GPSActionReplay
Conseil : pour une prise en main rapide du logiciel, essayer la démonstration proposée en 8.
En savoir plus sur les éléments technique de GPSAR : voir la documentation technique
Contenu
1. Contexte
2. Principe
3. Principe général de visualisation
4. Affichage principal
5. Visualisation d'une animation : utilisation du magnétoscope
6. Utilisation du panneau de sélection de trajectoires
7. Configuration requise
8. Installation, Lancement, Démo, ajout de Cartes
9. Licence
1. Contexte
De nombreux logiciels existent qui permettent, à partir d'un upload de données GPS, d'afficher et d'analyser des parcours enregistrés. Pour autant, il n'existait pas à notre connaissance de logiciel dédié à la restition de plusieurs trajectoires simultanément. C'est l'objet principal de GPSAR.
Il nous est cependant apparu, au cours du développement, que ce n'était pas le seul intérêt de GPSAR. En effet, son mode de contrôle basé sur le temps (et non sur la partie affichée d'une trajectoire) nous paraît plus pertinent dans nombre de cas pour analyser une trajectoire, notamment lorsqu'une trajectoire se chevauche beaucoup spatialement (auquel cas on ne sait plus exactement ce que l'on observe).
2. Principe
GPS Action Replay permet de revivre et/ou d'analyser une épreuve sportive à partir d'enregistrements GPS. Il suffit de lui fournir un ou plusieurs fichiers de tracks au format gpx, de régler les paramètres de visulation, et d'appuyer sur play.
Dans cette optique, deux utilisations principales sont possibles :
- Mode "chronologie réelle" : Plusieurs coureurs disposant d'un recepteur GPS ont concourru simultanément. Le logiciel reproduira les déplacements de chacun des coureurs simultanément. C'est le mode par défaut
- Mode "synchronisation" : Imaginez une épreuve du genre "spéciale de rallye", où tous les concurrents sont lancés les uns après les autres (par ex. toutes les 20') sur un même parcours. Vous pouvez bien sûr les visualiser en mode classique, mais il peut être plus judicieux de les faire partir, virtuellement, tous ensemble, afin de voir où se sont faites les différences. Ce mode peut servir également lors d'un entraînement en solitaire sur un parcours en boucle (notamment en navigation à voile) pour comparer différentes options. Il suffit pour cela de découper sa trajectoire en autant de tours effectués, et de passer en mode synchronisé.
3. Principe général de visulation
3 "vues" sont disponibles. Leur taille est réglable à tout moment, par glisser-déplacer de leurs frontières. Il s'agit de :
- L'Ecran : l'écran principal, toujours affiché, restitue l'action en deux dimensions. Il affiche les trajectoires, les mobiles, les waypoints, et, le cas échéant, les fonds de cartes. Ses fonctionnalités sont détaillées dans la section "Affichage principal" ci-après.
- L'Altigraphe : situé en bas à gauche, son affichage est optionnel (masqué par défaut, cocher la checkBox correspondante), propose une resitution des altitudes au cours des déplacements. Il est possible de zoomer/dézoomer la longueur de trajectoire affichée par clics-droits et clics-gauches. Il est étaloné en hauteur de sorte à afficher la plus grande altitude de l'ensemble des trajectoires présentes.
- Le Tachygraphe, ou graphe des vitesses : situé à la droite de l'Altigraphe, il propose les mêmes fonctionnalités (zoom/dézoom), la seule différence étant qu'il concerne les vitesses.
S'agissant de restitution dynamique, l'élément essentiel de contrôle de la visualisation est le temps. Un panneau "Gestion du temps" y est dédié, intégrant notamment un curseur allant de la date de début à la date de fin, et que l'on peut saisir et déplacer directement par un drag and drop à la souris.
Les trois vues sont en permanence synchronisées avec le curseur temps, si bien que l'on peut se placer sur l'instant de l'action de son choix à tout moment.
Sont affichées sous le curseur temporel :
- La date de début de l'action
- La date correspondant à l'instant actuellement visualisé (donc toujours comprise entre la date de début et la date de fin)
- La date de fin de l'action
En mode "chronologie réelle", la date de début de l'action correspond à la date la plus "faible" (la plus éloignée dans le passé) de l'ensemble des trajectoires présentes, et la date de fin à la date la plus "élevée".
En mode "Synchronisation", la notion de date réelle n'a plus de sens, puisque l'on superpose plusieurs morceaux distincts de l'axe du temps. De ce fait, natuellement, la date de début est "00h00", et la date finale correspond à la durée de la trajectoire la plus longue (temporellement). Remarque : même lorsque l'on observe une seule trajectoire, il peut être intéressant de passer en mode "synchronisation" afin de voir apparaître la durée plutôt que les dates réelles.
4. Affichage principal
L'affichage principal possède, à un instant donné, une focalisation particulière : il est centré sur un certain point du globe, et possède une certaine échelle.
Focalisation manuelle :
Il est possible de refocaliser à la volée, à tout moment, à la souris, en jouant sur les 3 clics possibles, selon la règle suivante :
- Quel que soit le clic (gauche, droit, centre), le centrage se fait sur la position du curseur de souris (l'endroit pointé devient le point central de l'écran
- Si le clic est gauche : en plus du centrage, un facteur zoom (+30%) est appliqué
- Si le clic est droit : en plus du centrage, un facteur dézoom (-30%) est appliqué
- Si le clic est centre : centrage sans zoom.
Par ailleurs, le zoom peut être modifié à tout moment en jouant sur le curseur d'échelle, en choisissant une valeur entre 0.29 et 6902 mètres par pixels. Par ex. avec une échelle de 1m/px, un écran de 500 pixels de large représentera une largeur réelle de 500 mètres.
Focalisation automatique :
Il est aussi possible, et souvent plus pratique, d'effectuer une focalisation basée sur une ou plusieurs trajectoires.
- Calibrage automatique sur trajectoire(s) : en choisissant une à plusieurs trajectoires puis en cliquant sur "Cadr", la focalisation est effectuée de sorte à cadrer précisément l'ensemble des trajectoires de la selection.
- Centrage Dynamique sur trajectoire(s) : en choisissant une à plusieurs trajectoires puis en cliquant sur "Ctr", le centrage (mais pas le zoom) est effectué dynamiquement (à chaque instant) de façon à suivre la ou les trajectoires de la selection. Si une seule trajectoire est choisie, son mobile figurera en permanence au centre de l'écran, et tout le reste semblera défiler autour d'elle. Si le centrage est basé sur plusieurs trajectoires, le centrage est effectué sur leur barycentre (point "moyen"), ET, dans ce cas particulier, des dézooms éventuels seront faits à la volée de sorte qu'aucune des trajectoires "centreuses" ne sorte de l'écran. Il ne faut donc pas s'étonner, dans ce mode, de voir par moment un changement de zoom dès lors qu'une des trajectoires s'approche de la bordure.
Le fait de cliquer sur "Ctr" après avoir sélectionné des trajectoires à deux conséquences : (1) il mémorise le fait que le centrage dynamique doit être fait sur ces trajectoires. (2) Il fait basculer, le cas échéant, en mode "Centrage Dynamique".
La case à cocher "Centrage Dynamique" permet de retourner ou de quitter le mode éponyme, mais n'a pas de conséquence sur le choix des trajectoires centreuses, lequel est fait par "Ctr" comme indiqué précédemment. Par exemple, si aucun choix de trajectoires centreuses n'a encore été fait, le fait de cocher cette case n'aura aucun effet. Par contre, si un centrage a déjà été fait, le fait de la cocher/décocher permettra de centrer ou non sur ces trajectoires centreuses.
Choix des éléments affichés
Trois types d'éléments peuvent être affichés ou non, en jouant sur les checkboxes respectives :
- Les cartes de fond. Très utile dès lors que l'on dispose de cartes présentes dans la zone concernées.
- Les waypoints.
- Les Trajectoires. Par Trajectoire, nous entendons la trace empruntée par un mobile. Le mobile, quant à lui, est TOUJOURS affiché. Plusieurs modes sont disponibles :
- "Complètes" : les trajectoires sont alors représentées intégralement. Ce mode est en général intéressant au moment où l'on affiche une trajectoire pour la première fois, mais se révèle généralement moins pertinent au moment de restituer une animation : confusion possible lorsque beaucoup de trajectoires sont affichées, et gourmand en temps machine (voir plus loin).
- "Voisinages" : On ne montre plus qu'une partie de la trajectoire autour de l'instant considéré. Plus précisément, on montre N segments avant et N segments après la position courante, N étant fixé par défaut (au moment où ce texte est écrit) à la valeur 12, mais est de toute façon réglable dans le menu d'options. Ce mode est l'un des deux modes (avec le mode Traces) les plus utiles lors de la restitution d'une animation, car on voit clairement sur quel morceau de trajectoire on se trouve (d'autant que l'affichage dégradé permet de lever toute ambiguïté lorsque la trajectoire se recoupe).
- "Traces" : Ce mode ressemble beaucoup au mode Voisinages, à ceci près que la portion de trajectoire montrée est une portion antérieure à la position courante, et utilise la même valeur N.
Elements supplémentaires : Mesurer une distance, Affichage de l'échelle, et affichage du nombre d'images par secondes
En marge de ces principaux éléments, l'écran d'affichage principal permet aussi de :
- Mesurer une distance directement sur l'écran
Très simple, il suffit à tout moment d'effectuer un dragAndDrop directement sur l'écran : cliquer, laisser enfoncé, déplacer la souris. On voit alors un trait rouge se tracer entre le point de départ et le point final du dragAndDrop, ainsi que la distance correspondante. Cette mesure fontionne aussi lors d'une animation, même en centrage dynamique
- Afficher l'échelle : en haut à droite de l'écran peut être affiché, comme c'est le cas par défaut (choix dans le menu d'options), une échelle montrant la distance correspondant à une certaine largeur d'écran.
- Le nombre d'images par secondes (fps= frames per second) est affiché en permanence en haut à gauche de l'écran (pas toujours bien visible lorsqu'un fond d'écran est présent, penser à retirer ce dernier au besoin), permet de constater combien d'images sont affichées par secondes lors d'une animation. Dans l'idéal, on obtient un maximum de 20 fps (jamais plus : le logiciel est calibré ainsi). Ce chiffre est très intéressant pour effectuer un certain nombre de réglages d'options d'affichage, l'idée étant de ne jamais descendre trop sous les 15 fps pour garder une animation bien fluide.
Coordonnées géographiques
Lorsque la souris est positionnée sur l'écran principal, s'affiche dans un panneau en bas à droite la position géographique sous forme de latitude et de longitude exprimées en degrés. Lors d'un centrage dynamique, logiquement, ces valeurs sont réactualisées en permanence, même si la souris reste immobile (car le curseur se déplace virtuellement par rapport à ce qui est montré sur l'écran...).
Fondus d'écran
Lors des changements de focalisation, l'écran principal effectue un "fondu" entre la nouvelle focalisation et l'ancienne (changement progressif par transparence graduelle). Cette option, présente par défaut, peut être désactivée dans le menu d'options. Remarque : le fondu n'est actif que pour des valeurs d'échelle inférieures à 50m/px, aparaissant plus troublant qu'autre chose pour des valeurs supérieures.
Mobiles
Un "mobile" représente la position sur une trajectoire à l'instant courant. C'est donc l'élément essentiel du rendu d'une animation. Il se présente sour forme d'une sorte de flèche, orientée selon la direction courante.
Le mobile est toujours affiché, que la trajectoire le soit ou non, et tenu à jour à chaque instant (quant à sa position et quant aux données asssociées, voir ci-après).
Un certain nombre d'affichages satellites peuvent être associés, optionnellement, à un mobile, permettant de visualiser des données "en temps réel" au cours de l'animation directement sur le rendu principal. Le choix de ces options s'effectue dans le menu "affichage mobile". Il s'agit en particulier :
- Le nom associé à la trajectoire (modifiable dans le panneau "trajectoires" pour chaque trajectoire).
- vitesse en km/h
- vitesse en noeuds, pour la navigation maritime
- vitesse en miles/h, pour les anglophones
- vitesse au près. Elle est calculée d'après la direction du vent, laquelle doit être ajustée au moyen d'un clic sur la girouette
- l'angle de remontée au vent. même remarque.
- la perpendicluaire au vent : cet affichage est graphique, sous forme d'un segment perpendiculaire au vent, et centré sur le mobile. Il permet, dans le cadre d'une régate à la voile, de voir qui est en tête au près ou au vent arrière
- La distance parcourue (jusqu'à l'instant courant)
5. Lancer une animation : utilisation du "Magnétoscope"
Il permet de lancer une animation en appuyant sur l'icône "play" (marche normale) ou "reverse play" (marche arrière).
Deux modes sont possibles : "Temps Cyclique", permet de boucler indéfiniment, en revenant à l'instant initial lorsque l'on arrive en fin d'animation (en marche normale), et réciproquement, de revenir à l'instant final lorsque l'on atteint l'instant initial (en marche arrière). Réglage effectué dans le menu "Options".
Le bouton d'arrêt stoppe l'animation, qui ne reprend alors que si l'on clique sur "play" ou "reverse play", tandis que le bouton de pause permet de stopper (lors d'un premeir clic) puis de relancer l'animation (lors d'un second clic) en ayant mémorisé le sens de marche.
Enfin, deux autre boutons permettent d'aller en début ou en fin d'animation.
Accelération : Par défaut, l'action est revécue "en temps réel", c'est-à-dire que sa restitution dure exactement le même temps que l'action réelle. Il est possible de l'accelérer jusqu'à un facteur x9100, en réglant le curseur d'accelération. Une accélération inférieure à 1 (décélération) n'a pas été prévue, car son utilité ne nous est pas apparue jusqu'à présent.
6. Utilisation du panneau de sélection de "Trajectoires"
Si le reste de l'application est d'usage finalement assez intuitif, un peu d'attention est demandée pour ce panneau particulier. Il regroupe les fonctionnalités associées à une ou plusieurs trajectoires.
Son fonctionnement est donc le suivant, en deux étapes SUCCESSIVES :
- Sélectionner une ou plusieurs trajectoires dans la liste des trajectoires chargées. Mode opératoire "classique" : pour sélectionner UNE SEULE trajectoire, un clic dessus. Pour en sélectionner plusieurs, il est par contre nécessaire de maintenir la touche "Ctrl" enfoncée (sinon un clic sur une nouvelle trajectoire déselectionne la précédente) au cours des différents clics. Enfin, pour sélectionner une plage de trajectoires contiguës, on peut gagner un peu de temps en utilisant le clic sur première trajectoire plus le "shift-clic" sur la dernière trajectoire choisie.
- Effectuer l'une des 6 opérations disponibles, en cliquant sur l'une des 6 icônes de ce panneau :
- Nom : permet d'affecter un nouveau nom à la ou aux trajectoire(s) sélectionnée(s)
- Coul : changer la couleur de la trajectoire
- Supp : supprimer la ou les trajectoire(s)
- Cadr : voir ci-dessus, cadrage de l'écran principal sur trajectoire(s) sélectionnée(s)
- Ctr : voir ci-dessus, définition de la ou des trajectoire(s) centreuse(s) pour le mode "centrage dynamique"
- Split : couper une trajectoire en deux, de part et d'autre de la postion courante (positionner le curseur temps à l'endroit voulu). Par exemple, lors du split d'une trajectoire nommée "Isabelle", cette dernière disparaîtra de la liste alors qu'apparaîtront "IsabelleAvant" et "IsabelleAprès", que vous pouvez par la suite renommer à votre guise
7. Configuration requise
GPSAR est écrit en Java, et peut de ce fait fonctionner sur n'importe qu'elle machine. Il suffit en effet de disposer d'une "machine virtuelle Java" sur votre système, sachant que des implémentations de cette dernière sont disponibles pour tous les systèmes, et gratuites. A télécharger sur java.sun.com. Avantage : La même version peut être redistribuée pour tout système (pas besoin d'une version par système). Inconvénient : certaines personnes ne disposant pas encore de machine virtuelle sur leur machine n'auront peut-être pas le courage de l'installer (c'est pourtant simple).
Pour le moment, testé avec succès sous Windows et Linux, l'affichage est fluide avec des machines dotées d'un processeur d'une fréquence supérieure à 1 Ghz (non testé avec une configuration inférieure).
En revanche, la taille de l'interface la rendra difficilement utilisable, pour le moment, en résolution 800x600, et la résolution 1024x768 nécessitere un réajustement après lancement (passer en plein écran, à défaut de quoi il manque la bas de l'interface) mais affiche alors correctement l'ensemble.
8. Installation, Lancement, Démo, Ajout de Cartes
Installation
-
Décompressez le fichier zippé "distributionGPSAR.zip". Vous obtenez :
- le fichier "gpsar.jar"
- le répertoire "cartes". Ce dernier contient "configCartes.txt", et des fichiers de cartes au format ".jpg"
- Quelques fichiers "gpx" de démonstration.
- Lancement : double-clic sur gpsar.jar (dans le répertoire distributionGPSAR/). Si ça ne démarre pas (votre système n'est pas configuré pour lancer automatiquement les jar), tapez la commande java -jar gpsar.jar dans un shell sous linux ou dans une "invite de commandes" des accessoires de windows (en vous plaçant dans le bon répertoire).
- Ca ne se lance toujours pas ? Java n'est pas installé sur votre machine. Allez sur le site Java de sun, et installez une version du j2se ou j2ee (rubrique "popular downloads"). Attention pour ceux qui ont l'habitude, sous windows, d'une installation automatique complète : il vous faudra probablement, après installation de Java, compléter cette dernière par l'ajout dans le "path" du chemin menant au répertoire bin de votre installation Java. Concrètement, imaginons que vous ayez installé Java dans C:\j2sdk1.4.0\, vous devrez aller dans Demarrer puis Panneau de configuration puis Système puis avancé puis variables d'environnement puis sélectionner PATH, modifiez le en ajoutant, à sa fin, un ';' suivi de C:\j2sdk1.4.0\bin (n'oubliez pas '\bin', qui est le répertoire dans lequel se trouvent les exécutables Java). Pour vérifier que cela fonctionne, ouvrez une "invite de commandes" (dans les outils), et tapez la commande "java". Soit il indique qu'il ne la reconnait pas en tant que programme, et vous vous êtes trompé dans la modification du PATH, soit il indique comment utiliser la commande, et dans ce cas, vous avez réussi.
- Au lancement, le programme commence par charger les cartes définies dans le fichier congifCartes.txt, puis affiche l'interface graphique. Allez alors dans le menu "Fichier", puis choisissez "Ouvrir", et selectionnez un fichier ".gpx". Vous en trouverez quelques uns de démonstration dans le répertoire gpsar/. Une fois l'un ou plusieurs d'entre eux, chargé, le calibrage est effectué automatiquement et vous visualisez la ou les trajectoires sur l'écran principal.
Démonstration
Voici une petite démonstratation rapide vous permettant de comprendre les principes fondamentaux d'utilisation du logiciel :
- Aller dans le menu "Fichier", "Ouvrir", et ouvrir le fichier "demo.gpx" présent dans gpsar/. Apparaissent successivement 6 trajectoires enregistrées dans le fichier, et les 6 recalibrages successifs, ainsi que le nom de chacune des trajectoires dans le panneau de sélection des trajectoires.
- Appuyer sur le bouton "Play" du magnéto (deuxième icône en haut à gauche). Vous voyez défiler le temps en bas, ainsi que le curseur temporel, dans le panneau de gestion du temps.
- Régler le curseur "Accelération" à une valeur "15". L'animation est maintenant 15 fois plus rapide (1 seconde d'observation = 15 secondes d'action)
- Cliquer à présent sur "synchronisation" en bas à droite. Les mobiles se déplacent à présent tous en même temps (en observation "réelle", les déplacements des mobiles se succédent dans le temps car ces différentes trajectoires sont en fait issues d'une même trajectoire splitée plusieurs fois en autant de tours effectués). Observer les indications temporelles de début et de fin lorsque l'on passe du mode "chronologie réelle" à "synchronisation" et vice-versa, puis garder le mode "synchronisation" pour toute la suite de la démo.
- Dans la liste des trajectoires, choisir la première (E.Thiémé) en cliquant dessus, puis cliquer sur le bouton "Ctr". La checkBox de "centrage dynamique" est alors cochée, et le centrage est fait dynamiquement autour du mobile sélectionné.
- Sélectionner à présent, en plus de la trajectoire E.Thiémé, celle de A.Albeau (en fin de liste). Pour ceci, il faut déjà sélectionner E.Thiémé (normalement, c'est déjà fait), qui doit apparaître surligné, puis aller en fin de liste et faire un CTRL+Clic sur A.Albeau. Réessayer les CTRL+Clic sur l'une et ou l'autre de ces trajectoires jusqu'à parvenir à sélectionner ces deux là, et ces deux là seulement. Refaites alors un clic sur "Ctr". Le centrage se fait alors sur les deux trajectoires simultanément. Si l'une ou l'autre des deux sort de l'écran, le recalibrage est effectué automatiquement. Pour tester cela, déplacer le curseur "Echelle" à fond vers la gauche (grossissement maximal) et observer le résultat : un dézoom et effectué jusqu'à ce que les deux trajectoires centreuses soient visibles.
- Tester la checkbox "Centrage Dyn". A présent, elle devrait être sélectionnée, compte tenu des centrages que l'on vient d'effectuer. En la décochant, on perd le centrage automatique, et en la recochant, on le retrouve TEL QU'IL ETAIT DEFINI AUPARAVENT (sans avoir besoin de rechoisir les trajectoires centreuses, a moins de vouloir en changer).
- Faire des clics gauche puis des clics droits sur l'écran principal. On constate alors des zooms puis dézooms correspondants. Notez que si "Centrage Dyn" est coché, le centre de l'action reste défini par les trajectoires centreuses, tandis que s'il est décoché, le centrage est fait sur l'endroit pointé par la souris.
- Tester les 3 modes d'aperçu des trajectoires, puis l'affichage des trajectoires, des waypoints et enfin des cartes de fond.
- Affichage mobile : cocher dans ce menu "nom", et l'une des vitesses disponibles, et observer le résultat.
- Affichage mobile suite : cocher à présent "perpendiculaire au vent" ainsi que "vitesse au près",et "angle de remontée au vent". Allez ensuite sur la girouette (l'icône représentant une manche à air), et cliquez dessus de sorte à lui donner le bon angle de vent. Il s'agit ici, pour cette démo, de la valeur 52°.
- Cocher la checkBox "vitesse" dans les "Graphes actifs" (en haut à droite). On voit alors le tachygraphe s'activer. Le redimensionner en hauteur en déplaçant la frontière qui le sépare de l'écran principal. Puis faire des clics gauche successifs dessus. L'étendue affichée croît. Puis faire des clics droits successifs, et constater que l'étendue affichée décroît.
- Vous pouvez tester, de même, l'altigraphe, qui fonctionne sur le même principe, mais qui n'a aucun intérêt pour cette démo particulière qui se passe à altitude constante (les changements d'altitude constatés sont dûs à l'imprécision de la mesure).
- Création d'un WayPoint : faire un Shift-Clic à l'endroit voulu. Entrer un nom. Le wayPoint est enregistré. Si vous sauvegardez le tout, ce wayPoint sera enregistré.
Ajout de cartes de fond
Les démos proposées comportent un à plusieurs cartes de fond calibrées qui reproduisent la configuration géographique réelle. Cependant, à moins de fréquenter
les mêmes zones géographiques de l'auteur, vous tomberez sur un fond "blanc" lorsque vous utiliserez le logiciel avec vos propres fichiers gpx. Il vous faudra donc apporter vos propres cartes de fond.
Nous abordons hélas ici la partie actuellement la moins ergonomique de l'application. Cependant, bien que laborieuse, cette opération n'est pas difficile. En voici tout d'abord le principe :
- Se trouve dans gpsar/ le répertoire cartes/, lequel contient : le fichier "configCartes.txt", et des images ".jpg".
- Le fichier "configCartes.txt" contient la description des fonds de carte, sous la forme suivante : 5 lignes successives (avec retour à la ligne obligatoire) correspond respectivement à :
- chemin menant au fichier par rapport au répertoire gpsar/. Il s'agit donc, ici, de "cartes/nomDeMonImage.jpg". NB : si cette ligne commence par les deux caractères "//", elle n'est pas interprétée, ainsi que les 4 lignes suivantes (donc inutile de commenter les 4 autres).
- latitude du coin supérieur gauche
- longitude du coin supérieur gauche
- latitude du coin inférieur droit
- longitude du coin inférieur droit
- Bien qu'il soit possible de stocker les images ailleurs, nous vous conseillons de les mettre ici. Ne pas oublier, néanmoins, de bien mettre le chemin relatif du type "cartes/nomDeMonImage.jpg" dans le fichier de config, car le répertoire de base est le répertoire parent.
Pour ajouter une carte, il vous faut donc :
- créer une image au format "jpg". Il est pour cela possible, à partir de cartes ou de plan papiers, d'utilser un scanner ou un appareil photo numérique (attention, dans ce dernier cas, on constate une déformation de l'image dûe à l'effet "FishEye", à mesure que l'on s'éloigne de son centre), ou directement d'une image numérique (récupérée par ex. sur mapy.fr). Attention aux droits d'images dans le cas où vous diffuseriez votre animation (a titre d'exemple, certaines cartes ne peuvent être reproduites légalement que sous une résolution particulière).
- Définir les coordonnées de sa diagonale (point supérieur gauche et point inférieur droit). Dans de rares cas, elles figurent directement sur la carte (plans de type IGN). Dans les autres cas, se munir d'un logiciel tel qu'autoroute express qui permet de connaitre la position d'un point montré à la souris (dans ce cas, la précision est tout d'abord aléatoire, il est ensuite nécessaire de procéder à des ajustements). Si vous connaissez des moyens légaux de disposer de cartes ainsi que des moyens pratiques de les calibrer, merci de contacter l'auteur.
- Ajouter au fichier "configCartes.txt" les 5 lignes correspondantes. Attention, l'endroit d'insertion n'est pas anodin lorsque plusieurs cartes se superposent, car l'ordre d'affichage à l'écran correspond à celui de la lecture du contenu du fichier. Ainsi, la dernière carte du fichier sera placée en premier plan.
L'idéal dans l'avenir serait de disposer d'une bibliothèque d'échange de cartes calibrées.
9. Licence
Le code de ce logiciel est la propriété de son auteur. Son utilisation à des fins commerciales est interdite.
Ce logiciel est gratuit, son utilisation et sa distribution doivent rester gratuites.
Cependant, si vous l'appréciez et l'utilisez régulièrement, nous vous proposons une "participation" sous la forme d'un don aux Restos du Coeur.
- Montant suggéré
-
- 10 Euros pour un particulier
- 45 Euros pour un club ou une association
- A l'ordre de :
- Les Restos du Coeur
- A envoyer à l'adresse suivante :
-
Les restos du Coeur
????
????
GPSAR utilise les classes de l'archive Geoconv.jar, de XXX. pour la transformation des coordonnées polaires en projection Lambert93.
GPSAR utilise les classes XXX de XXX pour l'enregistrement de fichiers GIF animés.