Ces 20 buteurs de L1 qui valent (vraiment) de l’or


Si l’on doit nommer intuitivement 3 buteurs du championnat de France, il est fort à parier que la majorité des amateurs de football s’en tiendront à citer ceux qui tiennent le haut du pavé médiatique, soit par la constance de leur prestation (comme Mamadou Niang) ou par leur valeur marchande supposée (comme Lisandro Lopez) ou simplement par une série de performances hors du commun qui pourrait les avoir mis temporairement sous les feux de la rampe – comme Nenê cet automne.

Cependant nous ne pensons pas qu’il faille s’arrêter au simple classement des buts marqués pour déterminer la valeur réelle d’un buteur. Grâce à Footbalistic, nous pouvons en savoir un peu plus sur ces chasseurs de buts et de points, et nous pouvons aisément dresser un tableau qualitatif reposant sur d’autres critères de performances.

Buts par match : la variable de pondération la plus simple à comprendre. Pour comparer l’efficacité d’un joueur qui aura participé à tous les matches de son équipe – et qui aura donc beaucoup plus d’opportunités de faire trembler les filets – avec celle d’un buteur ayant été blessé la moitié de la saison, il suffit de produire une valeur qui tiendra compte de la capacité du footballeur à profiter de sa présence sur le terrain pour marquer plutôt que s’en tenir au bilan strictement comptable de ses performances.

Points directs : au-delà d’un nombre absolu de réalisations, même pondérées par la quantité de matches effectués, il nous semble également intéressant de juger du caractère décisif des buts marqués. Un but est considéré comme décisif lorsqu’il permet, à lui seul et à l’instant où il est marqué, d’engranger un nombre de points supérieur à celui que l’équipe aurait gagné s’il n’avait pas été marqué. Par exemple, lors du PSG-Nancy du 3 octobre 2009, le but de Youssouf Hadji à la 14e minute n’est pas décisif, tandis que l’égalisation de Stéphane Sessègnon à la 18e l’est, puisqu’il permet au Paris SG de prendre 1 point sur sa pelouse – au lieu de 0 point synonyme de défaite. A l’inverse, aucun des 3 buts de Mevlut Erding lors de la victoire parisienne contre Sochaux le 13 mars 2010 n’est décisif, puisque les 3 points étaient déjà acquis à chaque fois que l’attaquant turc a planté le cuir dans les cages du jeune Mathieu Dreyer.

Points par but : dernier élément de la chaîne de qualification de notre classement des 20 buteurs de L1 qui valent (vraiment) de l’or, le nombre de points par but est l’opération simple qui calcule, en divisant le nombre de points dont l’équipe est directement redevable à son buteur par le nombre de buts marqués, combien « vaut » en théorie (et en points) chaque but inscrit par le joueur concerné par notre classement. Cette information n’est pas cruciale dans ce « top 2O », mais elle permet d’afficher une valeur encore plus « parlante » que le nombre de points directs (voir ci-dessus), valeur autour de laquelle ce classement est présentement articulé.

Ligue 1, saison 2009-2010 : les 20 buteurs de L1 qui valent (vraiment) de l’or

Buts But/match Pts directs Pts/but
1 Ireneusz Jelen 9 0,47 12 1,33
2 Loïc Remy 11 0,41 12 1,09
3 Nenê 13 0,50 12 0,92
4 Youssouf Hadji 8 0,40 9 1,13
5 Victor Hugo Montano 9 0,33 9 1
6 Brandao 7 0,33 7 1
7 Pierre-Alain Frau 10 0,42 7 0,70
8 Mamadou Samassa 6 0,46 6 1
9 Wendel 7 0,33 6 0,86
10 Sylvain Marveaux 8 0,31 6 0,75
11 Marouane Chamakh 9 0,33 6 0,67
12 Chu-Young Park 8 0,36 5 0,63
13 Asamoah Gyan 10 0,45 5 0,50
14 Mamadou Niang 15 0,68 4 0,27
15 Emmanuel Rivière 6 0,30 3 0,50
16 Johan Audel 6 0,30 3 0,50
17 André-Pierre Gignac 6 0,26 3 0,50
18 Michel Bastos 7 0,30 3 0,43
19 Marama Vahirua 8 0,35 3 0,38
20 Gervinho 11 0,50 3 0,27

(Source: Footbalistic)

Photo DR - Footbalistic.comLe meilleur buteur de L1 cette saison est l’attaquant polonais de l’AJ Auxerre : Ireneusz Jelen.

Bien que le numéro 22 icaunais ne pointe à ce jour qu’à la 10e place des buteurs, Jelen est directement responsable de 12 des 52 points engrangés par l’AJA, ce qui le met à égalité avec Loïc Rémy et Nenê au niveau des points, mais le place au-dessus de ses compères en terme d’efficacité pure puisqu’il a participé cette saison à 19 rencontres – contre 27 et 26 au Niçois et au Monégasque – et valorise sa performance à 1,33 point par but marqué. Il ne fait aucun doute que la régularité dans l’efficacité de Jelen a très largement contribué à l’excellente saison d’Auxerre.

Jelen est talonné par la perle niçoise Loïc Rémy (12 des 29 points de l’OGC Nice !) et par la merveilleuse patte gauche brésilienne Anderson Luiz de Carvalho dit Nenê (12 des 43 points de l’AS Monaco). La performance de Rémy est d’autant plus grande que la mauvaise position de Nice cette année ne favorise pas forcément l’épanouissement d’un attaquant de niveau international, et si les Aiglons se maintiennent dans l’élite pour la saison prochaine – ce qui n’est pas acquis à ce jour – ils le devront en grande partie (41% de leurs points sur les 28 premières journées) à leur buteur formé à Lyon.

Avec 9 points directement imputables, viennent ensuite deux joueurs plutôt inattendus : Youssouf Hadji et Victor Hugo Montano. Le Marocain de Nancy, qui a participé à 20 matches seulement, profite – comme le buteur du MHSC – de sa position d’attaquant de pointe dans une formation stabilisée en 4-3-3 pour se placer en position idéale et marquer dès que l’occasion se présente (et l’occasion est nettement plus rare à Nancy qu’à Montpellier). De cette qualité de placement, Hadji et Montano ajoutent la qualité de finition pour se hisser au-dessus de buteurs beaucoup plus médiatisés. En remportant à lui seul 26% des points stockés par Nancy cette saison, Hadji est un artisan essentiel du maintien probable des Lorrains en L1, et l’efficacité du Colombien de la Paillade est naturellement au centre de la spectaculaire performance des Héraultais pour leur remontée dans l’élite.

Deuxième Brésilien du classement, le géant Marseillais Brandao prend la 6e place malgré… ses 7 petits buts et son ratio de but par match assez faible. Seulement l’ancien pensionnaire du Shakhtar Donetsk est une arme fatale en puissance : il est souvent décisif. Au niveau des points par but (1,00), il figure en excellente position derrière Jelen, et à défaut de posséder la gâchette de son camarade Niang, il a au moins le talent de servir son équipe du mieux qu’il peut.

Également décisif à hauteur de 7 points cette saison, Pierre-Alain Frau semble avoir retrouvé avec Lille l’efficacité qui faisait de lui un joueur extrêmement prometteur à Sochaux (à l’époque où Benoît Pedretti, qui fait également un retour remarqué avec Auxerre, était à la baguette au FCSM). Frau fait, comme le LOSC, une très belle saison et figure parmi les meilleurs buteurs avec 10 buts. Il est par ailleurs un véritable monstre de régularité, ayant marqué autant de buts à domicile qu’à l’extérieur, et autant de fois en 1ere mi-temps qu’en 2e période.

Surprise par parmi les surprises, tant décrié sur le Vieux Port lors de son éphémère passage à l’OM, le buteur malien de Valenciennes Mamadou Samassa est huitième de notre classement. Avec un taux de but par match à la hauteur de celui de Jelen et un rendement d’1 point pour chacun de ses 6 buts marqués cette saison, c’est donc en bonne position que se situe Samassa, qui n’a pourtant pas marqué depuis le 5 décembre 2009 contre Monaco.

Troisième Brésilien du classement et surtout 2e artificier en chef, le Bordelais (et gaucher) Wendel réalise une très bonne saison avec les champions de France, même s’il joue un peu moins que l’an dernier. Avec 8 buts au compteur, il a déjà doublé son score de 2008-2009, et il marque en moyenne tous les 3 matches – ce qui reste très honorable pour un milieu de terrain. Wendel n’aura été décisif que deux fois cette saison, mais au cours de matches qui pourraient être cruciaux au terme du championnat : il a marqué l’unique but girondin lors de la visite de Rennes en septembre, puis il a marqué le but de la victoire au Stadium de Toulouse avant Noël lors d’un derby de la Garonne indécis.

Tributaires de 6 points directs en faveur de leur équipe, Sylvain Marveaux (Rennes) et Marouane Chamakh (Bordeaux) complètent ce classement des 20 buteurs le L1 qui valent (vraiment) de l’or, en accrochant les 10e et 11e place. Habitué aux honneurs, le plus Marocain des Girondins – très en verve au mois d’août avec 3 réalisations en 2 matches – fait une (dernière ?) saison en demi-teinte avec les champions de France en titre. Auteur de 21% des buts du FCGB à ce jour, ce qui est peu au vu d’une formation souvent positionnée en 4-2-3-1 qui joue pour lui, Chamakh est par ailleurs finalement assez peu décisif puisque seuls 2 de ses 9 buts ont permis à Bordeaux de prendre directement des points dans la course au titre (11% du total bordelais). Pour Sylvain Marveaux, le constat est différent. Le jeune Rennais, au poste de milieu de terrain offensif, se trouve souvent en position déterminante pour conclure (8 buts), et c’est 25% de ses buts qui fûrent décisifs pour la victoire bretonne. Ce n’est donc pas un hasard si Marveaux se retrouve devant le buteur Gyan au classement virtuel du SRFC, à qui il a apporté très directement 14% de ses points.

Avec 5 points décisifs, suivent Chu-Young Park (Monaco) et Asamoah Gyan (Rennes). Pas forcément incontournables au sein de leur formation au début de saison, Park (notamment fin décembre) et Gyan (notamment en novembre) se sont imposés au fil des mois et réalisent des prestations très convenables – chacun décisif à 3 reprises – qui expliquent leur présence dans ce classement. Un détail les distingue toutefois : Monaco n’a jamais perdu un match dans lequel Park a marqué, ce dont Rennes ne peut se glorifier avec le jeune Ghanéen depuis cette défaite du 8 novembre 2009 face à Toulouse.

S’il est une autre surprise, qui concerne cette fois directement Marseille, c’est de retrouver l’idole du Vél’, le Sénégalais Mamadou Niang, à la 14e place de ce classement. Actuellement en tête des buteurs de L1 avec 15 réalisations en 22 matches de championnat (0,68 but/match), « Mamad » est pourtant en avance sur ses précédentes performances de goleador : 0,46 la saison passée et 0,62 la saison précédente. Seulement, celui qui marque plutôt (60%) à domicile et plutôt (66%) en 1ère période semble avoir cédé sa tunique de « buteur décisif » à son compère Brandao : Niang marque beaucoup, mais rarement de manière déterminante. Sans le Sénégalais, c’est « seulement » 8% de points en moins que devrait compter l’OM à ce jour. On a fait plus décisif pour un serial buteur.

Avec chacun 6 buts inscrits et avec la responsabilité directe de 3 points pour leur équipe, Emmanuel Rivière (AS Saint-Étienne), Johan Audel (Valenciennes FC) et André-Pierre Gignac (Toulouse FC) assurent leur présence dans le classement des 20 buteurs de L1 qui valent (vraiment) de l’or. S’il s’agit plutôt d’une bonne surprise pour le jeune Stéphanois et pour l’ancien Lillois, on peut s’étonner de retrouver Gignac aussi bas, lui qui a marqué 24 buts en 38 matches la saison passée et s’est ouvert les portes de l’Équipe de France. Plusieurs explications sont possibles : Toulouse est moins bon cette année et se créé moins d’occasions de marquer ; l’animation offensive a progressé et ses acteurs (Moussa Sissoko, à ce jour le meilleur buteur du club avec 7 buts, Franck Tabanou, Daniel Braaten, Paulo Machado) marquent davantage. En tout état de cause, Gignac a perdu sa réputation de tueur en étant décisif une seule fois cette saison lors de son doublé contre Sochaux le 10 décembre 2009, et pourrait aussi avoir perdu sa place en Coupe du Monde de la FIFA cet été.

Pour fermer la marche de ce classement, trois joueurs aux profils très différents : Michel Bastos (Lyon), Marama Vahirua (FC Lorient) et Kouassi Gervais Yao dit Gervinho (Lille). Ce qui rejoint cet ailier défensif (avec la sélection brésilienne) reconverti milieu offensif dans son club, ce meneur de jeu positionné en pivot auprès de son attaquant et ce pur buteur ivorien, c’est d’avoir marqué beaucoup de buts à leur poste mais d’avoir été rarement décisifs dans la course aux points. Pour Vahirua (qui, en marquant toutes les 257 minutes en moyenne se trouve malgré tout en meilleure position à ce niveau que Brandao ou Chamakh) ou Bastos, on l’explique facilement car ce ne sont pas des buteurs naturels. En revanche, avec le très bon parcours de Lille et ses 11 buts au compteur (22% des buts lillois), Gervinho aurait pu figurer très haut dans le classement si ça présence s’était avérée absolument indispensable : 1 seul but décisif et moins de 6% des points du LOSC cette saison directement imputables à l’ancien Manceau – qui aura largement contribué, malgré tout, à la fameuse « épopée » nordiste entre le 28 novembre 2009 et le 16 janvier 2010 où 32 buts auront été marqués en 9 matches, toutes compétitions confondues.

Les grands absents

Parmi les surprises de ce classement, on note également plusieurs absences notables :

1. Lisandro Lopez (Lyon) : bien que faisant partie des meilleurs buteurs de Ligue 1 avec 12 réalisations cette saison, le joueur le plus cher du championnat français ne se classe que 21e puisque ses 3 buts décisifs n’ont directement apporté à l’OL que 3 points ; chacun des buts de l’Argentin ne vaut en moyenne et concrètement que 0,25 point – ce qui situe « Licha » juste au-dessous de Gervinho.

2. Kevin Gameiro (Lorient) : souvent encensé par la critique, parfois cité aux portes de l’Équipe de France, le jeune Lorientais est crédité de 10 buts à ce jour mais en regardant ses statistiques à la loupe, la vérité éclate au grand jour : en 25 matches, Gameiro n’a été décisif qu’une seule fois, permettant aux Merlus d’accrocher un match nul, à la dernière minute et à domicile contre Grenoble.

3. Mevlut Erding (Paris SG) : avec 12 buts cette saison, il fait partie des meilleurs buteurs du championnat. Toutefois, s’il est rentré dans le cercle fermé des joueurs ayant réalisé un triplé en L1 sur 2009-2010, il est également listé dans un autre palmarès moins gratifiant : celui des buteurs n’ayant inscrit aucun but décisif pour le PSG cette saison. Erding peut initier une victoire, participer à un succès – y compris large, mais n’est jamais celui qui apporte à son club le détail qui donne toute sa valeur à un buteur.

Yohan Cabaye (Lille) et Moussa Sissoko (Toulouse) : pour les mêmes raisons, ces deux précieux milieux de terrain sont exclus du classement, leurs buts n’ayant jamais apporté la décision au cours d’un match.

5 Responses to “Ces 20 buteurs de L1 qui valent (vraiment) de l’or”

  1. Comme je te l’ai dit sur Twitter, ton classement ne montre pas ce que tu souhaites montrer.

    Déjà, ta notion de but décisif me semble discutable. Individuellement, un but inscrit lorsqu’il y a 3-0 ou 0-3, c’est certes un but peu décisif. Les buts d’Erding lors de Lille-PSG et de PSG-Montpellier n’ont pas été décisifs. Mais une victoire ne se construit pas uniquement à coup de données comptables. Le premier but d’une remontée est aussi décisif que le but égalisateur, parce que c’est celui qui redonne espoir (cf les 3 buts remontés par Boulogne contre Nice). Comme le but du break est aussi capable d’achever une équipe (cf. le but d’Erding lors du 2-5 contre Boulogne-sur-Mer). Et ça, ton classement passe à côté.

    Je passerais brièvement sur l’assertion qui te fait dire qu’un joueur qui plante 15 buts n’est pas décisif. Même si individuellement chacun de ses buts peut ne pas l’avoir été, dans une saison globale ce joueur aura été décisif. Parce qu’un attaquant qui score, ça donne aussi confiance à toute une équipe dans sa capacité à aller de l’avant. Autant d’éléments psychologiques qui à l’arrivée permettent de débloquer les compteurs.

    Les cinq premiers de ton tableau montrent que tes stats servent simplement à montrer quelles équipes sont dépendantes d’un joueur. Et finalement, tes joueurs sont décisifs parce que s’ils ne marquaient pas, personne d’autre dans l’équipe ne pourrait le faire.

    Prenons le rapport suivant pour chaque joueur : nombre de buts marqués/nombre de buts marqués par l’équipe pour chacun des 5 premiers du classement :

    Jelen : 14 buts sur 42 = 33%
    Rémy : 14 buts sur 41 = 34%
    Nenê : 14 buts sur 39 = 36%
    Hadji : 11 buts sur 46 = 24%
    Montano : 11 buts sur 50 = 22%

    Et les 3 premiers du classement ont été ouvertement qualifiés de top player dans leur équipe ;-)

    • Merci pour ce (long) commentaire argumenté et intéressant. Tu as sans doute raison sur la partie « club ne disposant que d’un seul vrai buteur pour faire la diff » – bien qu’à mon avis ce ne fût vrai l’an passé que pour Auxerre et Nice – mais je persiste à penser que Erding a déjà montré le maximum de ses possibilités.

      Je ne suis pas dans une logique de dénigration aveugle et gratuite, étant moi-même supporter du PSG depuis plus de 25 ans, j’adorerais que Mevlut soit le killer annoncé. Sans doute tient-il un rôle important dans le vestiaire ; sans doute ses buts ne sont pas inutiles – aucun but ne l’est – mais je suis certain que ce joueur est sur-vendu. Tu dis qu’il marque 15 buts dans la saison, certes : mais 1° sur combien de matches (le ratio but/match me semble plus parlant que la valeur absolue des buts marqués) 2° si tu mets Giuly, Kezman, Luyindula ou Maurice à côté de Hoarau, je suis certain qu’ils plantent autant.

      C’est ce que je reproche à Erding. Il est peut-être costaud, courageux, opportuniste, bagarreur, mais c’est un piètre finisseur. Il lui faut souvent vendanger une dizaine d’occasions nettes pour planter. Il marque 15 buts ok, mais avec toutes les occasions qu’il a eues durant la saison, combien de buts, à sa place, aurait marqué un vrai buteur ?

      J’adorerais me tromper ! J’espère que Hoarau et Erding vont pouvoir faire une saison entière ensemble et devenir les Pouget-Pirès ou les Pagis-Niang de 2011, mais je te mets un billet aujourd’hui que ça n’arrivera pas :)

  2. Mais pourquoi faire une fixette sur Erding ? :)

    • Ah, je ne fais aucune fixette sur Erding :)

      J’ai simplement écrit, au cours du match OM-PSG à Radès – durant lequel je trouve qu’il a été calamiteux : « Erding est aussi égoïste que Hoarau est altruiste. Je me demande ce que ça peut donner sur une saison » puis « Il paraît que cet OM n’avait pas d’attaquants, mais c’était sans signaler que le PSG doit jouer avec Kezman, Luyindula et Erding », ce à quoi tu m’as répondu « On touche pas à Erding » :D

      Encore une fois, je suis supporter du PSG, j’adorerais que Erding soit Dzeko ou Suarez mais je constate simplement qu’il vendange régulièrement un nombre hallucinant d’occasions avant de planter. Il peut taper du poing ou froncer les sourcils pour marquer son fort auto-mécontentement sur un loupé, ça ne change rien que la plupart du temps il récidive le loupé, et plus il rate plus il s’énerve et veut marquer pour se faire pardonner… en oubliant ainsi des partenaires mieux placés.

      Épilogue à la discussion : Paris n’a rien de mieux que Erding à mettre avec Hoarau. Le débat s’arrête donc à la rapacité de l’actionnaire, qui espère sans doute comme nous que Mevlut va exploser cette année et travailler sa finition :D

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