LES METIERS DE LA BANQUE, BOURSE ET L'ASSURANCE

Banque, bourse, assurance, nous sommes au tour des métiers d'argent. Ces trois secteurs ont en commun de gérer des fonds (pour le compte de particuliers, d'entreprises, de collectivités), de les faire prospérer, de les protéger en minimisant les risques. Tous se sont informatisés et adaptés aux nouvelles technologies. De plus, on assiste à une interpénétration de leurs activités : les banques présentent des produits d'assurance, les assurances proposent des services bancaires, des sociétés de bourse sont intégrées à des banques. Il en résulte une réduction générale des effectifs et une certaine frilosité vis-à-vis du recrutement. Le niveau de qualification s'est élevé et des possibilités d'embauche existent pour des jeunes diplômés motivés (commerciaux à bac + 2, financiers à bac + 5).

Formations
BANQUE Le particulier - ou plus simplement le client - se représente la banque comme un vaste réseau d'agences où il se voit proposer des services, des crédits, toute la panoplie de produits financiers. Chargés d'accueil, conseillers de clientèle privée et commerciale, gestionnaires de patrimoine coiffés par un responsable d'agence... telles sont les fonctions les plus répandues dans les agences où elles constituent l'essentiel des embauches de niveau bac + 2 - bac + 3 (à bac + 5). Mais le milieu bancaire comporte aussi - notamment dans les sièges sociaux et les directions régionales - toute une gamme de métiers typiquement financiers : trader, responsable de back-office, analyste financier, analyste de crédit, ingénieur financier, actuaire, spécialiste des opérations internationales, gérant de portefeuille... (les métiers des marchés se rencontrent également dans les sociétés de bourse, les comp

LES METIERS DE LA BANQUE, BOURSE ET L'ASSURANCE

Banque, bourse, assurance, nous sommes au tour des métiers d'argent. Ces trois secteurs ont en commun de gérer des fonds (pour le compte de particuliers, d'entreprises, de collectivités), de les faire prospérer, de les protéger en minimisant les risques. Tous se sont informatisés et adaptés aux nouvelles technologies. De plus, on assiste à une interpénétration de leurs activités : les banques présentent des produits d'assurance, les assurances proposent des services bancaires, des sociétés de bourse sont intégrées à des banques. Il en résulte une réduction générale des effectifs et une certaine frilosité vis-à-vis du recrutement. Le niveau de qualification s'est élevé et des possibilités d'embauche existent pour des jeunes diplômés motivés (commerciaux à bac + 2, financiers à bac + 5).

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BANQUE Le particulier - ou plus simplement le client - se représente la banque comme un vaste réseau d'agences où il se voit proposer des services, des crédits, toute la panoplie de produits financiers. Chargés d'accueil, conseillers de clientèle privée et commerciale, gestionnaires de patrimoine coiffés par un responsable d'agence... telles sont les fonctions les plus répandues dans les agences où elles constituent l'essentiel des embauches de niveau bac + 2 - bac + 3 (à bac + 5). Mais le milieu bancaire comporte aussi - notamment dans les sièges sociaux et les directions régionales - toute une gamme de métiers typiquement financiers : trader, responsable de back-office, analyste financier, analyste de crédit, ingénieur financier, actuaire, spécialiste des opérations internationales, gérant de portefeuille... (les métiers des marchés se rencontrent également dans les sociétés de bourse, les compagnies d'assurance). Le " top " se situe toutefois dans l'activité de banque d'affaires (fusions, rachats, introduction en bourse) : spécialiste fusion-acquisition. Là, le niveau de qualification requis est le bac + 5 minimum. Les banques s'ouvrent aussi aux professionnels du domaine juridique et fiscal (juriste de banque, directeur juridique, directeur fiscal) et aux métiers du contrôle (inspecteur, contrôleur administratif) pour l'audit interne. Mondialisation, informatisation massive, concurrence effrénée, crise économique, chute de l'immobilier et le passage imminent à l'euro... les banques ont connu et connaissent bien des bouleversements au cours de cette dernière décennie. Partout s'opèrent des restructurations ; le développement des nouvelles technologies (ère de la banque directe avec téléconseillers, transactions via le Minitel, Internet) conduit à la réduction des effectifs, l'objectif no 1 étant la rentabilité. Paradoxalement, les banques recrutent toujours des jeunes diplômés pour compenser

agnies d'assurance). Le " top " se situe toutefois dans l'activité de banque d'affaires (fusions, rachats, introduction en bourse) : spécialiste fusion-acquisition. Là, le niveau de qualification requis est le bac + 5 minimum. Les banques s'ouvrent aussi aux professionnels du domaine juridique et fiscal (juriste de banque, directeur juridique, directeur fiscal) et aux métiers du contrôle (inspecteur, contrôleur administratif) pour l'audit interne. Mondialisation, informatisation massive, concurrence effrénée, crise économique, chute de l'immobilier et le passage imminent à l'euro... les banques ont connu et connaissent bien des bouleversements au cours de cette dernière décennie. Partout s'opèrent des restructurations ; le développement des nouvelles technologies (ère de la banque directe avec téléconseillers, transactions via le Minitel, Internet) conduit à la réduction des effectifs, l'objectif no 1 étant la rentabilité. Paradoxalement, les banques recrutent toujours des jeunes diplômés pour compenser les départs à la retraite (très élevés entre 2005 et 2015) et répondre aux besoins en commerciaux (indispensables dans les agences) et autres spécialistes de très haut niveau. Les emplois de cadres sont en expansion. Soulignons que l'entreprise fait également appel à des spécialistes très qualifiés (bac + 4 et bac + 5) pour intervenir sur les marchés financiers, gérer la trésorerie et réduire les dépenses. Pour accéder aux métiers de la banque, les formations sont diversifiées : vous pouvez opter pour les filières courtes à bac + 2 (B.T.S. - D.U.T.) ou pour les filières longues (grandes écoles de commerce, écoles d'ingénieurs, I.E.P., diplômes universitaires à bac + 4, bac + 5). Les banques recrutent en fonction de besoins bien déterminés. Vu le nombre de candidatures spontanées qu'elles reçoivent, elles peuvent pratiquement se dispenser de la presse (excepté les banques privées). Les cabinets de recrutement pour certains postes, les annonces dans les grandes écoles sont d'autres alternatives. Certaines recrutent sur concours. C'est le cas de la Banque de France, direction générale du personnel, recrutement concours, 31, rue Croix-des-Petits-Champs, 75001 Paris, tél. 01 42 92 40 17 et de la Caisse des dépôts et consignations, 56, rue de Lille, 75007 Paris, tél. 01 40 49 78 66. Pensez aussi que les banques misent toujours sur la formation interne malgré l'élévation des niveaux d'embauche. Grâce à la formation continue, tous les collaborateurs ont la possibilité de se perfectionner, de se familiariser avec les nouvelles technologies. Conclusion : expérience + formation permettent d'évoluer plus rapidement vers d'autres responsabilités. BOURSE Baromètre de l'économie, la bourse est partout présente dans l'actualité quotidienne (presse, radio, télévision, Internet...) tant les enjeux sont considérables. En fait, on devrait plutôt parler des métiers des marchés financiers : la fameuse " corbeille " du Palais Brongniard a cédé le pas aux salles de marché des banques où les transactions se déroulent par voie informatique. Faible progression du Dow Jones, augmentation du CAC 40 de 2 %, baisse du yen... il se passe toujours des événements prévisibles et inattendus dans les salles de marchés. Plusieurs milliards s'y échangent sous forme d'actions et d'obligations chaque jour. Les traders, salesmen et responsables de back-office ne chôment guère et connaissent la pression. On distingue plusieurs marchés : le marché des actions, le marché obligataire, le marché des matières premières, le marché monétaire et le marché des changes... de quoi se spécialiser. Les professionnels des marchés financiers exercent dans les banques, les sociétés de bourse, chez les investisseurs institutionnels (Caisse des dépôts et consignations, grands groupes d'assurance). Beaucoup d'étudiants en finance sont attirés par les salles de marché et les banques d'affaires, mais les sociétés de bourse et les banques recrutent à petite dose dans le cadre du front-office et du back-office et apprécient les diplômés d'écoles supérieures de commerce ou d'ingénieurs, les titulaires d'un D.E.A., D.E.S.S. La maîtrise de langues étrangère (passage à l'euro), une première expérience hors de l'hexagone et dans un établissement financier ou des stages peuvent favoriser l'insertion.