Un bureau permanent du Collège Algonquin… la question revient

Le Collège Algonquin est assurément populaire dans les comtés unis de Prescott et Russell et Hawkesbury aimerait bien que l’institution y établisse un bureau permanent. Il en est question dans l’édition du 27 septembre 1973 du journal Le Carillon. La question revêtait une telle importance que le président du Collège, le Dr Laurent Isabelle, s’était déplacé afin d’en discuter avec des citoyens de la région. « Sous peu, le Collège Algonquin enverra un représentant dans la région de Hawkesbury afin de déterminer la possibilité d’offrir des cours à plein temps, puisque plusieurs citoyens sont intéressés à prendre des cours auxquels sont rattachés des crédits et un diplôme. » Le problème principal était de trouver un local adéquat. Le Dr Isabelle avait parlé de la possibilité de joindre leurs efforts à ceux de l’Université d’Ottawa pour certains cours. « Le représentant des comtés unis de Prescott et Russell au bureau des gouverneurs du Collège Algonquin, le juge Omer Chartrand, a déclaré que la population doit s’éduquer continuellement et que les hommes d’affaires et professionnels qui ne participent pas à des cours pour se recycler sont dépassés par les méthodes modernes. » Ses propos sont encore pertinents.

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Gérard Bossé était à l’emploi de l’imprimerie du journal depuis 16 ans et il en était devenu contremaître quand l’Agence canadienne de développement international le recrute afin d’enseigner la technique d’impression offset aux Africains de la Côte d’Ivoire. Dans le cadre de ce projet de l’ACDI, Gérard s’occuperait de l’impression de livres et de magazines éducatifs. Gérard, son épouse Ginette et leurs enfants Jean-François et Caroline s’envolèrent donc pour deux années à Bouaké, une ville ivoirienne de 200 000 habitants où le français est la langue de 80 p. cent de la population. On en parle dans l’édition du 27 septembre 1973. Gérard est revenu au journal après son expérience hors de l’ordinaire.

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Cette courte note dans ma chronique du 27 septembre 1973 ne me rappelle rien de précis, sauf qu’il s’agissait d’une référence à un autre citoyen de Hawkesbury qui s’était illustré au niveau national. « Saviez-vous qu’un des meilleurs réalisateurs de Radio-Canada, Paul Blouin, a complété ses études secondaires à Hawkesbury? C’est du moins ce qui est dit dans le volume II de l’Encyclopédie artistique 74 de TV Hebdo. Blouin est celui qui a réalisé le téléthéâtre ‘Des souris et des hommes’, d’après l’œuvre de John Steinbeck, émission qui avait soulevé des éloges dans plusieurs pays. »

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Le directeur-gérant et copropriétaire des Nationals de Rockland de la Ligue centrale junior A, Jean-Marc Lalonde, n’est pas du tout content d’une décision du Conseil d’éducation de Prescott-Russell. Le CEPR avait décidé d’imposer des frais d’inscription de 100 $ à ses joueurs qui ne résidaient pas à Rockland et qui voulaient poursuivre leurs études à l’école secondaire locale. Lalonde avait « déclaré que cette mesure, qui affecte 11 de ses joueurs, est en fait une injustice envers le hockey amateur de la région, puisque les autres commissions scolaires, selon lui, n’ont pas recours à une telle pratique ». Lalonde aurait préféré un montant forfaitaire minime pour toute l’équipe ou, mieux encore, aucuns frais. Lalonde n’avait pas prévu une telle dépense au budget de son équipe. Il en est question dans l’édition du 27 septembre 1973.

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