[Tous les mercredis, avec Zette, MHF, Cortisone, Orfeenix, Joufflette, Chabada et Papiluc nous parlons de nos premières fois. N'hésitez pas à participer sur vos blogs ou dans les commentaires... ]
Dans quelques jour, le PS ouvre les urnes avec sa primaire et c'est l'occasion pour nous d'évoquer nos premiers votes.
J'ai toujours tenu le droit de vote en haut-grade, non seulement parce que c'est un devoir de citoyen mais aussi parce que c'est un symbole démocratique fort, un symbole pour lequel on s'est battu et pour lequel certains meurent encore.
Déjà quand j'étais au collège, les élections des délégués de classe étaient des évènements qui me tenaient à cœur. Je ne me présentais pas car je n'avais ni le charisme, ni les couilles pour le faire. Et puis j'avais pas tellement d'amis (alors qu'on le sait, la politique c'est surtout qu'une question de réseautage!). Toutefois, j'accomplissais toujours mon devoir avec sérieux et enthousiasme ; je sélectionnais le camarade qui me semblait le plus apte à répondre aux attentes de la classe, celui qui ferait au mieux le lien avec le professeur.
Quand je suis entrée en 1ere au lycée, mes couilles avaient poussées et j'étais amie avec toute la classe. Tout le monde m'aimait (ou me le faisait croire). Du coup, les inséparables copines Ludi et Lilith se sont présentées aux élections de déléguées pour la seule classe littéraire du lycée. Et ça a marché mes cocos!
Élues presque à l'unanimité, nous étions fières et engagées. Nos camarades nous avaient choisie pour accomplir une mission, ils nous faisait confiance pour les représenter et nous étions investies d'une grande responsabilité.
Je crois qu'on a été bonnes puisque l'année suivante en Terminale, la même classe nous a ré-élues. Et les profs étaient ravis de ce choix, ils savaient que ce rôle nous étaient destiné.
Après la réélection, confrontées à une telle popularité, Ludi, moi et nos chers militants avons sérieusement envisagé de créer notre propre partie : le PPPCA (le Parti Politique Pas Comme les Autres). Car face à une confiance si sincère de la part de nos électeurs, nous étions prêtes à aller de l'avant et à changer le monde.
Et puis finalement, le PPPCA à voté pour sa propre dissolution, avant même d'avoir été officialisé.
Parce que y'a pas que la politique qui peut changer le monde.