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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 08:24
"Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien."

Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".


Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit "

Le grand Victor, dépeignait ainsi le petit Louis-Napoléon Bonaparte, encore président de la République à la veille de son coup d'état du 2 décembre. Ce qui lui valu de connaitre l'éxil à Guernesey.
Depuis longtemps, le Mammouth comme bien d'autres, pointe les étranges convergences entre ce régime Sarko-libéral et l'ancien second empire.

On ne peut qu'être troublé par les ressemblance entre Sarkozy, notre Badinguet et son régime qui favorise les patrons-copains et les spéculateurs, juste teinté d'un vernis de mesures sociales qui ne dérangent surtout pas les nantis et qui ne soulagent pas le peuple.

Oui, décidemment, on le tient notre nouveau Napoléon III. Tant pis! Fallait pas l'inviter!

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