1852 – Adresse au Prince Président
Les mêmes hommes, ou à peu près, qui avaient fait quatre ans plus tôt l’adhésion chaleureuse à la République que nous avons reproduite, et avaient pour la plupart prêté serment de fidélité aux divers gouvernements qui s’étaient succédés, envoyaient au Prince Président l’adresse suivante, votée en la séance du 11 octobre 1852 :
Monseigneur,
« Le Conseil Municipal de la commune de Maisons-Alfort, interprète des sentiments de toute la population, prie Votre Altesse Impériale d’agréer l’expression de sa reconnaissance, pour les services que Votre Altesse a rendus à notre belle Patrie, en écrasant l’anarchie, en nous rendant la vie, en rétablissant l’ordre par votre énergie.
« Oui, Monseigneur, nous nous joignons à toutes les populations, qui ont été si heureuses de contempler leur sauveur, et nous formons, comme elles, les vœux les plus ardents pour que bientôt votre Altesse soit revêtue de la dignité Impériale, comme le fut jadis votre oncle de glorieuse mémoire, et que le pouvoir reste héréditaire dans la famille d’un Prince qui a sauvé la France, et qui saura la conserver grande et prospère.
« Le Conseil a l’honneur d’Être avec un profond respect, Monseigneur, de votre Altesse Impériale, le très humble et très dévoué serviteur.
« Et ont signé :
« Dodun, Lavocat, Becquemont, Guimard, Hédelin, Lecouteux, Dandalle, Vermorelle, Delaporte, Renault, Paris, Véron ».
Pouvait-on saluer plus bas le soleil levant ?
D’après Amédée Chenal Maire de Maisons-Alfort (1898)