L'antisèche actu-dz du mardi 7 octobre

Publié le par Le Journal Le Jeune Algérien

L'antisèche actu-dz du mardi 7 octobre

Effroi. 34 personnes ont péri et 89 ont été blessées dans les inondations qui ont frappé Ghardaïa, selon un nouveau bilan annoncé aujourd'hui...
Émoi. La Bourse a connu une chute historique hier. Aujourd'hui, ça va mieux. L'Algérie est toujours à l'abri, selon nos experts !...
Coup d'envoi. C’est officiel ! La mise en marche du métro d’Alger sera effective durant l’été 2009, selon le ministre des Transports...
Renvoi. La FAF a décidé de mettre fin aux fonctions de Ali Malek à la tête de la Ligue Nationale de Football (LNF)...
Et à petits pois. Les députes veulent verser une partie de leurs salaires aux sinistrés de Ghardaïa...Vraiment!


Effroi. 34 personnes ont péri et 89 ont été blessées dans les inondations qui ont frappé Ghardaïa, selon un nouveau bilan annoncé aujourd'hui...
Trente-quatre personnes ont péri et 89 ont été blessées dans les inondations qui ont frappé mercredi dernier la région de Ghardaïa, selon un nouveau bilan annoncé aujourd'hui par le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia.
Un précédent bilan faisait état dans la matinée de 33 morts et 49 blessés.
Selon le chef du gouvernement, 756 familles sinistrées ont été mises à l'abri dans des salles de sport.
Un recensement est en cours pour déterminer le nombre total de familles dont les maisons ont été inondées, a dit M. Ouyahia.


Émoi. La Bourse a connu une chute historique hier. Aujourd'hui, ça va mieux. L'Algérie est toujours à l'abri, selon nos experts !...
Faut-il partager le ton optimiste, rassurant des autorités financières concernant les effets de la crise financière mondiale sur l’Algérie ? “L’Algérie ne sera pas affectée par la crise financière mondiale. Elle ne sera pas touchée. Elle dispose de 136 milliards de dollars de réserves en devises. Sa dette extérieure ramenée à 4 milliards de dollars est devenue insignifiante”, ont-ils martelé.

Mais, l’Algérie subit déjà un manque à gagner évalué à 15 millions de dollars par jour. Si la moyenne des prix du pétrole a été de 99 dollars le premier trimestre, 124 dollars le second trimestre 2008, celle du dernier trimestre risque d’être moins élevée. En tout état de cause, à très court terme, un manque à gagner est déjà enregistré. En une semaine, les prix du pétrole ont chuté de près 20 dollars. Un effet de la crise financière mondiale. Ils sont passés sous la barre des 90 dollars, contre un pic de 145 dollars le baril en juillet dernier. Hier, le baril de Brent, variété de pétrole de la mer du Nord, était coté à 85 dollars, un seuil jamais atteint depuis février 2008.

Plusieurs experts nationaux ne partagent pas l’optimisme des autorités. Un spécialiste des finances fait remarquer déjà que les prix du pétrole ne sont plus au niveau des cours de l’été 2008. Il souligne que des dangers pèsent sur l’économie nationale, conséquence de la crise financière mondiale. “Le danger le plus important est que la crise financière mondiale (persistante) risque d’avoir pour effet de réduire la demande sur le brut et, partant, de réduire les prix du pétrole. Ce qui induit une baisse des recettes exportations d’hydrocarbures qui constituent presque la totalité des entrées en devises du pays.” Une banque internationale a estimé récemment qu’en cas de récession en 2009, les prix du pétrole pourraient chuter jusqu’à 50 dollars.

Le second risque qui menace l’économie nationale est difficile à quantifier. Une perte de confiance concernant l’évolution de l’économie américaine risque d’entraîner l’effondrement du dollar américain. Ce scénario de dépréciation significative de la valeur du dollar qui peut se produire est cependant peu probable, selon ce spécialiste.

Concernant les placements des réserves de change en grande partie en bons du Trésor américain, le même spécialiste juge que la Banque d’Algérie les emploie de façon judicieuse. La question de leur rendement est un faux débat. La Banque centrale les place sous forme de titres sûrs à maturité longue (5-7 ans moins touchés par les variations de taux). La Banque d’Algérie n’a pas d’ailleurs besoin de liquidités, de les revendre (et donc de subir des dépréciations de valeur). Mais en cas de récession, leur rendement pourrait baisser, a averti hier le gouverneur de la Banque d’Algérie.

Le même spécialiste partage le discours des autorités financières sur le peu de connexions de l’économie algérienne avec l’extérieur. Elle n’est pas soumise complètement aux aléas extérieurs. Le remboursement anticipé de la dette a joué. La non-convertibilité totale du dinar et un contrôle de change strict font qu’il n’y a pas de grands flux financiers vers l’extérieur. En d’autres termes, l’économie nationale est isolée. Ce qui fait que jusqu’à présent, elle n’a pas été grandement touchée par la tempête financière.

En matière d’investissement, contrairement aux informations parues dans la presse, trois grandes banques internationales — Bnp Paribas, Banco Santander et HSBC — sont peu touchées par la crise selon le même spécialiste. Elles ont constitué un trésor de guerre et vont participer au vaste mouvement de concentration bancaire qui se dessine à l’échelle mondiale, incidence de la crise financière mondiale, en reprenant les grandes banques internationales en faillite. Elles vont donc investir. Tandis que les multinationales vont freiner leurs investissements à l’étranger se concentrant sur leurs activités en Europe et aux États-Unis, a-t-il estimé L’Algérie est donc touchée par la crise financière mondiale. Le renvoi aux calendes grecques de l’opération de privatisation du CPA en est une autre preuve.



Coup d'envoi. C’est officiel ! La mise en marche du métro d’Alger sera effective durant l’été 2009, selon le ministre des Transports...

C’est officiel !
La mise en marche du métro d’Alger sera effective l’été prochain. C’est ce qu’a déclaré hier le ministre des Transports, Amar Tou, aux ateliers du métro d’Alger à Bachdjerrah, à l’occasion de la réception de la première rame du métro d’Alger.


Accompagné du directeur général de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), des ingénieurs et techniciens de cette société ainsi que des représentants des entreprises étrangères chargées de la réalisation de ce projet, le ministre n’a pas caché sa satisfaction à la vue des six voitures dernière génération des rames de métro. Longue de 110 m, cette rame pourra transporter au moins 1280 passagers.

Tout en évitant de donner une date fixe quant au coup de starter de la première ligne du métro d’Alger, le premier responsable du département des transports a indiqué que le plus gros a été déjà fait et qu’il faut bien un jour ou l’autre mettre en marche ce métro. Par ailleurs, Amar Tou a indiqué que la seconde rame arrivera au port d’Alger à la fin du mois de novembre. Ce sont donc pas moins de 14 rames, soit un total de 84 voitures, qui composeront le parc roulant du métro d’Alger. Les autres rames arriveront, selon le ministre, à partir du mois de décembre à raison de deux rames par mois. Construites en Espagne, ces rames sont fournies par le groupement constitué des entreprises françaises Siemens et Vinci Construction ainsi que de l’espagnole CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles) sur la base d’un contrat signé début 2006 avec l’entreprise du métro d’Alger portant sur les équipements fixes, le matériel roulant et les aménagements intérieurs des stations. Outre l’acquisition de 14 rames, le contrat prévoit également l’installation de la signalisation à base numérique de 23 escaliers mécaniques et des postes de commande centralisés.

Concernant l’avancement des travaux, le ministère des Transports a indiqué que la pose de la double voie complète au niveau du tunnel entre la station de la Grande Poste et celle de Haï El Badr a été achevée. « Actuellement, les ouvriers s’affairent à la pose des escaliers mécaniques dans certaines stations ainsi que les faïences », a-t-il indiqué. Au cours de cette tournée, M. Tou a visité les bâtiments de révision et de maintenance, les garages ainsi que les différentes infrastructures composant les ateliers du métro d’Alger. Il a eu des explications relatives à la voie d’essai, installée et dont la longueur dépasse les 550 m. Les premiers tests débuteront à la fin de ce mois, indique-t-on. Dans un autre chapitre, les travaux de raccordement de la station de Haï El Badr aux ateliers de maintenance de Bachdjarah sont en cours de finalisation et avancent à pas soutenus, avons-nous constaté sur place. La première ligne du métro reliant la Grande Poste à Haï El Badr permettra de contribuer à renforcer davantage la part du transport en commun. Elle représente une ligne qui couvrira la périphérie algéroise et touchera les quartiers plus peuplés de la capitale. Pour gérer ce réseau, un poste de commande centralisé est en voie de réalisation au niveau des Annassers, tandis qu’un complexe de maintenance des trains et autres équipements situé à Bachdjarah est également en cours de finalisation.

Ce poste de commande assurera la liaison et la gestion automatique de toutes les stations ainsi que tout le parc roulant du réseau via des moyens audiovisuels en liaison avec toutes les stations. Quant à la gestion du réseau, elle sera confiée à la Régie autonome des transports parisiens (RATP) en vertu d’une convention signée fin 2007. Le futur réseau du métro d’Alger devra assurer le transport de près de 30 000 voyageurs/heure grâce à des rotations très rapprochées et comprendra des extensions liées à la station de Haï El Badr, reliant cette dernière à Aïn Naâdja et à El Harrach et dans le futur vers les hauteurs de la capitale. D’ailleurs, les travaux d’extension de la ligne du métro vers El Harrach ont été engagés. Dans un autre registre, M. Tou a insisté sur la nécessité de développer le transport ferroviaire dont le projet d’électrification de la voie ferrée (Alger-El Affroun et Alger-Thénia) avance à grands pas. Des visites sur terrain avec les journalistes sont prévues dans les prochaines semaines. Le projet du tramway devra lui aussi recevoir une visite de la délégation ministérielle dans les prochaines semaines.


Renvoi. La FAF a décidé de mettre fin aux fonctions de Ali Malek à la tête de la Ligue Nationale de Football (LNF)...
La Fédération Algérienne de Football a décidé de mettre fin aux fonctions de Ali Malek à la tête de la Ligue Nationale de Football (LNF). Ce dernier était en fin de mandat.

\Le Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF) a décidé de mettre fin aux fonctions du président de la Ligue nationale de football (LNF), M. Ali Malek, qui est en fin de mandat, et de mettre en place une commission ad-hoc pour la gestion des championnats nationaux de division une et deux, a-t-on appris lundi de source proche de la FAF.

Cette commission, composée de MM. Saïd Guidouche, Abdellah Gueddah et Belmekki Asnouni, sera chargée de gérer les compétitions des deux paliers en attendant l'élection du nouveau bureau de la ligue nationale, prévue au courant du mois d'octobre.

Dans cette optique, une commission chargée de la préparation de l'AG élective de la LNF et du recueil des candidatures, comprenant trois membres du bureau fédéral de la FAF, MM. Ahmed Bendaoud, Amar Guelimi et Djamel Abdenasser Boussalah, a été également mise en place.

Aucun candidat au poste de président de la LNF ne s'est pour l'heure officiellement prononcé, a-t-on appris de même source, alors que M. Malek, le président sortant, n'a pas caché son intention de solliciter un autre mandat à la tête de la structure chargée de gérer le football national.


Et à petits pois. Les députes veulent verser une partie de leurs salaires aux sinistrés de Ghardaïa...Vraiment!
Versement d’une partie de leurs salaires aux sinistrés de Ghardaïa. L’option ne fait pas l’unanimité chez les députés...Pour une fois qu’il n’y a pas unanimité à l’Assemblée !

L'essentiel du mardi 7 octobre

Crise financière et chute du prix du pétrole : L'Algérie affiche une exception!

Notre pays est-il touché par la crise financière mondiale actuelle ? La réponse serait non, du moins pour le moment, selon Karim Djoudi et Laksaci. Détails...
Les prix du pétrole poursuivent leur volatilité avec une tendance à la baisse qui pourrait les rapprocher de plus en plus des fondamentaux, après avoir été dopés par une grande activité spéculative. Hier en milieu d’après-midi, les prix avaient perdu plus de 4 dollars le baril par rapport à leur niveau de clôture de vendredi dernier. Vers 17h30 GMT, le light sweet crude était coté à 89,96 dollars le baril tandis que le brent était à 85,68 dollars le baril.Si le passage en dessous du seuil des 90 dollars a été atteint hier, le seuil des 90 dollars le baril avait été dépassé pour la première fois le 18 octobre 2007. Ce net recul a été facilité par le regain du dollar par rapport à l’euro. Un aspect qui tempère les effets du recul des prix du pétrole pour les pays exportateurs dont les recettes sont en dollar.


Hier en milieu d’après-midi, la valeur de l’euro est passée à 1,3472 dollar, soit 16% de moins que le record du 15 juillet dernier au moment où l’euro était à 1,6038 dollar. Le pétrole était alors à plus de 140 dollars le baril. Cette variation de cotation entres les deux monnaies influe directement sur le prix du pétrole depuis environ une année. A chaque fois que le dollar se redresse par rapport à l’euro, le prix du pétrole recule. Les prix du pétrole sont en train de subir le retrait progressif des spéculateurs ; ils retrouvent leur valeur de la fin de l’année 2007 avant que le baril ne franchisse la barre mythique des 100 dollars. Le 30 septembre dernier, le président du Venezuela, Hugo Chavez, avait déclaré espérer que le prix du baril de pétrole allait se stabiliser à 80, 90 ou 95 dollars.

Samedi dernier, le président de l’Opep et ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, déclarait à Oran que la baisse actuelle des prix du pétrole était due au retrait des spéculateurs des marchés pétroliers, mais aussi au renforcement du dollar depuis le mois de juillet dernier.Le président de l’Opep avait estimé que les marchés du pétrole allaient revenir à ce qu’ils étaient avant, régulés par l’offre et la demande. Pour le président Hugo Chavez, le baril de pétrole à 140-150 dollars était le fruit d’un mouvement spéculatif et que cette hausse vertigineuse n’avait pas de raison réelle d’être.

Il faut se rappeler que le baril de pétrole avait touché pour la première fois de son histoire le prix des 100 dollars le 2 janvier 2008. Six mois plus tard, il s’appréciait d’environ 50% en battant de nouveaux records aussi bien à Londres qu’à New York. Le 11 juillet 2008, sur le Nymex, le brut avait atteint en séance le seuil de 147,27 dollars. A Londres, le brent était monté en séance à plus haut avec 147,50 dollars. Le mouvement continu du recul du dollar par rapport à l’euro avait beaucoup favorisé cette percée, les investisseurs disposant de la monnaie européenne pouvaient investir plus sur le pétrole à la faveur de la baisse du dollar. Ces hausses avaient accompagné le recul du dollar. Ce jour-là l’euro valait 1,58 dollar. Depuis le 11 juillet, le baril de pétrole a entamé un recul qui le ramène au niveau de la fin de l’année 2007.

Ce mouvement de recul a accompagné le redressement du dollar, qui a retrouvé sa valeur d’il y a 14 mois par rapport à l’euro. Lors de la réunion extraordinaire qu’elle tiendra à Oran le 17 décembre prochain, l’Opep pourrait être amenée à réduire sa production en fonction du niveau de la baisse de la demande mondiale en pétrole qui sera encore induite par la récession pour 2009. Si aucun objectif de prix n’a été arrêté par l’organisation, il semblerait qu’une fourchette situant le prix du baril entre 80 et 100 dollars est déjà en débat. Toutefois, si les prix actuels du pétrole sont en dessous de la barre des 100 dollars, en moyenne et pour le 9 premiers mois de l’année 2009, ils sont nettement supérieurs à 100 dollars le baril. Le brent, par exemple, était à 112,35 dollars le baril au 26 septembre dernier. Le pétrole brut américain était à 113,56 dollars.

Visite des députés algériens en France ...Ah, Ghardaïa c'est loin!
De notre correspondant en France P.A

Ils ont commencé leur visite en France par la Seine-Saint-Denis et une rencontre émouvante avec les habitants à la Cité des 4 000.

C’était la première étape de leur visite en France. Une délégation de députés algériens était hier en Seine-Saint-Denis, dans le cadre d’un séjour organisé par le groupe d’amitié franco-algérien de l’Assemblée nationale. La dernière visite en France remontait à 2003. Premier arrêt à Bobigny, au conseil général, où l’on a parlé économie et coopération : « Les députés ont souhaité voir plus d’entreprises françaises travailler en Algérie », confie Stéphane Troussel, vice-président socialiste de l’assemblée départementale.
En route pour la mairie d’Aubervilliers, la délégation s’est arrêtée dans le quartier des 4 000, à la Courneuve.

Sur la place de la Fraternité, quelques résidents algériens les attendent. Daniel Goldberg, qui accompagne les députés, leur présente le quartier, sa pépinière d’entreprises, ses constructions nouvelles, son projet de rénovation, ses barres plus anciennes. « Ce quartier, jusque dans les années 1950, était un bidonville. Ce sont les Algériens qui ont construit ces immeubles, c’était alors un vrai progrès… », précise le député socialiste.

« Je reste attachée à ma patrie. C’est un honneur de les recevoir ! »

Ce n’est pas Mohand Baziz qui dira le contraire, lui qui habite la ville depuis 1950. Président du comité 17 octobre 1961, il accueille les députés devant une plaque en hommage aux manifestants algériens tués à Paris, en pleine guerre d’Algérie * . « J’ai assisté à cette manifestation, je l’ai même organisée. Ça a été un vrai massacre », explique-t-il. « Il faut rendre hommage à la poignée de personnes de gauche qui avait dénoncé ces faits. Le temps leur a donné raison », répond le député du FLN, Belkacem Belabbas.

Dans le petit local de l’association, les visages se détendent autour de gâteaux et de jus de fruits. Reguia, une habitante, s’enhardit et se présente à un député : « Mon frère est conseiller du président… » En France depuis vingt-quatre ans, elle est ravie de cette visite : « Je reste attachée à ma patrie. C’est un honneur de les recevoir ! »

En Seine-Saint-Denis, on comptait en 2007 près de 80 000 électeurs algériens. De vieux monsieurs interpellent Mohamed Meziani, du Parti des travailleurs algériens. Leur souci : avec leurs petites retraites, ils n’arrivent pas à se payer le voyage au pays pour les vacances.
« Le billet d’avion est à 600 € et je touche 900 € de retraite », explique l’un d’eux. « Je comprends mieux pourquoi de nombreux résidents ne rentrent pas », constate l’élu. La visite a été brève, mais Mohand Baziz a le sentiment d’avoir aidé au rapprochement des deux pays : « Nous, les Algériens en France, nous sommes le pont entre les deux pays. »
* La répression policière a, selon les historiens, fait plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de morts.


Ghardaïa / inondations : 34 morts et 89 blessées, selon un nouveau bilan
Trente-quatre personnes ont péri et 89 ont été blessées dans les inondations qui ont frappé mercredi dernier la région de Ghardaïa, selon un nouveau bilan annoncé aujourd'hui par le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia.
Un précédent bilan faisait état dans la matinée de 33 morts et 49 blessés.
Selon le chef du gouvernement, 756 familles sinistrées ont été mises à l'abri dans des salles de sport.
Un recensement est en cours pour déterminer le nombre total de familles dont les maisons ont été inondées, a dit M. Ouyahia.


L'Ina (France) restitue ses archives et patrimoine radio à l'Algérie
L'Institut national de l'audiovisuel (Ina) et la Radio algérienne ont signé aujourd'hui à Paris un accord sur la restitution du patrimoine radio à l'Algérie, a indiqué l'Ina dans un communiqué.

Cet accord, signé par Emmanuel Hoog, président-directeur de l'Ina et Azzedine Mihoubi, directeur général de la radio algérienne, "prévoit la mise à disposition d'une copie de l'ensemble des actualités radiophoniques détenues par l'Ina, relatives à l'Algérie depuis 1939 jusqu'à 1962", selon le communiqué.

Il prévoit également "la possibilité pour la Radio algérienne d'exploiter ces sons par voie hertzienne ou satellitaire et de les commercialiser sur le territoire algérien".
Il donne "une totale liberté d'utilisation de toutes les archives sonores enregistrées notamment sur le sol algérien, jusqu'à la date d'indépendance".

Le fonds est constitué de 1.300 documents sonores qui retracent l'histoire de l'Algérie de 1939 à juillet 1962. Le document le plus ancien est un discours de 1939, du Président Albert Lebrun au banquet du Comité Nord Africain.

Ces documents sonores sont en cours de numérisation à l'Ina, explique le communiqué. Les 200 premiers documents ont été remis lors de la signature de l'accord. La livraison des autres documents s'étalera au cours des années 2009 et 2010.
Cet accord a lieu moins d'un an après celui signé entre l'Ina et la télévision algérienne, en décembre 2007. Il portait sur les images conservées par l'Ina retraçant l'histoire de l'Algérie depuis la Seconde guerre mondiale jusqu'en 1962.


OPINION-DEBAT 

Octobre 88: une nouvelle histoire commence en Algérie
Par Benjamin Stora

Il y a vingt ans, en octobre 1988, commençait une nouvelle période dans l’histoire contemporaine algérienne. Ce mois là de violentes émeutes, à travers tout le pays, allait entrainer l’effondrement du système du parti unique ( FLN) qui, avec l'armée, encadrait de manière autoritaire la société algérienne. Un an avant la chute du mur de Berlin de novembre 1989… 

Dans la soirée du 4 octobre 1988, des manifestations, essentiellement composées de jeunes, éclatent à Alger pour protester contre la hausse généralisée des prix et la raréfaction de produits de première nécessité. Dans le quartier populaire de Bab-el-Oued, des voitures, des vitrines sont saccagées. Le lendemain, les manifestations se transforment en émeutes. La principale artère commerçante est dévastée, ainsi que le complexe socioculturel de Ryad el-Feth. Les émeutiers visent les bâtiments publics, les sièges de compagnies aériennes, une boîte de nuit. Le Bureau politique du FLN condamne « des irresponsables », « manipulés par des commanditaires occultes ». L'armée prend position aux endroits stratégiques de la capitale. Le 6 octobre, l'état de siège est décrété. Malgré les blindés, les manifestations se poursuivent. Des barricades enflammées sont dressées, des coups de feu sont tirés faisant plusieurs dizaines de morts et de blessés. Le journal El Moudjahid titre « Halte au vandalisme «, et, le 7 octobre, les troubles s'étendent aux principales villes algériennes. 300 arrestations sont annoncées officiellement à Alger. Dans une interview à Radio-Beur, en France, le président de l'Amicale des Algériens en Europe (organisation du FLN), Ali Ammar, déclare: « C'est un chahut de gamins qui a dérapé, un point c'est tout. « Ce même jour, l'élément principal, nouveau, est l'entrée en scène des islamistes. Dans le quartier Belcourt, à l'issue de la prière du vendredi, un cortège de 7 000 à 8 000 sympathisants islamistes se heurte aux forces de l'ordre. Le lendemain, à Kouba, l'armée ouvre le feu près d'une mosquée, faisant une cinquantaine de morts. Le 10 octobre, à Bab-el-Oued, au moment où une sanglante répression frappe un cortège islamiste (33 morts), le président Chadli reçoit trois dirigeants de l'islamisme algérien: l'imam Ali Benhajd, l'un des prédicateurs les plus écoutés dans la jeunesse, Mohamed Sahnoun et Mahfoud Nahnah. Ils lui remettent un cahier de doléances. Le soir, Chadli Bendjedid prononce un discours à la télévision. Une voix off l'interrompt: « 33 morts à Bab-el-Oued. »


Une semaine après les émeutes, un bilan provisoire fait état de 500 morts en Algérie (dont 250 à 300 à Alger), des milliers d'arrestations ont été opérées.

 
Le choc « d'octobre 1988 » ébranle profondément l'État et la société algérienne. Les activistes islamistes ont montré leur importance dans la mobilisation populaire, et le charisme de certains de leurs dirigeants. Mais ils ne sont pas les initiateurs du mouvement, largement spontané. A l'autre extrémité, un pôle démocratique tente de se constituer. Ainsi le 10 octobre, un collectif de 70 journalistes algériens dénonce, dans un communiqué à l'AFP, l'interdiction d'informer objectivement des événements, le non-respect de la liberté de la presse, les atteintes aux droits de l'homme. Le 22 octobre, dans un communiqué diffusé par l'agence officielle Algérie-Presse-Service (APS), des avocats algériens protestent contre les arrestations et se prononcent pour un pouvoir judiciaire indépendant. Un Comité national contre la torture, créé fin octobre, rassemble des universitaires, des syndicalistes. Les revendications portent sur la nécessité de réformes profondes du système politique, la fin du parti unique, la garantie des libertés démocratiques.


L'onde de choc « d'octobre 1988 » marque la fin d'une époque. Le séisme est tel que s'organise rapidement le passage au multipartisme. Le 10 octobre 1988, le président Chadli Bendjedid annonce un référendum révisant la Constitution de 1976, et instituant le principe de responsabilité du gouvernement devant l'APN. Cette première brèche est suivie, le 23 octobre, par la publication d'un projet de réformes politiques qui, en théorie, remet en cause le monopole de l'organisation et de l'expression politique organisée par le FLN, sur trois points: séparation de l'État et du FLN, liberté de candidatures aux élections municipales et législatives, indépendance des « organisations de masse ». Le 3 novembre, le référendum pour la modification de la Constitution est massivement approuvé (92,27 % de « oui », avec un taux de participation de 83,08 %).


Cette fin du parti unique suscitera bien des interrogations. Les émeutes d’octobre 1988 n’ont-elles été qu’un vaste complot destiné à « ravaler » le système, à en finir avec certains membres du FLN au profit d’autres clans ? Vingt ans après, certains le pensent toujours. Ainsi, le 5 octobre 2008 dans le journal,  Le Soir :Anouar BenMalek, fondateur du comité national contre la torture (1988 – 1991), écrit : « Une sombre magouille d’apprentis sorciers incompétents. J’avais la très forte sensation d’assister à un coup monté : cette rumeur annonçant des manifestations plusieurs jours à l’avance ; ces policiers suivant de loin les manifestants, comme s’ils avaient l’ordre de ne pas intervenir ; ces voitures noires dont les occupants incitaient les jeunes à casser ; la brusque intervention de l’armée et des services de police avec l’utilisation sans limites de tous les moyens de répression ; l’utilisation à large échelle de la torture » « S’en est suivie une amnistie de facto et de jure ». Mais pour Abdelhamid Mehri, dans Djazair News d’octobre 2008, à l’époque responsable du FLN, et qui passera dans l’opposition tout au long des années 1990 : « Les événements n’étaient pas factices. «Ils ont représenté un appel au secours d’une jeunesse qui aspirait à un changement radical de la situation dans la pays ». Il dément la version selon laquelle ces événements seraient une fabrication du pouvoir lui-même. Il a reconnu la responsabilité du parti unique et son échec à gérer les événements qui ont eu des répercussions négatives sur l’étape suivante de la vie politique du pays, entré dans l’engrenage de la violence ».

De toute façon, avec l'« octobre noir », arrive le temps des explorations méthodiques et des inventaires historiques. On pouvait lire ces lignes dans l'hebdomadaire Algérie-Actualité du 24 novembre 1988: « Les enfants d'octobre 1988 ressemblent étrangement à ceux du 8 mai 1945, à ceux de novembre 1954, à ceux de décembre 1960. [...] Entre tous ces enfants, il n'y a pas qu'une ressemblance, il y a identité de revendication, sauf à renier l'histoire du mouvement national algérien contemporain. L'examen lucide de notre histoire, l'humble étude des faits, de tous les faits, hors de tout exercice d'exorcisme, nous permettront certainement de régler nos problèmes. Encore faudrait-il recouvrer notre mémoire, toute notre mémoire, sans “sélection de couleurs”. » Commence aussi après octobre 1988 une course de vitesse pour savoir qui, d’un « pôle démocrate » ou d’un « pôle islamiste », peut se substituer au vide laissé par le parti unique FLN. Cette bataille se déroule au moment où se dessinent les contours d'un « nouvel ordre mondial ». L’année suivante, le Mur de Berlin s’effondre, et progressivement tous les pays de l’Est accèdent à la démocratie politique. La guerre du Golfe, en 1991, voit l’effacement du rôle politique joué par l'URSS (qui disparaîtra la même année en tant qu'entité étatique), et l'affirmation des États-Unis comme superpuissance au sein de l'ONU. Le Maghreb, le monde arabo-musulman, en général, sont traversés par des fièvres nationalistes ou identitaires. Après avoir connu un court moment d'euphorie démocratique, l'Algérie va s’enfoncer dans l'engrenage tragique de la violence : près de 150 000 morts tout au long des années 1990.Vingt ans après, une grande partie de la presse algérienne s’interroge sur le sens à donner à ces événements. Le 5 octobre 2008, dans le Quotidien d’Oran, on peut lire, sous la plume d’Abed Charef : « Octobre aura finalement été une grande illusion. Le débat politique qui a précédé Octobre s’est poursuivi après les évènements, avant d’être emporté dans la tourmente, lorsqu’un parti de type totalitaire, a voulu remplacer un système totalitaire par une dictature religieuse. Depuis, le pays continue de s’enfoncer. En octobre 1988, le pays n’avait pas d’argent, mais il y avait une réelle volonté de s’en sortir. En 2008, l’Algérie a de l’argent, mais elle est incapable de se dessiner un avenir ». Dans El Watan sous le titre, « La raison d’Etat », Omar Berbiche note : « Deux décennies après, les évènements d’octobre semblent relever encore de la raison d’Etat. Comment expliquer qu’aucun colloque officiel sur ces évènements n’ait été organisé ni qu’aucune enquête n’ait été diligentée ? » Plus pessimiste encore, l’éditorialiste de Liberté explique : « Octobre : qu’en reste-t-il ? La société civile qui a toujours répondu présente pour la sauvegarde de la République s’est rétrécie comme peau de chagrin. Le pluralisme politique est en hibernation. La presse, vitrine tant vantée de la démocratie naissante, vaque à ses occupations. Où se trouvent les enfants d’Octobre aujourd’hui ? ». Et Le Soir d’Algérie répond : « Octobre 88 est une date en voie de disparition collective. Pour les jeunes, « les événements d’octobre ne constituent pas le sujet de nos discussions. » Ils n’en savent pratiquement rien, et sont loin de connaître la révolte mémorable de leurs aînés. A Bab el Oued, centre de la révolte, bien peu nombreux sont ceux qui en parlent encore ». Mais cette disparition n’est qu’apparente. Dans El Watan, Hakim Addad, secrétaire général de RAJ (Rassemblement action jeunesse) écrit : «Un tsunami populaire n’est pas à écarter ». Et La Ligue Algérienne des Droits de l’Homme tire la sonnette d’alarme : « La Ligue n’écarte pas totalement l’avènement d’une explosion sociale »…… 



Elections présidentielles USA
Obama vs McCain: deuxième round, John déjà K.O.?
Les candidats à la Maison Blanche, John McCain et Barack Obama, se retrouvent mardi soir à l'université de Belmont à Nashville, Tennessee, au sud des Etats-Unis, pour leur deuxième et avant-dernier débat télévisé alors que l'écart se creuse, selon les sondages, au bénéfice du candidat démocrate.

Obama prend l'avance
Selon un sondage publié lundi par CNN, le candidat démocrate a accru son avantage sur son adversaire républicain, comptant huit points d'avance (53% contre 45%) parmi les électeurs ayant manifesté l'intention de voter le 4 novembre. L'avantage de M. Obama est encore plus net parmi les personnes inscrites sur les listes électorales mais qui n'ont pas manifesté formellement leur intention d'aller voter.

M. Obama compte 14 points d'avance (56% contre 42%) chez cette catégorie d'électeurs. En perte de vitesse à 28 jours de l'élection présidentielle, le sénateur de l'Arizona entend démasquer "le vrai Obama". Il a promis à ses partisans de mettre son adversaire sur la défensive à l'occasion de ce débat qui débute à 20h00 locales (01h00 GMT mercredi).

Le deuxième débat
Le débat devrait durer 90 minutes et sera diffusé sur les principaux réseaux télévisés américains. Les questions seront posées par le journaliste-modérateur mais aussi directement par le public présent dans la salle et des internautes.

Selon les organisateurs du débat, le public devrait être composé en majorité d'électeurs indécis. M. McCain s'est préparé à ce débat durant tout le week-end dans son ranch de Sedona, Arizona, dans le sud-ouest des Etats-unis.

Obama, le grand vainqueur
M. Obama a passé une grande partie de son dimanche enfermé avec ses conseillers dans un hôtel d'Asheville, Caroline du Nord, dans le sud-est, pour préparer son face à face.

Les deux candidats se sont affrontés le 26 septembre dernier et, selon des sondages, M. Obama était sorti vainqueur de ce débat. Depuis, il n'a cessé de progresser dans les intentions de vote. Le troisième et dernier débat entre les deux candidats est prévu le 15 octobre.

Obama, l'ami d'Oussama?

La colistière de M. McCain, Sarah Palin, a donné le signal et le ton du débat en affirmant samedi: "Vient un moment où il est nécessaire de tomber les gants, et ce moment, c'est maintenant!". Mme Palin a accusé le candidat démocrate de "copiner" avec un ex-terroriste.terroriste. Le camp McCain entend faire de l'élection du 4 novembre un référendum sur Barack Obama et s'efforce de dépeindre le sénateur de l'Illinois comme un extrémiste de gauche.

Un McCaingate?
"Le sénateur McCain et son équipe misent sur le fait qu'ils peuvent vous distraire avec des propos diffamatoires plutôt que de vous parler de l'essentiel. Ils préfèrent démolir notre campagne plutôt que de remettre ce pays debout.

C'est ce que vous faites quand vous êtes déconnectés, sans idées, et que vous manquez de temps", a rétorqué lundi M. Obama.

La campagne démocrate a lancé un nouveau site internet rappelant l'implication de John McCain dans un scandale financier remontant à la fin des années 1980.


BUZZ DU JOUR
Qui a dit...
«On va réaliser la cinquième plus grande usine Samsung au monde en Algérie »?
Le groupe Cevital qui détient le monopole de la marque Coréenne Samsung en Algérie « Samha » commencera à édifier une usine de montage et de production des produits électroniques et électroménagers dans la zone industrielle de Sétif, avant la fin de l’année en cours, avec une enveloppe financière estimée à près de 69 millions de dollars. Cette usine sera classée la cinquième plus grande usine au monde.

IL SE MET A NU

"Cristiano Ronaldo est-il homo?"
On pensait avoir tout lu ou tout entendu sur la vie privée de Cristiano Ronaldo. Faux ! Celui qui fait les choux gras de la presse britannique continue à faire parler de lui. Cette fois, c'est The Sun qui a interviewé Elisa Sanchez, une actrice colombienne, que CR7 avait essayé de draguer pendant son périple à Los Angeles l'été dernier.

"Des petits maillots de bain"
"Il avait visiblement passé trop de temps au soleil", a expliqué Elisa Sanchez, véritable star en Colombie. "Il était si rouge et ne cessait de se passer de la crème solaire sur son corps. En plus, il mettait des petits maillots de bains. Je ne le connaissais pas et pour être franche, je pensais qu'il était même homo!".

"Il a voulu me parler"
La star lusitanienne a usé et abusé de ses talents de charmeur.
"Il m'a fait un clin d'oeil et il s'est rapproché de moi. Mais je ne parle pas bien anglais. Je lui ai dit "sorry" et je suis partie."

Ce n'est qu'en voyant une rencontre de Manchester United à la télévision qu'Elisa Sanchez a compris à qui elle avait eu affaire. C'est Letizia Filippi qui va être contente !

Benjamin Stora. 


SPORT / ÉLIMINATOIRES CAN-MONDIAL 2010  

Liberia - Algérie au centre de toutes les attentions   
Le match décisif qui mettra aux prises l’équipe de football algérienne, hors de ses bases, samedi prochain, à son homologue libérienne pour le compte de la 6ème et dernière journée du groupe 6 est au centre de toutes les attentions en Algérie...
L’entraîneur algérien Rabah Saâdane s’est largement exprimé, hier, lors d’une conférence de presse tenue au Centre des affaires de l’hôtel Hilton d’Alger. « Cette rencontre capitale est loin d’être gagnée d’avance comme le pensent certains », a-t-il assuré devant le parterre de journalistes venus en savoir plus sur les préparations des verts pour ce match décisif de samedi prochain. Pour franchir l’écueil libérien, Rabah Saâdane préconise plus de concentration et de mobilisation, vraies clefs de réussite dans pareils challenges. « Je pense que la mobilisation et la concentration sont les facteurs principaux pour préparer ce genre de matchs décisifs. Je tiens également à préciser que le match du Liberia est loin d’être gagné d’avance, comme le pensent certains. Donc, on se doit d’être vigilants et très sérieux afin de ne rien laisser au hasard », a-t-il laissé entendre.

Pour réussir, les verts se préparent activement et dans de meilleures conditions. Le championnat national est à l’arrêt depuis une semaine et ne reprendra ses droits que le 16 du mois en cours, une conjugaison facteurs encourageants. Hormis la défection du capitaine Anthar Yahia, qui est suspendu pour cumul de cartons, le reste du groupe est présent au stage qui se déroule à Alger en prévision du match de samedi prochain. En prévision, justement, de cet ultime rendez-vous du premier tour éliminatoire, 22 joueurs ont été convoqués par le sélectionneur algérien, qui prône « la mobilisation et la concentration maximale » de son groupe pour glaner les trois points de la victoire et rester en tête du groupe 6.

Cet objectif est facilement réalisable à en croire les déclarations des joueurs algériens qui estiment que la motivation « est à son paroxysme » pour revenir de Monrovia avec les trois points de la victoire. Le retour du défenseur latéral de la JS Kabylie, Rabie Meftah auteur d’un grand match ce dimanche qui a opposé son équipe à El Merrikh du Soudan pour le compte de la coupe de la CAF et Adel Maïza, défenseur central d’Ahly Djeddah. est de nature à renforcer la muraille défensive algérienne qui sera soutenue également par Abderraouf Zarabi (Nîmes) et du capitaine Yazid Mansouri (Lorient).

VOUS AUJOURD'HUI

Ce que les femmes disent et ce que ça signifie
Les sites de rencontres pulullent pour le - futur - bonheur des amoureux en mal d'amour. Mais déchiffrer le profil des ces dames est un art que les hommes feraient bien de maîtriser avant de partir à la conquête de l'âme soeur. Comment traduire les messages des femmes et leurs significations réelles? La Britannique Claudia Connell vous aide à y voir plus clair dans son Dating dictionary (le dictionnaire des rendez-vous amoureux). Bien entendu, cette liste doit être prise avec une certaine dose d'humour.

Que veulent dire les femmes lorsqu'elles annoncent être:

'Aime jouir des petites choses de la vie': flambeuse! Elle cherche à refaire sa garde robe, recevoir des bijoux et veut vivre comme dans un film.
'Artistique': la reine du psycho-drame. Pensez aux portes qui claquent, à la vaisselle cassée et aux heures de râlerie.
'Athlétique': peu ou pas de poitrine. Référence: Justine Henin.
'Avec des rondeurs': oubliez Marilyn Monroe, traduisez par 'grosse'.
'BBW': 'big beautiful woman' ou 'Jolie mais grosse'.
'Câline': obèse.
'Emotive': Cette femme a certainement une photo de son (énorme) chat sur son gsm et elle vous donne un petit nom avant même que l'apéro ne soit servi.
'Esprit jeune': écervelée superficielle. Connaît toutes les stars de la télé mais pas le nom du premier ministre (d'un ministre tout court même).
'Honnête': balance cash tout ce qu'elle pense et du coup n'a aucun ami.
'Loyale': harceleuse! Aime psychanalyser les hommes et est votre amie sur facebook dès le premier soir de votre rencontre.
'Passionnée': Psychotique, limite dangereuse. S'enflamme vite et pratique la vengeance à outrance.
'Personnalité fantastique': moche.
'Pétillante': grosse et agaçante.
'Provocante': embarrassante et aime décider de vos sentiments.
'Sensible': pleurnicheuse.
'Voluptueuse': idem que "avec rondeurs". Précisons que celle-ci porte sûrement des vêtements trop petits qui lui collent au corps.

Demain: Ce que veulent dire les hommes !

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article