Arnaud Lacaze-Masmonteil

Articles, essais, nouvelles, discours...

 

Je n'ai plus, depuis longtemps, cette impérieuse nécessité d'écrire qui a distrait ma jeunesse. C'est un constat, pas un regret -ou si peu- ; je fais autre chose de mon temps à vivre, c'est tout.

J'ai décidé de regrouper progressivement sur cette page quelques textes écrits pour certains il y a longtemps, d'autres plus récents. C'est avant tout une démarche égoïste : je peux ainsi les relire plus facilement, plutôt que de les rechercher dans des vieux cartons.
Mais c'est aussi pour les faire partager à tous ceux, proches ou inconnus, qui viendraient sur ce site.

Comme tous ceux qui n'écrivent pas seulement pour se soigner d'exister, j'aspire à trouver des lecteurs à mes textes. Internet est une formidable maison d'édition, sauf pour ce qui relève du reversement des droits d'auteur...

Lecteurs de passage, vous êtes la bienvenue.

Arnaud Lacaze-Masmonteil

 

Nouvelles

Péage

Cette nouvelle devait initialement faire partie d'un recueil intitulé "Ring", consacré à la rue et à la route, et construit comme une alternance entre "road stories" et l'évocation historique du "Ring", cet anneau demi-circulaire parisien qui relie la place des Invalides à la Gare d'Austerlitz en passant par Montparnasse, Vavin, Les Gobelins et le boulevard Saint-Marcel, et que j'ai arpenté mille fois en rêvant d'amour et de gloire.
"Péage" est le seul rescapé de cet ambitieux projet. Mais cette histoire, me semble-t-il, se suffit bien à elle-même.

 

Le dernier regard d'Alexis Loslow

Ecrite sous la double inspiration d'une souffrance amoureuse et de Stefan Zweig, cette lugubre et fantasque histoire de passion dévorante ne fut certes pas écrite de coeur joie...

 

L'homme qui ne parlait pas

Une curieuse association de mysanthropie juvénile et de fascination hellenique ont acouché de ce récit.

 

Textes

Le sexe des anches

J'adore tout dans ce texte : son titre, son harmonique, son esprit et l'insondable nostalgie qui en jaillit à chaque phrase...

 

Aux raiders de "Crooner"

Tout en révisant laborieusement le concours de Sciences-Po dans une piaule de Passy, j'écoutais assidument l'émission-culte d'Isabelle Attali et de Jean-Baptiste Tuzet sur France Inter. Une nuit, après une programmation particulièrement réussie, j'ai écris ce texte que je leur envoyé par bravade.
J'ai appris par hasard, plus tard, qu'ils l'avait lu à l'antenne...

 

M. Matthieu, ou Philippe

L'éloge est un genre qui permet de dire des choses très dures derrière un parterre de louange ; je m'en rends compte en relisant cet article paru dans le journal de mon école à l'occasion du départ d'un éducateur dont la forte personnalité aura marqué plusieurs générations.

 

Je me souviens...

Ma contribution au centième numéro de l'Indépendant de la Rue Saint-Guillaume, l'hebdomadaire des étudiants de Sciences-Po que j'avais co-fondé plus de sept ans auparavant, n'est guère originale par sa forme littéraire certes un peu éculée.
Pourtant, je la trouve d'une grande quoique concise fidélité dans la mémoire que j'ai gardé de mes années rue Saint-Guillaume...

 

Eschyle avec Aristophane

Le décès soudain de ma jeune et fascinante professeur de grec m'avait inspiré cet éloge funèbre tout emprunt de cette étrange arythmie stylistique que procure la pratique intensive de la version grecque, et qui a manifestement marqué mon écriture pendant quelques temps...

 

Articles

 

Cette guerre serait la nôtre

J'ai écrit ce pamphlet brûlant pour mon ami Ammar Abd Rabbo, animateur d'une éphémère publication intitulée "Koweit Libre", dans les premiers jours de 1991, alors que "Desert Shield" n'avait pas encore cédé la place à "Desert Storm".
Que ceux qui n'ont jamais cédé à l'impérieuse fougue juvénile me jettent la première pierre...
Note : ce n'est pas par pleuterie que j'ai signé cette tribune du fulgurant pseudonyme d'Alexis de Cazemont, mais plutôt parce que, à l'époque, je collaborais avec une personnalité dont les positions dans cette crise n'étaient pour le moins pas conformes à celles que j'exprimais...

 

Lettre ouverte aux candidats

En relisant pendant la campagne de la présidentielle 2002 cette interpellation aux candidats à la présidentielle de 1995, écrite avec mon ami et associé Thomas ROUAN au retour du premier MILIA, la grand messe du multimédia, et parue dans Sciences et Vie Micro, je ne peux m'empêcher d'en trouver la problématique toujours très actuelle...

 

Faites vite, Monsieur le Président !

Cet article de 1997, que personne n'a bien voulu publier, constitue une démonstration de plus, s'il en était besoin, que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Il rappelle à point nommé que le verbe est l'action sont bien deux choses différentes.

 

Les obsèques symptomatiques de la classe 722Z

Malgré ce titre incroyable, Le Monde Informatique a publié cette tribune que personne, à ma connaissance, n'a pris la peine de lire avec suffisamment d'attention pour la comprendre.
J'étais pourtant assez fier d'avoir su tirer parti d'un monotone et incompréhensible courrier administratif pour en tirer un plaidoyer vibrant et pathétique, et d'avoir dressé là, en toute modestie, une vision très lucide de l'industrie multimédia.