L'AOA est pro-VG (Végétarisme/lisme, veganisme, libération animale etc)

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lundi 14 décembre 2009

Hans Cany, membre historique de l'AOA


Hans Cany, alias Hanns Wehrwolf, nait le 11 septembre 1972 au Mans (dpt 72), d'un père picard (Oise) né en 1919 et ancien combattant des années 1939 à 1942, et d'une mère née en 1936 qui est elle-même originaire du Nord-Pas de Calais (Lens) du côté paternel, et d'Espagne du côté maternel. Découlant de son intérêt précoce pour l'Histoire, sa conscience politique s'éveille très tôt. Enfant, il est fasciné par les tolatitarismes, qu'il s'agisse du IIIème Reich ou de l'URSS, et en 1981, dans le sillage de son père, il appelle de ses voeux l'élection de François Mitterrand et la victoire de la gauche. En 1984, il se veut fanatiquement communiste. Ses repères d'alors sont vagues et éclectiques, allant du pro-soviétisme bon teint à l'engouement pour les groupes terroristes de l'époque (Action Directe, CCC, RAF, E.T.A...), en passant par un soutien global a tout ce qui est "de gauche" extrême ou pas, avec cependant une prédilection particulière pour tout ce qui peut se réclamer du marxisme. En 1986, âgé de 14 ans, il adhère à la Jeunesse Communiste (JC), qui se veut alors la branche jeunes "autonome" de l'encore très stalinien PCF. C'est à cette époque qu'il participe à ses premières manifs, contre l'apartheid et pour la libération de Mandela, contre le projet de réforme Devaquet, etc. Il bascule dans la contre-culture punk à partir de fin 1986. Face aux premiers signes de déclin du "Bloc de l'Est", sa position se durcit, et il se tourne alors davantage vers le purisme intransigeant du communisme pro-albanais, à partir de la mi-1987. A ce stade, même les régimes soviétique et chinois sont rejetés par lui comme "révisionnistes" (déviationnistes, en jargon communiste) et impérialistes, seuls la tendance ML (Marxiste-léniniste) et le régime d'Enver Hoxha trouvent grâce à ses yeux. Finalement, Hans Cany finit par découvrir et s'intéresser au communisme libertaire, ce qui le fait rompre avec toute forme autoritaire de socialisme. De là il finit par passer assez rapidement à l'anarchisme proprement dit, et en 1989 il commence à créer de petits groupuscules anarchistes sans grande audience, avec réalisation de tracts, d'affichettes et de fanzines à la clé. Vers la même époque il s'oriente aussi vers le soutien à l'animalisme radical. Il rédige et photocopie notamment un tract signé "F.L.A", se voulant branche francophone de l'Animal Liberation Front, qui n'était alors connu qu'outre-Manche. De là datent ses premières expériences du végétarisme. Fin 1990, il découvre l'Alliance Ouvrière Anarchiste, l'AOA, grâce à un exemplaire de son bulletin "L'Anarchie", et en devient très vite un membre actif et reconnu, proche notamment de Raymond Beaulaton, de Dominique David, de Serge Ninn, etc. Hans Cany écrit alors régulièrement dans "L'Anarchie", ainsi que dans son propre bulletin autonome, "Kontestation anarchiste" (reprise d'un vieux titre de fanzine, de 1989). Ses contacts internationaux le poussent à s'intéresser aux thèses développées par les anarchistes bakouninistes américains (Floride) du RAVEN'S BANNER COLLECTIVE, et par l'"anarchisme vert" prôné outre-Manche par Richard Hunt et sa revue "Alternative Green". En 1994, les vues "nationales-libertaires" qu'il défend le conduisent à prêter attention au groupuscule Nouvelle Résistance, qui suit alors une ligne très "à gauche" : national-bolchevisme, régionalisme, écologisme radical etc. Courant 1994 Raymond Beaulaton disparait, coup dur pour l'AOA qui périclite mais se maintient encore quelque temps grâce au bulletin mensuel, qui paraîtra jusqu'en 1997. Fin 1994, séduit par les sirènes NR "de gauche" qui jouent alors à fond la carte "rouge-brune", Hans Cany rejoindra Nouvelle Résistance, au sein de laquelle il animera une tendance libertaire, régionaliste/autonomiste, syndicaliste révolutionnaire (Résistance ouvrière) et écologiste radicale (Résistance verte), jusqu'à l'auto-dissolution du mouvement à l'été 1996. De 1998 à 1999 il se retrouvera brièvement membre d'Unité Radicale, et son nom fut utilisé autoritairement par la direction pour apparaître parmi les signataires de deux appels lancés par ce groupement d'extrême droite. Hans Cany conteste la légitimité de ces signatures, car elles ont été décidées à son insu, sans accord préalable, et il s'est alors retrouvé devant le fait accompli. Il s'éloigne de cette mouvance et, au début des années 2000, il participe, conjointement avec Troy Southgate (Grande Bretagne) et Peter Töpfer (Allemagne), au développement et au lancement d'un courant National-Anarchiste international. Cette tendance s'illustre par une synthèse entre idéaux libertaires et préoccupations d'ordre identitaire, à travers le droit à l'autodétermination et le fédéralisme pour tous les individus et groupes humains. Il s'engage ensuite aux côtés d'indépendantistes flamands et bretons, puis collabore un moment aux Cercles Rébellion initiés par la publication du même nom, de tendance Socialiste Révolutionnaire Européenne. Il renforce son militantisme pro-animaux, et se réclame du végétarisme radical, proche de la mouvance vegan. Il est partisan d'une Grande Belgique conforme à ses limites naturelles originelles, comprises entre Seine et Rhin (englobant donc Picardie et Nord-Pas de Calais). En 2009, ne se reconnaissant pas dans le discours de beaucoup de ceux qui se réclament aujourd'hui du National-Anarchisme de par le monde, il décide finalement de défendre ses propres idées à travers le lien de l'AOA, dont il reprend le flambeau sous le nom d' Alliance Oppositionnelle Anarchiste, conjointementent avec Dominique David.

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