LE SÉNATEUR DJAMEL EDDINE HABIBI (*) RÉPOND À NEZZAR

Publié le par habibi djamel eddine

Dimanche 3 février 2008 7 03 /02 /2008 00:00
 

LE SÉNATEUR DJAMEL EDDINE HABIBI (*) RÉPOND À NEZZAR

 

 

 

 

"Nous sommes dans la même tranchée"

 

 

 

 

Suite à l'article paru dans votre quotidien, relatif au livre publié par le général à la retraite Khaled Nezzar et où je suis cité nommément comme ayant appuyé la candi­dature de M. Abdelaziz Bbuteflika à l'élec­tion présidentielle d'avril 1999, II me fait plaisir d'apporter les précisions suivantes :

 

 

 

 

De mémoire d'homme, je n'ai à aucun moment de mon action politique pratiqué le régionalisme ou le sectarisme, lorsqu'il s'est agi de renforcer les tranchées du candidat Bouteflika, Je l'al fait en considé­rant les intérêts de la nation, je me sou­viens l'avoir fait aussi pour le candidat Liamine Zéroual, je me souviens aussi avoir dénoncé les dépassements de certaines personnes de l'entourage de M. Bendjedid, de M. Liamine Zéroual et aussi de l'actuel locataire d'El-Mouradia. Depuis quelques mois, je n'ai cessé de remettre en cause le choix qui e été fait en la personne do Abdelaziz Bouteflika et per­mettez-moi Monsieur Nezzar de dire com­bien je vous approuve dans votre logique, le choix de l'actuel locataire, qui n'a rien de populaire et n'a pas obéi aux règles d'usage dans les démocraties, démontre combien était dupe la direction politique du pays en faisant appel à celui qui s'est avéré être l'artisan de toutes les discordes au point d'ériger la République en monar­chie avec ses valets, ses serviteurs et son troisième cercle de. femmes.

Voyez-vous Monsieur Nezzar, lorsqu'il s'agit de dénoncer et de demander le départ du premier magistrat du pays, fût-il de l'Ouest algérien, je le fais et je suis en train de le faire, quand les intérêts inté­rieur et extérieur du pays sont en jeu, lorsque la menace d'ingérence et la sécuri­té régionale le sont aussi ; c'est le cas actuellement avec l'actuel locataire d'El­Mouradia qui, non content de tyranniser se population, veut mettre à feu et à sang la première Institution du pays en usant de stratagèmes classiques des fous du roi, l'utilisation du cheikh Abassi Madani est un véritable ,:cas d'espèce.

Je dénonce fermement, en ce moment, le douarisme, le culte de la personnalité développé par l'actuel locataire d'El­ Mouradia, je dénonce fermement aussi l'équipe de prédateurs qui s'est emparé des institutions de l'État, mais j'appelle en même temps toutes les Algériennes et tous les Algériens à ètre eu rendez-vous de la prochaine échéance électorale pour don­ner leur voix a M. Ali Bznflisqet dire non au régionalisme. non au douarisme, au clanis­me et à l'instauration de la monarchie en Algérie.

Monsieur Nezzar, je saisis cette occasion pour vous affirmer que nous sommes dans la même tranchée pour défendre tout sim­plement les Intérêts de l'Algérie.

 

 

 

 

Djamal Edinne Habibi ex/ sénateur 

Publié dans politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article