D’une part parce que les émissions ne sont pas fongibles. Et d’autre part parce que les investisseurs sont généralement « buy and hold »,c’est-à-dire qu’ils gardent les obligations en portefeuille jusqu’à leur terme.
Le rapport fait des propositions pour améliorer cette liquidité.
Les émetteurs français représentent environ 1/3 du marché euro-corporate. Mais il se trouve que l’essentiel de ces émissions sont enregistrées au Luxembourg parce que les formalités y sont beaucoup plus simples. L’AMF s’est engage à simplifier ses règles en la matière pour s’aligner sur le Luxembourg, de manière à rapatrier ces émissions sur la Place de Paris.
Du rapport on a extrait deux graphique : l’un qui montre l’accroissement de la taille moyenne des émissions euro-corporate depuis l’origine, l’autre qui indique l’évolution de la répartition des détenteurs d’obligations euro-corporate par catégories d’investisseurs. On note, en particulier, une remontée nette de la détention par les particuliers.
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