu en mars au Théâtre du Quai à Angers.


Réservations à la FNAC et dans vos lieux habituel d'achats de spectacles.

2 heures de spectacle complet! 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 21:42

PAR JO GATSBY

MAIA-VIDAL.jpg


David Beaugier (Crammed discs) annonce la sortie du vrai premier disque de la musicenne, chanteuse, artiste d'origine états-unienne mixte Maïa Vidal, "God is my bike", chez Crammed Disc.

David explique que Maïa Vidal joue du violon, de l'accordéon, de la guitare, des percussions, d'instruments jouets et de sa voix incomparable pour créer un univers absolument captivant. Il nous dit qu'elle "pimente son songwriting résolument moderne d'un soupçon de mélodies désuètes, et nous emmène dans un voyage à la fois tendre et cruellement honnête, sans jamais se départir de son sens de l'émerveillement.

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MAÏA VIDAL • God is my Bike -> 31 octobre 2011 

‘God is My Bike’ ("Dieu est mon vélo") est un premier album qualifié par David B. de "très frais et étonnamment mûr, venant d'une artiste aussi jeune". Faîtes un tour en scène avec Maïa en utilisant les liens proposés et vous comprendrez vite ce qu'il veut dire!

Ce CD a été enregistré à Barcelone par Gius Cobelli, qui l'a co-réalisé avec Maïa et qui a également joué de la trompette et de la batterie.

Marc Ribot joue de la guitare sur deux titres. Maïa, précise David Beaugier (Crammed D) a assuré toutes les autres parties instrumentales ainsi que l'univers visuel (graphisme et vidéos) qui accompagne ses chansons. C'est en fait le 2e album de Maïa Vidal, après ‘Poison’, un EP autoproduit qu'elle a fait paraître sous le nom "Your Kid Sister", album dans lequel comptines hantées et valses nostalgiques s'avéraient être des reprises de morceaux punk emblématiques du groupe Rancid, en hommage aux chansons que Maïa adorait quand elle avait quinze ans.

Maïa est née aux Etats-Unis, de parents franco-espagnol et germano-japonais, précise son agent, qui note qu'elle a étudié à Montréal, a vécu deux ans à Barcelone, et partage désormais son temps entre New York et Paris. Tout ce qu'il faut pour tenter une sortie, surtout lorsqu'on écoute ...ou que l'on regarde ce qu'elle fait :)

 MAIA-Vidal_wildthing_lores.jpg

 http://www.youtube.com/watch?v=8Ed8u4IxY3I 
http://www.thefurioussessions.com/maia_en.html 
http://www.youtube.com/watch?v=xSa0JALij-k




EN CONCERT
10.11  (FR)  ST LO, Festival Rendez-vous Sonique
17.11  (FR)  LILLE, La Péniche
18.11  (BE)  BRUXELLES, Potemkine
21.11  (DE)  HAMBURG, Knust
22.11  (DE)  BERLIN, Festsaal Kreuzberg
24.11  (DE)  FRANKFURT, Brotfabrik
26.11  (BE)  BRUGES, Cactus
29.11  (ES)  TALLIN, Concert Hall
02.12  (FR)  RENNES, Festival Bar en Trans
05.12  (FR)  LA ROCHELLE, Le Chantier des Francos (jusqu’au 9.12)
16.12  (FR)  MAUBEC, La Gare
19.12  (JP)  TOKYO, Shibuya Ax

22.12  SP)  BARCELONA, Sala Apolo
11.01  (NL)  GRÖNINGEN, Eurosonic
01.02  (FR)  ST JEAN DE LA RUELLE, Festival Rue de L'accordéon
09.02  (FR)  FRANCHEVILLE LES BAS, Iris



SORTIES CRAMMED DISCS : AUTOMNE 2011
- MEGAFAUN • Megafaun -> 26 septembre 2011

- LA CHIVA GANTIVA • Pelao -> 17 octobre 2011
- MAÏA VIDAL • God is my Bike -> 31 octobre 2011
- BALOJI • Kinshasa Succursale -> 21 novembre 2011
- THE REAL TUESDAY WELD • The Last Werewolf -> novembre 2011

Ils sont fous ces belges :)

http://www.crammed.be

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