Delacroix -au musée du Louvre
Eugène DELACROIX (Charenton-Saint-Maurice (Val-de-Marne), 1798 - Paris, 1863)
Eugène Delacroix , né près de Paris, officiellement d'un fonctionnaire de l'état Charles Delacroix et d'une mère d 'origine allemande, il est un peintre du romantisme, apparu au début du XIX-ème siècle, en France. Maurice Sérullaz, historien d'art et mondialement reconnu comme le meilleur spécialiste de Delacroix, parle dans sa biographie de la controverse sur le vrai père de Delacroix. Il y a des rumeurs selon lesquelles le vrai père aurai été le Prince de Talleyrand, qui l'a protégé et l'a aidé surtout au debut de sa carrière. Maurice Sérullaz souligne qu' il y avait « une certaine ressemblance physique et une même allure aristocratique » entre lui et Delacroix.
Dès le début de sa vie artistique Delacroix se sent attiré par les peintres classiques, par la tradition, en asseyant de chercher plus loin, derrière les apparences et la réalité. Analysant sa vie, on découvre qu'il a mené une vie double, d'artiste et d'homme de société. Il avait l'habitude de fréquenter les salons littéraires parisiens, ou il rencontra Stendhal, Mérimée, Victor Hugo, Alexandre Dumas et, d'autres grands noms de l'époque comme Fréderique Chopain. Mais, une vie sociale dans les salons, avec des belles dames, a complété et caché une vie intérieure, une vie d'homme sans espérance qui exprime ses tourmements, ses désirs et ses secrets dans la peinture.
Un grand nombre de ses peintures se trouvent au Musée du Louvre. Je vous invite à en voir quelques-unes.
L'Entrée des Croisés à Constantinople (1840).
Il mesure 498 x 410 cm et est une huile sur toile. Il appartient au courant romantique.
Il évoque un épisode fameux de la Quatrième croisade 12 avril 1204, détournée sur Constantinople, dont les Croisés font le siège.
Le Naufrage de Don Juan ou la Barque de Don Juan, (1841).
- Le peintre s'est inspiré, dans ce tableau, d'une page de Byron (Don Juan) mais il a traité la scène avec son tempérament personnel, d'une manière personnelle.
Etude pour les Massacres de Scio (1823-1824), Aquarelle, sur traits au crayon de graphite
H. 34 cm ; L. 30 cm
Scène des massacres de Scio ; familles grecques attendant la mort ou l'esclavage
Le massacre de Scio est un de les plus importantes moments de la querre d'inépendence greque. Le massacre de l'île de Chios s'est passé en 1822, fait par les ottomans contre la population greque.
La Mort de Sardanapale (1827), Huile sur toile
H. : 3,92 m. ; L. : 4,96 m.
Acheté au baron Vitta sur les arrérages du legs Maurice Audéoud en 1921.