Hao
[Carte de Hao]

Géographie

situation : HAO, encore appelé 'Ile de l'Arc' ou 'Ile de la Harpe' en raison de sa configuration se trouve à 920 km à l'est de Tahiti et à 460 km au nord-ouest de Mururoa. L'îlot le plus proche, Amanu, est distant d'une vingtaine de kilomètres au nord.

Son lagon, d'une superficie de 720 Km² est l'un des plus grands de Polynésie, il s'allonge du nord-ouest au sud-est sur 58 km pour une largeur de 8 à 16 Km, mais ne s'ouvre que par une seule passe au nord, la passe "kaki" dont la largeur atteint environ 300 mètres qui parcourue de courants violents qui peuvent atteindre 20 noeuds. La passe "jaune", située au nord-est de l'atoll n'offre pas de chenal praticable à la navigation. HAO présente la forme d'une couronne de 130 kms pour une largeur de bande corallienne variant entre 10 et 400 mètres représentant une surface émergée d'une cinquantaine de Km²

Son aspect se caractérise par la platitude. Le point le plus élevé de cette île basse culmine à 3 mètres au dessus du zéro hydrographique.

Le village d'Otepa est sur l'îlot Nord à 3,5 km de l'aérodrome. Six routes principales quadrillent le village et deux routes, l'une côté lagon, l'autre côté large desservent l'îlot entier. Des conduites d'eau installées par le CEP sont en bordure de toutes les routes. Une brigade de gendarmerie nationale assure la police de l'île.

Comme les 75 autres atolls des Tuamotu, HAO est probablement âgé de 40 à 60 millions d'années. Il est le prolongement vertical d'anciens récifs coralliens nés près des flans d'un cône volcanique englouti.

De nombreux "hoa" relient le platier extérieur de la lagune, morcelant l'atoll en de multiples "Motu" (îlots) qui abritent résidences secondaires et fermes perlières. Rarement profond, ces bras de mer peuvent être traversés par de puissants courants.
Côté océan, la couronne récifale hérissé d'éperons offerts aux brisants du large, dissuade définitivement toute embarcation téméraire.

Hao fait figure de centre régional. Découvert par l'espagnol Quiros en 1606, cet atoll situé au centre des Tuamotu a connu une forte croissance démographique depuis les années 60, dans le cadre du CEP. Des infrastructures de premier plan onr été mises en place, notamment une piste d'aviation de 3380 m permettant l'atterrissange de gros porteurs militaires qui transportaient du matériel sensible destiné à Moruroa, 500 Km au sud-sud-est. Plaque tournante pour les avions à destination des Tuamotu Sud et des Gambier, Hao abrite également un collège et un centre médical.

La commune de Hao comprend les atolls de Hao (Chef-lieu de Commune), Amanu, reka Reka, Nengo Nengo, Manuhangi, Paraoa, Tauere, Ahunui, Hereretue, Anuanuraro, Anuanurunga et Nukutepipi. En 1606, Pedro Fernandez Queiros ajoute surses cartes les positions de trois nouveaux atolls : Hao, Amanu et Reka Reka.

Coordonnées Géographiques : 18° Sud, 141° Ouest

Superficie : environ 50Km² de surface émergée entourant un lagon de 720 Km².

Comparaison : Corse : 8 680 km²; Ibiza : 572Km²; Oléron : 175Km²; Noimoutier : 48Km²

Frontières terrestres : 0 Km

Longueur de côtes : 130 Km (extérieur du lagon)

Revendications Maritimes:
exclusive economic zone: 200 nm
territorial sea: 12 nm

Climat: Hao bénéficie d'un climat maritime typique ; les variations annuelles de températures sont très faibles et le thermomètre oscille entre 23 et 32° celsius. On distingue deux saisons : la première période, d'avril à septembre, constitue ce qu'il est convenu d'appeler une saison fraiche par opposition à la seconde; la saison chaude, s'étendant d'octobre à mars. La saison chaude est marquée par les dépressions tropicales. Les cyclones demeurent rares bien que "Nano" ait devasté le village d'Otepa en 1983. En effet ,HAO, comme le reste de la Polynésie Française se trouve le plus souvent, sous l'influence d'un courant d'alizés de secteur est, dirigé par l'anticyclone dit de "l'Ile de Pâques". Ces vents atteignent rarement des vitesses de 40 km/h. Les alizés peuvent cependant laisser la place à des types de temps perturbés, notamment, à des expulsions froides venant du sud. Néanmoins, l'ensoleillement de l'atoll reste remarquable. L'absence de relief garantit également à l'atoll une ventilation permanente qui éloigne les nuages ; les précipitations sont relativement modérées et on enregistre environ 1m/an de pluviométrie.
Le climat, apparemment idéal, n'en demeure pas moins fatigant pour les organismes peu habitués aux fortes chaleurs humides.

La météo de Hao & les Cyclones en Polynésie

Terrain :

Altitudes extremes:
point le plus bas : Ocean Pacifique - 0 m
point le plus élevé : 3m

Ressources Naturelles : NEGL

Geographie : partie de l'Archipel des Tuamotu, polynésie Francaise

Population

Population: 1 666 (2000)

Etat de dépendance : Territoire d'Outre Mer de la France

Constitution : 28 Septembre 1958 (Constitution Francaise)

Droit : loi Française

Suffrage : 18 ans révolus; suffrage universel

Economie

Reconversion de hao : état d'avancement des mesures au 25 Mai 2000
Le Conseil des Ministres a été informé de l'état d'avancement des mesures propres à assurer dans de bonnes conditions la reconversion de l'île de Hao.
Présentes depuis 1963 sur l'île de Hao, les forces armées ont laissé sur cet atoll de profondes empreintes. Leurs missions prendront fin avec la dissolution du 5ème régiment étranger dont le départ, prévu pour le 1 juillet prochain, va modifier très sensiblement l'équilibre social et économique qui s'y était installé, situation tout à fait atypique dans l'archipel des Tuamotu et Gambier.
Pour atténuer les effets de ce changement et préparer la reconversion de l'île, le Gouvernement a mis en oeuvre un certain nombre de mesures dont le but est de dynamiser l'économie de l'île, de créer des emplois et de valoriser les très importantes infrastructures laissées par les militaires.
En accord avec les autorités de l'Etat et de la Commune, le Territoire a demandé la cession de l'hôpital-infirmerie, du dépôt d'hydrocarbures, de la centrale de production d'énergie électrique (qui est confiée par convention à l'EDT), du port et de ses installations ainsi que de la plate-forme aéronautique ; il a prévu les moyens nécessaires au bon fonctionnement de ces installations tant en personnel qu'en crédits de fonctionnement et de maintenance.
De manière à inciter l'investissement et ainsi créer des emplois pour compenser ceux perdus avec le départ des militaires, l'Assemblée de la Polynésie française, sur proposition du Conseil des Ministres, a pris la délibération du 24 février 2000 qui institue un dispositif d'aide en faveur des entreprises qui réalisent des programmes d'investissement sur l'île de Hao. Cette délibération est complétée par un arrêté du 9 mai 2000 du Président du Gouvernement qui en fixe les modalités d'application.
L'ensemble de ces mesures va permettre aux habitants de Hao et des atolls environnants d'avoir accès aux soins par la création du centre médical et à l'emploi par la dynamique créer grâce aux importantes interventions économiques du Territoire.

L'île de Hao - 920 km à l'Est de Tahiti (Archipel des Tuamotu) -, considérée pendant les 35 années d'essais nucléaires en Polynésie comme "l'atoll-laboratoire, domaine du Commissariat à l'Energie Atomique ", va bénéficier du statut de zone franche en Polynésie, a indiqué M. Gaston FLOSSE. Le retrait des forces armées de cet atoll, prévu pour le 30 juin 2000, est en fait la dernière phase du démantèlement militaire en Polynésie française après la cessation des essais nucléaires. A Hao, d'importantes infrastructures avaient été mises en place entre 1963 et 1965 : une piste d'aviation de plus de 3 km protégée par une digue, une route de 15 km, des logements, des laboratoires et plusieurs désalinisateurs. Aujourd'hui, le départ des légionnaires du 5e régiment étranger de Polynésie place le site dans la situation "d'une zone sinistrée", a encore indiqué M. FLOSSE, avec plus de "155 demandeurs d'emploi sur les 250 foyers" de l'île, soit 1.700 habitants. Des dispositions exceptionnelles ont donc été mises en place sous forme d'exonérations fiscales "particulièrement généreuses" et d'aides financières pour toute personne installée en Polynésie et qui réaliserait des investissements sur l'île. Les secteurs du tourisme, de la perliculture, de la recherche et de la pêche seront les plus encouragés, a poursuivi le président du gouvernement, en estimant que ces dispositions pour Hao serviraient d'exemple dans l'avenir pour d'autres îles et archipels. Pour permettre à la population de continuer à bénéficier des facilités créées par le Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP), le territoire et la commune ont décidé de garder plusieurs infrastructures cédées gracieusement par les forces armées tels que le bâtiment de l'hôpital, les hangars et chambres froides et un désalinisateur. L'Etat devrait conserver la responsabilité de l'aéroport dont la piste est d'ailleurs classée par la Nasa comme piste d'atterrissage d'urgence en cas de problème technique de la navette Columbia. (AFP - 13 Janvier 2000)

Tous les renseignements, règles, procédures et secteurs privilégiés, concernant l'investissement en Polynésie
Tahiti Invest
Tahiti-Invest : Hao
Service du Commerce Exterieur de la Polynésie Française

Population active : NA

Taux de chômage : 155 demandeurs d'emploi sur 250 Foyers (2000)

Budget:

Electricityproduction : NA kWh

fossil fuel: NA%
hydro: NA%
nuclear: NA%
other: NA%

Electricityconsumption : NA kWh

Agricultureproducts : copra ?, black pearls,

Importscommodities : building materials, machinery and transportation equipment, metals, chemicals, rice, clothing, flour

Economic aidrecipient : ? (1995); noteextensive French financial assistance

Monnaie :

CFP

Collège : Lundi 26 janvier 1998 : Pose de la première pierre du collège de Hao pour un budget de 1,1 milliards Fcfp financés à 100% par l'Etat.

Tourisme

Hotels : 0 (2000)

Des hotels en Polynésie : Le Méridien ; www.tahaa-tahiti.com

Chambres d'Hotes : 4(2000)

- Chez Amélie (97 03 42, fax 97 02 41). Pension dans le Village d'Otepa. Amélie Dantzer, la représentante d'Air Tahiti, loue 4 chambres dans une maison, avec salle de bains (eau chaude). Deux possèdent la climatisation. Il vous en coutera 5500 CFP la nuité (en 2000) pour deux personnes (6500 CFP dans les chambres avec climatisation).

Touristes :?

Faune et Flore

La Faune : Le domaine sous-marin réserve des richesses que le terrestre ne connait point.
Mollusques, étoiles de mer, oursins, méduses et crustacés ne constituent qu'une infime partie des hôtes du récif corallien. Des multitudes de poissons multicolores (rougets - perroquets - mérous) évoluent dans un décor minéral somptueux.

Au large, les poissons de haute mer (grands requins - raies manta - thons - bonites) se plaisent parfois à quitter l'océan pour quelques promenades dans le lagon, notamment au niveau de la passe déjà très fréquentée par les tazards, dorades, coryphènes et carangues argentées. Ces hôtes de passage semblent ignorer les habitués de la lagune (balistes - chirurgiens - perroquets) qui vaquent à leurs occupations dans un périmètre bien défini et rarement quitté.

Mais cette féerie présente aussi ses contreparties.
Outre les murènes, nombre d'éléments marins peuvent s'avérer dangereux. Le corail de feu en lamelles jaunes verdâtres, provoque des brûlures vives.
Il faut également éviter les oursins, méduses et anémones de mer. La piqûre du poisson-pierre et celle des cônes (géographes et textiles) peuvent être mortelles.
Enfin, la "ciguatera " ou "gratte" qui sévit dans une bonne partie du lagon, notamment vers la passe, limite la consommation de poisson.

La contrepartie terrestre de l'atoll présente moins de variété. Des rats, friands de noix de coco, quelques crabes, Bernard-l'ermite et insectes appréciés des oiseaux migrateurs (sternes, frégates) constituent les principaux éléments de la faune locale.
Seuls, les moustiques et un moucheron agressif surnommé "Nono" gâchent souvent les plus beaux paysages. La piqûre d'un scolopendre, vulgairement appelé "cent-pieds" peut être très douloureuse.

La Flore : La pauvreté du sol n'autorise qu'une vingtaine de végétaux parmi lesquels nous pouvons citer le Pendanus, le Pemphis (ou mikii-mikii) au bois très dur, le Scaevola, arbrisseau des cailloutis coralliens et évidemment, le cocotier. Atteignant généralement 25m de hauteur, ce palmier est un authentique don du ciel aux utilisations multiples.

Les arbres fruitiers sont rares ; seuls les papayers s'épanouissent naturellement. Citronniers, bananiers et arbres à pin requièrent un terrain plus favorable. Les hibiscus, lauriers roses ou frangipaniers odorants, décorent les jardinets.

Communications

Téléphones : 190 lignes (est 2000)

Système Téléphonique : mis en service par l'OPT(Office des Postes et Télécommunications) en 1985
domestic: NA
international: microwave radio relay and other international connections

Réseaux de Données :

Capacité Internet : Mana est l'ISP filiale de l'OPT chargée de gérer les services d'accès et d'hébergement Internet

Nombre d'Internautes :

Stations Radio : RFO : Hao - Otepa : 93,6 MHz FM / 50 Watts et 738 KHz AM

Stations Télévision : 0 Terrestre
Satellite : (12 chaines MPEG), Téléfénua (16 chaines MPEG)
D'autres informations sur Asia Pacific FTA SAT TV Guide

Postes de Télévision : ?

Transports

Chemin de Fer :0 km

Routes : total:(bitumées : 15 km, pistes : 21 km)

Ports :

Marine marchande : aucune

Heli Inter en Polynésie

Aéroport : [HOI] : piste de 3380 m dont le balisage électrique autorise les vols de nuit. La piste, dont seulement 1800 m sont requis pour les vols ATR 72 et Dornier 328, permettra de garder une possibilité de dégagement en secours, et l'ouverture ultérieure de cette piste a des porteurs plus importants, dans le cadre du développement de l'atoll. La piste de Hao était une piste de secours de la navette spatiale.

Air Tahiti déssert Hao trois ou quatre fois par semaines en ATR, via Anaa ou Makemo. Le vol Papeete-Hao, d'une durée de 2h20, est facturé 24000 CFP (en 2000). Hao est également relié à Takume, Fangatau, Fakahina, Tatakoto, Tureia, Vahitahi, Nukutavake, Pukarua et Reao.

Arrêté du 2 avril 1998 portant création d'une zone réglementée associée à l'aérodrome de Hao (Polynésie française), Paru au JO N° 113 du 16 Mai 1998

NOR : EQUA9800487A

   Le ministre de la défense et le ministre de l'équipement, des transports et du logement,
   Vu la convention relative à l'aviation civile internationale, signée à Chicago le 7 décembre 1944, ratifiée le 13 novembre 1946 et publiée dans sa version authentique en langue française par décret no 69-1158 du 18 décembre 1969 ;
   Vu le code de l'aviation civile, et notamment les articles D. 131-1 à D. 131-10 et leurs annexes ;
   Vu le décret no 96-319 du 10 avril 1996 relatif à la définition des espaces aériens dans lesquels sont assurés des services de la circulation aérienne ;
   Vu le décret du 16 juin 1997 portant délégation de signature ;
   Vu le décret du 31 juillet 1997 portant délégation de signature ;
   Vu l'arrêté du 24 décembre 1996 relatif au directoire de l'espace aérien,
   Arrêtent :
   Art. 1er. - Il est créé une zone réglementée, identifiée NT-R 30 Hao, associée à l'aérodrome de Hao (Polynésie française).
   Art. 2. - Les limites en plan et en altitude de cette zone réglementée sont définies ci-après :
a) Limites latérales : ligne formée par la limite des eaux territoriales de l'atoll de Hao ;
b) Limites verticales : de la surface à illimité.
   Art. 3. - Dans les limites de cette zone réglementée, le vol des aéronefs est subordonné à certaines conditions publiées par le service de l'information aéronautique.
   Art. 4. - Les dispositions du présent arrêté sont portées à la connaissance des usagers par la voie de l'information aéronautique.
   Art. 5. - Le directeur de la circulation aérienne militaire et le directeur de la navigation aérienne sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
   Fait à Paris, le 2 avril 1998.
Le ministre de l'équipement,
des transports et du logement,
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
de l'aviation civile :
L'ingénieur général de l'aviation civile,
J.-P. Troadec
Le ministre de la défense,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de la circulation aérienne,
L. Robin

Défense

Armée : la défense est de la responsabilité de la France; petit contingent de troupes basées sur l'ile . A l'été 2000, la Légion étrangère a perdu un régiment, avec la dissolution du détachement interarmées en poste sur l'atoll d'Hao en Polynésie qui comprenait le 5e régiment étranger (RE). Créé en 1930, le 5e RE était le seul régiment toujours stationné hors métropole depuis lors. Il a été engagé en Indochine contre le Japon en 45, puis contre le Vietminh, puis en Algérie avant le Pacifique.

Réutilisation des installations de Moruroa pour des besoins militaires : Quelques installations spécialisées de Moruroa ont été démontées et transférées sur la base militaire de Hao. L'usine de désalement d'eau de mer a été démontée et reconstruite sur la base militaire de Hao. L'évaporateur d'eau d'une capacité de 600 m3 pesait près de 80 tonnes. On a également transporté depuis Moruroa des shelters (sortes de "mobile home") et d'autres chalets démontables pour l'installation des légionnaires. Entre 1996 et 1998, la base militaire de Hao est passée de 150 à 400 hommes. Il était donc nécessaire de trouver une source d'approvisionnement d'eau et d'énergie pour ce personnel surnuméraire.

Installations restantes sur la base de soutien de Hao : Dès l'annonce du démantèlement des sites d'essais sur Moruroa et Fangataufa, les autorités militaires ont annoncé que, désormais, la base militaire de Hao serait renforcée et passerait entre 1996 et 1998, de 150 à 400 militaires. Ainsi, comme on l'a signalé plus haut, de nombreux matériels et bâtiments sauvés de la destruction de Moruroa ont été transférés sur Hao.
En juillet 1996, les autorités militaires ont présenté la mission de la base interarmées de Hao dont la tâche essentielle consistera en la maintenance de la piste d'aviation par une unité de l'armée de l'air.
Hao abritera également deux sections de travaux du 5ème Régiment de la Légion Etrangère chargées principalement d'effectuer des grands chantiers pour le Territoire de la Polynésie (pistes d'aviation dans les îles isolées) et de soutenir la base de Moruroa. En fait, une section de 30 hommes de la Légion (1 officier, 4 sous-officiers et 25 légionnaires) est chargée d'assurer par roulement la permanence de la surveillance des atolls nucléaires, lorsque tout aura été démoli.
Hao dispose également d'une petite unité du Service Militaire Adapté, mais cette implantation risque d'être remise en cause, dès le début des années 2000, par la professionnalisation des armées et la suppression du service militaire obligatoire.
Malgré ce renforcement récent de la base, début 1999, le ministère de la défense a annoncé que la base interarmées de Hao serait fermée à compter du 1er août 2000. Du côté de la Défense, on affirme que cette fermeture se situe dans le cadre de la restructuration et de la professionnalisation des armées. La fermeture des sites d'essais ne justifie plus une base militaire de telle ampleur et le "gardiennage" de Moruroa se fera désormais à partir de Tahiti où subsistent des unités militaires.
Mais une autre explication à cette fermeture de Hao a été donnée. Il se trouve que le coût de l'entretien de la base militaire se montait à 1 milliard de Fcfp par an (soit environ 55 millions de FF) et que ce coût était déduit du montant annuel des compensations versées par la France à la Polynésie (jusqu'en 2005) dans le cadre de la convention "après-CEP". Le gouvernement territorial a donc négocié avec le ministère de la défense pour que le montant de l'entretien de Hao soit récupéré au profit du budget du Territoire en contrepartie de la fermeture de la base.
A partir d'août 2000, les militaires de la base de Hao seront répartis selon d'autres affectations. Quant au personnel civil qui travaillait à la base, chaque cas sera examiné individuellement comme ce fut le cas pour les personnels civils de Moruroa. Les installations à peine transférées des sites nucléaires seront réaménagées de façon plus "rustiques" et le sort de la piste d'aviation, désormais surdimensionnée, fera l'objet d'une discussion avec les autorités de Polynésie et l'aviation civile.

Surveillance de la Radioactivité en Polynésie Française - 1998

Histoire

Lorsque le 24 janvier 1521, Ferdinand Magellan découvre le premier atoll des Tuamotu, PUKAUKA, il commence la conquête des 115 îlots qui devindront, trois siècles plus tard, la Polynésie française. Son proche compagnon, le portugais Fernando de Quiros, revenu au mois de février 1606, a joint à la future carte de l'archipel des Tuamotu, les atolls de Marutea - Tanere - Rerada et Hao.

Seul Hao est habité. Des hommes armés de lances et manoeuvrant de grandes pirogues y accueillent pacifiquement les navigateurs. Invité à bord de l'un des navires, le chef de l'île reçoit quelques étoffes et des couteaux. En retour, il offre à Fernando de Quiros sa couronne de plumes et du poisson.

Contrairement aux autres archipels de la Polynésie, celui des Tuamotu fut tardivement peuplé, sans doute entre l'an 1000 et 1500 après J.C., par les survivants de grands combats opposant des tribus rivales des Marquises, de Tahiti et de Maugareva.

Appelés Paumotu (de PAU, conquête, et MOTU, petite île basse), ces habitants menaient une existence de nomades, passant d'une île à l'autre jusqu'à épuisement des ressources naturelles.

Le cocotier était alors peu répandu sur les atolls. De gigantesques zones creusées jusqu'à 1,50 m de profondeur permettaient en revanche, la culture du Taro et de différents arbres fruitiers.

Les premiers missionnaires, s'ils firent la cuisante expérience des habitudes anthropophages des naturels, réussirent néanmoins la conquête religieuse des atolls, conquête qui sanctionnait du même coup, l'allégeance politique et économique des Tuamotu soumis au protectorat de la France en 1842.

Les missionnaires créèrent les villages et firent planter des milliers de cocotier qui permirent, à partir de 1870, grâce aux techniques industrielles d'une huilerie allemande installée à Tahiti, de généraliser dans l'archipel, l'exploitation du coprah. Le commerce de la nacre et de la perle se développait entre 1860 et 1914.

A l'autosuffisance d'une économie repliée sur elle-même, succédait donc une dépendance avec Tahiti et le monde extérieur; prospère dans l'entre deux-guerres puis déclinant avec l'épuisement des cocoteraies et la baisse du prix du coprah. Les Tuamotu offraient, jusqu'en 1960, un décalage de près d'un siècle avec Tahiti.

Le décalage allait être définitivement rompu et progressivement rattrapé à partir de l'installation de HAO et de MURUROA, du Centre d'Expérimentation du Pacifique dont les retombées économiques provoquèrent dans toute la région une formidable accélération de l'histoire : du jour au lendemain, les Tuamotu entraient de plein pied dans le monde moderne.

Hao a été la base avancée du Centre d'Expérimentation du Pacifique (CEP) pour les essais nucléaires. De 1963 à 1965, d'importantes infrastructures ont été mises en place : une piste d'aviation de 3 380 m protégée par une digue, une route de 15 km, des logements, des salles de réunion, des appareils pour l'approvisionnement en eau douce et des laboratoires.

Le rôle de Hao est double : "servir de point de relais pour les avions qui (amenaient) certains matériels délicats, servir de point d'arrivée pour les premiers examens après les expériences. Hao, (c'était) l'atoll laboratoire, domaine du Commissariat à l'Energie Atomique". Le développement économique de l'île explique le fort taux d'accroissement démographique : on comptait 194 habitants en 1962, 448 en 1977, 993 en 1971, 1286 en 1977, 1167 en 1983, 1156 en 1988 et 1412 en 1996.

Le 1er août 1998, la dissolution de la Direction des centres d'expérimentation nucléaire (Dircen) a été prononcée.

Pour sa part, le Haut Commissaire de la République déclarait que la "dissolution de la Direction des centres d'expérimentations nucléaire met un terme à une aventure scientifique, technique et humaine que furent les essais nucléaires dans le Pacifique durant trente cinq ans."

Divers

Golf : L'atoll de Hao disposait d'un parcours de golf 18-trous difficile. Les Caddies transportent des machetes, et les golfeurs doivent éviter les dangers tels que lave affleurante, pièges de sables mouvants et oiseaux de la jungle qui piquent et emportent les balles de golf qu'ils prennent pour des oeufs. Le départ d'un trou se trouve sur un motu, tandis que l'arrivée se passe sur un autre. Un bateau à fond de verre aide les golfeurs a retrouver leurs balles perdues. Le par de ce parcours était de 312.

L'éclipse solaire de 2010

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