Vis ma vie de Maharaja

Avez-vous entendu parler de l’exposition « Maharaja: the Splendour of India’s Royal courts »?

Avant-hier, avec une copine bien inspirée qui m’avait proposé de l’accompagner, nous sommes allées au Victoria&Albert Museum voir cette expo. Et on n’a pas été déçues.

C’était une très belle expo, on s’est retrouvées en Inde pendant près de 2 heures, il y avait des trônes et des palanquins, de la vaisselle en or, du velours en veux-tu en voilà, des tissus brodés de perles, des sabres et des épées incrustées de pierres précieuses, des bijoux magnifiques sertis de rubis, émeraudes, saphirs et diamants, et des tableaux, aquarelles et dessins décrivants la vie des maharajas.

Voici ce qu’on peut trouver sur internet:

C’est toute la magnificence et l’incroyable richesse des cours royales indiennes qui revivent sous le temps de cette exposition inédite.

Entre la fin de l’empire Mogol au 18ème siècle et celle de l’empire britannique en 1947, l’exposition ‘Maharaja : The Splendour of India’s Royal Courts’ retrace la vie, sur plus de cent cinquante ans, de cours princières marquées du sceau de l’opulence et du plus grand raffinement.

Au travers de tous ces objets, souvenirs et symboles, l’exposition vient rappeler toute la fascination qu’exerça et que continue d’exercer l’Inde et ses rois.

Ce qui est tout à fait vrai. Mais il y a aussi la face cachée de l’expo, qu’on retrouve dans les détails des tableaux et dessins, et dont on ne voit aucune description sur internet:

– les maharajas étaient très généreux et montaient sur la balance pour être pesés puis donnaient aux pauvres leur poids en or (un peu comme dans Asterix et Cléopâtre, quand Djamel-Numérobis se fait recouvrir d’or)

– les maharadjas, quand il faisait froid et que les soirées d’hiver se faisaient longues, se mettaient sur le canap avec leur femme, emmitouflés sous une couette, avec un narguilé, pour une soirée fumette

– pour s’occuper dans leur grand palais en or et en marbre, les maharadjas faisaient de la balançoire avec leurs favorites

– ou alors, ils donnaient à manger aux crocodiles

– ou alors, ils organisaient des combats d’éléphants (et pour provoquer les éléphants, me direz-vous? eh bien ils tiraient des feux d’artifice, eh oui)

– les maharajas maîtrisaient bien le kamasutra (2 images de 10 cm x 15 mais beaucoup de foule devant)

– les maharajas faisaient des barbecues et mangeaient des kebabs entre copains

– les maharajas jouaient à une sorte de jeu de dames avec des sortes de Ferrero rochers en or et diamants en guise de pions.

C’est pas compliqué, en sortant de là, on avait l’impression d’avoir traversé un épisode d’Indiana Jones, celui avec l’enfant maharaja qui organise des banquets avec de la soupe aux yeux et du sorbet de tête de singe. Il y avait même une reconstitution d’une procession royale, avec des bruits d’éléphants et de la musique.

Alors après, ça nous a fait tout bizarre de sortir et de se retrouver dans le froid, en plein Londres. J’ai pas vraiment de narguilé, mais vu le temps qu’il fait depuis ce matin, je passerais bien ma journée sur le canap avec une couette…

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