PAULETTE  DUBOST

Une sacrée nature…

 

 

Elle fut la soubrette espiègle et piquante de nombre de comédies du cinéma français. 

Avec son visage rond, si expressif, et son beau regard pénétrant, il lui suffisait de deux répliques pour placer son personnage avec cette voix aux accents de Paname reconnaissable entre toutes.

Anti-vedette, hors du cénacle du show-biz et des stars capricieuses, Paulette, pour ceux qui ont pu l'approcher, est la simplicité même. 

La gentillesse et la sincérité aussi.

 

Elle vient de tourner son 154ème film.

 

 

 

 

F

ille d'Anthème Deplanque, ingénieur gazier, et de Suzanne Dubost, chanteuse à l'Opéra-comique, Paulette voit le jour le samedi huit octobre 1910 dans le 16ème arrondissement de Paris. A 8 ans, elle entre à l'école des petits rats de l'Opéra.  Par la suite, elle suit les pérégrinations paternelles à travers le nord-ouest de la France selon les emplois que le papa peut trouver, tantôt en usine à Boulogne-sur-mer, tantôt en baie de Somme ou encore au développement du Touquet qui, à l'époque, ne s'appelait pas encore Paris-Plage.

 

Peu douée pour les études, elle obtient néanmoins son certificat grâce aux bonnes notes qu'elle récolte à la gymnastique.  Pour les autres matières, la vie s'est bien chargée de les lui apprendre.

 

Poussée par maman qu'elle accompagne dans les milieux artistiques, elle se retrouve toute étonnée sur la scène du Théâtre de l'Etoile dans Bonsoir Paris, une revue conduite par Marie Dubas.

 

Débuts concluants puisqu'ils aboutissent à un contrat de dix ans pour les opérettes programmées au Théâtre des Bouffes-Parisiens où on l'applaudit, entre autres, dans Le roi Pausole d'Arthur Honegger.

 

Plus tard, on la retrouve dans Broadway, une comédie policière qu'affiche le Théâtre de la Madeleine.

 

Certaines biographies situent ses premiers pas cinématographiques en 1926 avec Jean Renoir pour Nana / Catherine Hessling.

C'est tout simplement inexact. C'est Paulette elle-même qui a tenu à corriger cette information en éclaircissant cette énigme qui divisait depuis longtemps quelques exégètes et puristes du cinéma muet …

 

Quoiqu'il en soit, c'est bien en 1931 qu'elle aborde timidement le sonore en quête de nouveaux talents.  Elle apparaît en acheteuse de bas (!) dans Le bal, une comédie de Wilhelm Thiele qui voit aussi les débuts de Danielle Darrieux.

 

L'année suivante, à Berlin, elle tourne pour la U.F.A. Vous serez ma femme, d'après la pièce Pour avoir Adrienne de Louis Verneuil, ceci auprès de Lucien Baroux, quadragénaire d'humeur folâtre, pour lequel elle endosse pour la première fois le tablier de la parfaite soubrette, un rôle qui, quoiqu'elle fasse, s'avérera récurrent.

 

S'ensuit une kyrielle de participations pour des scénarios souvent consternant d'aridité, mais qui cimente sa présence au sein du cinéma de l'époque et qui l'aide à vivre décemment, ce dont elle n'en fait pas mystère. 

 

Un soir, à Berlin, lors d'un dîner de gala organisé en l'honneur du cinéma français, on la place à table aux côtés d'un petit bonhomme moustachu qui se montre particulièrement flatteur et laudateur en prononçant son discours sur le cinéma français, ce petit bonhomme qui s'anime  déjà en gesticulant, se fera d'ailleurs rapidement connaître du monde entier car nous commencions à apprendre son nom pour ne plus jamais l'oublier : Adolf Hitler.

C'était l'heureuse époque des co-productions franco-allemandes... 

 

Elle doit attendre 1934 et Jeunesse, une comédie romanesque et aussi le premier succès de Georges Lacombe, pour que son talent et son tempérament de titi parisien s'épanouissent totalement. Elle est la véritable révélation de ce film sombre aux accents volontiers mélos dans lequel sa jaillissante spontanéité et son côté boute-en-train apportent la seule note joyeuse. 

 

A Oujda, au Maroc, elle fait la connaissance d'un colon français, André Ostértag,  propriétaire du cinéma local et vivant tel un gaucho moderne dans une ferme en plein bled proche de la frontière algéro-marocaine.

Il est bel homme, à une certaine allure.  Paulette est séduite sans que les chevaux et les vaches y soient pour quelque chose.  Toujours est-il que les tourtereaux se marient le 23 décembre 1936 à Antibes et célèbrent leur noce à la "Colombe d'or" de Saint-Paul-de-Vence, endroit mythique et qui le deviendra encore bien davantage.

 

Sa petite voix pointue et son entrain vont occuper nombre de films, peu souvent en tête d'affiche, mais ce n'est pas son ambition. 

Avec Le mensonge de Nina Petrovna, elle forme avec Roland Toutain, enfant terrible et cascadeur impénitent du cinéma français, un couple d'amoureux plein d'humour s'égayant dans les montagnes assoupies de la Suisse vaudoise. 

Comme elle est rayonnante dans son coquet costume de vélocipédiste des années 1890, comme il est sémillant en lieutenant. 

Et quel merveilleux souvenir que ce tournage dirigé par un excellent Tourjansky.

 

1938, Jean Renoir lui propose La bête humaine, mais prise par d'autres engagements, Paulette, la mort dans l'âme, est contrainte d'y renoncer. 

Entre autres, Carné vient en effet de lui attribuer le rôle de la volage épouse de l'éclusier du canal Saint-Martin dans Hôtel du Nord.

 

Elle enchaîne avec Pierre Caron qui lui confie le rôle de Bécassine d'après le personnage illustré par Pinchon et Caumery.  Le surnom de l'héroïne bretonne lui est octroyé par ses auteurs en raison de son intelligence sommaire et des bécasses qui voletaient dans le ciel le jour de sa naissance… ceci pour les lecteurs de BD hors hexagone.

Paulette est ravie, elle croît au personnage et à l'interprétation qu'elle peut apporter.  Pour créditer davantage l'histoire, les extérieurs sont tournés en Bretagne… mais la Bretagne, non seulement, boudera le film, mais tentera encore de le boycotter car humiliée de voir ses  concitoyennes aussi grotesquement fagotées, nanties de sabots et d'une coiffe blanche pour le moins bizarre et ridicule.

Paulette est dépitée et ne comprend pas cette levée de boucliers à l'encontre de son si beau projet.

Cet échec la contrarie, mais ne la décourage pas pour autant.

 

Au contraire, elle se rattrape avec La règle du jeu, autre chef d'œuvre de Renoir, dans lequel elle campe merveilleusement Lisette, la camériste et épouse infidèle du garde-chasse (Gaston Modot), dont le succès la venge de cette pauvre et incomprise Bécassine !

Vingt ans après, elle retrouvera avec un égal bonheur le génial réalisateur pour son plaidoyer écolo-biologique Le déjeuner sur l'herbe néanmoins, lui aussi, boudé par le public.

 

Durant l'Occupation, Paulette n'est guère présente car elle choisit de ne pas tourner pour la Continental allemande, elle prend bien soin de refuser toutes leurs propositions aussi financièrement intéressantes soient-elles.

 

En 1942, séparée mais toujours mariée au beau cavalier "mauresque", Paulette met au monde Christiane, sa fille unique, fruit de ses amours avec une personnalité connue des milieux hippiques.

 

A la Libération, fin 1944, Farandole, lui réserve un rôle assez inhabituel, celle d'une fille de petite vertu écrit par Henri Jeanson pour Arletty qui ne peut l'interpréter.  Et pour cause !

C'est l'époque où plane une sacrée drôle "d'atmosphère" sur notre Léonie Bathiat  indisponible pour cause de mise en quarantaine et assignée en résidence surveillée à La Houssaye-en-Brie, prix de ses faiblesses pour un officier allemand.

 

La filmographie de Paulette est importante et comprend quelques chefs-d'œuvre (peu, il est vrai, mais les autres films la combleront malgré tout car ils évoquent dans l'ensemble d'agréables moments). Ceux tournés avec  l'ami Fernand (Fernandel), dont elle fut 8 fois sa partenaire, et puis quelques titres : La petite chocolatière, charmante comédie agrémentée des musiques de Misraki dans laquelle elle revêt pour la énième fois le tablier de l'accorte soubrette, en l'occurrence celle de Claude Dauphin; Le plaisir, dont le tournage dans les boccages normands reste l'un de ses meilleurs souvenirs auprès d'un Gabin détendu et qui l'avait à la bonne; La fête à Henriette où elle incarne la maman attentive de l'héroïne (Dany Robin) qui nous fait vivre ses aventures mi-roses mi-noires lors d'un 14 juillet; Viva Maria, dont les cinq mois de tournage l'emmènent au Mexique pendant lesquels elle se fait amie-amie de Brigitte Bardot alors au faîte de sa gloire; Le dernier métro, peinture réussie des milieux du théâtre parisien durant les heures sombres de  l'Occupation; Milou en mai, chronique d'une famille bourgeoise de la campagne sur fond de mai 68 pour laquelle son rôle de défunte ne lui accorde guère de dialogues, bien qu'il soit le pivot essentiel du film.

 

Elle est également présente à la scène et lors de nombreuses tournées : Occupe-toi d'Amélie de Georges Feydeau; La petite hutte d'André Roussin; Et ta sœur ! de Bricaire et Lasaygues; Interdit au public de Jean Marsan; Les pavés du ciel d'Albert Husson; Les vignes du seigneur de Robert de Flers et Francis de Croisset; Bichon de Jean de Létraz avec Darry Cowl; Gog et Magog de Roger McDougall et Ted Allan, avec Roger Pierre (Tournée Karsenty-Herbert, 1986/87); Oscar de Claude Magnier qu'elle crée au Théâtre du Parc à Bruxelles car Louis de Funès ne la désire pas à Paris; Du vent dans les branches de sassafras de René de Obaldia avec Michel Simon dont c'est la dernière apparition sur scène (Théâtre Gramont et en tournée).

Par contre, Mademoiselle de Jacques Deval (Théâtre Edouard VII,) lui échappe pour cause "d'incompatibilité" vis-à-vis du fringant auteur dont la main voyageuse l'indispose… ce qu'elle finit par lui faire comprendre.

Ces titres peuvent laisser penser que son seul élément soit la comédie.  Certes, elle l'apprécie et son naturel expansif l'y aide, mais son talent versatile lui permet de passer aussi bien de la comédie à des pièces plus denses, plus classiques telles Ivanov de Tchekhov; La dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils aux Amandiers de Nanterre; La langue au chat, de Roger Planchon à Villeurbanne, etc.

 

La télévision la sollicite à de nombreuses reprises, quelques titres : Janique Aimée, la populaire série de Jean-Pierre Desagnat; Une atroce petite musique de Georges Lacombe;  Splendeurs et misères des courtisanes de Maurice Cazeneuve; Le boulanger de Suresnes de Jean-Jacques Goron, etc.

 

De Christiane, devenue décoratrice, elle a deux petites-filles, Aurélia et Julie.  Ce sont ses trois soleils, les seuls vraiment qui puissent la faire fondre.

 

On la sait fidèle à ses amis et, pourrions-nous ajouter, à Boulogne-Billancourt, sa ville, où elle réside toujours, depuis plus de 50 ans.

 

En 1992, elle sort un piquant livre de souvenirs "C'est court, la vie" édité par Flammarion, dans lequel elle fait part de ses rencontres, notamment celle avant-guerre avec le célèbre (il ne l'était pas encore à l'époque) producteur Sam Spiegel qui l'avait demandée en mariage, celle de Stavisky, etc.

Quant on la sait imperméable à la langue de bois, qu'on la connaît vive et sans chiqué, on ne peut que se délecter à sa lecture.

 

C'est court, la vie, Paulette ?

Oui, bien sûr.

Mais elle vous a appris qu'elle peut être belle et merveilleuse dès l'instant où l'on arrive à partager d'heureux moments, sans vouloir les garder pour soi. 

Merci à vous d'avoir accompagné nos quelques printemps avec votre éternelle bonne humeur.  C'est l'immense cadeau que vous nous avez offert.   

 

C'est court, la vie…

Oui, bien sûr.

 

 

FILMOGRAPHIE.

 

1930  J’ai quelque chose à vous dire, court métrage de Marc Allégret, avec Fernandel.

1931  Le bal, de Wilhelm Thiele, avec André Lefaur.

          L’amoureuse aventure, de Wilhelm Thiele, avec Marie Glory

          Service de nuit, de Henri Fescourt, avec Marcel Barencey.

          Un chien qui rapporte, de Jean Choux, avec René Lefèvre.

          Un coup de téléphone, de Georges Lacombe, avec Jean Weber.

1932  A moi le jour, à toi la nuit, de Ludwig Berger et Claude Heymann, avec Fernand Gravey.

          Vous serez ma femme, de Serge de Poligny, avec Roger Tréville.

          Le champion du régiment, de Henry Wulschleger, avec Bach.

          L’enfant de ma sœur, de Henry Wulschleger, avec Bach.

          L’homme qui ne sait pas dire non, de Heinz Hilpert, avec Willi Domgraf-Fassbaender.

          Le martyre de l’obèse, de Pierre Chenal, avec André Berley.

          Paris-Soleil, de Jean Hémard, avec Claude Dauphin.

          Rivaux de la piste, de Serge de Poligny, avec Albert Préjean.

          Stupéfiants, de Kurt Gerron et Roger Le Bon, avec Jean Murat.

          Un homme sans nom, de Gustav Ucicky et Roger Le Bon, avec Fernandel.

          En plein dans le mille, moyen métrage de André Chotin, avec Paul Azaïs.

          La jeune fille d’en face, court métrage de Marc Didier, avec Emile Riandreys.

          Maison hantée, court métrage de Roger Capellani, avec Maximilienne.

          Riri et Nono amoureux, court métrage de Marc Didier, avec Emile Riandreys.

          Riri et Nono chez les pur-sang / Quand on est veinard, moyen métrage de Roger Capellani,

          avec Emile Riandreys.

          Riri et Nono se débrouillent, moyen métrage de Marc Didier, avec Emile Riandreys.

1933  Cette nuit-là, de Marc Sorkin, avec Madeleine Soria.

          Dans les rues, de Victor Trivas, avec Jean-Pierre Aumont.

          Le fakir du Grand Hôtel, de Pierre Billon, avec Armand Bernard.

          Georges et Georgette, de Reinhold Schünzel et Roger Le Bon, avec Julien Carette.

          L’ordonnance, de Victor Tourjansky, avec Marcelle Chantal.

          Pour être aimé, de Jacques Tourneur, avec Suzy Vernon.

          Prince des six jours, de Robert Vernay, avec René Ferté.

          Une fois dans la vie / Une seule fois dans la vie, de Max de Vaucorbeil, avec Noël-Noël.

          Les vingt-huit jours de Clairette, de André Hugon, avec Armand Bernard.

          Vive la compagnie, de Claude Moulins, avec Noël-Noël.

          Noces et banquets, moyen métrage de Roger Capellani, avec André Siméon.

          La tête de veau, court métrage de Emile-Edwin Reinert, avec Robert Clermont.

1934  Jeunesse, de Georges Lacombe, avec Robert Arnoux.

          L’auberge du petit dragon, de Jean De Limur, avec Albert Préjean.

          Le billet de mille, de Marc Didier, avec Lucien Baroux.

          La caserne en folie, de Maurice Cammage, avec Raymond Cordy.

          La cinquième empreinte / Lilas blanc, de Karl Anton, avec Alice Field.

          Le comte Obligado, de Léon Mathot, avec Georges Milton.

          Le roi des Champs-Elysées, de Max Nosseck, avec Buster Keaton.

          Studio à louer, moyen métrage de Jean-Louis Bouquet, avec Pierre Mingand.

          Un cas de nullité, court métrage, avec Raymond Cordy

1935  Le bébé de l’escadron / Quand la vie était belle, de René Sti, avec Suzy Prim.

          Le bonheur, de Marcel L’Herbier, avec Michel Simon.

          Ferdinand le noceur, de René Sti, avec Fernandel.

          La petite sauvage / Cupidon au pensionnat, de Jean de Limur, avec José Noguero.

          La rosière des Halles / La vierge des Halles, de Jean de Limur, avec Pierre Larquey.

          Le siège-arrière, court métrage de Emile-Edwin Reinert, avec Pierre Etchepare.

1936  La brigade en jupons / La brigade en dentelles, de Jean de Limur, avec Raymond Cordy.

          La reine des resquilleuses, de Max Glass et Marco De Gastyne, avec Pierre Brasseur.

1937  Le mensonge de Nina Petrovna, de Victor Tourjansky, avec Roger Toutain.

          Titin des Martigues, de René Pujol, avec Henri Alibert.

1938  L’ange que j’ai vendu, de Michel Bernheim, avec Fernand Charpin.

          Barnabé, de Alexandre Esway, avec Fernandel.

          Les femmes collantes, de Pierre Caron, avec Henri Garat.

          Hôtel du Nord, de Marcel Carné, avec Louis Jouvet.

1939  Bécassine, de Pierre Caron, avec Alice Tissot.

          La règle du jeu, de Jean Renoir, avec Julien Carette.

          Le paradis des voleurs / Escapade, de L.C. Marsoudet, avec Roland Toutain.

1941  Opéra-Musette, de René Lefèvre et Claude Renoir, avec René Lefèvre.

1943  Adrien, de et avec Fernandel.

          Le bal des passants, de Guillaume Radot, avec Jacques Dumesnil.

          Je suis avec toi, de Henri Decoin, avec Yvonne Printemps.

1944  Farandole, de André Zwobada, avec André Luguet.

1945  Au petit bonheur, de Marcel L’Herbier, avec François Périer.

          Roger la Honte, de André Cayatte, avec Lucien Coëdel.

1946  La dernière chevauchée / Le caïd, de Léon Mathot, avec Jacques Dumesnil.

          Ploum ploum tra la la, de Robert Hennion, avec Georges Milton.

          Plume la poule, de Walter Kapps, avec Georges Grey.

          La revanche de Roger la Honte, de André Cayatte, avec Lucien Coëdel.

          Six heures à perdre, de Alex Joffé et Jean Lévitte, avec Dany Robin.

1947  Blanc comme neige, de André Berthomieu, avec Bourvil.

          Le dolmen tragique, de Léon Mathot, avec Roland Armontel.

          Et dix de der, de Robert Hennion, avec Georges Milton.

1948  Le bal des pompiers, de André Berthomieu, avec Claude Dauphin.

          Ma tante d’Honfleur, de René Jayet, avec Jean Parédès.

1949  La femme nue, de André Berthomieu, avec Giselle Pascal.

          La petite chocolatière, de André Berthomieu, avec Giselle Pascal.

          Le 84 prend des vacances, de Léo Joannon, avec Rellys.

          Le roi Pandore, de André Berthomieu, avec Bourvil.

          Tire au flanc, de Fernand Rivers, avec Maurice Baquet.

1950  Uniformes et grandes manœuvres, de René Le Hénaff, avec Fernandel.

          Die vier im jeep / Quatre dans une jeep,  de Léopold Lindtberg, avec Viveca Lindfors.

1951  Le chéri de sa concierge, de René Jayet, avec Jean Parédès.

          Descendez, on vous demande, de Jean Laviron, avec Jean Tissier.

          Le plaisir, sketch "La maison Tellier" de Max Ophüls, avec Jean Gabin.

1952  La fête à Henriette, de Julien Duvivier, avec Dany Robin.

1953  Mon frangin du Sénégal, de Guy Lacourt, avec Raymond Bussières.

          L’œil en coulisses, de André Berthomieu, avec Jean-Marc Thibault.

1954  Le mouton à cinq pattes, de Henri Verneuil, avec Fernandel.

1955  Les carnets du major Thompson, de Preston Sturges, avec Martine Carol.

          Ces sacrées vacances, de Robert Vernay, avec Sophie Desmarets.

          Lola Montès, de Max Ophüls, avec Martine Carol.

1956  La joyeuse prison, de André Berthomieu, avec Michel Simon.

1957  Maigret tend un piège, de Jean Delannoy, avec Jean Gabin.

          Sans famille, de André Michel, avec Gino Cervi.

          Der 10. mai / Le 10 Mai, de Franz Schnyder, avec Hans Gaugler. (sous réserve)

1958  Soupe au lait, de Pierre Chevalier, avec Geneviève Kervine.

          Taxi, roulotte et corrida, de André Hunebelle, avec Louis de Funès.

          Mädchen in uniform / Jeunes filles en uniformes, de Geza Von Radvanyi, avec Romy

          Schneider.

1959  Le bossu, de André Hunebelle, avec Jean Marais.

          Le chemin des écoliers, de Michel Boisrond, avec Bourvil.

          Le déjeuner sur l’herbe, de Jean Renoir, avec Catherine Rouvel.

          Mademoiselle Ange, de Geza Radvanyi, avec Romy Schneider.

          La main chaude, de Gérard Oury, avec Macha Méril.

1960  Arrêtez les tambours !, de Georges Lautner, avec Bernard Blier.

          La française et l’amour, sketch "L’enfance" de Henri Decoin, avec Darry Cowl.

          La récréation, de François Moreuil, avec Jean Seberg.

          Tendre et violente Elisabeth, de Henri Decoin, avec Christian Marquand.

1961  Les sept péchés capitaux, sketch "L’envie" de Edouard Molinaro,  avec Claude Brasseur.

          Seul… à corps perdu / A corps perdu, de Jean Maley, avec Giselle Pascal.

1962  La dérive / Une fille à la dérive, de Paule Delsol, avec Jean-François Calvé.

          Germinal, de Yves Allégret, avec Bernard Blier.

          Le meurtrier, de Claude Autant-Lara, avec Marina Vlady.

          Les mystères de Paris, de André Hunebelle, avec Jean Marais.

          Pourquoi Paris ?, de Denys de La Patellière, avec Maurice Biraud.

1963  L’assassin viendra ce soir, de Jean Maley, avec Raymond Souplex.

          Humour noir, sketch "La bestiole" de Claude Autant-Lara, avec Jean Richard.

          Maigret voit rouge, de Gilles Grangier, avec Jean Gabin.

          Peau de banane, de Marcel Ophüls, avec Jean-Paul Belmondo.

1964  L’âge ingrat, de Gilles Grangier, avec Fernandel.

          La chance et l’amour, sketch " Les fiancés de la chance" de Eric Schlumberger, avec Stefania

          Sandrelli.

1965  Le dimanche de la vie, de Jean Herman, avec Danielle Darrieux.

          Le 17ème ciel / Une page d’amour, de Serge Korber, avec Marie Dubois.

          Viva Maria, de Louis Malle, avec Brigitte Bardot.

1973  Juliette et Juliette, de Remo Forlani, avec Annie Girardot.

1977  La barricade du point du jour, de René Richon, avec Anicée Alvina.

          Tendre poulet, de Philippe de Broca, avec Philippe Noiret.

1978  Vas-y maman, de Nicole De Buron, avec Annie Girardot.

1979  La gueule de l’autre, de Pierre Tchernia, avec Michel Serrault.

          On a volé la cuisse de Jupiter, de Philippe De Broca, avec Annie Girardot.

1980  Le dernier métro, de François Truffaut, avec Gérard Depardieu.

1981  La vie continue, de Moshe Mizrahi, avec Annie Girardot.

1982  Le retour des bidasses en folie, de Michel Vocoret, avec Les Charlots.

          La femme ivoire, de Dominique Cheminal, avec Dora Doll.

1983  Charlots connection, de Jean Couturier, avec Les Charlots.

1985  Cent francs l’amour, de Jacques Richard, avec Richard Bohringer.

1987  La comédie du travail, de Luc Moullet, Hassan Ezzedine et Antonietta Pizzorno, avec Roland

          Blanche.

1988  La fête à Louisette, court métrage de Alain Pigeaux, avec Jacques Villeret.

1989  Feu sur le candidat, de Agnès Delarive, avec Michel Galabru.

          Milou en Mai, de Louis Malle, avec Michel Piccoli.

1990  Le jour des rois, de Marie-Claude Treilhout, avec Micheline Presle.

1992  Les mamies, de Annick Lanoë, avec Danielle Darrieux.

1993  Jean Renoir, documentaire de David Thompson, participation.

          Le roi de Paris, de Dominique Maillet, avec Philippe Noiret.

1994  Les cent et une nuits, de Agnès Varda, scènes coupées au montage.

          La danse du feu / H’Biba M’Sika, de Selma Baccar, avec Souad Amidou.

          Perle noire, court métrage de Joseph Kumbela, avec Abiba Diarra. 

1995  Heurs et malheurs de “La règle du jeu”, court métrage de Christophe Champclaux.

1998  Augustin, roi du kung-fu, de Anne Fontaine, avec Darry Cowl.

          Les savates du Bon Dieu, de Jean-Claude Brisseau, avec Philippe Caroit.

2005  Les yeux clairs, de Jérôme Bonnell, avec Marc Citti.

2007  Curriculum, court métrage d'Alexandre Moix, avec Daniel Prévost. (inédit)

 

© Yvan Foucart pour @ Les gens du cinéma (mise à jour le 3 mars 2007)