Max GALLO (416)

 

Max Gallo

07/01/1932 – …

Romancier à succès, l’un des plus féconds de ces dernières années, Max Gallo est né en 1932 à Nice. D’abord professeur, agrégé d’histoire, docteur ès lettres, il a enseigné l’histoire contemporaine au lycée puis à la faculté des lettres de Nice et enfin à l’Institut d’Etudes politiques de Paris. Il a consacré de nombreux ouvrages historiques à l’étude du XX’ siècle. En 1972, il publie son premier roman Le Cortège des vain-queurs. Avec La Baie des Anges (1976), une trilogie roma-nesque, il connaîtra un immense succès. Auteur d’une dizaine de romans (dont Un pas vers la mer et Les Hommes naissent tous le même jour) il a fait l’unani-mité de la critique. Ses livres ont été traduits dans de nombreux pays. Max Gallo a collaboré à différents journaux. Il est actuel-lement éditorialiste à L’Express.

 

                                               

 

 

6522              Belle époque

Un frère et une sueur Julia, fêtée dans les salons parisiens du début de ce siècle, et surnommée la grande Julia Bataille; Mathieu, révolté, pourchassé et, pour finir, accusé d’assassinat. Elle, sur le versant doré de ce qui deviendra la Belle Époque, femme de lettres, maîtresse des hommes politiques en vogue et des directeurs des grands journaux; lui vivant d’expédients, employé agricole, dynamiteur sur le chantier du canal de Panama, éternel marginal en butte aux persécutions et à l’injustice. Et pourtant, rien ne les détournera l’un de l’autre, ni les succès de Julia, ni la mort de Mathieu.
Julia et Mathieu, deux destins tragiques qui tissent un grand roman de passion et de vérité, deux êtres exceptionnels qui constituent les deux visages de la Belle Époque, ce temps aux origines du nôtre superbement restitué par Max Gallo, avec ses personnages hauts en couleur, ses affaires sordides, ses grandes aventures et ses petites manœuvres.
 
 

14166            L’ambitieuse

Adolescentes, elles ont parcouru à cheval les solitudes verdoyantes du Jura.
A vingt ans, pressées de vivre, elles ont saisi au vol les enthousiasmes des années 70 : liberté des mœurs, émancipation féminine, engagement politique, passions et ambitions… Aurore est devenue avocate. Isabelle, sa sœur, inspecteur des Finances, connaît une brillante ascension qui après mai 1981 l’installe au cœur du pouvoir politique. Leurs vies entrecroisées reflètent les élans, les tourments, les bonheurs et les échecs de la société d’aujourd’hui.
La quarantaine passée, elles peuvent dresser un premier bilan de leurs amours, de leurs carrières. Ont-elles payé trop cher ? Cela valait-il la peine ? 

 

13523            L’amour au temps des solitudes

Lorsqu’ils se rencontrent par hasard dans une rue du Paris d’aujourd’hui, elle, Jeanne Guilcher, et lui, Vincent Janovers, Ont déjà une vie derrière eux. A quarante ans, ils ont des nostalgies, des regrets, des attaches, une histoire. Et cependant, ils sont seuls face à leur angoisse : un drame vient de la frapper; un remords le tenaille. L’époque les inquiète. Ils sont desemparés. Peuvent-ils encore aimer?
Autour d’eux se joue une comédie humaine à laquelle ils doivent participer. A leur suite, le roman nous fait explorer ce milieu que l’actualité, les pouvoirs et les apparences obsèdent. Il y a là l’écrivain célèbre et la directrice de magazine, le reporter et le financier, bien d’autres encore. Mais chaque masque social cache un désarroi, souvent aussi des lâchetés ou un mystère. Parce qu’ils refusent de se prêter au jeu, qu’ils ont renoncé aux simulacres, Jeanne et Vincent font éclater l’imposture, et leurs vies basculent. Ainsi s’éclairent peu à peu le passé des uns et des autres, l’histoire d’un demi-siècle avec ses violences, ses trahisons, ses héroïsmes, ses illusions.
Quelles sont les couleurs de l’amour, à mi-vie, entre un homme et une femme? Jeanne et Vincent s’interrogent, se confient. Ils commencent à espérer – ce drôle de mot qu’ils ne concevaient même plus – que, grâce à l’autre, ils vont pouvoir accepter ce qu’ils sont, ce qu’est pour eux et autour d’eux la vie. Quand elle prend le visage d’une guerre qui se déroule aux portes de notre Europe, Jeanne et Vincent s’y plongent comme par défi, pour tenter de sauver, si près et si loin de la comédie dont ils se sont détournés, ceux qui subissent dans leur chair la tragédie de l’histoire. Peut-être est-ce ainsi, par un exigence de vérité, que commencent, en ces temps de solitudes, les amours adultes.
 
 

5902                 La demeure des puissants

Deux banquiers froidement abat-tus : pourquoi? Un homme s’accuse : Julien Vanco. Il a quarante-huit ans. Marié, père de deux enfants, brillant cadre supérieur ; il connaît bien les deux victimes.
Que cachent ce double meurtre et ces aveux ? Julien Vanco poursuit-il une vengeance long-temps mûrie ? A-t-il accompli, sous l’empire de la passion ou de la jalousie, l’un de ces actes fous qui brisent parfois la vie des hommes les plus sages ? Ou bien son geste extrême n’est-il qu’un épisode de cette guerre cachée que se livrent les " puissants ", pour contrôler industries, marchés, brevets, crédits et contrats ?
Crime remords ? Crime dénonciation ? Crime machination ? Crime d’amour ? Tour à tour attachant, naïf, lucide, amoureux ou désespéré, Julien reste miraculeusement un homme parmi les requins. Complice repenti ? Révolté courageux ? Vivante énigme : le fascinant personnage d’un grand livre de colère, de justice et de passion.
 
 

14469                La femme derrière le miroir

Qui a étranglé Claire Garneray, l’animatrice vedette de la chaîne RTE, experte en l’art de susciter les confidences les plus douloureuses sous le regard de millions de téléspectateurs ? Et quelle femme était cette star, séduisante et ambitieuse, provoquant tour à tour l’adulation et la haine sans jamais rien livrer d’elle ?
Pour le comprendre, l’inspecteur Milner devra passer de l’autre côté de ce miroir truqué, trompeur, qu’est devenue la télévision. Il lui faudra aussi débrouiller l’écheveau des relations ambiguës qui unissaient Claire à Bernard Terraz, principal actionnaire de RTE. Des relations dont le secret, au-delà d’eux, se noue peut-être dans un fait divers des années 30, en Savoie, qui mit leurs familles aux prises…
Poursuivant l’ambitieux projet de sa Machinerie humaine -, Max Gallo nous entraîne ici dans les coulisses d’un monde médiatique où fa manipulation, le viol des consciences et des vies, au nom de l’argent et du pouvoir, corrompent tous ceux qu’ils touchent.
 
 

9681              La fontaine des innocents

Bien qu’il ait été successivement professeur d’histoire contemporaine, éditorialiste à L’Express durant dix ans, député à l’Assemblée nationale, secrétaire d’Etat, puis député européen, Max Gallo est d’abord un écrivain qui a déjà publié une oeuvre importante qui compte plus de quarante livres.
Dans ses romans (La Baie des Anges, – une trilogie tirée à 500 000 exemplaires, Un pas vers la mer, Une affaire publique, Lé Regard des femmes et plus d’une quinzaine d’autres), ses études historiques (La Nuit des longs couteaux, etc.), ses biographies (Garibaldi, Vallès, Robespierre, Jaurès, Rosa Luxemburg), ses essais (La gauche est morte, vive la gauche et bien d’autres), il tente de raconter et de comprendre comment vivent, pensent, aiment, créent lés êtres comment ils peuvent conquérir leur liberté dans la société et face aux systèmes, aux préjugés, aux déterminations qui les mutilent.
Il est marié et père d’un enfant de huit ans.
Une affaire intime (roman publié en 1978) a été adapté au cinéma sous le titre Boulevard des Assassins, rnis en scène par Boraine Tioulong, avec comme principaux interprètes Marie-France Pisier et Jean-Louis Trintignant.
Son dernier roman publié, L’Amour au temps des solitudes (Fayard), prolonge l’exploration et la peinture des moeurs et sentiments dé notre temps commencée avec La Fontaine des Innocents.
Cela commence avec la nuit qui tombe, un soir de décembre 1989, autour de la Fontaine des Innocents, dans le quartier des Halles, à Paris.
Une jeune femme, Anne-Marie Bermont, est agressée au milieu de la foule. Ce n’est même pas un fait divers, à peine un incident comme il s’en produit chaque jour des dizaines dans l’immense capitale. Mais, pour Anne-Marie, le coup qu’on lui a porté déchire la trame de son existence.
Max Gallo suit cette jeune femme, victime de ce qu’est devenue la Ville. II mène l’enquête, fait sortir de l’ombre une foule de personnages dont les vies se croisent.

 

14404             La part de Dieu

Pour avoir voulu aimer librement l’homme qu’elle avait choisi, Amina, jeune musulmane d’une cité d’immigrés, dans la banlieue de Clermont-Ferrand, subit les brimades de son frère Hocine, militant intégriste, dont les appels à la guerre sainte trouvent écho parmi une population que le chômage laisse à la dérive.
Et puis la violence surgit : d’étranges assassinats rituels, sur lesquels le commissaire Beaufort tentera de faire la lumière, dans un contexte où les souvenirs historiques – c’est à Clermont, en 1095, qu’Urbain II prêcha la première Croisade contre les «infidèles» – se mêlent aux désarrois présents pour mettre le feu dans les consciences. Animés par un même rejet de l’intolérance, Beaufort et Amina, le policier vieillissant et la jeune femme en révolte, vont bientôt être attirés l’un vers l’autre. Et dans un monde qui cède à la haine, leur union se voudra un acte d’espoir.
Poursuivant sa Machinerie humaine, suite romanesque en dix romans commencée avec La Fontaine (les innocents, et que prolongent notamment Le Condottiere et Le Fils de Klara II., Max Gallo aborde ici un des problèmes cruciaux de notre société, avec un réalisme et tune lucidité qui le placent dans la descendance de Balzac et de Zola.
 
 

6400                Le beau rivage

« Je ne connaissais pas la force de notre passion. Je mesure aujourd’hui seulement que les autres femmes n’ont été que des passantes. Toi, tu es demeurée en moi. » Ainsi parle Henri Monti. Devant lui, une femme, proche de la mort, sa mère.
Un fils peut-il accepter ce scandale insupportable : la disparition de celle qui lui a donné la vie? Henri Monti refuse, s’obstine, raconte pour que sa mère vive encore, aussi longtemps que l’éternité fragile d’un livre.
Alors le passé s’anime, des silhouettes surgissent qu’on n’oubliera plus. Voici La Mora, une paysanne fière et courageuse qui, à la fin du siècle dernier, travaillait dur dans la plaine orageuse du Pô. Voici Giulio d’Albano, don juan de province, artiste photographe, bohème et fantasque, dont la vie est une suite de mirages. Ce sont eux, La Mora et Giulio, qui vont donner naissance à Mafalda, la mère d’Henri Monti.
Ce livre d’émotion et d’amour, en souvenir de Mafalda, sonne comme l’adieu toujours recommencé d’un fils à sa mère.
 
 

13856            Le Condottiere

Une jeune Française, Ariane, est retrouvée noyée dans les eaux sombres du lac de Côme. Que faisait-elle dans les alentours du puissant Carlo Morandi, le « Condottiere », maître d’un empire financier mêlant télévision, haute-couture, publicité, football, dont la somptueuse propriété domine le lac, non loin du village où Mussolini fut abattu?
Fou de douleur, le père d’Ariane, directeur d’un quotidien parisien, envoie en Italie une intrépide journaliste américaine. À Parme, le juge Roberto Cocci, décidé à laver son pays de la corruption et du crime, a déjà commencé son enquête…
Max Gallo poursuit ici son exploration, commencée avec La Fontaine des Innocents puis Les Rois sans visage, d’une société où la puissance et l’argent broient secrètement l’être humain, écrasant peu à peu toute résistance morale. Une ambitieuse fresque romanesque, passionnante comme un thriller, puissante et vraie comme du Balzac.

5610             Le cortège des vainqueurs

De l’année 1917, et sur ce front italien où le jeune Hemingway fait alors l’épreuve de la guerre, aux années 70; de la Rome violente des années 20 au Berlin sanglant de 1934; d’Addis-Abeba menacée au Paris du Front populaire, de la collaboration et de la Résistance, et jusque dans les plaines du Don – c’est, à travers le destin de Marco Naldi, toute l’histoire d’une génération européenne que Max Gallo dresse devant nous. Dans le cortège des vainqueurs ou solitaire, à travers les événements, les hommes et les femmes – il y a, dans ce roman, d’admirables figures de femmes – partout, Marco Naldi cherche une réponse au sens de la vie, au sens de l’histoire. Sa quête, ses interrogations, ses ferveurs et ses doutes, comment ne pas les partager? Marco Naldi est " un héros de notre temps " et son histoire une des plus significatives du milieu de ce siècle.


 

9732             Le regard des femmes

Le regard d’une femme, ce peut être le destin d’un homme.
Un soir, ainsi, Philippe Guibert surprend dans les yeux de Lisa, son épouse, ce qu’il est, ce qu’il a cessé d’être pour elle, ce qu’il est devenu. Il croyait avoir réussi sa vie. Il avait les apparences de la puissance et de l’intelligence. Membre de la Commission européenne de Bruxelles, énarque, il est de ceux qui décident de l’avenir de l’Europe. Belle carrière. Et brusquement, alors qu’il affronte le tournant difficile de la cinquantaine, le regard de Lisa, lucide, impitoyable, le juge et l’atteint. Il comprend que tout les oppose. Lisa ne le désire plus. Elle vit avec lui par habitude, peut-être par pitié. Plus jeune que lui, exigeante, indépendante – elle est professeur d’université -, sincère, elle se veut libre. Elle récuse, méprise le monde politique, ses habiletés, ses vanités, ses mensonges, son oubli des valeurs simples de la vie. Elle conteste ce jeu de rôles qu’incarnent Philippe et ses collègues, le président de la Mais ce qui se joue entre Lisa et Philippe, ce n’est pas seulement leur propre vie. Autour d’eux, Max Gallo fait surgir toute une société européenne, celle qui gravite autour des nouveaux pouvoirs, qui voudrait faire croire que « l’épave enfouie » n’existe pas pour elle. Mais Vassos, le journaliste grec, Karl Grueber, le poète allemand, chacun de ces Européens qui croisent Lisa et Philippe, les provoquent ou les séduisent, ont un passé, une « épave enfouie ». Ce qui les distingue, ce qui oppose Lisa à Philippe, ce qui la rapproche de Karl Grueber, ce sont bien deux manières de vivre, d’être dans l’Europe d’aujourd’hui. Lisa choisit la passion contre le pouvoir, l’amour contre l’indifférence, la sincérité contre l’habileté, le désir contre la possession, la mémoire contre l’oubli, son regard de femme contre les yeux vides.
 

 

5475             Les hommes naissent tous le même jour

                                              Tome I : Aurore

Un jour, le 1er janvier 1900, sept enfants naquirent en sept lieux différents du monde. Le premier, Allen Roy Gallway, né à San Francisco, était le fils d’une blanchisseuse et d’un marin. Le deuxième, Lee Lou Ching, vit le jour à Wushi, un village proche de Shanghai. Son père était paysan, sa mère mourut en lui donnant naissance. Le troisième était une fille, Anna Spasskaia. Ses parents habitaient Saint-Pétersbourg où son père était ingénieur dans une grande usine métallurgique. Le quatrième, Karl Merminger, naquit dans une famille bourgeoise de Munich. Le cinquième et le sixième étaient des filles. L’une, Sarah Berelovitz, avait pour père un marchand juif de Varsovie. L’autre, Dolorès, fille d’une Indienne de La Paz morte au moment de l’accouchement, fut adoptée par un père jésuite. Le septième, Serge Cordelier, était le fils d’un professeur de physique au Collège de France. Sept enfants, le même jour, le premier jour du siècle. Que vont-ils devenir au fil des ans? Max Gallo, dans ce grand roman-fresque, fait se croiser leurs destinées, qui racontent ainsi notre temps. Allen Roy Gallway sera marin comme son père, puis à force de volonté il deviendra écrivain et journaliste. Lee Lou Ching s’en-gagera dans les rangs des révolutionnaires chinois. Anna Spasskaia, sensible, enthousiaste, sera entraînée dans la tourmente qui bou-leverse la Russie. Sarah Berelovitz, installée à Paris à la mort de son père, sera une pianiste de renommée internationale et parcourra l’Europe. Dolorès épousera un diplomate américain en poste à Berlin, Moscou, Paris. Serge Cordelier deviendra un haut fonction-naire français. Karl Menninger, engagé en 1917 dans l’armée alle-mande, participera à la tragédie du nazisme. Max Gallo fait se côtoyer, se rencontrer ces hommes et ces femmes qui nous deviennent proches, dont nous partageons les amours et les espoirs. Leurs vies, commencées en des lieux si éloignés, nous montrent que les hommes, quelle que soit leur patrie, « naissent tous le même jour », qu’ils se ressemblent. En 1939, arrivés au « milieu de leur vie », ils ont encore devant eux le temps des grandes épreuves, la guerre. Max Gallo, dans un second volume intitulé Crépuscule, suivra le destin de ces sept héros jusqu’à nos jours. 
 

5476               Les hommes naissent tous le même jour

                                                 Tome II : Crépuscule

Max Gallo achève avec le deuxième tome, Crépuscule, de Les hommes naissent tous le même jour, le roman où il raconte notre siècle. Les sept héros, nés le 1- janvier 1900, ont atteint, quand commence ce volume, le « milieu de la vie ». Que vont devenir, alors que débute la Seconde Guerre mondiale, ces personnages qui ne peuvent qu’être emportés par la tourmente : Karl Menninger, l’officier alle-mand ; Serge Cordelier, le haut fonctionnaire français décidé à la Résistance ; Allen Roy Gallway, le lucide écrivain américain ; Lee Lou Ching, qui est devenu l’un des chefs du communisme chinois ; Anna Spasskaia, la jeune femme russe de Leningrad, révolutionnaire de 1917 persécutée par le régime de Staline ; Sarah Berelovitz, la grande pianiste d’origine polonaise ? Autour de ces héros, tout un monde d’événements et de personnages surgit qui nous entraîne jusqu’à aujourd’hui, car, comme dans la vie, à côté de la génération qui vieillit, Max Gallo fait naître d’autres acteurs du récit : Christophe Le Guen, Nathalia Berelovitz, Catherine…, beaucoup d’autres, adolescents des années 70, dont le destin raconte notre présent.

14043          Le fils de Klara H.

Au début de ce siècle, un jeune psychiatre juif, Max Ellner, décela
la folie d’un inconnu qui s’appelait Hitler. Il ne put l’oublier et, plus tard, rédigea un témoignage avant de disparaître dans les
camps de la mort. A Paris, de nos jours, un médecin du nom de
Patrick Laurent anime un trafic clandestin d’organes et de médicaments périmés. Son père, le Pr Louis Laurent, fut autrefois un propagandiste de l’euthanasie hitlérienne. Et il correspondit avec Max Ellner…
Quelle relation entre ces faits et la disparition suspecte de Judith Ellner et de sa fille Sandra? Le romancier de La Fontaine des Innocents et des Rois sans visage, dévoilant un à un les destins de dizaines de personnages, nous entraîne ici dans une intrigue captivante qui, de la mort atroce de Klara Hitler aux formes modernes, technologiques, du mépris de la vie humaine, nous fait pressentir la barbarie nazie encore lovée dans les ombres de notre fin de siècle.
Une pièce essentielle de la machinerie humaine.

15204           Les patriotes Tome I : L’ombre et la nuit

Tout commence à Berlin en 1936. Journaliste à Paris-Soir, alors qu’il vient de s’entretenir avec le chancelier Hitler, Bertrand Renaud de Thorenc rencontre une jeune femme,
Geneviève Villars. Ils vont s’aimer aussitôt. Leurs destins et l’histoire vont les séparer, puisse les réunir. Max Gallo inaugure ici une suite romanesque qui conduira ses personnages
jusqu’en 1945. Autour d’eux, les destins se croisent, le résistant côtoie le collaborateur, le héros, le prudent ou le lâche. Personnages fictifs et réels se mêlent. Au fil des pages se
dessine le visage des Patriotes…

15209           Les patriotes Tome II : La flamme ne s’éteindra pas

Dans L’Ombre et la Nuit, premier volume de cette suite romanesque en quatre volets. le lecteur a fait la connaissance du journaliste Bertrand Renaud de Thorenc et de Geneviève Villars. dont il s’éprend au moment de la guerre de 1939 et de la défaite. Nous les suivons ici de l’automne 1940, date de la première manifestation contre l’occupant à Paris, à la fin d„ l’été 1942. Réseaux de résistance. amours interdites. geôles de la déportation composent cette fresque des années sombres, où l’exaltation du patriotisme n’exclut pas la lucidité devant les ambiguïtés et les compromissions.

30185          Un homme de pouvoir

Philippe Arius est enfermé dans une cellule de prison. Il fut pourtant un homme de pouvoir durant vingt ans. L’un de ces «sorciers» qui auscultent les sondages, conçoivent les stratégies d’image et les messages pour séduire l’opinion et donc les électeurs. Il a servi tour à tour Pompidou et Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac ou Jospin. Au fil des années, avec l’aide de «fonds secrets», il a créé l’agence Philippe Arius Communication et Sondages dont l’audience est devenue internationale. Il se veut libre. Il sert ceux qui le paient. Il va s’enrichir, devenir l’une des personnalités du Tout-Paris politique et médiatique. Il fait un beau et utile mariage. Il a pour maîtresses ces jeunes femmes qu’on dévore des yeux dans les défilés de mode. Il est l’un de ces hommes d’influence qui détiennent dans l’ombre la part obscure du pouvoir. Il se veut cynique à la manière d’un Rastignac ou d’un Julien Sorel.
Et puis, en 2001, tout bascule. Les juges le traquent, l’emprisonnent. Comment en est-il arrivé là ?
Cette œuvre balzacienne dévoile les visages, les ambitions et les secrets des hommes qui nous gouvernent.
 

13743             Les rois sans visage

Quels secrets détient donc Antoine Vecchini, dit «le vieux salaud», pour que le seul soupçon de les connaître — ou de vouloir les livrer — vous condamne à mort?
Issu de la rue d’Ulm avant la guerre, conseiller discret des tout-puissants banquiers Wysberg, Vecchini a connu beaucoup de monde depuis l’Occupation : gaullistes, communistes, collaborateurs, futurs ministres, futurs académiciens. Et tenu des carnets où l’on pourrait percer à jourdles liens inavouables qui les unissent…
Le romancier de La Fontaine des Innocents, de L’Amour au temps des solitudes, du Condottiere et du Fils de Klara H, poursuit ici avec une force inégalée son exploration des passions et des intrigues de notre temps, qui constitue la suite romanesque La Machinerie humaine.
 
 

5324              Que sont les siècles pour la mer

De chez moi, en Provence, on voit la mer, les îles. Là les Grecs ont débarqué, il y a deux mille cinq cents ans: Hier, car leurs traces sont visibles encore. ‘Et celles des Romains aussi : un trophée, des arènes. Plus haut, sur les collines, il y a le château médiéval, la basilique romane et, sur les rochers de la vallée, les . gravures préhistoriques. . Et je me disais en voyant les quadriréacteurs dés vols internationaux atterrir sur les pistes tracées au bord dé la mer, sur l’un des caps que ‘doublèrent les navires grecs et les galères romaines, que toute notre histoire était là rassemblée. Un grand roman, fabuleux: le nôtre, celui de notre civilisation. Alors, j’ai commencé Que sont les siècles pour la mer. J’ai écrit la première phrase : c Un jour, le bateau de Nikos te Grec doubla le premier cap, celui de, l’Ouest. » Et, naturellement, parce que je suis aussi historien, les personnages se sont avancés, non pas des héros sonores; mai Blanche-la-Paysanne et Gerber-le-Forgeron, mais Jehan-laVoix – poète – et sa mère Jehanne-la-Vie., mais Sauveur-leFeu, bâtisseur de cathédrales et Peuch-le-Rouge, ouvrier rebelle. Peu à peu, de la cité grecque fondée par Nikos, j’ai, vu surgir Luciunum, la ville romaine, devenue Lourciez, la médiévale. Gaumates, le soldat des légions, a donné son nom à un village, Saint-Gaumates, qui existe toujours au pied de la falaise Et le guérisseur Axès-le-Grec, converti au christianisme, est à l’origine de l’abbaye qu’on visite encore dans l’île de Saint-Axès. Ainsi, j’ai raconté, du jour où Nikos doubla le premier cap à notre présent, ce roman de notre histoire. Mais j’ai voulu que seule la vie en soit le ressort. Pas de référence aux noms illustres, aux célèbres batailles, aux dates, non; mais à des hommes et à des femmes, qui nous ressemblent dans le romanesque de leur vie quotidienne, de leurs espoirs, de leurs luttes et de leurs amours, de leur volonté, dans les temps les plus sombres – et il y en eut des bûchers et des gibets, des révoltes et des répressions, depuis Nikos le Grec ! – de rester hommes. D’être des Justes. 
 

3967              Robespierre. Histoire d’une solitude

De tous les hommes qui, après la chute de l’absolutisme monarchtque symbolisée par la prise de la Bastille en 1789, ont travaillé à l’instauration de la démocratie et au triomphe de la République (proclamée par la Convention en 1792), Maximilien Robespierre est peut-être le plus méconnu parce que lté dans nos souvenirs d’école à la période sanglante de la Terreur qui, de mai 1793, ne s’achève qu’en juillet 1794 (le 9 Thermidor) par un coup de force de ses adversaires et sa propre exécution le lendemain.
En fait, cet avocat d’Arras (où il est né en 1758), devenu député de l’Artois aux Etats généraux de 1789 puis député de Paris à la Convention en 1792, un des plus célèbres Jacobins et Montagnards, est essentiellement un légtste, un penseur tntègre guidé par de solides convictions démocratiques qui exige d’autrui la même intégrité — et par logique, non par passion, réclame la guillotine pour qui commet un faux pas.
D’où tient-il cette rigueur qui lui vaut le juste surnom d’Incorruptible, la réputation imméritée de tyran sanguinaire, et cause finalement sa perte ? C’est par la psychologie que Max Gallo a eu l’idée originale de chercher à expliquer le personnage de Robespierre et c’est dans l’influence de ses années de jeunesse qu’il voit l’orientation de son destin
  

5795              Un crime très ordinaire

Dimanche 1er juin 1980. Deux heures du matin. Deux coups de feu éclatent au coin de la rue des Carmes, à Paris. Un homme tombe sur la chaussée; mort. Son nom, Michel Farges. Romancier, journaliste, il fait partie de ce petit groupe de personnalités où se côtoient éditeurs, gens du spectacle, directeurs de journaux, femmes à la mode, intellectuels célèbres, mais aussi hommes de finance et de pouvoir. Sa mort est un événement. Crime crapuleux, passionnel, erreur sur la personne ou bien au contraire « un crime très ordinaire » semblable à l’un de ceux qui ont laissé leur trace rouge dans cette France " officielle "des années 70-80 ?
Une jeune femme, Sylvie Mertens, s’interroge. Elle a vécu avec Farges, le temps des vacances. Elle habite une ville du Sud où elle enseigne. Elle a revu Farges quelques jours avant le crime. Elle s’étonne du silence qui peu à peu recouvre l’affaire, s’inquiète de ces inspecteurs ambigus qui semblent autant vouloir l’influencer que la questionner. Elle se sent menacée. Elle cherche à comprendre qui était Michel Farges qu’elle a si peu connu, aimé pourtant. Elle recompose au fil des rencontres la « biographie » de cet homme « arrivé », issu d’un milieu modeste et parti à la conquête de la gloire. Elle trace ainsi, tout en affrontant les dangers d’une enquête conduite en solitaire, le portrait intime d’un homme et la géographie cachée de la société française.
Ce livre qui se dévore comme un roman policier est, à sa manière, la chronique de toute une époque comme dans un roman de Balzac qui à l’aide de la réalité imaginait Vautrin, Lucien de Rubempré ou Rastignac. On reconnaîtra dans Michel Farges, Sylvie Mertens et tous les personnages qui animent ce récit nos contemporains illustres ou anonymes — et on se souviendra des crimes restés impunis et inexpliqués.
 
 

5687               Une affaire intime

« Dans une vie tout se tient. Lorsque Daniel quitte sa jeune femme, Laure, il n’imagine pas que son existence entière va basculer. Il est seul. Il s’installe dans une ville du sud de la France, au bord de la Méditerranée. Scénariste, il veut y travailler. Mais la ville est comme un échiquier. Chacun y est à sa place, le député, le maire, le directeur du casino, les gardes du corps, les épouses, les femmes du demi-monde, les journalistes, les opposants. Il y a eu crime mais rien ne trouble l’apparence tranquille de cette ville de plaisir. Arrive Salmon. Il a cette acuité du regard que donne le désespoir, cette disponibilité qu’offre la solitude, cette curiosité d’étranger. Il vit sa double passion celle de l’homme qui perd une femme, celle du témoin qui veut connaître et dire la vérité. Il trouble la partie d’échecs qui se joue entre les puissants. Il menace sans le savoir l’équilibre de la ville. Il a le courage de ceux que le chagrin et l’angoisse rendent imprudents. On l’observe. Il parle de Laure, de son amour malheureux, de ses rêves parfois. Il donne à tous des armes contre lui. Dans cette ville dont il perce le secret, il joue sa vie.
 

9692                 Une affaire publique

Tout a commencé par un instant de désir, le 14 juillet 1981, lorsque Serge Torri s’éprend passionnément d’une jeune femme, Mathilde. Et ce pourrait n’être que la passion d’un homme pour une femme qui se donne et se refuse, fière, libre, fantasque, violente, cynique. L’une de ces femmes qu’on ne réussit jamais tout à fait à comprendre ni à posséder. Serge Torri lui arrache des rencontres, des nuits, des abandons, sans pouvoir la retenir ni en finir avec la passion qu’il éprouve pour elle. Et puis, tout bascule, le 16 décembre 1987. On découvre, ce jour-là, Mathilde assassinée.
Pourquoi cette fin tragique ? Serge Torri tire un à un les fils pour savoir et c’est, derrière la passion, toute la France des années 81-88 qu’il fait surgir. Un pays qui se transforme, qui vit les changements politiques, l’arrivée de la gauche au pouvoir, avec ses illusions, ses espoirs et ses appétits. Serge et Mathilde, et c’est ce qui les unit, observent, jugent avec lucidité. Mathilde est la plus sévère. Elle est déchirée, parce que exigeante, vingt ans à peine, fragile donc sous sa carapace, désespérée aussi. Elle peut devenir la victime de ceux qui, dans l’ombre des réseaux policiers et politiques, cherchent des « appâts » pour faire tomber tel ou tel responsable du pouvoir dans un piège. Est-ce pour cela qu’on la tue en décembre 1987 ?
Avec ce roman de passion et de vérité, qui ne ménage rien ni personne, c’est la France d’aujourd’hui qui entre en littérature.

 

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